تقي زاده

تقي زاده

Pour riposter au retrait unilatéral de Washington du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), le Kremlin annonce la signature par le président russe d’un moratoire visant à mettre fin à la participation de Moscou au traité.

Vladimir Poutine, président russe a signé ce lundi 4 mars, le moratoire prévoyant de suspendre la mise en œuvre par Moscou du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), a fait savoir le service de presse du Kremlin.

Cette décision a été prise « partant de la nécessité d'adopter des mesures urgentes en raison de la violation par les États-Unis de leurs engagements dans le cadre du traité signé entre l'Union soviétique et les États-Unis sur le démantèlement de missiles de moyenne et courte portées du 8 décembre 1987 », a précisé le maître du Kremlin cité par Sputnik.

Jadis, le président russe avait dit que Moscou était disposé à renégocier le traité signé avec les États-Unis sans toutefois y tenir, renforçant de façon régulière les capacités militaires du pays.

Sur fond d'agissements de plus en plus vastes des militaires américains à Al-Anbar où les États-Unis, selon certaines sources, cherchent à multiplier leurs bases à l'effet de "recaser" leurs supplétifs daechistes évacués depuis la Syrie voisine, les forces de sécurité irakienne viennent de déclarer, ce lundi 4 mars, "zone militaire" le désert al-Anbar. Cette décision fait suite à la demande du Conseil provincial d’al-Anbar qui s'inquiète des agissements américains et surtout du transfert ces derniers jours des centaines de terroristes de Daech depuis la Syrie voisine. Que le désert d'al-Anbar soit déclaré "zone militaire", cela ouvre grand la voie à des opérations armées d'envergure des forces irakiennes, tout en rendant bien difficiles et risquées, les patrouilles militaires américaines dans cette région sur quoi les USA se sont focalisés. 

En Irak, une source bien informée a déclaré que les forces de sécurité avaient appelé les civils habitant dans des zones occidentales de la province d’al-Anbar à s’y retirer.

Dès l’annonce du retrait des troupes américaines de Syrie en décembre dernier, les autorités algériennes restaient vigilantes quant aux conséquences de la volte-face de Trump au Moyen-Orient et du déplacement du centre d’intérêt US vers l’Afrique du Nord. Ce qui se passe actuellement en Algérie prouve qu’elles n’avaient peut-être pas tort.
la situation en Algérie ne fait pas que des heureux, mais de là à voir des appels à la révolte impliquant les réseaux sociaux, des activistes anonymes, voire des figures pro-israéliennes de renom se succéder de la sorte, il y a un signe qui ne se trompe pas.

Surtout qu’aux portes de l’Algérie, outre cet étonnant trafic d’armes de guerre qui se heurte sans cesse à la vigilance de l’armée algérienne, c’est le branle-bas de toute part : au Sahel, Israël débarque et il veut porter secours à une France enlisée au Mali et à une Amérique bien implantée au Niger qui ne jure que par les richesses sahéliennes. Alors que la France officielle refuse toujours de reconnaître la révolte anti-libéraliste des Gilets jaunes, certaines figures politiques pro-israéliennes encouragent les Algériens à la révolution !

Alors qu’une source d’information à Alger a déclaré que le président algérien, Bouteflika, aurait convoqué son conseiller diplomatique et ancien ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, pour négocier sur la possibilité de nommer ce dernier au poste de Premier ministre, le site algérien « Algérie patriotique » évoque dans l’un de ses derniers numéros les « interférences étrangères » dans les échauffourées violentes opposant l’armée aux citoyens algériens. Un vent syrien souffle sur l’Algérie ? Le site fait allusion en effet aux récents propos provocateurs de l’ex-député socialiste et pro-israélien Julien Dray à l’adresse des Algériens, les appelant à « descendre dans les rues pour construire » ce qu’il nomme la « nouvelle Algérie ».
 
Un média hollandais consacré à l’aéronautique a récemment affirmé que les États-Unis avaient déployé quatre F-177 furtifs en vue de mener des missions spéciales en Irak et en Syrie.
 la publication hollandaise, Scrambel, le site américain Defence Blog, a écrit : « au moins quatre F-177 furtifs Nighthawk ont été déployés dans la région en vue d’aider l’armée de l’Air US (United States Air Force) lors d’opérations spéciales.

« Ce déploiement remonte à l’année 2017 et aucun autre média n’a jamais émis la moindre information sur ce déploiement », a écrit la publication hollandaise avant d’ajouter : « Selon des sources fiables, au moins quatre F-117 ont été déployés dans la région afin d’appuyer les forces américaines lors d’opération spéciale notamment nocturne. »


Les USA ont utilisé du phosphore blanc à Baghouz en Syrie.

