تقي زاده

تقي زاده

Au moins 18 Palestiniens ont été blessés par des tirs de soldats israéliens lors de manifestations organisées chaque vendredi depuis fin mars près de la barrière de sécurité séparant la bande de Gaza des territoires occupés par Israël, a indiqué le ministre de la Santé à Gaza.
La vie d'aucun des Palestiniens touchés n'est en danger, a ajouté le ministère de cette enclave contrôlée par les islamistes palestiniens du Hamas.
 
Depuis le 30 mars et le début de la mobilisation appelée "Marche du retour", au moins 235 Palestiniens ont été tués par les militaires israéliens. Outre la fin du blocus israélien imposé à Gaza depuis plus de 10 ans, ce mouvement réclame le retour des réfugiés palestiniens sur les terres qu'ils ont fuies ou dont ils ont été chassés à la création d'Israël en 1948.

Jeudi, l'organisation Médecins sans frontières a affirmé qu'un millier de Palestiniens blessés ces derniers mois à Gaza par des tirs israéliens le long de la barrière sécurité, souffraient d'infections qui menacent de les laisser handicapés à vie.
Le troisième samedi de mobilisation des "gilets jaunes", décidés à maintenir la pression sur le gouvernement, a donné lieu depuis le début de matinée à Paris à de nouvelles échauffourées avec les forces de l'ordre près de l'Arc de Triomphe nimbé de gaz lacrymogène. 
"200 manifestants pacifiques sur les Champs-Élysées. 1.500 perturbateurs à l'extérieur du périmètre venus pour en découdre", a dénoncé sur Twitter le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, chiffrant en fin de matinée à 59 interpellations, alors que 5.000 membres des forces de l'ordre sont mobilisés samedi à Paris.
 
Dès 8H45, des manifestants ont tenté de forcer un point de contrôle sur le haut de l'avenue, près de la place de l'Étoile, avant d'être dispersés par les forces de l'ordre à coups de gaz lacrymogènes.

En fin de matinée, les échauffourées se concentraient toujours au pied de l'Arc de triomphe, plongé dans un nuage de gaz lacrymogène, a constaté une journaliste de l'AFP. Les forces de l'ordre faisaient usage de canons à eau contre les manifestants, pour certains encagoulés et masqués.

Avenue des Ternes, un manifestant a été arrêté par des policiers en civil qui avaient revêtu des gilets jaunes, a constaté un journaliste de l'AFP.

Plusieurs d'entre eux ont lancé des pavés sur des camions de gendarmes mobiles avenue de la Grande armée, où presque tous les commerces sont fermés.

"Compte tenu des incidents en cours à Paris", le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé qu'il se rendrait vers midi à la préfecture de police de Paris.

Chantal, 61 ans, retraitée des Yvelines, évite de s'approcher des accrochages: "On nous a dit qu'il y avait les casseurs devant". Pour elle, "il faut qu'il (Macron) descende de son piedestal, qu'il comprenne que le problème c'est pas la taxe, c'est le pouvoir d'achat. Tous les mois je dois piocher dans mon livret d'épargne".

Dans un groupe de manifestants venus de Haute-Loire, de Bretagne et de l'Aisne, beaucoup de disaient déçus de ne pas pouvoir manifester normalement avec les heurts qui ont débuté très vite.

D'autres manifestants s'employaient à éteindre les feux de poubelles, a constaté l'AFP.

"Il y a une volonté de casse et ça discrédite un combat légitime qu'exprimaient beaucoup de +gilets jaunes+", a déclaré sur LCI la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

Quelques centaines de personnes s'étaient retrouvées dès 8H00 au pied de l'arc de Triomphe, bien avant l'heure prévue du rassemblement à 14H00.
lundi, 03 décembre 2018 13:08

Attaque israélienne contre Damas: décodage

L’aviation israélienne a frappé, dans la nuit de jeudi à vendredi, des localités dans la province de Damas.

A 21h25 (heure de Damas), l’aviation israélienne a tiré des missiles en direction de la province syrienne de Damas. A ce propos, une source militaire a confié les détails de cette frappe à l’agence de presse iranienne Mashregh News.

« Les missiles tirés par Israël ont pris pour cible des zones militaires et des positions de l’armée syrienne dans l’ouest de la province de Damas.

La localité d’al-Kiswah, située dans l’ouest de la province de Damas, a été la première cible de l’aviation israélienne. Les frappes aériennes visant l’ouest et le sud-ouest de la province de Damas ont duré 75 minutes. Les explosions ont retenti jusqu’au cœur de la capitale. En plus, le nord de la province de Quneitra, la région voisine de Jabal al-Cheikh et les villages situés entre Damas, Quneitra et Deraa ont été touchés », a expliqué la source militaire syrienne.

