
تقي زاده
Qu'est-ce qui empêche la France de rouvrir son ambassade en Syrie?
La porte-parole du ministère français des Affaires étrangères vient de déclarer que pour le moment l’ouverture de l’ambassade de France en Syrie n’était pas à l’ordre du jour.
Selon l’agence de presse gouvernementale koweïtienne, KUNA, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Agnès Von Der Mühll vient de déclarer au cours de sa conférence de presse quotidienne que Paris n’envisageait pas encore de rouvrir l’ambassade de France en Syrie.
C’est en 2011 après le commencement du conflit en Syrie que la France y a fermé son ambassade sans pour autant rompre ses liens diplomatiques avec ce pays où elle poursuivait bon train ses activités commerciales.
Suite au succès du gouvernement Assad dans sa lutte contre les terroristes de Daech et la libération de vastes zones du pays, certains pays arabes, tels que Bahreïn et les Émirats arabes unis ont annoncé l'ouverture de leurs ambassades en Syrie. La Grande-Bretagne aurait également entrepris la réparation de son ambassade dans ce pays.
Mer de Chine : vers une escalade sino-américaine ?
Les tensions sino-US font rage en mer de Chine méridionale au moment de la relance des discussions commerciales.
Un bâtiment de la marine américaine naviguait à proximité des îles Paracels, archipel contesté de la mer de Chine méridionale revendiqué par la Chine, au moment où des discussions commerciales se déroulaient à Pékin entre négociateurs chinois et américains pour mettre à bémol des tensions qui sévissent entre Pékin et Washington.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a dénoncé officiellement la présence d’un bâtiment de la marine américaine près des îles Xisha en mer de Chine méridionale.
Les groupes de la Résistance irakienne mettent en garde les forces US
Les bataillons du Hezbollah et le mouvement irakien « Asaib Ahl al-Haq » ont averti que si la diplomatie ne suffisait pas pour mettre un terme à l'occupation américaine, la Résistance irakienne n’aurait qu'à appuyer sur la détente pour chasser les occupants.
Alors que les informations se succèdent sur des agissements américains à Al-Anbar, le Hezbollah d'Irak et Asaib Ahl al-Haq, deux groupes de la Résistance irakienne, ont déclaré dans un communiqué qu’ils suivaient de près tous les agissements des forces américaines, tout en qualifiant la patrouille du commandant de l'armée US dans les rues de Bagdad de "violation flagrante de la souveraineté de l'Irak et d’insulte à la population".
Réouverture des ambassades occidentales en Syrie
Toujours selon la même source, l’ambassadeur britannique aurait l’intention de retourner en Syrie et de reprendre sa mission diplomatique, ce qui explique les travaux en cours.
L’ancien ambassadeur britannique en Syrie, Peter Ford, avait déclaré que les États-Unis n’avaient pas « assez de pouvoir pour empêcher la reprise des relations des pays arabes et européens en Syrie », ajoutant que les pays européens reprendraient leurs relations avec Damas sans condition préalable.
Le chef du parti arabe « Tawhid », Wiam Wahab, avait déjà déclaré que toutes les ambassades rouvriraient en Syrie.
Le Koweït s’est dit prêt à rouvrir son ambassade à Damas après sept ans de fermeture.
Les Émirats arabes unis ont rouvert les portes de leur ambassade, le 27 décembre 2018. Le lendemain, le ministère des Affaires étrangères de Bahreïn a publié une déclaration confirmant la reprise des activités de son ambassade en Syrie.
Le gouvernement syrien a déclaré que les pays qui, durant les années de conflit en Syrie, ont apporté leur soutien — politique ou militaire — aux groupes terroristes et souhaitent désormais reprendre leurs relations diplomatiques, devront « compenser leurs erreurs du passé ».
