تقي زاده

تقي زاده

Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont déclaré dans un communiqué qu’elles tentaient de s’entendre avec la Turquie pour rétablir la sécurité dans la région. Elles disent vouloir soutenir les minorités et contrecarrer l’ingérence étrangère.

Selon le site de RT, les FDS, composées majoritairement de Kurdes syriens, se sont félicitées de leur lutte contre Daech et fait savoir qu’elles ne constituaient pas une « menace pour les pays voisins dont la Turquie » : « Nous espérons arriver à un accord (avec la Turquie) et trouver une solution pour réinstaurer la sécurité et la stabilité dans les régions frontalières », lit-on dans le communiqué qui se termine en ces termes :

« Les Forces démocratiques syriennes s’engagent à apporter tout le soutien nécessaire à l’instauration de la sécurité au nord et au nord-est de la Syrie. Une sécurité qui puisse garantir celle de toutes les minorités selon les règles internationales et empêcher toute ingérence étrangère. »

Ce communiqué est publié alors que la Turquie s’est dite prête à lancer des opérations contre les YPG, colonne vertébrale des FDS. Le 19 décembre dernier, les États-Unis ont annoncé le retrait de leurs troupes de la Syrie, tout en assurant qu’ils ne toléreraient pas que la Turquie s’en prenne à leurs alliés dans le pays.

Le commandant du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général Mohammad Ali Jaafari a réagi aux récentes menaces du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Il a assuré que l’Iran préservera tout ce qu’il possède en Syrie. « Nous maintiendrons nos conseillers et nos installations militaires en Syrie et nous poursuivrons la formation et les entraînements des combattants de la résistance islamique afin de venir en aide au peuple opprimé syrien », a-t-il souligné.

Damas a condamné dans la soirée du mardi 15 janvier les propos de Recep Tayyip Erdogan, président turc au sujet de la création d’une zone de sécurité sur les frontières syro-turques. cette décision provoquera très probablement un tollé de Damas, car elle n'a pas été convenu ni par le gouvernement syrien ni par son armée. Erdogan menace d’une part de lancer des opérations militaires dans le nord syrien et l’est de l’Euphrate et tient d’autre part, à souligner sa rencontre avec son homologue russe, prévue le 3 mars prochain.

Pour le ministère des Affaires étrangères les propos du président turc empreints d'une volonté d'agression et d'occupation, prouvent le soutien d'Ankara aux terroristes et ce, tout au long même des pourparlers d'Astana. Il se peut donc que le pacte entre Ankara d'une part et les alliés de l'armée syrienne de l'autre soit rompu. 

« Les tentatives d’Ankara de porter atteinte à l’intégrité territoriale de la Syrie pour occuper sans retenu les territoires syriens, constituent non seulement une violation flagrante du droit international mais signifie encore un soutien total au terrorisme contre lequel la Syrie se bat depuis bien huit ans », a affirmé l’autorité de la diplomatie syrienne à l'agence SANA, sous le couvert de l'anonymat.

« Pour défendre le peuple syrien et l’intégrité territoriale de la Syrie, Damas déploiera tous les moyens pour riposter à toute agression d’Ankara soldée par l’occupation illégale des territoires syriens », a-t-elle martelé.

La France a réagi au lancement par Téhéran d’un nouveau satellite de fabrication iranienne s’appelant « Payam » qui signifie « le message » en persan.

Bien que la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies qui approuve l’accord sur le nucléaire iranien, n’interdise pas le lancement des engins spatiaux, le ministère français des Affaires étrangères se référant à cette résolution, vient de condamner ce lancement.

« La France condamne fermement ce lancement qui n’est pas conforme à la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies », peut-on lire dans le communiqué de presse de la diplomatie française publié ce mercredi 16 janvier.

Le ministère français des Affaires étrangères estime que les lanceurs spatiaux utilisent des technologies qui sont très proches de celles employées pour les missiles balistiques, en particulier pour les missiles balistiques intercontinentaux.

En Irak, les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) empêchent les forces américaines de collecter des informations sensibles sur les forces irakiennes déployées dans les zones frontalières près de la Syrie.

