
تقي زاده
Afrique: réduction en nombre des troupes US
Le Pentagone retire 10 % de ses troupes en Afrique pour se concentrer sur les menaces chinoises et russes.
L’armée américaine retirera des centaines de soldats en Afrique au cours des prochaines années afin d’intensifier sa lutte contre les menaces qui émaneraient de la Chine et de la Russie.
Plus tôt cette année, l’armée américaine a placé la lutte contre la Chine et la Russie au centre d’une nouvelle stratégie de défense nationale, dernier signe de changement des priorités après plus de quinze années de focalisation sur la lutte contre le terrorisme.
« Cette mesure prévoit spécifiquement de réduire les forces d’environ 10 % au cours des prochaines années. Actuellement, 7 200 militaires américains sont déployés en Afrique dans le cadre de la lutte antiterroriste », a déclaré le commandant Candice Tresch, porte-parole du Pentagone.
Israël avoue redouter les missiles du Hamas
Selon le ministre israélien de la Coopération régionale, Israël a accepté le cessez-le-feu par crainte des missiles de la Résistance.
Un ministre israélien a reconnu qu’Israël avait accepté le cessez-le-feu par crainte des missiles de la Résistance.
Pyongyang renforce son arsenal: nouvel échec pour Washington
Quelques mois après le show médiatique de Donald Trump à Singapour, Pyongyang renforce son arsenal atomique.
Le leader nord-coréen a pris part au test d’une nouvelle arme « stratégique de pointe développée récemment », a rapporté vendredi 16 novembre un média d’État nord-coréen.
Kim Jong-un a supervisé le test d’une nouvelle arme tactique de haute technologie à l’Académie nationale de science de la Défense.
Le terme « arme stratégique » fait généralement allusion aux armes atomiques. La télévision publique nord-coréenne a ajouté que le développement de cette arme était en cours sur une longue période. Elle s’est toutefois abstenue de spécifier la nature de l’arme testée.
Selon la même source, cette arme « contribue à rendre la défense du pays invulnérable et renforce la puissance de combat de l’armée ».
Le test constitue « un tournant décisif dans le renforcement de la puissance de combat des forces armées nord-coréennes », a déclaré Kim Jong-un cité par l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.
Le test a été couronné de succès, d’après les médias nord-coréens.
Sanctions anti-Iran: Bagdad impassible face aux USA
Les États-Unis avaient beau compté sur le gouvernement irakien en ce qui concerne le dossier des sanctions anti-iraniennes. Le nouveau gouvernement irakien d’Adel Abdel-Mehdi a fait preuve de vigilance et d’intelligence.
Cette prise de position du gouvernement irakien est due au soutien indéfectible que Téhéran lui a fourni dans différents domaines, notamment dans la lutte antiterroriste.
Dans la foulée, le Premier ministre Adel Abdel Mahdi a déclaré que l’Irak ne se soumettrait pas aux sanctions des États-Unis contre l’Iran. « En plus, l’Irak en est exempté », a-t-il indiqué.
Auparavant, de nombreux médias arabes et occidentaux ont eu recours à l’intoxication médiatique en faisant croire à la fin imminente des relations entre l’Iran et l’Irak.
Hajin sous une pluie de phosphore blanc et de bombes à fragmentation
Les Américains recourent largement aux bombes à sous-munitions pour réprimer dans le sang les populations civils de l’est de la Syrie. Alors que les terroristes de Daech ont réussi à s'emparer des puits de pétrole de Deir ez-Zor et ce, à la faveur d'un jeu du chat et de la souris mené avec les FDS, les Américains, eux, continuent à frapper les zones d'habitation de l'est syrien par intermittence. L’est syrien a ainsi été frappé à coup de bombes à sous-munitions.
Selon l’agence officielle syrienne, Sana, des bombes prohibées, larguées sur la ville d'al-Chaafa et le village de Hajin, en banlieue de Deir ez-Zor, ont laissé le mercredi 14 novembre, plusieurs morts et blessés parmi les civils, mais aucun chiffre n’a été fourni pour le moment sur le nombre exact des victimes.
L'utilisation de ce type de bombes prohibées par les conventions internationales, par la coalition américaine en Syrie sous prétexte de la lutte anti-Daech a également provoqué le déplacement des centaines d’habitants dans cette région, ajoute la source.