Bilan 2018 : 300 Palestiniens assassinés et 29000 blessés
Israël frappe le sud et le nord de Gaza
À peine quelques heures après l'arrivée du conseiller à la sécurité nationale US, John Bolton à Tel-Aviv, l’armée israélienne a lancé des raids aux hélicoptères contre la bande de Gaza. Sur fond de rapt de Palestiniens de la Cisjordanie où Tel-Aviv craint une "militarisation", les hélicoptères israéliens ont pris d'assaut deux sites appartenant à la Résistance palestinienne, dans le nord et le sud de Gaza. La riposte de la Résistance n'a pas tardé.
Les roquettes de la Résistance ont visé la colonie de peuplement sioniste d’Ashkelon dans le sud des territoires occupés palestiniens. Peu avant cette riposte, des hélicoptères du régime israélien avaient pris d’assaut une tour d’observation de la Résistance à l’est de la localité de Khazaa à Khan Younès dans la bande de Gaza.
L’attaque n’a pas fait de victime, ni de dégâts matériels ; des sources locales ont indiqué même qu’un des missiles n’a pas actionné.
Les hélicoptères israéliens ont continué à survoler, pendant quelques heures, la ville de Khan Younès où un commando israélien a mené en novembre 2018 une opération qui s'est soldée par la mort des soldats israéliens. L'infiltration de soldats israéliens a provoqué une vaste riposte de la Résistance qui a tiré pas moins de 500 roquettes et missiles contre les colonies du sud israélien.
L'USS Fort McHenry appareille vers la mer Noire
Dans le contexte de l’escalade de tension survenue suite aux actes de provocation de l’Ukraine dans les eaux russes, la marine US a envoyé un navire de guerre vers la mer Noire, ce qui est qualifié d’« agression » par la Russie.
Le navire de guerre USS Fort McHenry (LSD 43) a commencé à se diriger vers le nord du détroit des Dardanelles en direction de la mer Noire.
« Le passage de l’USS Fort McHenry dans la mer Noire vise à assurer la sécurité de la mer Noire et à renforcer les relations étroites des États-Unis avec leurs alliés à l’OTAN dans la région », ont prétendu les commandants de la Marine américaine.
Il s’agit du premier navire de la marine américaine à entrer dans la mer Noire depuis août 2018.
Le commandant Kyle Raines, porte-parole de la 6e flotte de la Marine américaine, a déclaré que les États-Unis continuaient d’appeler l’Ukraine et la Russie à trouver une solution diplomatique à leur différend.
Les milieux politiques et médiatiques ont l'impression d'avoir sur le dos, Iraniens, Américains et Russes
2018 n'a pas été une année faste pour Israël et c'est le moins qu'on puisse dire. Et au rythme où vont les événements, l'année 2019 risque d'être encore plus catastrophique. Le journal Maariv revient sur l'ensemble de défis auxquels le régime de Tel-Aviv devra faire face en cette année nouvelle et semble peu optimiste quant aux capacités réelles des autorités israéliennes à relever ces défis.
Maariv évoque surtout la présence visiblement "durable" de la Résistance en Syrie qui présente à ses yeux le plus grand défi auquel devra s'affronter Israël : « À vrai dire, peu d'issus se présente à Israël pour pouvoir bouter le Hezbollah hors de la Syrie vu les évolutions militaires du conflit et la montée en puissance du régime Assad. Et ce alors même que la fin de l’opération « Bouclier du Nord » censée affaiblir le Hezbollah sur le plan politique et militaire s'approche sans que cette opération puisse contribuer en quoi que ce soit à l'affaiblissement de l'organisation de Nasrallah ».
Présence de soldats américains à Bagdad : l’Irak fait toute la lumière
Il est loin le temps où les militaires américains foulaient au pied impunément le sol irakien. Le ressentiment anti-américain gagne de minute en minute du terrain.
Pour apaiser le tollé général suscité par la présence de militaires américains sur l’avenue Mutanabbi dans la capitale irakienne, le commandement des opérations de Bagdad a publié un communiqué, ce dimanche 6 janvier, pour faire toute la lumière sur cette affaire.
