تقي زاده

تقي زاده

Des sources syriennes ont rapporté que deux pays européens avaient entrepris de rouvrir leurs ambassades en Syrie.

Selon le site El-Nashra, les ambassades du Royaume-Uni et d’Italie à Damas ont entamé la restauration de leurs locaux en vue d’une prochaine réouverture.

Toujours selon la même source, l’ambassadeur britannique aurait l’intention de retourner en Syrie et de reprendre sa mission diplomatique, ce qui explique les travaux en cours.

L’ancien ambassadeur britannique en Syrie, Peter Ford, avait déclaré que les États-Unis n’avaient pas « assez de pouvoir pour empêcher la reprise des relations des pays arabes et européens en Syrie », ajoutant que les pays européens reprendraient leurs relations avec Damas sans condition préalable.

Dans un article intitulé « le retrait américain de Syrie était inévitable », le magazine russe en ligne News Eastern Outlook nous explique que les récentes évolutions de la région obligeaient tôt ou tard les États-Unis à se retirer de Syrie.

La décision du président américain Donald Trump de vouloir retirer les troupes US de Syrie a certainement surpris beaucoup de gens dans le monde, en particulier ses proches, à savoir James Mattis ainsi que le Pentagone et les faucons qui souhaitent continuer à utiliser la Syrie comme champ de bataille par procuration contre l’Iran et la Russie.

Les experts politiques occidentaux ont par conséquent fait beaucoup de bruit pour rien. Il y en a beaucoup qui ont exprimé leurs craintes par le fait que le retrait US de Syrie ne "crée" un paradis pour la réorganisation et le regroupement des terroristes, qu’il ne laisse à l’Iran les mains libres pour élargir sa zone d’influence autant qu'il le souhaite et qu’il ne porte atteinte aux relations des États-Unis avec leurs alliés de l’Est et de l’Ouest.

 

L’envoi de la flotte iranienne à proximité des eaux territoriales des États-Unis mettra ces derniers face à un vrai défi. Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, l’Iran sera le troisième pays anti-américain, après l’Union soviétique (puis la Russie) et la Chine, qui enverra une flotte en direction des eaux territoriales des États-Unis.

Basé à Londres, le journal Rai al-Youm a parlé d’un « grand défi » en réaction à l’information fournie par la marine de la République islamique d’Iran sur l’envoi de la flotte iranienne en direction de l’océan Atlantique.

Après la Chine et la Russie, l’Iran est le troisième pays à envoyer un navire de guerre à proximité des eaux territoriales des États-Unis. En cas de menace, l’Iran pourra prendre pour cible les bases militaires du Pentagone dans le golfe Persique.

Selon Rai al-Youm, durant ces dernières années, les forces de la marine iranienne ont régulièrement empêché les bateaux de guerre US de s’approcher des eaux territoriales iraniennes. De sorte qu’en septembre dernier, la télévision iranienne a diffusé pour la première fois une vidéo montrant les vedettes rapides du Corps des gardiens de la République islamique (CGRI) en train de s’approcher de l’un des plus grands porte-avions américains, l'USS Theodore Roosevelt, dans le golfe Persique. La vidéo enregistrée en mars 2018 constituait pour la partie iranienne une mise en garde adressée au commandant du porte-avions contre les répercussions irréversibles d’une guerre.

lundi, 07 janvier 2019 09:13

Fatima (as) dans le Coran et la Sunna

La fille du Noble Prophète (p) : Fâtima az-Zahrâ’ (p)
La fille du Noble Prophète Muhammad (p) est Fâtima az-Zahrâ’. Sa mère est la Dame Khadîja (p), Mère des Musulmans. Son mari est Amir al-Mu’minîn, Imam Ali.

La Dame Fâtima (p) est née le 20 jumâdâ II, quarante-cinq ans après la naissance du Prophète (P). Elle est morte le Mardi 3 jumâdâ II, en l’an 11 de l’Hégire à la fleur de l’âge, à 18 ans (selon plusieurs Hadiths célèbres). Ses funérailles et enterrement furent conduits par l’Imâm ‘Alî (p) à Médine.