Qods : 5 policiers israéliens blessés par un Palestinien
En se rendant au sultanat d'Oman le Premier ministre israélien a cru faire le coup de siècle : rendre enfin publique des relations qu'Israël entretient depuis des années et en secret avec les monarchies du golfe Persique. C'était sans compter avec la principale partie avec qui Israël a affaire à savoir la Résistance palestinienne. À peine quelques 72 heures après l'échec de l'opération commando israélienne dans le sud de la Bande de Gaza et des tirs de missiles anti-israéliens qui l'ont suivi, la ville sainte Qods a été le mercredi 14 novembre le théâtre d'une opération bien significative : un jeune palestinien s'en est pris à l'arme blanche aux soldats de "Tsahal" qui, à défaut de briller sur le champ de bataille, ont pour l'unique art tuer des civils. Et pourtant cinq soldats d'occupation ont été blessés au cours de cette opération qui devra inquiéter les autorités de Tel-Aviv.
Des appels à la démission de Netanyahu se multiplient
Le séisme que fut l'échec retentissant de l'opération des forces élites israéliennes à Khan Younès a déjà fait tomber une première tête, celle de Lieberman. L'homme qui voulait jeter les Arabes à la mer a été forcé de rendre tablier après avoir subi de plein fouet les foudres de la Résistance? Un second ministre du cabinet Netanyahu, celle de l'Immigration, Sofa Landver, s'apprête elle aussi à claquer la porte, portant au grand jour à quel point les 500 missiles palestiniens tirés entre dimanche 11 et mardi 13 novembre ont fragilisé les piliers d'une entité qui se veut "une puissance imbattable".
Les médias israéliens affirment que les démissionnaires s'en vont en signe de protester contre la "trêve". Mais personne n'est dupe: le régime israélien qui a envoyé dans la foulée ses avions "sauver ses forces élites" piégés au sud de Gaza s'est livré ensuite à des raids aveugles contre Gaza, ce qui a empiré les choses : car ses raids ont été ripostés par une pluie de missiles, laquelle a poussé des milliers de colons à s'engouffrer dans des abris. Pour un Netanyahu qui veut réduire en cendres le sud du Liban, qui a l'intention de pulvériser les S-300 syriens à l'aide de ses F-35 et qui veut même bombarder l'Iran, c'est une catastrophe.
Syrie : Tulul al-Safa devenue le cimetière des daechistes
Les forces de l’armée syrienne ont lancé, ce mercredi 14 novembre, une attaque d’envergure contre le dernier bastion du groupe terroriste Daech à l’est de la province de Soueïda, située dans le sud du pays.
L’opération anti-Daech des militaires syriens s’est intensifiée, le mardi 13 novembre, sur des hauteurs de Tulul al-Safa où les terroristes se sont retranchés, selon le site web libanais, Al-Masdar News
Des vidéos sur les opérations de l'armée syrienne montrent que les forces syriennes sont en train de transporter du matériel militaire lourd, des véhicules de combat d'infanterie et des véhicules blindés en direction des bastions des terroristes à Tulul al-Safa.
La vidéo montre que des roquettes et des missiles se sont abattus sur les fiefs des terroristes et les ont pulvérisé dans un clin d’œil.
Selon certaines sources d’informations, les militaires syriens ont repris le contrôle de nouvelles zones situées dans l’est de Soueïda.
Macron répond aux critiques de Trump: « être un allié, ce n'est pas être un vassal »
Interrogé sur l'idée d'une « armée européenne », fortement critiquée par le président américain Donald Trump, le chef de l'État français a invoqué le «respect» entre alliés et affirmé que la France n'est pas le «vassal» des États-Unis.
Il a pourtant voulu nier l'existence de tensions entre la France et les États-Unis.
« Les États-Unis d'Amérique, c'est notre allié historique et il continuera de l'être. C'est l'allié avec lequel on prend tous les risques, avec lequel on mène les opérations les plus compliquées », a-t-il d'abord déclaré, poursuivant : « Mais être allié, ce n'est pas être le vassal. Et donc pour ne pas être le vassal, on ne doit pas dépendre d'eux ».
Au cours d'un entretien à TF1, le mercredi 14 novembre, depuis le porte-avion Charles de Gaulle, Emmanuel Macron a réagi à la salve de tweets agressifs que Donald Trump a postés contre son projet d'armée européenne, jugé «très insultant» par le locataire de la Maison-Blanche.
Deux jours après son voyage en France à l’occasion du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, Donald Trump a envoyé une avalanche de tweets très agressifs et non diplomatiques à l’égard de la France et de son président.
