
تقي زاده
Olmert appelle Netanyahu à ne pas provoquer l’Iran
Ehud Olmert a prévu la fin de la vie politique de Benjamin Netanyahu.
L'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert a prédit, dans un entretien avec Kan 11 News, que le Premier ministre Netanyahu ne serait pas réélu pour un autre mandat sur fond d’enquêtes menées pour corruption à son encontre.
« Je pense que l’époque Netanyahu est révolue et qu'il ne sera pas le prochain Premier ministre. Il utilise son poste pour commettre des infractions pénales extrêmement graves », a déclaré Olmert.
Benjamin Netanyahu est actuellement impliqué dans plusieurs affaires de corruption financière et ses avocats tentent de convaincre le parquet de reporter l’annonce officielle des charges contre lui à après les élections.
Concernant les attaques de l’armée israélienne contre la Syrie, Ehud Olmert a critiqué la décision de Netanyahu de violer la politique d'ambiguïté qu’Israël avait adoptée durant un bon moment à propos de ses frappes aériennes sur la Syrie. Il a souligné que même pendant son mandat, Israël avait attaqué la Syrie, mais que l'attaque n'avait été révélée que des années plus tard.
L’ancien Premier ministre israélien a déclaré que l'Iran n'était pas une menace existentielle et que les actions d'Israël en Syrie étaient correctes. Mais il a rappelé à Netanyahu qu’il importait de ne pas mêler les attaques à des intérêts politiques et personnels.
« Nous ne pouvons pas provoquer un pays comme l'Iran et penser qu'ils [les Iraniens] ne répondront pas. Ils tenteront de répondre car ils comprendront qu'ils ne peuvent faire preuve de retenue après cette provocation. Les positions de l’Iran en Syrie devraient être attaquées tant que ces attaques pourront les empêcher de s'y installer militairement. Parler de ces attaques de manière provocatrice et vulgaire, c’est inutile et inefficace », a souligné Olmert.
Israël/Liban : L’armée libanaise et la Finul ont annoncé l’état d’alerte !
Les sources libanaises ont fait état d’agissements de militaires israéliens près des frontières libanaises à l’est de la rivière de Wazzani, ce qui a poussé l’armée libanaise et les Forces intérimaires des Nations unies (FINUL) à annoncer l’état d’alerte, a annoncé le site d’information el-Nashra.
Selon le rapport du site libanais, les forces de l’armée israélienne ont avancé jusqu’à une distance de 100 mètres du mur de séparation et se sont approchées des rives Wazzani.
En réaction donc à cette provocation israélienne, l’état d’alerte a été décrété et les patrouilles israéliennes ont été repoussées derrière le mur de séparation.
D’autres sources libanaises ont annoncé aussi que l'armée israélienne avait pris quelques actions près de la frontière en utilisant du matériel de forage.
L’armée israélienne ne cesse de violer l’intégrité territoriale du Liban sous divers prétextes. Le 25 décembre 2018 et pour la énième fois consécutive depuis plusieurs semaines, le régime de Tel-Aviv a violé le ciel libanais lançant des frappes aux missiles depuis l'espace aérien du Liban contre des cibles en Syrie.
Iran : le CGRI renforce sa présence maritime à Bou Moussa
Les trois îles iraniennes de Bou Moussa, de la Petite et Grande Tomb servent souvent de prétexte à une rhétorique guerrière que mettent à profit les puissances étrangères illégalement présentes dans le golfe Persique. Le nom de ces trois îles refait régulièrement surface dans ces interminables textes qu'on appelle "déclaration finale du Conseil de coopération du golfe Persique". La petite monarchie émiratie, gonflée sans doute par ses maîtres américains et britanniques, se paie le luxe d'en parler à titre de litige territorial avec l'Iran, allant de temps à autre à brandir la menace d'une saisine de la cour de La Haye. Mais une guerre pourrait-elle être déclenchée entre l'Iran d'une part et le camp américain de l'autre, autour de trois îles iraniennes en question? Possible. Mais cette guerre sera sans nul doute la dernière guerre des États-Unis dans la région.
Selon le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), les provocations émanant de l'extérieur et visant les voisins de l’Iran se comprennent dans le cadre d'un projet voué à l'échec.
« Les trois îles de Bou Moussa, de la Petite et la Grande Tomb font partie intégrante du territoire iranien. Ce qui veut dire que la moindre atteinte à leur encontre sera violemment repoussée. Les forces armées iraniennes ne renonceront jamais à un centimètre du territoire iranien et elles défendront chaque parcelle de la patrie ».
Pourquoi la France a -t-elle décidé de rapatrier les "terroristes français"?
Le retrait des USA de Syrie a-t-il changé les plans militaire de la France? Dans un revirement imprévu, la Macronie a décidé de faire rapatrier les terroristes d'origine française qui se battent depuis 2011 contre l'État et l'armée syrienne et que les amis kurdes de Paris disaient avoir capturés. Alors que dans le temps, le ministre français des Affaires étrangères les qualifiait « d' ennemis de la République», son actuel collègue de l’Intérieur pense aujourd’hui qu’ils « sont d’abord des Français avant d’être terroristes". Le changement de cap est radical. Mais il y a plus. À l'heure qu'il est, la France reste de loin le premier État européen à avoir décidé de rapatrier ses ressortissants terroristes, capturés auparavant par les Kurdes à l’est de l’Euphrate.

