
تقي زاده
Syrie : des morts dans deux explosions à Idleb
L'attaque n'a pour l'heure pas été revendiquée, mais plusieurs images diffusées sur les réseaux sociaux témoignent des dégâts causés par les explosions. Celles-ci auraient eu lieu dans le quartier d'al-Qossour, selon l'agence de presse turque Anadolu.
Le démembrement de la Syrie s'est heurté au "mur de la Résistance"!
Abdel Bari Atwan, analyste émérite du monde arabe, a estimé que l’endurance de l’armée syrienne et les soutiens de ses alliés de la Résistance à savoir la Russie et l’Iran avaient déjoué les plans des États-Unis, d’Israël et alliés visant à démembrer la Syrie et à créer de petits califats autour des champs pétroliers et gaziers de l’Euphrate-Est.
Atwan écrit : « Je suis tombé d’accord avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov selon lequel les États-Unis et Israël et certains de leurs alliés arabes cherchent à démembrer la Syrie et à créer de petits califats autour des gisements pétroliers et gaziers situés dans l’est de l’Euphrate et que la résistance que montrent l’armée syrienne et ses soutiens russe et iranien ont déjoué ces conspirations », et de poursuivre : « Pour la première fois, Lavrov a explicitement déclaré que Moscou et Ankara ont convenu jeudi dernier lors d’un sommet tripartite entre l’Iran, la Russie et la Turquie que l’accord de sécurité d’Adana signé entre Damas et Ankara en 1998 était le moyen le plus idéal pour faire face aux menaces des terroristes déployés sur les frontières communes turco-syriennes. »
Une semaine après le sommet de Sotchi, Washington bloque la livraison des F-35 à la Turquie
Offusqué par l’achat du système de défense antiaérienne russe S-400, Donald Trump vient de signer un projet de loi bloquant le transfert des avions de combat F-35 vers la Turquie. Pour de nombreux analystes, la mesure vise surtout à pousser Ankara sur "le droit chemin", c'est à dire à lui éviter de se laisser trop emporter par "les accords conclus à Sotchi". En effet, la semaine dernière à Sotchi, Téhéran, Moscou et Ankara ont décidé de faire avancer les choses par étape : puisque la Turquie a fait en sorte qu'al-Qaïda, (Al-Nosra) puisse prendre le contrôle de 90% de la province d'Idlib, et bien il faut y parer au plus vite et ce, sur base d'accord Adana : dans un premier temps la Russie et la Turquie agiront pour créer des zones démilitarisées et désarmer les terroristes et dans un second, ce sera le relais russe qui sera passé à la Syrie. Tout ceci signifiera le retour de l'État syrien dans le nord et le déploiement de l'armée syrienne sur les frontières avec la Turquie. À l'heure où les États-Unis font tout pour impliquer l'OTAN en Syrie, la Turquie a -t-elle réellement la capacité d'honorer ses engagement? Le président Assad n'y croit guère, lui qui a traité dans son récent discours le président turc de "valet des Américains". C'est dans ce contexte que l'affaire F-35 revient en force.
Le projet de loi voté par le Congrès américain concernant le blocage du transfert des avions de combat F-35 de nouvelle génération vers la Turquie a été signé, ce mardi 19 février par le président américain Donald Trump.
Les États-Unis avaient décidé en juin dernier d’exclure la Turquie du projet de fabrication des F-35 de cinquième génération et d’interdire également de fournir à Ankara ces avions.
Selon la facture de dépenses signée vendredi par Trump, la livraison des avions à réaction à la Turquie sera bloquée jusqu’à ce que le secrétaire d’État américain et le secrétaire à la Défense soumettent une mise à jour du rapport concernant l’achat par la Turquie du système de défense antimissile S-400 à la Russie.
Dans un précédent rapport présenté au Congrès à la fin du mois de novembre, le Pentagone avait déclaré que l’achat par la Turquie des systèmes de missiles russes S-400 pourrait entraîner l’expulsion potentielle d’Ankara du programme des F-35 et affecter l’acquisition d’autres armes, notamment celle de Boeing CH-47 Chinook, de chasseurs F-16 de Lockheed et d’hélicoptères UH-60 Black Hawk.
Le projet d’acquisition du système russe de défense antimissile S-400 par la Turquie donnerait à « l’ennemi juré » de l’OTAN, la Russie, l’opportunité d’approfondir ses connaissances sur les avions de chasse américains F-35 qui arrivent en grand nombre en Europe.