Dans sa piété, son culte et sa Noblesse, elle était à l’exemple de son père. Plusieurs versets coraniques furent révélés à sa louange.

Le Noble Prophète (P) avait l’habitude de la considérer comme «La Dame des femmes des mondes», de l’aimer et de la respecter tellement que chaque fois qu’elle entrait dans la chambre du Noble Prophète(p), celui-ci se levait pour l’accueillir, la faisait asseoir à sa place et même baisait sa main.

On entendait souvent le Noble Prophète (P) dire: «Allah est content de ce qui contente Fâtima et se met en colère contre ce qui la courrouce».

Le Noble Prophète (P) dit aussi: «Quatre femmes sont les meilleures, entre toutes, dans le Paradis: Asiyâ fille de Muzâhim, Maryam, fille de ‘Imrân, (la mère de ‘Issa- Jésus (p)), Khadîja, fille de Khuwaylid, et Fâtima, fille de Muhammad (p)».

Lorsqu’on demanda à ‘A^icha (la femme du Prophète (P)) «Qui était la plus aimée du Noble Prophète?» Sa réponse fut: « Fâtima ». Et lorsqu’on lui demanda encore: « Et qui était le plus aimé du Prophète parmi les mâles?», elle répondit: «Le mari de la Dame Fâtima», c’est-à dire ‘Alî, fils d’Abû Tâlib (p).

Le Noble Prophète (P) a déclaré: «En vérité, c’est Allah qui m’a ordonné de marier Fâtima à ‘Alî (p)».

Elle donna à Amîr al-Mu’minîn (Commandeur des Croyants) ‘Alî (p) cinq enfants:

L’Imâm al–Hassan (p),

L’Imâm al-Hussein (p),

La Dame Zaynab,

La Dame Umm Kulthûm.

Le Noble Prophète (P) dit: «Tout enfant suit la famille de son père, sauf la progéniture de Fâtima, dont je suis l’ancêtre et la source» (Tous les enfants de Fâtima sont la progéniture du Prophète (P)).

Il est un fait bien connu que le Noble Prophète (P) avait un amour profond pour sa fille chérie, la Dame Lumière, Fâtima az-Zahrâ’. Cela peut être corroboré par d’innombrables versets coraniques et Hadiths. Cette dévotion extrême n’était pas due seulement au lien de descendance directe et de sang entre le Prophète(p) et sa fille, mais tenait aux vertus incomparables que celle-ci possédait et qui furent exaltés et chéries par Allah(swt).

Sourate al-Insân (l’homme)
La totalité de la Sourate «al-Insân» fait la louange et le panégyrique des «Gens de la Maison», c’est-à-dire l’Imâm ‘Alî, Fâtima az-Zahrâ’ et leur deux fils: l’Imâm al-Hassan et l’Imâm al-Hussein (p). Elle décrit leur piété et la place élevée et vénérée qu’Allah leur réserve.

Cette sourate dépeint également la faiblesse générale de l’homme et sa complète léthargie, la différence entre l’enchantement réel du Paradis, l’acceptation et l’approbation des prières accomplies par les Gens de la Maison, et la déclaration d’Allah à l’adresse du Noble Prophète Muhammad (p). Et ce faisant, elle marque la distinction des «Gens de la Maison» parmi lesquels la position de la Dame de Lumière, Fâtima az-Zahrâ’ n’est pas moins que celle d’un pivot.

Le verset (âyah) de la Mubâhala (Exécration reciproque)
Quelques ecclésiastiques chrétiens, sous la direction de l’Evêque de Najrân, vinrent à Médine du vivant du Noble Prophète (P) et passèrent chez lui pour débattre et défendre leur conception déformée de la propre existence du Prophète ‘lssâ (Jésus) (p), ainsi que de ses enseignements. Ce débat traîna en longueur et dura plusieurs jours.