Dans un communiqué, le commandant des Hachd al-Chaabi dans la province d’al-Anbar dans l’Ouest irakien, Qassem Mosleh, précise que les Unités de mobilisation populaire ont fait échouer le plan des « forces américaines aux allures suspicieuses » qui cherchaient à collecter des informations sur les forces irakiennes à la frontière avec la Syrie. « Ces mesures des forces américaines constituent un cas flagrant d’atteinte à la souveraineté irakienne », ajoute le communiqué.

À ce sujet, la chaîne de télévision Al-Sumaria News dénonce les actes de provocation des forces US pour collecter des informations sensibles sur les forces sécuritaires irakiennes déployées aux frontières de l’Ouest.

D’après le commandant des Hachd al-Chaabi dans la province d’al-Anbar, les forces américaines ont effectué leur opération de reconnaissance dans une zone le long de la frontière irako-syrienne. Ils se sont permis de poser des questions aux forces irakiennes sur le nombre des postes de contrôle, la quantité et la nature des armements ainsi que sur le nombre d’effectifs militaires déployés à la frontière. Une fois que leur tentative d’espionnage eut échoué, les forces US sont rentrées bredouilles à la base Be’er al-Marassima, ajoute le communiqué.

Les Français montrent de plus en plus de soutien et de sympathie envers le mouvement des Gilets jaunes, les protestataires insistant sur leur demande d’organiser un référendum d’initiative populaire.

Les derniers sondages effectués en France montrent que la majorité des Français est pour la poursuite du mouvement des Gilets jaunes. Un sondage réalisé par le cabinet d’études et de conseil « Elabe » réalisé pour BFMTV révèle que 40 % des Français entendent participer au grand débat lancé ce mardi dans l’Eure. 45 % des sondés ont dit n’avoir pas l’intention de prendre part au grand débat national.

Les résultats du sondage publiés ce mardi 15 janvier montrent aussi et surtout que l’approbation des Français envers les Gilets jaunes a rebondi. L’appui des citoyens français, qui comprend à la fois « soutien » et « sympathie », augmente de 7 points et passe à 67 %. Seulement 13 % des Français se disent « opposés » au mouvement.

Selon un autre sondage réalisé par l’entreprise de sondages politiques et d’études marketing française OpinionWay, deux tiers des Français veulent une réforme institutionnelle (67 %) à l’issue du grand débat national. Dans la même proportion (65 %), ils attendent également un référendum. Les sympathisants des Gilets jaunes sont même 83 % à l’espérer.

Saïf al-Islam Kadhafi a salué le rôle de la Russie dans le règlement de la crise en Libye.

Ce mardi 15 janvier, le fils de Mouammar Kadhafi, dictateur déchu de la Libye, a félicité la Russie pour avoir soutenu les efforts de paix en Libye visant à remplacer l’insécurité par la stabilité.

Dans la foulée, Khaled al-Zaidi, avocat de Saïf al-Islam Kadhafi, avait auparavant déclaré à la chaîne de télévision Russia Today que le fils de Kadhafi avait envoyé une lettre à de hauts responsables russes pour leur demander le soutien de Moscou au règlement de la crise en Libye.

« La réponse de Moscou à cette demande de Saïf al-Islam Kadhafi a été positive. La Russie bénéficie d’une bonne cote de popularité chez les Libyens, car elle n’a pas le sang des Libyens sur les mains comme certains pays et elle n’a participé à aucune guerre contre ce pays », a réaffirmé Khaled al-Zaidi.

Alors que les États-Unis annoncent vouloir retirer leurs troupes de Syrie, la Russie envisage d’augmenter le nombre des forces de sa police militaire déployées en Syrie.

Les forces de la police militaire russe, qui sont en charge de mener des missions de patrouille en Syrie, seront renforcées par l’envoi d’un nouveau bataillon dans le pays.

Les sources russes ont déclaré que le bataillon avait été envoyé en Syrie pour s’acquitter de « tâches spéciales ». La police militaire russe est présente en Syrie depuis décembre 2016. Elle a ensuite été envoyée à Alep pour assurer la sécurité de l’armée russe, des employés des hôpitaux mobiles et du personnel des convois humanitaires.

Les sources russes ont également rapporté que durant les trois derniers mois, le nombre des points de contrôle dans la zone démilitarisée d’Idlib et à Manbij avait été multiplié.