Elle a souligné que le système de défense antiaérien de l’armée syrienne est rapidement passé à l’acte dès le premier tir de missile.

« Dans le même temps, les autres systèmes de défense antiaériens qui sont installés à la frontière du Golan ont réagi. Au moins quatre missiles israéliens ont été interceptés et détruits par le système de défense antiaérien de la Syrie. Le système déployé à al-Dimas a mieux fonctionné que les autres », a ajouté la source.

Des rapports font part du vol d’avions de combat et de drones de l’aviation israélienne au-dessus de la frontière du Liban et du Golan occupé, ce qui pourrait faire part d’une nouvelle attaque aérienne visant le territoire de la Syrie.

Alors que certaines sources d’information évoquent le système de défense anti-missile S-300 en tant que systèmes qui ont réagi aux attaques de la veille, certaines d’autres parlent des S-200.

Concernant les rapports faisant état de la destruction d’un avion de chasse israélien, la source précitée a déclaré que « personne ne sait pour le moment si les attaques israéliennes ont été menées par des avions ou si les missiles ont été tirés à partir des emplacements terrestres fixes ».

Et d’ajouter: « Étant donné que les avions de chasse sont facilement interceptés et détruits par les S-300, les frappes auraient pu être menées à partir des emplacement terrestres. »

Il a précisé qu’il fallait plus de temps pour pouvoir confirmer si un avion israélien avait été détruit ou non.

« Une puissante explosion a été entendue entre une zone militaire, contrôlée par la Russie, et une localité voisine de Jabal al-Cheikh mais les détails n’ont pas été encore annoncés. Le bruit aurait pu émaner de la destruction d’un missile israélien par le système de défense syrien », a-t-elle ajouté.

Selon Mashregh News, un calme relatif règne dans la région tandis que les forces syriennes sont en état d’alerte.

Après une période d’expérimentation d’un mois, la chaîne YouTube du Sanctuaire de l’Imam al-Rida (as) a officiellement commencé son travail, coïncidant avec la naissance de Noble Prophète Muhammad (sawas) et de son sixième descendant, Imam al-Ja’far al-Sadiq (as).0l

Le but de la chaine est de présenter le Saint Sanctuaire, ses services, ses produits et également informer le public des nouvelles et des évènements de ce centre culturel-religieux tout en se forçant de répondre aux besoins culturel-religieux des interlocuteurs dans la mesure du possible.

Tous les amateurs peuvent désormais suivre, visionner et s’abonner à la chaîne YouTube du Sanctuaire de l’Imam al-Rida (as) présente sous le nom d’usage de « Imam al-Rida as Fr » via le lien suivant :

https://www.youtube.com/channel/UCgnjdeibybExYxHfvRFTy6Q/featured

Après le crash d'un avion Il-20 russe en Syrie, les relations russo-israéliennes ont été fortement affectées sur fond des actions d'Israël en Syrie.

Après l'entente... l'affrontement ? S’interroge l'agence d'information russe Sputnik dans un article paru le 30 novembre.  

Poutine refuse toute discussion officielle avec Netanyahu: ce fut le cas ce 11 novembre à Paris. Qu'en sera-t-il au Sommet du G20, en Argentine du 30 novembre au 1er décembre ? L'affaire de l'avion russe abattu en septembre dernier a changé leurs liens stratégiques. C'est un fait ! La relation russo-israélienne est gelée, note l’auteur.

Malgré ses demandes médiatiques, Benjamin Netanyahu n'a pu discuter ouvertement avec Vladimir Poutine à Paris lors des commémorations du centenaire de l'armistice. La raison est limpide. La responsabilité d'Israël dans le crash de l'Iliouchine 20 ayant entraîné la mort de 15 soldats russes le 17 septembre dernier est loin d'être une histoire ancienne pour Moscou. La Russie s'éloigne d'Israël et les intérêts géopolitiques des deux parties pourraient diverger de plus en plus au Proche et au Moyen-Orient, notamment en Syrie. Après l'alliance, la désalliance ?, s’interroge encore ce média russe.

Depuis la mort de 15 soldats russes provoquée par Israël, les ripostes russes se sont succédées: le déploiement des S-300 à travers le territoire syrien, les évolutions au Golan et tout ceci, sur fond des efforts incessants de Tel-Aviv censés rendre « inopérationnels » les S-300.

