
تقي زاده
L’Allemagne reste membre non permanent du Conseil de sécurité
Pour la sixième fois consécutive, Berlin voit son adhésion comme membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies reconduite pour une durée de deux ans.
À partir du Nouvel An, l’Allemagne continuera à s’adosser à son siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies pour une durée de deux années supplémentaires, a rapporté l’Agence de presse allemande.
Et ce alors que l’Allemagne cherche depuis presque 10 ans à obtenir un siège de membre permanent au Conseil de sécurité.
Le Conseil de sécurité joue un rôle primordial dans la préservation de la sécurité internationale. Ce Conseil compte 15 membres qui doivent résoudre les conflits internationaux. La mise en application des décisions de ce Conseil est obligatoire pour tous les pays membres des Nations unies.
Délégation du Jihad islamique à Téhéran
Le secrétaire général du Jihad islamique palestinien a rencontré le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif et a déclaré que l’Iran était un « véritable défenseur de la cause du peuple palestinien qui est plus que jamais déterminé à continuer sa lutte jusqu’à la victoire ».
Selon Fars News, Ziyad al-Nakhalah s’est entretenu ce samedi après-midi avec Mohammad Javad Zarif à Téhéran. Il a indiqué que l’Iran était un « véritable défenseur » de la cause palestinienne et a dressé un tableau des élections du Jihad islamique.
« La Résistance est plus performante que dans le passé. Sa puissance s’est révélée au cours des manifestations dans le cadre de la Marche du grand retour et suite à la défaite du régime d’Israël qui a annoncé la tenue d’élections anticipées », a-t-il souligné, avant d’évoquer les tentatives de neutralisation du mouvement palestinien de certains pays arabes et occidentaux.
M. Zarif a réitéré que « l’Iran a toujours été aux côtés des Palestiniens et a constamment défendu leur cause ».
Ziyad al-Nakhalah était accompagné de Nafez Azam, haut membre du Jihad islamique, et de Nasser Abousharif, représentant du mouvement à Téhéran.
Syrie: le plan USA/France/Turquie?
La Turquie, la France et les États-Unis sont en train de comploter pour déployer l’ASL à la frontière syrienne.
La Turquie, la France et les États-Unis envisagent de reconstituer les FES (Forces d’élite syriennes), un groupe terroriste affilié à l’Armée syrienne libre (ASL), afin de les déployer à la frontière syro-turque à l’est de l’Euphrate, en remplacement des Forces démocratiques syriennes (FDS). C’est-ce qu’a déclaré Mehdi al-Jaila, un dirigeant des Forces d’élite syriennes, sur le blog « Justice News de Hammurabi », le vendredi 28 décembre.
Le blog, connu pour ses liens étroits avec la coalition dirigée par les États-Unis, n’a pas fourni d’informations supplémentaires sur le plan turco-franco-américain. En outre, les Forces démocratiques syriennes n’ont pas encore commenté la déclaration d’al-Jaila.
Les Forces d’élite syriennes (FES) sont affiliées à al-Ghad al-Souri (La Syrie de demain) un mouvement syrien dirigé par le chef de l’opposition armée Ahmad Jabra. Depuis sa formation en 2016, le groupe armé collabore avec les FDS sous le commandement de la coalition dirigée par les États-Unis.
En mai dernier, les FDS avaient attaqué une unité des FES après avoir refusé de rendre leurs armes. Le conflit était perçu comme une tentative de neutralisation du groupe arabe.
Ahmad Jabra a des liens étroits avec l’Arabie saoudite et l’Égypte. Cependant, il a récemment repris ses relations avec la Turquie et s’est rendu à plusieurs reprises dans le pays, où il a discuté de l’avenir de la frontière syro-turque, selon des sources de l’opposition syrienne.
On ne sait pas encore si le plan supposé sera soutenu par l’Égypte, l’Arabie saoudite ou même les FDS, qui sont actuellement plus proches de l’axe soutenant le gouvernement de Damas.