Selon ce rapport, ces chasseurs ont largué en 2017 des bombes téléguidées par satellites SDB en Syrie et en Irak. L’un de ces avions de combat a été obligé d’atterrir en urgence loin de sa base.

Ces avions sont provisoirement installés, dit-on, en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis ou au Qatar.

Le F-117 a effectué son premier vol en 1981. Il avait été utilisé lors d’opérations menées par les États-Unis en Irak (première guerre du golfe Persique).

Bien que ces chasseurs aient été mis en hors service en 2008, les États-Unis les utilisent toujours à des fins particuliers.

« Les États-Unis développent actuellement leur quatrième génération d’avions furtifs. Les moyens qui existaient lors de la conception des F-117 et des B-2 semblent ridicules en comparaison aux moyens désormais à la disposition des concepteurs », lit-on dans l’essai du Mitchell Institute, rédigé par le major général Mark Barrett, et le colonel Mace Carpenter, également, deux officiers de l’US Air Force à la retraite.

Le F-35 a été fabriqué pour remplacer le F-117, dans le but de neutraliser les nombreuses fuites d’informations qui ont eu lieu sur sa technologie de fabrication.

Le 27 mars 1999, durant la guerre du Kosovo, un F-117A fut abattu par un missile anti-aérien S-125 au-dessus de la Serbie.
 

C’est dans l’intérêt d’Israël de mener la politique de « diviser pour régner » dans la région pour que ses adversaires soient engagés dans des conflits les uns contre les autres, estime Glen Segell, chercheur au Centre Ezri pour les études sur l’Iran et le golfe Persique à l’Université de Haïfa.

Dans une note publiée dans le journal israélien The Jerusalem Post, Glen Segell évoque la récente réunion du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avec de hauts responsables des pays arabes du sud du golfe Persique pendant la tenue de la conférence de Varsovie (Pologne), ce qui a ouvert la porte, selon lui, à des spéculations sur un autre État du Moyen-Orient, c’est-à-dire l’Irak.  

« Israël n’a jamais réussi à se lier d’amitié à la fois avec l’Iran et l’Irak. En effet, d’autres pays ont même cherché à attiser le feu du conflit entre Téhéran et Bagdad en croyant que cela créerait un équilibre souhaitable dans la région », a-t-il écrit.

« Israël et l’Iran sont en désaccord profond, tout le monde le sait. Mais si Israël essaie de se lier d’amitié avec l’Irak, cela ne surprendra personne », a-t-il ajouté.

L’auteur admet que le gouvernement israélien est à des années-lumière de l’établissement de relations diplomatiques avec un pays comme l’Irak. Mais il propose que Tel-Aviv essaie de profiter des conflits d’intérêts qui peuvent exister entre les acteurs publics et les acteurs de la société civile dans tous les pays de la région.

En conclusion, Glen Segell écrit : « La politique de diviser pour régner doit être menée par Israël de sorte que les États arabes et leurs acteurs non étatiques soient en conflit et en guerre les uns contre les autres. »

Des mois de travail de renseignements israéliens viennent de tomber à l'eau. Le Shin Beth a perdu la bataille face à la Résistance. Une nouvelle attaque anti-occupation à Ramallah qui n'aurait jamais pu avoir lieu sans l'appui de Gaza, vient d'avoir lieu ce lundi 4 mars. En effet, la Cisjordanie, emboîtant le pas à Gaza dans la résistance à l’occupation, s’est transformée en une poudrière, qui suscite une véritable crainte au régime israélien. Paniquée, l’armée israélienne s’en prend, presque quotidiennement, aux Palestiniens à Ramallah et dans d’autres localités de la Cisjordanie dont les habitants ont rejoint la lutte armée.

Deux Palestiniens ont été tués par des militaires israéliens à Ramallah en Cisjordanie.

Des sources israéliennes ont émis leur version des faits en prétendant que ces mêmes Palestiniens auraient foncé, ce lundi dans la matinée, avec leur voiture vers des militaires israéliens pour les écraser. Les forces israéliennes auraient alors ouvert le feu sur les trois occupants du véhicule, faisant deux morts et un blessé. Selon la version des sources israéliennes, deux soldats israéliens auraient même été blessés dans cette attaque palestinienne.