Enfin le verset (âyah) de la Mubâhala (exécration réciproque) fut révélé au Noble Prophète (P). Dans ce verset, il reçut l’ordre de dire aux ecclésiastiques de Najrân qu’il amènerait ses propres fils et qu’ils devraient eux aussi faire de même, qu’il amènerait ses femmes et qu’ils devraient eux aussi amener les leurs, qu’il viendrait enfin lui-même et qu’ils devraient pouvoir faire descendre le courroux d’Allah sur ceux qui étaient les menteurs.

Le Noble Prophète Muhammad (P) amena avec lui à l’endroit où se déroula la Mubâhala, l’Imâm ‘Alî, sa fille Fâtima az-Zahrâ’ et ses petits-fils, l’Imâm al-Hassan et l’Imâm al-Hussein (p) et invita les ecclésiastiques de Najrân à amener les leurs, afin d’invoquer ainsi la colère d’Allah. Mais les ecclésiastiques de Najrân s’abstinrent de s’engager dans cette entreprise et établirent ainsi leur position de menteurs dans l’histoire.

A cette occasion, le Noble Prophète (P) amena sa propre progéniture, c’est-à-dire «Les Gens de la Maison» pour confirmer ainsi leur grandeur et leur supériorité sur les autres. Cela signifie en outre que pour toute occasion semblable, ils constituent les âmes exaltées qui peuvent être mises en avant pour montrer l’extrême distinction qu’Allah et Son Prophète leur attachent. Là aussi la position de la Dame Fâtima est centrale et principale, comme celle de son mari et de ses enfants.

Allah le Tout-puissant dit dans le Saint Coran: «Si quelqu’un te contredit après ce que tu as reçu en fait de science, dis: Venez! Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, nous-mêmes et vous-mêmes: nous ferons alors une exécration réciproque en appelant une malédiction de Dieu sur les menteurs». (Coran III, 61)

Le verset de Tathîr (Purification)
«ô vous, les gens de la Maison! Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement» (Coran, XXXIII, 33).

Ce verset est la louange des Gens de la Maison (p). Il fut révélé alors que le Noble Prophète (P) se trouvait dans la maison de son épouse ‘Um Salamâ, la mère de la «Sincérité». Le Noble Prophète (P) portait un manteau sur ses épaules. Il demande que l’on amène les Membres de Sa Maison (‘Alî, Fâtima, al-Hassan et al-Hussein).

Et lorsque ceux-ci arrivèrent, il les enveloppa de son manteau et dit: «O Allah! Ce sont les membres de ma famille. Envoie Tes bénédictions sur moi et sur ma progéniture»; puis il récita le verset de Tathîr précité. Cette distinction est décrite dans le Hadith du Manteau (al-qisâ’) aussi; et à partir de là les personnes qui se trouvèrent sous ce Manteau seront appelées «les Gens du Manteau» (Ahl al-kisâ’).

Ce Hadith a été rapporté par les Traditionalistes sunnites, ce qui ne laisse aucun doute sur son authenticité absolue. Là encore, la position de Fâtima az-Zahrâ’ est des plus enviables selon les propres termes du Hadith du Manteau précité.

Selon l’Imam Ahmad Ibn Hanbal dans son Musnad et Seyyed Ali Hamadani Shafi’i dans Mawadda XIII de Mawaddatu’l-Qurba, sous l’autorité de Salman Farsi, le Saint Prophète a dit : » L’amour de Fatima nous est utile dans cent endroits, le plus facile d’entre eux étant la mort, la tombe, le Mizan (l’équilibre), Sirat (le pont) et l’interrogation. Ainsi, si ma fille Fatima est satisfaite avec quelqu’un d’entre vous, je suis également satisfait de lui, si je suis satisfait de quelqu’un, Allah est également satisfait de lui. Si ma fille, Fatima est contrariée avec quelqu’un d’entre vous, je suis également contrarié avec lui, si je suis contrarié avec lui, Allah l’est également. Que l’ennui soit sur celui qui opprime Fatima et son mari. Que l’ennui soit sur celui qui opprime Ali et Fatima et leurs partisans.«