Un mois après l’annonce du retrait américain de Syrie, la France revient sur l’affaire des "éléments français de Daech", capturés par ses "alliés kurdes" dans le nord de la Syrie. En 2017, la ministre française des Armées, Florence Parly, avait évoqué leur sort en abordant la « préférence nationale » qui nécessite le combat contre les daechistes français « sur place » dans l’espoir qu’ils périssent en pleine guerre. C'est-à-dire qu'ils ne reviennent jamais en France. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, avait même soutenu la solution « simple » du jugement des terroristes français par les tribunaux soit en Syrie soit en Irak. Mais le revirement commence par ce même M. Le Drian. Interrogé par les médias le 29 janvier, le chef de la Diplomatie française affirme alors ne plus exclure « aucune option à l’endroit des terroristes — hommes et femmes — actuellement détenus en Syrie », laissant supposer que les "loups solitaires" pourraient rentrer au bercail.
Exposition "Eqtedar 40": nouveaux acquis des forces armées exposés
L’exposition des acquis défensifs des forces armées iraniennes baptisée « Eqtedar 40 » a ouvert ses portes avec le dévoilement de quelques nouveaux acquis militaires à Téhéran.
Ce mercredi 30 janvier, la grande exposition des acquis de défense des forces armées de la RII a commencé ses travaux avec le dévoilement de nouveaux acquis et armes de défense.
Kaman 12, nouveau drone iranien
« Kaman 12 » est le dernier drone de fabrication iranienne exposé au public lors de cette exposition.

Le drone « Kaman 12 » avec une vitesse de 200 km/h et un vol continu de 10 heures peuvent décoller d’un tarmac d’une longueur minimale de 400 mètres.
Avec un rayon d’action de 1.000 km, ce nouveau drone iranien a une capacité de charge de 100 kg et un poids maximal de 450 kg au décollage.
Le missile « Akhgar », nouvelle arme des drones iraniens
Le missile « Akhgar » dévoilé lors de cette exposition des forces armées iraniennes est la dernière arme des drones iraniens qui est capable de viser des cibles à une distance de 30 km.

Le missile, équipé d’un micro-moteur, a une vitesse de 600 km/h avec une ogive de 7 kg. Il pèse 27 kg et a une portée de 30 km.
Le missile de croisière « Qased 3 »
Le missile de croisière « Qased 3 » n’était exposé que lors des défilés militaires, mais aujourd’hui, des vidéos sur son installation sur le F-4 Phantom ont été diffusées lors de cette exposition et ses caractéristiques techniques ont été exposées au public.