Il est à noter que les troupes du gouvernement syrien sont entrées, hier, dans la ville de Manbij où elles ont fait flotter le drapeau de la Syrie. Les Unités de protection du peuple (YPG) ont demandé, le vendredi 28 décembre, aux forces de l’armée syrienne de prendre position à Manbij pour ainsi éviter une offensive de l’armée turque. L’armée syrienne a promis dans un communiqué de garantir la sécurité de tous les habitants de Manbij, ville jusqu’ici sous le contrôle des miliciens kurdes.
Décryptage des aveux des commandants israéliens
Il y a quelques jours, des commandants de l’armée israélienne ont reconnu leur incapacité à assurer la sécurité dans les territoires occupés, en particulier à Gaza. en effet, le régime d’Israël est sérieusement confronté à une « crise sécuritaire ».
Le chef d'état-major de l’armée israélienne, Gadi Eizenkot, a avoué que son armée avait du mal à garantir la sécurité d’Israël. « Depuis trois ans, elle n'a pas réussi à sécuriser les colonies adjacentes à la bande de Gaza, a-t-il déclaré. C'est difficile, mais nous devons admettre qu'au fil des ans, nous n'avons pas été en mesure d'assurer la sécurité des Israéliens qui habitent près de Gaza. »
Auparavant, d’autres officiers et commandants israéliens s’étaient rendus à cette évidence. En novembre dernier, le ministre de l'Education a accusé l'armée de trop se préoccuper des aspects légaux et de manquer à son « devoir de guerre ». Naftali Bennett, chef du Parti HaBayit HaYehudi a pour sa part évoqué la « crise sécuritaire » d'Israël qui « a arrêté de gagner » depuis la seconde guerre du Liban en 2006.
Force est de constater que le régime sioniste est depuis longtemps aux prises avec une crise sécuritaire généralisée dans les territoires palestiniens occupés, en particulier aux frontières de la bande de Gaza, une crise qui a semé la zizanie au sein du cabinet de Tel-Aviv, remettant en cause la structure politique régnante. Cependant, aucune des autorités sionistes n’a jamais été en mesure de trouver une solution à la crise actuelle.
Opérations de la Résistance : le cauchemar du sionisme
L'un des défis majeurs que le régime d’Israël doit relever est la recrudescence des opérations de la Résistance palestinienne contre les troupes israéliennes. L’armée israélienne peine à endiguer les attaques dont elle fait l’objet, et se charge seulement de réprimer les auteurs de ces opérations et leurs familles.
Par exemple, elle procède systématiquement au ciblage des « éléments déstabilisants » de la Résistance, puis perquisitionne et détruit leurs domiciles. Même cette méthode n'a pas porté ses fruits car les Palestiniens continuent toujours de défier les forces israéliennes et de mener leur stratégie de lutte contre le sionisme.
Ballons enflammés et cerfs-volants incendiaires
Autre raison de la montée de la crise sécuritaire dans les territoires occupés : les idées novatrices des Palestiniens dans l’élaboration des outils d’une auto-défense qui a mis à bout toute une armée. Les ballons d'hélium enflammés et les cerfs-volants incendiaires lancés de l’autre côté de la frontière depuis Gaza ont causé à plusieurs reprises des incendies sur les terres agricoles arides du sud d'Israël.
Berlin opposé au déploiement des missiles américains en Europe
"Nous sommes opposés au déploiement des missiles US à moyenne portée en Europe", a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères, estimant que la politique des années 1980 ne répondaient plus aux problèmes auxquels le monde actuel est confronté.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, s’est prononcé contre le déploiement de missiles américains à moyenne portée dotés d’ogives nucléaires en Europe au cas où Washington se retirerait du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI).
"L'Europe ne doit en aucun cas devenir une plate-forme de discussion sur l'accumulation d'armes", a déclaré le ministre allemand dans une interview accordée à l'agence de presse DPA publiée ce mercredi 26 décembre.