Un satellite israélien: les S-300 syriens "probablement opérationnels"
C'est désormais une habitude : à l'approche de chaque rencontre Poutine-Netanyahu, les Israéliens ressortent les images-satellites des S-300 déployés çà et là en Syrie et la rencontre prévue le 21 février ne fait pas exception à la règle. Ce 19 février, la société israélienne ImageSat International (ISI) a publié une nouvelle image satellite montrant les positions du système S-300 de l’armée syrienne dans la région de Masyaf. Selon l’image fournie et l’évaluation de la société, trois des quatre lanceurs S-300 seraient « probablement » opérationnels. A quoi joue Israël? les analystes estiment que par ce genre de "révélation" le PM israélien veut faire comprendre au président russe qu'Israël a bien réussi de localiser les batteries de missiles antimissiles et que partant, il pourrait les frapper.
Les images satellites précédentes de Masyaf avaient été publiées par la même société le 5 février. Il s’agissait de la première image montrant des lanceurs S-300 debout. Par conséquent, il a été suggéré que le système fourni par la Russie devenait opérationnel.
Selon le journal The Times of Israel, la société ImageSat International a fondé cette évaluation sur plusieurs images de la batterie antiaérienne, qui montraient trois de ses quatre lanceurs en position relevée, indiquant qu’ils étaient probablement prêts à être utilisés par l’armée syrienne.
« Les images des trois lanceurs dressés en Syrie indiquent qu’ils sont probablement opérationnels », écrit la société israélienne sur son site internet.
Le quatrième lanceur, qui n’a pas été vu dans une position surélevée, ne semble pas être opérationnel, selon ISI. La société d’imagerie par satellite a déclaré qu’il s’agissait « peut-être d’une maquette ou de quelque chose d’autre qui servirait de leurre ».
Israël a menacé de détruire le système S-300 s’il était utilisé contre ses avions de combat, quel que soit le contrecoup potentiel que Tel-Aviv subirait de la Russie, qui a doté la Syrie d’une puissante batterie de défense aérienne.
Les USA ont-ils déplacé Daech vers les frontières de l'Iran ?
Le journal libanais Al-Binaa a fait une liaison entre l’attentat terroriste contre un bus du CGRI sur la route reliant Khash à Zahedan, au sud de l’Iran, et les nouvelles tentatives des États-Unis de vouloir réhabiliter Daech aux frontières de l’est de l’Iran, sans manquer de souligner que l’Iran dispose de moyens et instruments efficaces pour neutraliser tous les complots.
Dans un article intitulé « Est-ce que les Américains ont commencé à transférer Daech aux alentours de l’Iran ? », le journal Al-Binaa a écrit que l’Iran, par ses propres moyens, est en mesure de déjouer les complots de Washington visant à déstabiliser les frontières iraniennes.
Selon le journal libanais, les dirigeants militaires américains au Pentagone et au Moyen-Orient sont tous unanimes sur la durée de préparation des terroristes de Daech avant qu’il ne reprenne les armes. Cette durée serait au maximum six mois.
Wafiq Ibrahim, l’auteur de l’article estime que « ce qui est surprenant est que même le Pentagone confirme le fait que Daech est encore actif, qu’il actualise ses activités et sa nouvelle géographie et qu’il dispose de sources d’investissement secret dans certains pays, outre l’argent liquide dont il dispose».
« Au début, les médias et les sources de renseignement ont annoncé que plus de 40 000 terroristes de Daech déployés dans le nord de la Syrie, avaient été déplacés vers l’extrême sud du pays via l’est. Vous avez le droit de demander où est-ce qu’ils sont allés ? Et qui est-ce qui les a transférés ? Et comment ils se sont absentés par la magie d’une sorcière américaine ? Il suffit d'énumérer la nationalité des terroristes pour comprendre à quel point le cocktail américain est varié : les terroristes sont d’origine chinoise, russe, française, britannique, allemande, belge, albanaise, kosovare, indienne, pakistanaise, turque, tunisienne, irakienne, syrienne, égyptienne, maghrébine, indonésienne, turque, canadienne, australienne et encore plus», précise l’article..