« Étant donné le tapage suscité par la présence de militaires américains sur l’avenue Mutanabbi aux côtés de Jalil al-Rabii, commandant des opérations de Bagdad, nous expliquons les détails de cette visite afin de faire toute la lumière sur cette question », indique le communiqué.
Et d’ajouter : « Le vendredi 4 janvier 2019, Jalil al-Rabii, accompagné d’officiers des opérations de Bagdad, ont visité l’avenue Mutanabbi avec un correspondant de la NPR [National Public Radio, principal réseau de radiodiffusion et de service public des États-Unis, NDLR] qui était sous l’escorte d’un certain nombre de forces de la coalition américaine. Le journaliste avait auparavant demandé aux autorités irakiennes de permettre cette visite pour qu’il puisse préparer un rapport sur la situation sécuritaire de la capitale irakienne. Les forces de la coalition qui accompagnaient le correspondant de la NPR n’étaient pas en mission militaire, mais elles accomplissaient tout simplement une mission d’escorte. Sur la demande de certains médias, des rencontres ont été effectuées entre le correspondant de la NPR et des journalistes irakiens, et le correspondant du média américain a largement apprécié le grand rôle joué par les forces de sécurité irakiennes dans la lutte antiterroriste ainsi que leurs efforts visant à garantir la sécurité de Bagdad. Le correspondant de la NPR a rédigé un rapport sur la situation sécuritaire satisfaisante dans la capitale et son rapport a été rendu public. Il a été choqué de voir la sécurité régner à Bagdad, où il avait été témoin d’attentats terroristes lors d’un voyage qu’il y avait effectué il y a des années ».
Le commandement des opérations de Bagdad a ajouté que le regard sceptique que portait la communauté mondiale vis-à-vis de la situation sécuritaire en Irak était dû aux mauvais bilans publiés par les médias, bilans qui ne reflètent pas la réalité.
« Ce que nous avons fait était un effort visant à informer les médias étrangers de la vraie situation sécuritaire de notre pays, dans l’espoir de changer le regard du monde », a-t-il conclu.
Plus tôt dans la journée, l’alliance irakienne Saeroun, dirigée par Moqtada al-Sadr, a qualifié la présence de soldats américains sur l’avenue Mutanabbi de « violation de la souveraineté d’Irak ».
Le porte-parole de l’alliance Saeroun a déclaré que « le fait que des militaires américains se promènent sur l’avenue Mutanabbi constitue un comportement ignoble et contredit les lois et les règles internationales ».
Après la victoire sur le terrorisme, Damas s’engagera pour libérer le Golan
Les hauteurs du Golan sont un territoire syrien, occupé illégalement par Israël depuis la guerre des Six Jours en 1967 puis annexé unilatéralement par Tel-Aviv en 1981.
Situées dans une zone hautement stratégique entre la Syrie, le Liban, la Jordanie et les territoires palestiniens occupés, les hauteurs du Golan font l’objet de la convoitise du régime israélien depuis sa création en 1948. D’ailleurs ces hauteurs dominent les capitales de ces trois pays et du régime israélien, c’est-à-dire Damas, Beyrouth, Amman et Tel-Aviv.
Les hauteurs du Golan font partie des « territoires occupés » par Israël faisant l’objet de la résolution 242 du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies, qui n’a jamais reconnu l’occupation et l’annexion des hauteurs du Golan par Israël. En effet, la résolution 497 du Conseil de sécurité considère l’annexion israélienne du Golan comme étant « nulle et non avenue et sans effet juridique sur le plan international ».
Le 16 novembre 2017, une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU a condamné l’occupation par Israël du plateau syrien du Golan depuis 1967. Elle a été adoptée par 151 voix contre 2. Les États-Unis et Israël étaient les deux seuls membres de l’ONU à avoir voté contre. Quatorze pays se sont abstenus.
La résolution de l’ONU qualifie la décision de Tel-Aviv d’annexer le Golan de « nulle et non avenue ».