En réaction à l’incident, le président russe a affirmé que désormais, sa ligne rouge était qu’Israël frappe le territoire syrien.

Pour Moscou, la responsabilité de la perte de l’Il-20 « Coot », avec 15 militaires à bord, revient à l’aviation israélienne, laquelle est accusée d’avoir utilisé l’avion russe comme « couverture radar », induisant ainsi en erreur la défense aérienne syrienne.

Pour le président du Parlement iranien Ali Larijani, les conflits arbitraires et les désaccords opposant les pays asiatiques font parties des « méthodes » favorites des grandes puissances qui ne veulent pas que l'Asie avance sur la voie du développement durable et du bien-être de ses peuples.   

Il a déclaré qu' « à la fin de la guerre froide, les États-Unis ont activé le mécanisme du boycott économique. Aujourd'hui et après de nombreuses interventions militaires en Irak, en Afghanistan, en Syrie, en Libye et au Yémen, on assiste aux chantages économiques avec la mise en place de taxes douanières illogiques sur les produits asiatiques ».

Selon Ali Larijani, l'inertie voire la soumission de certains pays régionaux à ces politiques maximalistes a rendu la Maison-Blanche encore plus insolente qui veut fonctionner selon « la loi du plus fort ».   

Le président du Parlement iranien a ajouté que « saisir cette réalité que nous (les Asiatiques) partageons tous le même sort sur une scène internationale déstabilisée, et que nous devons nous accorder sur les plans politique, économique et sécuritaire, s’avère plus que jamais important dans la conjoncture actuelle pour sauvegarder l’indépendance de l’Asie ».   

Larijani a exhorté les parlements des pays asiatiques à baliser le terrain à cette fin en prenant des mesures appropriées et en procédant à des échanges commerciaux, financiers et monétaires conjoints afin de gagner leur indépendance.

Ali Larijani a déclaré: « Les parlements peuvent mettre en place des mécanismes de coopération en matière de sécurité contre les crises sécuritaires et soutenir les membres de leurs communautés vivant dans des conditions difficiles. Comme le peuple palestinien opprimé depuis des décennies qui est soumis à la domination du régime terroriste sioniste. Un régime qui a privé ce peuple de ses terres ancestrales. »

Le chef de l'Assemblée consultative islamique a souligné le vaste potentiel du développement de l'Asie grâce à ses ressources humaines jeunes et énergétiques, sa civilisation et sa diversité culturelle, et à ses deux membres puissants au Conseil de sécurité.

« Aujourd'hui, la scène internationale est devenue plus transparente que par le passé. Le développement économique de l'Asie, malgré les tensions économiques mondiales, se fera progressivement », a-t-il indiqué avant de souligner la nécessité de réguler les interactions du bloc asiatique sur la base des intérêts des pays afin d'échapper à la domination occidentale.

La coopération entre l’Iran, la Russie et la Turquie pour résoudre la crise syrienne est un exemple de réussite face aux États-Unis, à Israël et à leurs alliés. Si d'autres pays se joignaient à cet axe, des solutions pourrait être apportées aux crises qui sévissent au Yémen et en Afghanistan, touchés par des guerres et le terrorisme.

En pleine coordination avec les Casques blancs, les groupes terroristes ont lancé des attaques à la roquette contre l’est de la province d'Idlib contrôlé par l'armée syrienne

Les dernières nouvelles en provenance du nord de la Syrie font état des attaques du groupe terroriste Haras al-Din contre les positions de l'armée syrienne dans la banlieue du district stratégique de Morek, dans le nord de la province de Hama.

Des Casques blancs en Syrie. ©AFP

Plusieurs missiles antichars américains TOW ont été tirés sur les positions de l'armée syrienne dans la région de Tal Bazam, située dans la banlieue de Soran, au nord de la province de Hama. Au moins quatre militaires syriens ont été blessés.

En riposte à cette attaque terroriste, l’unité balistique de l'armée syrienne a réduit à un tas de ruines le principal fief des éléments terroristes de Haras al-Din. Une grande partie du matériel militaire des terroristes a été détruit lors de cette attaque.

Les unités balistique et d'artillerie de l'armée syrienne ont également pilonné les bastions des terroristes dans les cités d’al-Janabarah et d'al-Zayarah.

Les forces syriennes ont pris pour cible un convoi militaire et un repaire des terroristes de « Ajnad al-Kavkaz » (Soldats de Caucase) dans les cités situées dans la banlieue ouest de l'aéroport d’Abou Douhour.