Les FDS demandent l'aide du Caire sous prétexte d'une invasion turque
Le Conseil démocratique syrien (branche politique des FDS, soutenus par les USA, NDLR) appelle Le Caire au secours pour contrer une invasion de la Turquie qui selon le Conseil, ne tardera pas à se produire. Mais Le Caire acceptera-t-il la demande des Kurdes de Syrie de déployer des troupes dans le nord-est de la Syrie? Depuis le début de la guerre, l’Égypte n'a cessé de défendre le maintien de l'unité territoriale et la souveraineté syrienne et n’a pas coupé ses relations diplomatiques avec Damas. L’Égypte fait aussi partie des pays arabes qui n’ont pas soutenu les groupes terroristes dans le conflit syrien, mais qui a, au contraire, encouragé le gouvernement de Damas dans sa lutte contre le terrorisme.
« Le Conseil démocratique syrien, branche politique des Forces démocratiques syriennes (FDS), est prêt à envisager le déploiement de troupes égyptiennes dans des zones situées à l’est de l’Euphrate afin d’empêcher toute éventuelle attaque de la part de la Turquie », a déclaré Riad Darar, co-président du Conseil, le 17 février, à l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), vitrine médiatique de l’opposition syrienne pro-occidentale.

« Nous pouvons nous coordonner avec la partie égyptienne pour permettre un déploiement de troupes dans l’est de l’Euphrate ; elles peuvent être présentes de plusieurs manières, nous pouvons nous entendre sur ce point », a-t-il déclaré.
Le Conseil démocratique syrien contrôle le nord-est de la Syrie avec le soutien direct de la coalition dirigée par les États-Unis. L'appel, affirme le Conseil, s'explique par le fait que "la Turquie a commencé à préparer une invasion contre toutes ces régions à la suite de la décision du président américain Donald Trump de vouloir retirer les troupes américaines de Syrie".
M. Darar a déclaré qu’il comprenait bien que la Turquie n'accepterait aucun contact entre eux (les Kurdes) et l'Égypte. Cependant, il a souligné qu'il était dans leur droit de communiquer avec toutes les parties susceptibles de « protéger leur avenir », en particulier l'Égypte, qui entretient des liens historiques avec la Syrie.
« Nous avons toujours voulu ouvrir un bureau en Égypte pour établir des relations avec le ministère égyptien des Affaires étrangères… Nous sommes prêts à nous rendre en Égypte à tout moment qui conviendrait à nos frères égyptiens », a ajouté le responsable kurde.
Plusieurs autres pays arabes, notamment l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis prétendent avoir l’intention de contrer l’influence croissante de la Turquie en Syrie. La perspective d'une implication égyptienne dans la guerre, sous prétexte d'une assistance à apporter aux Kurdes face à la Turquie, est toutefois une arme à double tranchant, affirment les analystes. Pas plus tard que ce mercredi 20 février, Bouthaina Shaaban, la conseillère du président syrien a affirmé que les Kurdes font partie intégrante du tissu démographique et sociale de la Syrie et que c'est à l'État syrien de les soutenir face à la Turquie. L'appel lancé par les Kurdes ne serait que potentiellement nuisible aux relations plutôt cordiales qu'entretient l'Égypte avec Damas, Riyad ayant désormais la mission d'empêcher la normalisation des liens de Damas avec le monde arabe pour bloquer le processus de reconstruction syrienne.
Mer Noire : tout agissement US sous la loupe de la Russie
Le ministère russe de la Défense a annoncé que les navires de guerre russes supervisaient les agissements du destroyer américain, Donald Cook, équipé de missiles « Tomahawk ».
Le ministère russe de la Défense surveille les agissements du destroyer américain qui est entré en mer Noire.
Échec du commando israélien à Khan Younès, une deuxième tête tombe!
L’échec de l’opération commando israélienne à Khan Younès en novembre dernier a provoqué la démission surprise du commandant de l’unité d’élite des forces spéciales d’Israël. Les militaires israéliens sont tombés en effet dans un piège tendu par les combattants des brigades Qassam alors qu'ils tentaient de s’infiltrer à Khan Younès. Un haut commandant israélien a été tué et plusieurs autres militaires ont été blessés.
Ce qui s’est passé dimanche 11 novembre 2018 au soir sur les frontières du territoire occupé de la Palestine avec Gaza n’a rien de moins qu’un séisme : alors que le régime de Tel-Aviv croit pouvoir rayer de la carte la Palestine, en s’affichant en public en compagnie de ses amis au sein des monarchies arabes, les Palestiniens, eux, renforcent leurs capacités de défense et se dotent de nouvelles capacités.