De toutes les œuvres divines faisant suite à la Prophétie de Mohammad (saws), c’est ce Cycle de la Guidance des Douze Successeurs dont onze sont de la progéniture de Sainte Fatima Az-Zahra (as) qui surpasse le plus la raison humaine et ses conclusions, car on ne saurait concevoir aucun dessein divin en fin de Cycle de la Prophétie plus glorieux que celui-ci. Et comme c’est le plus grand des Desseins de Dieu après celui du Sceau des Prophètes, le Bien-aimé Mohammad (saws), il s’ensuit que toutes les miséricordes qui lui (saws) ont été accordées s’y retrouvent en une parfaite unité de Son Unité qui surpasse par le haut toutes les autres doctrines.

Or, ce Dessein final du Cycle de la Guidance qui prend aussi sa source dans le miracle de la fécondation de Sainte Fatima Zahra (as) est si extraordinaire que, même après le Sublime Retour de l’âme de son père (saws) à son Créateur, beaucoup refuseront d’y adhérer. Nous devons accepter que c’est Dieu qui a donné à Son Prophète Mohammad (saws) la sublime semence pure de toute altération pour que : « Jamais la Terre ne peut être privée d’un Imam, d’un Guide à chaque époque. »

Le Coran est vivant et jamais ne mourra jusqu’au Jour de la Résurrection. Celui qui guide vers lui est vivant à chaque moment du temps, jusqu’à la venue de l’Heure ultime. Ces lignes ne font elles-mêmes que récapituler ce que nous pouvons entendre tout au long des hadiths composant le chapitre, qui dans le recueil de Kolaynî, est consacré à l’Imam comme Guide et comme Garant de Dieu (hajjat), celui qui « répond pour » ce Dieu des hommes.

Il faut avoir bien en mémoire quelques-uns de ces hadiths où s’affirme l’inébranlable conscience que les hommes ont d’eux-mêmes.

Du cinquième Imam, Mohammad Bâqir (as) : « J’en atteste devant Dieu ! Depuis que fut recueillie l’âme d’Adam (c’est-à-dire depuis la mort d’Adam), Dieu n’a jamais permis qu’il existe un monde terrestre, sans qu’il y ait eu en ce monde un Imam qui guide vers Dieu ; c’est lui le Répondant pour Dieu devant ses serviteurs, et jamais le monde terrestre n’est laissé sans un Imam qui soit ce Répondant et ce Guide pour les hommes. »

Du dixième Imam, Ali Naqi (as) : « En vérité le monde terrestre n’est jamais vide d’un Répondant et d’un Guide, et j’en atteste devant Dieu, je suis présentement celui-là. »

Du sixième Imam, Ja’far Sâdiq (as), un disciple, Abu Amza, raconte : « Je demandais à l’Imam Ja’far : la Terre peut-elle rester sans Imam ? Il me dit : Si la Terre restait sans Imam, elle s’engloutirait. » Du cinquième Imam (as) encore : « Si l’Imam était enlevé de la Terre une seule heure, elle frémirait en vagues qui rouleraient ses habitants comme la mer roule dans ses vagues les êtres qui l’habitent. »

L’incident survenu en février dernier, au cours duquel un F-16 israélien a été abattu par la DCA syrienne, a ouvert un nouveau chapitre dans le face-à-face militaire entre la Syrie et plus généralement le front de la Résistance d’une part et le régime israélien d’autre part.
  
 
Avant cet incident, le régime israélien, doté des techniques les plus modernes en matière militaires et de renseignement, était capable d’entrer sans grand obstacle dans l’espace aérien de la Syrie et de cibler avec une grande précision les positions syriennes.