Le site d’information palestinien (Palestine News Network, PNN) a annoncé que les forces d’occupation israélienne avaient abattu deux Palestiniens et le troisième a été légèrement blessé, lundi matin à l’entrée du village de Kafr Naama, près de Ramallah, en Cisjordanie.

Évidemment, Israël empêche toute enquête de se réaliser afin de garder sa propre version des faits. Mais des événements similaires ont déjà prouvé que les versions israéliennes étaient fausses, indique PNN.

« Nous resterons en Syrie aussi longtemps que Damas le voudra… La colère de Netanyahu sera impuissante face à notre présence », a déclaré Ali Chamkhani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de l’Iran.

En marge du Congrès national sur l’histoire orale de la Défense sacrée (guerre Iran-Irak), qui a eu lieu à la Bibliothèque nationale, Ali Chamkhani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de l’Iran, a déclaré que la présence de l’Iran en Syrie faisait suite à la demande du gouvernement syrien :

« La lutte continue depuis 40 ans sur deux fronts : le front de ceux qui cherchent et créent la déstabilisation et le front de ceux qui cherchent et créent la stabilité. Les déstabilisateurs ne sont destinés qu’à enchaîner les échecs et c’est tout à fait visible dans notre région pétrolifère. 

La République islamique d’Iran, qui fait partie de l’axe des pays qui veulent restaurer la stabilité, a répondu favorablement à l’appel du gouvernement et du peuple syrien qui avait besoin d’aide. Nous sommes présents en Syrie et nous y resterons aussi longtemps que Damas le voudra. Les gesticulations de Benjamin Netanyahu, ses déclarations et ses voyages stériles n’y feront rien. »

L’armée syrienne est en état d’alerte dans le Nord-ouest pour lancer une vaste opération contre les terroristes.

Selon une source militaire syrienne, l’armée se prépare à lancer une opération d’envergure contre le nord-ouest du pays où les groupes terroristes, dont Al-Qaïda, s’y sont retranchés.  

L’armée syrienne se prépare à lancer une opération à grande échelle autour du gouvernorat d’Idlib où plusieurs groupes terroristes s’y sont positionnés », a rapporté le 3 mars le site web syrien Muraselon, citant une source militaire.

L’armée israélienne a tiré ce dimanche 3 mars deux obus sur les positions de l’armée syrienne dans les régions d’al-Wasit et de Qurs al Naql, à l’ouest de la ville de Hadar, dans le district  méridional d’al-Qassal, situé à Quneitra. L'armée israélienne qui menaçait il y a peu la Syrie de pires attaques balistiques et aériennes, semble se contenter désormais de pilonner les régions frontalières pour, dit-elle, faire éloigner "les proxies iraniens". Des tirs-spectacles comme ceux qu'elle effectue depuis deux jours contre Gaza. Le prétexte d'avoir à faire éloigner l'Iran du Golan occupé constitue selon les analystes, un coup médiatique, militairement nul qui est destiné à booster Netanyahu dans les sondages. 

Des sources locales ont déclaré que l’attaque israélienne n’avait entraîné aucune perte et ont souligné que les bases de l’armée syrienne restaient abandonnées la plupart du temps.

 

Les États-Unis s’emploient à former une soi-disant « armée de libération » au Venezuela. L’ambassadeur du Venezuela à l’ONU, Samuel Moncada, a déjà dévoilé aux journalistes que l’administration US armait les opposants fugitifs vénézuéliens pour qu’ils forment une « armée de libération » qui envahirait le pays. Mais ils n'y arriveront pas. Tout porte à croire que les États-Unis ont échoué dans leur tentatives de former une milice en vue de renverser le gouvernement Maduro. Le nouveau signe de cet échec est que Washington a même décidé de remplacer son pion Juan Guaido par un autre pion.  

Le ministre vénézuélien de la Défense Vladimir Padrino Lopez a indiqué, ce samedi 2 mars, que l’opposition avait promis aux soldats locaux et aux combattants de la Garde nationale 20.000 dollars pour désertion. Le ministre a pourtant, précisé que les personnes bernées n’étaient pas nombreuses : « Nous avons compté, il n’y avait pas plus d’une centaine de gardes, en fait, ils ne sont pas nombreux, qui ont traversé la frontière dans l’espoir des 20.000 dollars promis. »

Rappelant que ceux qui étaient passés de l’autre côté étaient des jeunes bernés, le ministre vénézuélien a souligné que pour l’armée « ils n’ont jamais été soldats. Un soldat ne peut jamais devenir un mercenaire, un soldat respecte un code d’honneur » et que cela ne pourrait jamais affecter la capacité de combat des forces armées vénézuéliennes.