Le 11 novembre dernier, un commando de terreur de l’armée israélienne s’est infiltré à l’est de Khan Younès ayant pour mission la liquidation des commandants du Hamas. À peine franchie la frontière, les forces d’élite israéliennes sont tombées dans une embuscade qui a, selon les sources israéliennes, coûté la vie à un haut commandant israélien. En effet, les combattants de la Résistance palestinienne ont bravement repoussé l’opération commando de l’armée israélienne qui a tourné au fiasco.
À peine trois mois après cette grande défaite, le commandant de Sayeret Matkal finit par céder.
« Le colonel H, finira son travail dans deux mois et, à une étape rare, ne continuera pas à servir dans les rangs des forces armées israéliennes et annoncera sa démission », a annoncé Yediot Aharonot.
L’information selon laquelle le commandant de l’unité d’élite des forces spéciales israéliennes (Sayeret Matkal) ne veut plus continuer à servir dans l’armée est considérée comme une « nouvelle inhabituelle ».
Le départ du colonel H. intervient quelques mois après l’incident de Khan Younès, où le lieutenant-colonel M., qui avait servi dans une unité spéciale et dont la photo n’avait pas été publiée, avait été tué par les combattants de la Résistance palestinienne.
Première reculade des USA face aux mises en garde des Hachd
L’ambassade américaine à Bagdad a annoncé que les troupes américaines quitteraient l’Irak si le gouvernement irakien le leur demandait. Mais les Américains iront-ils quitter l'Irak si facilement? Plusieurs cas d'enlèvement ont été rapportés ces derniers jours dans des provinces irakiennes de Karbala et de Salaheddine, ce qui a provoqué la réaction du secrétaire général du mouvement Asaïb Ahl al-Haq qui estime que ces enlèvements pourraient être "l'oeuvre des mercenaires à la solde des États-Unis, rien que pour justifier le maintien de la présence des troupes US en Irak après leur retrait de Syrie. Ces enlèvements visent à surtout à créer l'illusion d'une instabilité croissante en Irak", affirme Qais al-Khazali, dont le mouvement est l'une des principales composantes des Hachd al-Chaabi.
Alors même que le Parlement irakien s'apprête à revoir la présence US en Irak, et que le Premier ministre Adel Abdel al-Mahdi a très clairement annoncé que l'État irakien n'a permis à aucune présence étrangère d'avoir des bases militaires sur le sol irakien, les propos du chargé d’affaires de l’ambassade américaine à Bagdad, Joey Hood sont bien significatifs. Mardi 19 février, il a déclaré que les troupes américaines et de l'OTAN quitteront l’Irak en cas de la demande de Bagdad » en ajoutant aussitôt que la présence américaine sur le territoire irakien "répondait à la demande de Bagdad".
Antisémitisme : le CRIF appelle à faire cesser les manifestations des Gilets jaunes
Contrairement à l’indifférence à l’égard des yeux crevés, des mains arrachées et des corps mutilés des Français durant ces trois mois d’intenses protestations sociales, l’affaire du philosophe Finkielkraut continue à faire polémique au sein du pouvoir en France. Il semblerait donc qu’on est loin d’en finir avec la simple injure de « sale sioniste » à Finkielkraut. Après le rassemblement contre l’antisémitisme du 19 février auquel a participé le Premier ministre français Édouard Philipe au côté de 18 de ses ministres, le CRIF, principal lobby israélien en France, exige au président français, Emmanuel Macron, de trouver un moyen de mettre un terme aux manifestations des Gilets jaunes.
Après plusieurs trois mois d’indifférence par rapport aux cris de colère du peuple français, Macron a directement réagi suite à une injure, jugée d’antisémite par les médias mainstream, le gouvernement de Macron et les lobbys israéliens, adressés au soi-disant philosophe Alain Finkielkraut, le samedi 16 février, en marge de la manifestation des Gilets jaunes.
Un Finkielkraut sioniste et raciste notoire, qui avait déclaré dans le journal Haaretz du 18 novembre 2005 : « Ce pays [la France] mérite notre haine ». Dans la même interview, il avait également vilipendé l’équipe de France de football pour ses nombreux joueurs d’origine africaine, disant que « l’équipe nationale est aujourd’hui black-black-black, ce qui en fait la risée de toute l’Europe ».