"L'accumulation d'armes nucléaires constituerait une réponse totalement erronée", a souligné Maas, commentant les accusations de violation du FNI par la Russie. "La politique des années 80 ne va pas aider à répondre aux questions contemporaines", a-t-il ajouté.
M. Maas a estimé que "le développement des armes nucléaires entraînerait le monde dans une nouvelle guerre froide".
Les deux Corées connectées par le rail et la route
Les deux Corées ont tenu mercredi une cérémonie symbolique d'inauguration des travaux pour reconnecter et réparer les routes et voies ferrées de la péninsule divisée, le Nord demandant au Sud de tenir bon sur les projets communs malgré les sanctions contre Pyongyang.
Un train spécial comportant neuf voitures, avec à son bord une centaine de Sud-Coréens, dont de haut responsables et cinq personnes nées au Nord, a quitté la gare de Séoul aux premières heures à destination de la ville frontalière de Kaesong, en Corée du Nord.
Le train rouge, blanc et bleu, affichait sur ses wagons le slogan : « Ouvrons ensemble une ère de paix et de prospérité, reconnexion du chemin de fer et des routes Sud-Nord ».
"L’attaque contre la Syrie est considérée comme une attaque contre la Palestine"
Le mouvement de la Résistance islamique de la Palestine (Hamas) ainsi que les Brigades des Mudjahidines ont vivement condamné les attaques balistiques de mardi 25 décembre contre la Syrie. Parmi les 10 missiles tirés, huit ont été interceptés et détruits par la DCA syrienne.
Suite aux attaques de l'armée israélienne dans la soirée de mardi, Ali Baraka, le représentant du mouvement du Hamas au Liban, a estimé qu'« une attaque contre la Syrie est une contre la Palestine ».
« Nous insistons sur le maintien de l’alliance militaire contre l’ennemi qui se cache derrière l’Oumma islamique », a-t-il noté.
L'opération "Bouclier du Nord" a fait fuir des centaines de colons depuis un mois
Alors que Netanyahu s'apprête à affronter les élections anticipées après la dissolution de la Knesset, les manœuvres se multiplient à Tel-Aviv pour lui assurer une réélection. Au terme de plus d'un mois d'opération baptisée "Bouclier du Nord" et alors que Tel-Aviv espérait pouvoir en tirer un large profit faisant condamner le Hezbollah au Conseil de sécurité, ce qui n'a pas eu lieu, le Premier ministre sioniste a annoncé mardi 25 décembre la fin de la dite opération qui devenait l'objet d'une campagne de discrédit à son encontre aussi bien dans la presse israélienne qu'au sein des milieux politiques d'Israël.
Après la mobilisation des centaines de soldats et d'une grosse quantité d'équipements dans une vaste région allant de Haïfa aux frontières libanaises, l'armée israélienne a pu, dit-elle, localiser quatre tunnels dont les images ne sont toujours pas rendues publiques. Le Conseil de sécurité convoqué vendredi dernier à la demande US, a clos ses travaux sans cautionner réellement la version israélienne des faits. Ceci dit, l'opération "Bouclier du Nord" n'a servi à réveiller les démons de la peur dans les colonies et c'est visiblement l'un des objectifs recherchés par ses initiateurs. Bref, sous prétexte de découvrir et détruire de supposés tunnels du Hezbollah, Israël a lancé l’opération Bouclier du Nord. Mais elle n’a fait qu’effrayer des colons qui fuient les colonies.
Le Pakistan revendique son rapprochement avec l'Est
Dans une démarche inédite, le président pakistanais Arif Alvi a réagi à un tweet du président américain interrogeant ce dernier sur les interventions militaires américaines dans des pays comme la Syrie, l’Irak et l’Afghanistan.