Pour mieux comprendre cette situation, nous devons savoir que la colonne vertébrale de la DCA syrienne est composée de dispositifs de missiles à courte et à moyenne portée, dont la majeure partie a été livrée à Damas au cours des décennies précédentes par l’ex-Union soviétique. On ne peut évidemment pas compter sur ces équipements pour contrer les nouveaux types de menaces. Avec l’entrée de la Fédération de Russie dans le conflit syrien et la livraison de S-300, de Buk-M2 et de Pantsir à Damas par Moscou, la donne a véritablement changé.

Dans la récente agression du régime israélien contre les positions de l’armée dans une vaste zone de la banlieue de Damas et à Quneitra, nous avons constaté que dès les premières secondes de l’invasion israélienne, les systèmes de défense de l’armée syrienne ont réagi et que quatre missiles téléguidés ont abattu un chasseur israélien.
Cet incident peut être considéré comme l’une des plus grandes victoires remportées ces dernières semaines par le front de la Résistance contre le régime israélien.

On s’attend depuis à ce qu’Israël ne s’aventure pas avant quelques mois dans le ciel syrien, d’une part pour ne pas subir de nouvelles pertes et d’autre part pour ne pas se décrédibiliser un peu plus.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a mis en garde dimanche le monde arabe et musulman contre les dangers des plans de judaïsation envisagés par les colons israéliens dans la ville d'El-Qods occupée, ainsi que dans sa vieille ville et la mosquée d'Al Aqsa, a rapporté l'agence palestinienne Wafa.
 
La diplomatie palestinienne a souligné, dans leur document, que les forces d'occupation israélienne poursuivent leur "guerre de judaïsation contre la ville sainte au milieu d’une escalade afin de mettre en oeuvre les plans coloniaux et de changer la réalité historique, juridique et culturelle d'El Qods occupée", a poursuivi l'agence palestinienne.
 
Affirmant qu’une organisation juive encourage d’envahir la mosquée d'Al-Aqsa, de la démolir et d’établir le présumé "Temple", la diplomatie palestinienne se dit préoccupée par le dernier appel lancé par cette organisation de colons israéliens qui soutient "avoir reçu des aides pour mettre en oeuvre ses programmes de judaïsation ainsi que les mesures de la colonisation xpansionniste contre El-Qods occupée", Dénonçant l'intensification de la campagne d'arrestations massives de Palestiniens, de l’expulsion et démolition des maisons et des installations  palestiniennes, par les forces d'occupation israélienne, la diplomatie palestinienne a invité le monde arabe et musulman à agir pour protéger El-Qods et ses lieux saints et historiques.
 
Dans ce contexte, le ministère palestinien des Affaires étrangères a soutenu que l'occupant israélien vise à travers ses projets et plans à effacer l'identité palestinienne et musulmane de la ville sainte, à saisir les terres des Palestiniens, y compris les cimetières musulmans, ainsi qu'à détruire les lieux saints chrétiens et islamiques.
 
A ce propos, la diplomatie palestinienne a souligné la nécessité de mettre en oeuvre les résolutions des sommets arabes et islamiques adoptées sur le statut d'El Qods occupée, notamment celles qui portant le soutien direct des Etats arabes et musulmans aux Palestiniens à faire face aux expulsions  forcées et à protéger la vieille ville et ses lieux saints.
 
Le ministère palestinien a également appelé la communauté internationale, les Nations unies et ses organisations compétentes, surtout l'UNESCO, à prendre des mesures urgentes pour mettre un terme aux projets de l’occupation de la judaïsation de la ville sainte et l'obliger à respecter la légitimité internationale et ses décisions, en premier lieu les résolutions sur El Qods occupée.
 
De son côté, le gouverneur d'El-Qods, Adnan Ghaith a demandé dimanche aux Nations unies de former une équipe internationale afin d'enquêter sur les tunnels creusés par l'occupent israéliennes sous la mosquée d’Al-Aqsa, sa proximité de la part de la vieille ville et dans le quartier de Silwan.
 