Ce missile d’une longueur de 5,15 mètres, avec une tête de 1.000 livres, est doté d’un système de vidéo-guidage et il est capable de tirer à une distance de 100 km.
Les drones de combat du CGRI
De même, lors de cette exposition des forces armées du pays, la nouvelle version du drone de combat « Shahed-129 », équipées de trains d’atterrissage ont été dévoilées.
Le « Shahed-129 » avec une portée opérationnelle de 2.000 km et un vol continu de 24 heures avec une seule charge de ravitaillement en carburant, est capable de mener à bien des missions de surveillance, d’identification et de destruction de cibles par bombes et missiles. Ce drone de combat est doté de quatre bombes téléguidées « Sadid ».

« Sadid », qui pèse 34 kg, est une bombe téléguidée dotée d’une tête explosive. C’est en confrontation directe avec la cible que cette bombe téléguidée devient active. Elle peut également être équipée de systèmes de guidage optique, laser ou infrarouge.
Parmi d’autres drones exposés, on peut faire allusion aux drones de la famille « Simorgh » ou « RQ-147 » iranien.
Le drone « Saeqeh-2 » utilisé lors de l’opération du CGRI contre les positions des terroristes et des chefs des groupes terroristes à l’est de l’Euphrate, a été exposé lors de cette exposition militaire.