Le Japon entend créer un mécanisme de paiement permettant d’acheter du pétrole iranien sans violer les sanctions américaines, estime un think tank basé à Washington.

Un membre du laboratoire d’idées « Atlantic Council », Sachi Sakanashi, estime que le Japon aussi continue ses efforts pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien (connu sous le nom du Plan global d’action conjoint, PGAC), de peur qu’une annulation de cet accord n’aboutisse à l’instabilité dans la région du golfe Persique.

D’après la chaîne de télévision Al-Alam qui rapporte la nouvelle, Sachi Sakanashi estime qu’il ne serait pas très aisé pour Tokyo de créer un tel mécanisme, étant donné que les Européens ont, eux aussi, éprouvé de grandes difficultés pour faire fonctionner leur « véhicule à usage spécial » (Special purpose vehicle, SPV), censé sauver le commerce avec l’Iran.

mercredi, 16 janvier 2019 07:43

L’islam existe en Europe depuis des années

Dans un article de Matthias Doebbanks, le journal Zwet Dwiek Zeitung examine les changements survenus à la Conférence islamique d'Allemagne, ainsi que les différentes attitudes des responsables envers les musulmans.


Un résumé de l’article a été publié dans le 406ème bulletin hebdomadaire des services culturels iraniens en Allemagne, qui précise :
« La Conférence islamique a été organisée en 2006 sur l'initiative du ministre allemand de l'Intérieur Wolfgang Schweibel qui lors de cette conférence, avait déclaré que l'islam faisait partie de l'Allemagne. Cependant, douze ans plus tard, l'actuel ministre allemand de l’intérieur déclare que l'islam ne fait pas partie de la culture allemande. Ces contradictions peuvent refléter la bonne participation des musulmans à la société allemande mais il faut tenir compte que les religions sont connues à travers leurs adeptes et leurs pensées. L'islam date de 1400 ans et on compte aujourd'hui 2,2 milliards de musulmans dans le monde et plusieurs interprétations de l'islam.


Ces différences affectent également la société allemande. Les musulmans peuvent dire avec fierté qu'ils n'ont jamais été aussi efficaces dans la société allemande, qu’en 2018. Les groupes islamiques, chaque seconde, ont pu publier leurs opinions sur les réseaux sociaux, et de nouveaux livres de divers groupes musulmans, ont été publiés, de nombreux films sur l'islam ont été créés pour un public occidental et loués par les critiques.


En ce sens, l'islam est entré dans le monde occidental et la question de savoir si l'islam appartient à l'Allemagne est une erreur. Il ne faut pas se demander si l'islam appartient à l'Allemagne, mais voir quel groupe islamique a été capable de s’adapter à la politique allemande. Le fait est que beaucoup de musulmans sont nés en Allemagne et ont grandi dans ce pays. Ils ont donc les mêmes droits de citoyenneté que la chancelière Angela Merkel, le chancelier Hurst Ziehfur, Alexander Guland ou les dirigeants du parti d'extrême droite.


Les musulmans souhaitent participer aux activités sociales et politiques en Allemagne, mais aucune des associations islamiques n'a encore été en mesure de se présenter correctement à la société allemande. Les musulmans libéraux ne sont pas soutenus par la majorité de la communauté musulmane, les groupes conservateurs vont souvent au-delà des lois et des structures de la société allemande, et les autres groupes ne sont toujours pas acceptés par la majorité.


Horst Ziehfur a peut-être le droit de dire que l’islam n’appartient pas à l’Allemagne car sa connaissance de l'Allemagne est aussi limitée et superficielle que la connaissance de Pierre Fogel, chef des salafistes allemands, du Coran. Néanmoins, nous sommes dans une étape importante de l’Histoire de l’Allemagne. Nous devons savoir comment nous pouvons vivre ensemble en paix, et empêcher que l'extrémisme se développe dans notre société. J'espère que les discussions se poursuivront et aboutiront à de bons résultats car la démocratie ne s’obtient pas sans effort ».

Selon l'auteur de cet article, le ministre allemand de l'Intérieur, Horst Seehofer, ne reconnaît pas l'islam comme une religion appartenant à l'Allemagne alors que des ministres allemands avaient auparavant déclaré que cette religion appartenait à l'Allemagne. Doebbanks estime que l'Allemagne a besoin d'un dialogue juste avec les musulmans.