Ghaith a mis en garde, dans un communiqué de presse de "la gravité" de la situation et les changements "historiques" effectuées par Israël dans la ville sainte, confirmant que les Nations unies doivent assumer leur devoir envers la ville occupée, conformément aux décisions du Conseil de sécurité et des Nations Unies.  
La diplomatie palestinienne a appelé, dans une déclaration rendue publique dimanche, "les mondes arabe et islamique à traiter sérieusement avec ces plans et leurs conséquences", en les invitant de ne pas considérer "les violations israéliennes à El-Qods occupée comme des faits abstraits et des choses normales", a indiqué l'agence Wafa.
Le Centre international de microfilm «Noor» est un centre de recherche de la Maison de la culture de la République islamique d’Iran, situé dans la capitale indienne de Dalila, où sont conservés de nombreux manuscrits coraniques et islamiques.
Ce centre créé en 1985 par Mehdi Khajeh Piri, produit des microfilms, des photographies, des restaurations et des publications de manuscrits anciens dans le but de préserver et de présenter le patrimoine islamique iranien. 
Le centre possède les photographies et les microfilms de plus de 60000 bibliothèques persanes, arabes et indiennes, notamment la bibliothèque Maulana Azad, la bibliothèque du Lucknow et les bibliothèques de Gujarat. 
 
Une collection de copies photographiques et de microfilms est disponible en persan, en arabe, en anglais et en ourdou. Le centre a également créé une méthode exclusive de restauration des manuscrits, notamment du manuscrit datant de 700 ans de Saadi et de la version la plus ancienne du Nahjol Balagha. Jusqu'à présent, plus de 200 manuscrits islamiques ont été publiés et reproduits avec toutes les caractéristiques de l'édition originale. 
 
Tandis Taghavi, responsable de l'association des calligraphes iraniens de Manille et calligraphe iranienne, a visité le centre des manuscrits islamiques et coraniques, et a écrit un article sur cette visite pour l’Agence iranienne de presse coranique, où elle déclare :
« Le 28 décembre 2018, nous avons rencontré avec mon mari, Mohammad Jafari Malek, attaché culturel iranien aux Philippines, grâce à M. Mehdi Khaje Piri, responsable du centre de microfilms « Noor ». Ce centre est situé dans le magnifique bâtiment de la Maison de la culture iranienne, dans la ville de Dehli.
 
Mahdi Khajeh Piri a d'abord expliqué les activités du centre de microfilm "Noor "en Inde, chargé par le guide suprême de la République islamique d'Iran, l'Ayatollah Khamenei, de la préservation et de la publication d'une partie du patrimoine islamique, transmis de génération en génération grâce aux efforts de nos ancêtres. Malheureusement, pour diverses raisons, bon nombre de ces trésors ont disparu. En plus de la numérisation des anciennes versions et des travaux des calligraphes, le centre, en collaboration avec des artistes et des érudits musulmans indiens, rassemble les diverses œuvres de calligraphie.
 
Le premier recueil présenté par le Dr. Khaje Piri était le poème arabe "Nad Allah Mazzarah-e-Jayyib", également connu sous le nom de « Nade Ali », en une cinquantaine de modèles d’écriture du Maroc, d'Afghanistan, d'Afrique, d’Irak et du Turkménistan, avec des motifs de paons et d’oiseaux sur peaux. 
مرکز میکروفیلم دهلی؛ گنجینه قرآن و نسخ اسلامی در کشور 72 ملت+عکس
Le responsable du centre « Noor » a également déclaré qu'il avait rassemblé la plus grande collection de manuscrits en écriture coufique, et plus de 1000 manuscrits.
 