Le drone « Saeqeh-2 » est capable de porter 4 bombes intelligentes dans sa cabine intérieure.
Les drones « Mohajer-6 » équipés de missiles « Qaem » sont également exposés.
Gaza: Nasrallah renforce sa base
Le chef du Hezbollah libanais a donné son soutien à tous les mouvements et groupes de résistance palestiniens.
Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a reçu ce mercredi 30 janvier le secrétaire général du Comité de résistance populaire palestinien, Ayman Salah Al-Chichaniyya, accompagné d’une délégation.
Les discussions ont porté sur la situation dans les territoires palestiniens occupés, notamment dans la bande de Gaza, « les marches du grand retour » et la mobilisation de la résistance face à l’ennemi israélien, a indiqué le communiqué publié par le Hezbollah.
Le secrétaire général du Hezbollah a salué les groupes de résistance palestiniens pour leur opération courageuse dans laquelle six soldats de l’armée d’occupation israélienne avaient été tués.
Seyyed Hassan Nasrallah a également souligné « la position ferme du Hezbollah et ses soutiens aux factions de la résistance palestinienne dans leur bataille décisive » contre le régime israélien, a ajouté le communiqué.
Le secrétaire général du Hezbollah a parlé lors de son interview avec al-Mayadeen pour la première fois, de la poursuite des attaques contre la Galilée et de sa libération comme une partie importante de la stratégie de la Résistance, précisant que les attaques ne s’effectueraient pas comme Netanyahu et ses services secrets le prétendent, c’est-à-dire, via quatre tunnels, mais depuis toutes les frontières.
Le Leader de la Résistance libanaise a également averti que tout le territoire palestinien sera le champ d’une future guerre et que les missiles de la Résistance cibleront toutes les villes et même la plus importante, Tel-Aviv.
Rivlin prédit que l’Iran "aggravera ses attaques contre le nord d’Israël"
Depuis son entrée en Israël, c'est son premier discours officiel et ce discours n'a rien de rassurant : Le chef de l'entité israélienne prédit que « l'Iran intensifiera ses attaques contre les positions israéliennes sur le front Nord". "Si je devais résumer la situation dans le présent et dans le futur proche, je dirais" escalade et complexité ", a estimé Rivlin qui croit que l'Iran attaquerait le nord de la Palestine occupée, en représailles aux attaques aériennes israéliennes sur « les installations iraniennes en Syrie ».
En effet, les propos de Rivlin font écho aux craintes déjà bien vives que nourrissent les milieux politiques et militaires israéliens à l'encontre de la nouvelle stratégie du Hezbollah dévoilée lors de la récente interview accordée à Al Mayadeen. Au cours de cet entretien, où Nasrallah a très clairement reconnu les capacités de la Résistance à prendre pour cible de ses missiles de haute précision n'importe quel objectif en Israël, certaines sources font état des changements bien inquiétants (pour Israël) en cours à Gaza et en Cisjordanie. A vrai dire la surprise pourrait ne venir ni du front ni du front sud mais d'ailleurs. DEBKAfile, site proche des milieux de rensiegnement de l'armée israélienne affirmait dans une récente édition : "
Syrie : les Israéliens et leurs interminables illusions
L’ancien commandant de l’armée de l’air israélienne estime que « pour mettre fin à la présence iranienne en Syrie, il faudrait conjuguer une opération militaire et des efforts politiques ».
En réaction à la visite en Palestine occupée de deux responsables russes, le général israélien Amir Eshel a affirmé qu’une force militaire capable de faire sortir les Iraniens de Syrie n’existait pas ; « mais la Russie serait capable de le faire », a-t-il ajouté.
Selon le site web Arab48, l’ancien commandant de l’armée de l’air israélienne a précisé :
« Je ne crois pas qu’Israël soit sur le chemin de la guerre, mais l’avenir pourrait me détromper : la guerre n’est pas à exclure totalement. »
Iran/Corée du Nord : Trump et ses lubies sécuritaires
Les milieux du renseignement américains contredisent les allégations de Trump sur l’Iran. Une nouvelle étude sur les menaces mondiales conclut qu’il est peu probable que la Corée du Nord renonce à la totalité de son arsenal nucléaire. Elle ajoute aussi que l’Iran ne cherche pas à l’heure actuelle à développer son programme nucléaire en vue de construire la bombe atomique.
Cette double évaluation contredit directement deux principes majeurs de la politique étrangère de l’administration Trump.
Daniel R. Coats, directeur du renseignement national des États-Unis, a également contesté le bien-fondé des prétentions du président américain Donald Trump sur l’éradication de Daech, principal motif qui expliquerait la décision de Trump d’annoncer le retrait américain de Syrie.
Le rapport annuel connu sous le nom de « Worldwide Threat Assessment » conclut que le groupe terroriste Daech dispose toujours de milliers de membres en Irak et en Syrie, avec huit sous-groupes et une dizaine de réseaux à travers le monde.
L’ambassadeur russe au Liban écarte la possibilité d’une guerre Israël/Résistance
L’ambassadeur de la Russie au Liban, Alexander Zasypkine, a déclaré à la chaîne de télévision Al-Manar que les relations entre Moscou et Téhéran et leur alliance antiterroriste étaient solides, ajoutant que le désaccord ou le différend qui existerait entre les deux parties n’était qu’un rêve.
Dans une interview, Zasypkine a évoqué les négociations en cours entre le Liban et la Russie en vue de la conclusion d’accords d’achat d’armes, indiquant que la partie libanaise était intéressée par une coopération militaire avec la Russie.
L’ambassadeur russe au Liban a par ailleurs écarté ce lundi 28 janvier la possibilité d’une guerre imminente entre Israël et l’axe de Résistance dans la région, à l’issue d’un entretien avec le ministre par intérim des Affaires étrangères du Liban, Jebran Bassil.

« Nous appelons toujours à la paix et je ne vois pas la possibilité d’une telle guerre, mais nous devons calmer la situation au lieu de l’envenimer », a déclaré Zasypkine en réponse à la question d’un journaliste sur les raids israéliens en Syrie et les tunnels du Hezbollah à la frontière entre le Liban et les territoires palestiniens occupés par Israël.
Par ailleurs, le diplomate russe a déclaré avoir discuté avec Bassil de « certaines mesures prises par la Russie en vue de normaliser la situation, d’assurer la stabilité, la sécurité et un règlement politique, de poursuivre l’éradication du terrorisme, de rapatrier les réfugiés et de reconstruire le pays ».
M. Zasypkine a également qualifié de « très positif » le contrat signé avec le géant pétrolier russe Rosneft pour la modernisation et l’exploitation d’installations de stockage dans la ville de Tripoli, dans le nord du pays.
Le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a averti Israël samedi lors d’une interview accordée à Al-Mayadeen de ne pas poursuivre les attaques en Syrie, estimant que cela pourrait alimenter la guerre dans la région.