Commentant la décision du président américain Donald Trump de retirer les troupes américaines de la Syrie, Arif Alvi a critiqué les destructions causées par la présence militaire américaine dans le monde.
« Les pays qui ont fait l’objet de ces plans politiques ont énormément souffert. Après cet aveu, la prochaine étape pourrait bien consister à la réparation humanitaire des dommages et des souffrances causés par ces guerres », a tweeté Alvi.
Le président pakistanais répondait à un tweet de Trump citant Rand Paul, sénateur républicain méfiant par rapport à des interventions américaines, en déclarant :
« Ce n’est pas aux États-Unis de remplacer des régimes dans le monde entier. C’est ce que le président Trump a reconnu en Irak qu’il s’agissait de la plus grande catastrophe politique étrangère de ces dernières décennies, et il a raison... Les généraux ne veulent toujours pas accepter leurs erreurs. »
Suite à sa décision du retrait de ses troupes de Syrie, annoncée la semaine dernière, Trump a salué la présence de troupes turques dans la région ordonnée par le président Recep Tayyip Erdogan.
« Le président turc Recep Tayyip Erdogan m’a très fortement rassuré qu’il éliminerait les résidus de Daech en Syrie, et je sais qu’il peut le faire, car la Turquie est juste à côté. Nos troupes rentrent à la maison ! », a déclaré Trump.
La Maison Blanche aurait également ordonné le rapatriement de la moitié des troupes américaines déployées en Afghanistan.
Les liens entre les pays stratégiques tels que l’Iran ou le Pakistan avec les grandes puissances de l’Asie préoccupent au plus haut point les Américains. Depuis l’élection d’Imran Khan, Islamabad tient à marquer son rapprochement avec l’Est.
Shah Mahmood Qureshi, le ministre pakistanais des Affaires étrangères s’est rendu, ce mercredi 26 décembre, à Moscou pour entamer la quatrième étape de sa tournée de trois jours en Afghanistan, en Iran, en Chine et en Russie.
Accompagné des autorités du ministère pakistanais des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie pakistanaise rencontrera son homologue russe Sergueï Lavrov et plusieurs autres figures du gouvernement russe.
Les relations entre le Pakistan et les États-Unis, alliés de la prétendue guerre contre le terrorisme, se sont effondrées au cours des dernières années, principalement au sujet de l’Afghanistan.
L’annonce de la venue du Prophète Mohammad (s) par Jésus (as)
Le Noble Coran fait état que le Prophète Jésus (‘Isâ) (as) a fait l’annonce à ses fidèles et ses contemporains en général de la venue prochaine, après lui, d’un prophète nommé « Ahmad ».
« Lors Jésus fils de Marie dit : ‘’ Fils d’Israël, je suis l’envoyé de Dieu vers vous, venu confirmer la Torah en vigueur et faire l’annonce d’un envoyé qui viendra après moi et dont le nom sera Ahmad ’’. Or, quand il leur eut apporté les preuves, ils dirent : « C’est de la sorcellerie flagrante ». (Sourate Al-Saff (En rangs) ; 61 : 6)
Pour les musulmans, aux yeux de qui le Coran est la vérité divine, ce verset est évidemment une preuve que Jésus fils de Marie – que la paix soit sur eux deux – a bien annoncé à son peuple la venue prochaine après lui d’un prophète dont le nom est Ahmad. Un non-musulman va normalement se permettre d’en douter, mais il aura du mal à trouver des arguments pour cela. Parce que les spécialistes de chacune des grandes religions savent que la révélation présente cette caractéristique d’être cohérente et homogène. Elle s’explique par un principe général de la bonne foi du prophète de la religion, qui est indiscutable dans le cas du Prophète de l’islam (s). Les musulmans ayant une confiance totale lui en acceptent tout ce qu’il transmet, parce que rien ne permet d’en douter. Les Arabes de La Mecque et de Médine à qui il s’adressait n’avaient pas été convertis en masse par la prédication chrétienne. Et le Prophète aurait bien pu se passer de confirmer l’existence de Jésus (as), rien ne l’obligeait à parler de lui, si on envisage les choses « politiquement ». Or, le Prophète obéit à un ordre divin ; il ne se livre pas à des calculs de circonstances. C’est pourquoi le Coran réserve une place considérable, un rôle clé et une fonction axiale à la personne et à la prédication de Jésus, fils de Marie (as).