La collection suivante était celle de la calligraphie de la Sourate « Kossar » sur une peau, conservée dans une boîte en ivoire, d’artistes de Jaipour en plusieurs modèles d’écriture, et un coran complet de calligraphes indiens qui selon Khajeh Piri, était l’œuvre de gens simples qui n’ont jamais eu de maître pour se former à la calligraphie et ne faisaient qu’imiter des modèles.
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Un autre ouvrage présenté par le responsable du Centre Noor, était un document de 500 pages de Salavat, en différentes écritures, dont certaines ont peut-être disparu et dont un exemple se trouvait sur le minaret de la mosquée d’un village près de la ville de Yazd, qui a été restaurée. Dans ce recueil de Salavats, le nom de l’Imam Ali (as) apparait 500 fois et celui du prophète Mohammad (as), 1000 fois. 
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Nous avons vu aussi la calligraphie du Nahjol Balagha de Maryam Safara, professeure à l’Université iranienne d’Al-Zahra, qui lors de son séjour en Inde, rédigeait chaque jour, six lignes sur une peau de cerf, en écriture Nastaliq.
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L'autre œuvre était la calligraphie en 300 pages et 300 enluminures différentes du Sahife Sadjadyah. Mehdi Khajeh Piri nous a aussi présenté le Shâh-Nâme de Hakim Aboul Ghasem Ferdowsi Tusi, grand poète iranien, en écriture Nastaliq ancienne.
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Un autre travail extraordinaire dont le Dr. Khajeh Piri a osé dire qu'il était improbable qu'une telle chose existe ailleurs, était la généalogie des « Sadat indiens » des descendants d’Adam (as) et du Prophète (psl), écrit sur des peaux sur 1100 mètres, en différentes écritures coufique, Nashkh et Nastaliq.
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Les calligraphies des prières d'Amir al-Mu'minin Ali (as) en arabe, existe aussi au centre de Delhi, œuvre de Mohammad Reza Anis Nasab en 994 de l’hégire, vu les signatures de plus de 300 rois et souverains.
 
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Enfin nous avons vu un ensemble de Corans rédigés sur un tissu, 320 fois en différentes tailles, chaque rouleau mesurant environ 15 ou 20 mètres, soit environ un ensemble de 6000 mètres.
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Dans un autre beau Coran, chaque ligne commençait par le mot "wa" en rouge, et "Bismillah" et "Allah" en rouge, d’artistes de Jaipour.
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L’étape suivante était un Coran écrit des deux côtés de la page, et illustré de façon unique, œuvre d’un mémorisateur du Coran qui n'avait mentionné son nom dans aucune de ses œuvres notamment un coran sur peau de cerf, brodé sur une plaque d'or en écriture Nastaliq.
 
La dernière œuvre que nous avons vue était un Coran qui selon le responsable du centre, était le plus grand manuscrit du monde sur tissu dont chaque page faisait 5 mètres sur 3.
 
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M. Khajeh Piri nous a ensuite expliqué les méthodes traditionnelles de préparation de papier à base de banane et de lin, utilisé pour la calligraphie et les livres.
 
Une des activités novatrices du Centre consiste à reproduire en 50 exemplaires, des œuvres islamiques rares et fidèles aux œuvres originales. Les plus grandes bibliothèques du monde pourront ainsi avoir accès à la pensée islamique et aux savants. 
 
À la fin de ce voyage et de cette visite, j'ai ressenti les convergences qui existent dans l’art de la calligraphie, de l’enluminure et de l’architecture chez les artistes iraniens et indiens, et je me suis rappelé cette déclaration de Jawaharlal Nehru, dirigeant du mouvement d’indépendance qui avait dit : « Je pense que dans ce vaste monde, il n’y a pas deux pays historiquement plus proches que l’Iran et l’Inde ».
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Il n’y a pas de calendrier déterminé pour le retrait des troupes US de Syrie, dévoile un responsable américain sous couvert d’anonymat. 

Un haut responsable au département d’État américain, en souhaitant rester dans l’anonymat, a annoncé que son pays n’avait pas un calendrier défini pour le retrait des troupes US de Syrie, mais qu’il n’avait pas non plus un plan pour y rester pour une durée indéterminée. Une nouvelle affirmation qui contredit toutes les déclarations du président américain au sujet du retrait US de Syrie.