L'opération s'est soldée par des dizaines d'éléments terroristes tués ou blessés et la destruction de plusieurs véhicules, armes lourdes et légères.

Malgré l'accord conclu entre les gouvernements russe et turc sur l’instauration d’un cessez-le-feu dans le nord de la Syrie, des groupes terroristes transfèrent du matériel léger et lourd vers la ligne de contact avec l'armée syrienne sur les axes de l’est, du sud-est d’Idlib, de l’ouest d’Alep, du nord de Lattaquié, du nord et du nord-ouest de Hama.

En pleine coopération avec les Casques blancs, une version d’Al-Qaïda ayant pour mission de nuire à la réputation de l’armée syrienne, les terroristes ont commencé à lancer des attaques à la roquette et au mortier sur les positions de l’armée syrienne dans l’est de la province d'Idlib.

Une source bien informée a fait part d'agissements suspects des groupes composés des forces d’élite françaises au nord de la Syrie, ajoutant qu’elles sont en train d’équiper les roquettes et les mortiers de substances chimiques meurtrières.

Le chef du Commandement du Nord de l’armée israélienne, le général de division Yoel Strick, a déclaré « avoir été informé des plans du général Qassem Soleimani à propos du déploiement de ses forces sur les hauteurs du Golan occupé ».

Lors d'une rencontre avec le chef d’état-major de l’armée israélienne Gadi Eizenkot à la frontière du Golan, le général de division Yoel Strick a déclaré que « les forces du général Soleimani, dont le nombre s’élève à 2 000 effectifs, reçoivent des formations militaires à Deraa ». 

Selon le quotidien libanais Al-Binaa, « le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré, il y a quelques jours, que l'arrêt des frappes de l'aviation israélienne contre des cibles militaires en Syrie s'explique par la suspension du transit des camions chargés d’armes iraniennes à destination du Hezbollah. Mais quelques jours après, il a contredit ses propos en annonçant la poursuite des vols des avions israéliens dans le ciel syrien ».

Dans un tweet posté jeudi soir, 30 novembre, le porte-parole de l’armée israélienne a prétendu qu’un missile sol-air syrien avait atterri dans un espace ouvert des hauteurs du Golan.  

Selon le journal en ligne Al-Masdar News, on ne sait pas pour le moment si le missile a atterri dans la partie occupée du Golan. L’armée israélienne a commencé à fouiller la région.

Une large partie des hauteurs du Golan a été occupée par l’armée israélienne, après la guerre du Kippour de 1973.

La défense anti-aérienne syrienne (DCA) a tiré, jeudi soir, au moins dix missiles contre des avions israéliens qui menaient des raids à Keswa, au sud de Damas, et près de la localité de Harfa, dans le secteur du Mont Hermon, non loin de la ligne de démarcation avec le Golan occupé.

Le régime de Tel-Aviv a également démenti les rapports selon lesquels un chasseur israélien a été abattu par la DCA syrienne. Plus tôt, un média russe avait rapporté l’incident.

Les sources d’information syriennes ont annoncé que plusieurs missiles tirés jeudi par les avions israéliens ont été abattus et que les raids n’ont pas atteint leur objectif.

Israël n'a pas encore revendiqué les attaques.

Il s’agit de la première attaque aérienne menée par des avions israéliens, après l'affaire de l'avion de transport russe Iliouchine Il-20 abattu en septembre dernier, au-dessus de la Méditerranée par la défense antiaérienne syrienne qui intervenait contre un raid aérien israélien. Moscou a tenu l’aviation israélienne responsable de cet incident qui avait fait quinze morts parmi les militaires russes.

Suite à cet incident, la Russie a annoncé, début octobre, avoir livré à la Syrie des batteries de missiles anti-aériens de type S-300 manière de dissuader les Israéliens. Selon certaines sources, ces systèmes ne sont pas encore entrés en action. 

Des experts turcs en armes chimiques et biologiques se sont rendus dans les zones du nord-ouest d’Alep qui ont été frappées le 25 novembre par une attaque chimique du Front al-Nosra. 

Le groupe terroriste du Front al-Nosra a mené une attaque chimique dans la ville d’Alep, un drame qui a provoqué une centaine de cas d’asphyxie et entraîné dimanche des raids de représailles de l’allié russe. 

Des sources proches des insurgés, qui ont requis l’anonymat, ont fait état de l’arrivée dans les zones frappées d’une équipe d’experts en armes chimiques et biologiques en provenance de Turquie. Ils ont été accueillis pendant 24 heures dans un motel par les membres d’al-Nosra, ont-elles annoncé.