C’est en cela que consiste l’harmonie de l’action des envoyés de Dieu ; chacun d’eux soutient et confirme l’autre dans les principes généraux. Il en est de même pour tous les autres prophètes mentionnés dans le Coran : Adam, Noé, Abraham, Moïse, Jean le Baptiste, Joseph, David et Salomon, etc., paix à eux tous.
C’est parce qu’ils sont mentionnés dans le Coran que les musulmans croient en leur existence historique. Autrement, rien ne prouve que ces personnages aient vécu réellement dans l’histoire. Aucun historien ne peut attester de leur existence, avec peut-être quelque exception pour Jésus (as) au sujet de qui on trouve quelques références rares et floues.
Dieu a donc voulu que la religion soit essentiellement une affaire de croyance, de conviction dans le cœur. Les personnages de Moïse, de Jésus, etc., qui sont mentionnés dans le récit coranique sont plus importants que l’établissement de l’argument définitif et matériel de leur existence historique. Le Coran n’est pas un traité d’histoire.
C’est pourquoi, le Coran se présente comme la parole divine, comme un livre issu de Dieu, qui est une copie d’un Livre Original qui se trouve auprès de Dieu. La vérité du Coran est donc le critère de la vérité historique, et pas l’inverse. La foi en Dieu est un phénomène qui ne dépend pas de l’œuvre historienne, même si elle s’en nourrit, comme objet de leçons à méditer.
Nous nous en tenons donc au récit coranique et affirmons que chacun des prophètes du passé a annoncé la venue du prophète qui lui succédera, à plus ou moins brève échéance. Ils ont en outre enseigné et annoncé la venue d’un prophète qui clôturera le cycle prophétique.
Il est évident que les prophètes, tant ceux qui ne sont pas mentionnés dans la Bible et ceux qui le sont, reçoivent de Dieu des enseignements concernant le passé et le futur afin de leur permettre d’accomplir leur mission d’avertissement ou de bonne nouvelle de la part de Dieu. Il est donc normal, à plus forte raison, que Dieu leur enseigne le nom du Prophète qui clôturera le cycle des envoyés divins et leur ordonne de le faire connaître aux gens. De même qu’il a été annoncé par les prophètes avant lui, Jésus a lui-même annoncé le nom du prophète qui viendra après lui.
La raison commande qu’un homme de Dieu, missionné par Dieu, possède une connaissance du cycle dans lequel il se retrouve lorsqu’il débute sa mission. Il a conscience de poursuivre une mission accomplie par d’autres avant lui, et il est nécessaire qu’il sache qui viendra après lui. Il ne peut pas forcément donner son nom, ni la date exacte de son avènement, mais il en connaît quelques signes. Il s’agit ici de questions que son peuple ne manquera pas de lui poser. Dans la Bible, nous savons que certains prophètes ont fait connaître de leur vivant le prophète qui leur succédera et parfois même ils le lui ont présenté.
La Bible fait état de certains cas à ce sujet, comme la succession d’Aron à Moïse et de Salomon à David, par exemple. Dans l’Evangile de Jean, nous lisons ce qui suit :
« Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander : Toi, qui es-tu ? Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu’il n’était pas le Christ. Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Elie ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non. Ils lui dirent alors : Qui es-tu ? Afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ? Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Esaïe, le prophète. » (Jean ; 1 : 20 à 24).
Signalons que dans les textes en grec et en syriaque, le terme prophète (nabî) est désigné par l’article défini et se rapporte à un prophète bien identifié.