Le président américain Donald Trump a annoncé, le 19 décembre, sa décision de retirer les troupes US de la Syrie. Une décision qui a surpris aussi bien les autorités américaines que leurs alliés poussant même le secrétaire américain à la Défense James Mattis à démissionner. Et voilà qu’une source anonyme américaine dément tout calendrier de retrait US de Syrie.

Il semble que les autorités de la Maison-Blanche préfèrent garder tout dans le mystère. Diverses informations ont été diffusées, depuis l’annonce par Trump de ce prétendu retrait US de Syrie, parlant, une fois, d’un retrait US, dans quelques mois, et une autre fois, du remplacement des troupes américaines par d’autres militaires arabes. Et pourtant, des démentis ont été aussi entendus de la part des autorités américaines. Parmi d’autres, un responsable américain a récemment démenti les rumeurs selon lesquelles les États-Unis voulaient faciliter l’entrée des forces militaires arabes en Syrie.

 

Le retrait US de Syrie est-il une aubaine pour Ankara? Depuis près de trois semaines, la Turquie ne cesse de menacer de lancer une offensive d’envergure contre les « terroristes kurdes des YPG » à l’est de l’Euphrate. En est-elle capable ?

Après l’annonce du retrait US de Syrie, la Turquie se trouve confrontée à un triple risque sur l’est de l’Euphrate, si elle se décide à passer à l’offensive. Ce sera là un test bien périlleux pour Erdogan. Bien différent de celui d’Idlib où il a bénéficié du soutien de la Russie et de l’Iran pour contrer l’inévitable action militaire et sauver la peau de quelque 65 000 « terroristes » qu’il chapeaute.

La situation est bien différente, en effet, dans le Nord-est syrien où la Turquie devra se battre contre les Forces démocratiques syriennes (FDS) qui semblent avoir retrouvé l’esprit et le pragmatisme face à la menace turque, quitte à chercher la protection auprès du gouvernement syrien. Celui-ci ne manquera pas de se redéployer dans la zone contrôlée par les FDS, si la Turquie venait à lancer son opération anti-kurde.

Le renforcement sans précédent de la puissance de la Résistance sur la scène régionale et extrarégionale ne va pas non sans faire paniquer les autorités du régime israélien qui craignent leur avenir dans la région.

Les dernières évolutions en Syrie constituent, certes, la plus importante source d’inquiétude de ce régime surtout après que le président américain eut annoncé sa décision de retirer les troupes US de Syrie. Un vrai choc pour Tel-Aviv qui vit, ces derniers temps, les plus importants pertes et échecs de son histoire face à la Résistance.

Des rapports de force déséquilibrés

Le régime israélien sait, bel et bien, que les rapports de force ont changé en Syrie en raison des vastes victoires et acquis de l’axe de la Résistance. C’est maintenant le gouvernement de Damas qui prend en main l’initiative d’action. Il existe, par ailleurs, les allées et venues à Damas des chefs d’États arabes et des délégations de leurs représentations en Syrie sans oublier les informations faisant part de la réouverture des ambassades de ces pays à Damas, ce qui explique toutes les inquiétudes israéliennes. Et comme l’estime l’expert libanais des questions régionales Hassan Hardan : « Les Israéliens craignent leur avenir dans la région. Les évolutions en Syrie leur transmettent un message clair : Bachar al-Assad est le gagnant définitif du champ de bataille ».

« Les États arabes, qui avaient fait, un jour, de la Ligue arabe une chambre de programmation des opérations terroristes en Syrie avec pour objectif de renverser al-Assad, se sont retournés, aujourd’hui, l’un après l’autre, vers Damas, ce qui signifie un véritable aveu d’échec de leur part. Le régime israélien s’en rend, évidemment, compte et s’en inquiète. »