Dans ces tweets, il se moque de la faible popularité de son homologue français et menace d'engager une guerre commerciale contre la France sur fond des tarifs douaniers. Il a également réitéré l’augmentation de la participation financière des autres pays membres de l’Alliance atlantique, dont la France.
Hausse du prix des carburants, le mouvement de protestation de « gilets jaunes », cote de popularité : au cours de la même interview, le président a abordé de nombreux sujets. Il a notamment déploré que la confiance entre les Français et le corps politique soit altérée avant d’avouer : « Il y a de l'impatience et il y a de la colère. Cette colère, je la partage, il y a une chose que je n'ai pas vraiment réussi à faire, je n'ai pas réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants. Ce divorce, on le voit dans toutes les démocraties occidentales. Il m'inquiète », a déclaré Emmanuel Macron, depuis le porte-avions Charles de Gaulle, au large de Toulon, où il a prévu de passer la nuit. Une nuit pendant laquelle il pensera peut-être à ses erreurs passées, ou à ses prochaines ambitions de son gouvernement, aux défis intérieurs et extérieurs : la défense, la dépendance, Trump, le chômage, la popularité…
Israël frappé: une première tête tombe
À la suite d’une trêve entre Israël et les groupes palestiniens dans la bande de Gaza, Avigdor Liberman, ministre israélien de la guerre a démissionné.
Après que le cabinet de sécurité israélien a décidé de restaurer le calme sur la ligne de front dans la bande de Gaza, Liberman voyant sa popularité en baisse a décidé de donner sa démission.
Liberman a également appelé Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien à organiser des élections anticipées.
La décision de Liberman intervient après celle du cabinet de sécurité israélien de restaurer le calme sur le front de guerre dans la bande de Gaza et après surtout sa baisse de sa popularité en raison des récents incidents dans la région qui ont montré aux « Israéliens » son incapacité à assurer leur sécurité face à la Résistance palestinienne.
"Je n'ai pas cherché de raisons pour démissionner", a déclaré Lieberman lors d'une conférence de presse.
"J'ai essayé de rester un membre loyal du gouvernement au sein du cabinet, de dissimuler les différences internes même si elles coûtaient aux élections", a-t-il ajouté.
Les deux points décisifs, a-t-il déclaré, sont les millions de dollars en espèces versés par le Qatar à Gaza et le cessez-le-feu conclu par Israël avec le Hamas hier mardi, 13 novembre 2018.
"Le gouvernement achète le calme à court terme au prix de graves dommages à long terme pour la sécurité nationale", a-t-il ajouté.
Dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 novembre, la nouvelle vague d’agressions du régime israélien contre la bande de Gaza a pris fin après deux jours d’affrontements sanglants et à la suite d'un accord conclu entre Israël et les groupes palestiniens sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Les colons de Sédirot sont descendus dans la rue pour protester contre la trêve. Après l’intervention de la police, ces manifestations ont tourné aussi à l’affrontement.
Aux yeux des observateurs, ces protestations sont un autre signe de la défaite des politiques de Tel Aviv dans la bande de Gaza.
La chambre des opérations conjointes des groupes palestiniens a annoncé mardi dans la soirée que ce sont les efforts déployés par l’Égypte qui ont abouti et qu’elle restera attachée à ce cessez-le-feu tant que les occupants le respecteront.
Dans un communiqué, le Hamas a annoncé que cette démission était une victoire pour la résistance palestinienne.
« Grâce à sa résistance, Gaza a réussi à provoquer une secousse politique sur la scène interne des occupants », a affirmé Sami Abou Zahri, un dirigeant du Hamas.
Le porte-parole des Comités de la résistance en Palestine, Abou Moujahid a pour sa part qualifié la démission de Liebermann d’une victoire pour la Résistance après la défaite sécuritaire et militaire du régime israélien dans la bande de Gaza.
Un membre du bureau politique du Hamas avait auparavant affirmé aussi que la fin des affrontements entre la Résistance et Israël dépendait du départ de Liebermann.
« Si Netanyahou, Premier ministre israélien souhaite que cette nouvelle vague d’affrontements cesse, il faudra que Liebermann démissionne de son poste », avait déclaré Hussam Badran, membre du bureau politique du Hamas.
« La stupidité de Liebermann est à l’origine de cette escalade », avait alors ajouté Badran.