تقي زاده

تقي زاده

Des centaines de personnes ont marché dimanche près du siège du Pentagone pour demander la fin des actions militaires du pays nord-américain dans le monde.

"Nos revendications sont simples: la cessation complète des guerres étrangères, la fermeture de bases étrangères, la réduction spectaculaire des fonds du Pentagone (département américain de la Défense) pour financer des programmes sociaux sains ici dans le pays ", lit le site Web de la Marche des femmes sur le Pentagone (WMOP, pour son acronyme en anglais) qui a organisé la marche.

En soulignant la contribution américaine Aux organisateurs de la manifestation, les organisateurs de la marche ont rejeté le fait que le portefeuille américain de la défense consacre des budgets égaux à ceux de la Chine, de la Russie, de l’Arabie saoudite, de l’Inde, de la France, du Royaume-Uni et du Japon. Programmes nécessaires tels que soins de santé, éducation et logement.

Cindy Sheehan, organisatrice de la manifestation, dont le fils est mort en 2004 dans la guerre en Irak, a condamné les campagnes militaires lancées par l'ancien président George W. Bush contre l'Afghanistan et l'Irak, respectivement en 2001 et 2002, ainsi que la destruction de la Libye. , les incursions en Afrique, en Syrie, en Somalie et la poursuite des guerres de l’ère Bush par le gouvernement de l’ancien président Barack Obama.

"Nous savons que les États-Unis soutient l'Arabie saoudite et est absolument horrible (et) incompréhensible, ainsi que la destruction du Yémen où des dizaines de milliers de personnes meurent (à la suite d'attaques) et des millions d'autres meurent de faim, a reproché Sheehan.

L'Arabie saoudite et ses alliés, avec le feu vert des États-Unis, qui fournit la plupart des bombes utilisées contre les Yéménites, ont lancé une campagne militaire contre le Yémen en mars 2015 pour rétablir au pouvoir l'ex-président yéménite, Abdu Rabu Mansur Hadi.

La marche de dimanche a eu lieu dans un contexte dans lequel Washington renforce sa présence en Syrie avec la création de nouvelles bases et le lancement de frappes aériennes quotidiennes qui ont fait plus de 6000 morts en Syrie et en Irak.

En 2001, l'intervention militaire de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), dirigée par les États-Unis, visant à renverser le groupe des talibans et à intensifier la lutte contre la drogue, n'a fait qu'aggraver les conditions de vie Pays asiatique, où le groupe Takfiri EIIL (Daesh, en arabe) est en cours d’organisation et où les talibans sont en train de renaître.

dimanche, 21 octobre 2018 09:59

Trump menace de se retirer du Traité FNI

Donald Trump a déclaré que les États-Unis se retireraient du Traité russo-américain sur l'élimination des missiles à courte et moyenne portée (FNI), d'après les médias.

« Les États-Unis se retireront du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) », a déclaré le président américain Donald Trump, cité par Sputnik, devant les journalistes réunis à Elko, dans le Nevada.

« Nous devrons développer ces armes. Nous allons mettre fin à l'accord et nous allons nous retirer », a-t-il ajouté.

Il a expliqué cette décision par la violation présumée du traité par la Russie.

Les États-Unis ont prétendu que la Russie violait l'accord (FNI) avec le développement et le déploiement d'un nouveau missile de croisière. Aux termes du traité, il faudrait six mois pour que le retrait des États-Unis prenne effet.

D'après le président américain, les États-Unis doivent développer leurs armes.

« Les messages des Brigades al-Qods (branche militaire du Djihad islamique) et des Brigades Izz al-Din al-Qassam (aile armée du Hamas) témoignent du fait que les groupes palestiniens sont tout à fait prêts à contrer toute agression militaire éventuelle du régime israélien contre la bande de Gaza », estime Amer Khalil, expert arabe.

« Les forces de la Résistance palestinienne, qui agissent intelligemment sur le terrain, donneront une réponse inoubliable à Israël au cas où il commettrait la folie d’agresser militairement la bande de Gaza », a déclaré l’expert lors d’une interview accordait à Rai al-Youm.

Selon Amer Khalil, le régime israélien « sait que la donne a changé et que s’il entamait la guerre contre Gaza, il perdrait très vite le contrôle des événements ».

M. Khalil fait en fait allusion aux messages des branches militaires du Djihad islamique et du Hamas, qui ont mis en garde Israël contre toute agression militaire contre la bande de Gaza, alors que lors d’une réunion avec son cabinet, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé à l’armée d’intensifier la répression des Palestiniens qui participent aux manifestations de la Marche du grand retour.

D’après Amer Khalil, la résistance contre l’ennemi israélien est entrée dans une nouvelle phase radicalement différente des méthodes du passé tant sur le plan militaire que politique.

 

Depuis que la France s’est impliquée militairement en Syrie, envoyant sur l’ordre US ses militaires dans le nord-est et l’est de ce pays, et qu’un certain nombre de ses soldats se sont fait arrêter par les forces syriennes, une question revient sans cesse : à quand la fin du tabou des « militaires français » capturés en Syrie ? Des sources bien informées avancent le nombre de 300 militaires français détenus par l’armée syrienne et qui pourraient servir de monnaie d’échange au cours de futures négociations.

Une première information sur la capture de militaires français en Syrie date de la fin de l’année 2012. Et pourtant ni les sources syriennes ni les sources françaises n’ont abordé le sujet explicitement. De plus, Damas n’a jamais diffusé d’images de captifs français emprisonnés sur son territoire.

 

En Syrie, les avions de combat de la coalition américaine ont bombardé, jeudi et vendredi, deux mosquées à Deir ez-Zor. Pour les USA, il s'agit d'éliminer la moindre résistance à l'occupation de l'est pétrolifère de l'Euphrate...

Selon le rapport des sources médicales proches des opposants du gouvernement syrien, 65 personnes ont été tuées ou blessées par les frappes lancées par la coalition américaine prétendument anti-Daech. 

Citant le site de la chaîne qatarie Al-Jazeera, l’agence de presse iranienne ISNA a rapporté qu’une soixantaine de civils auraient été tués lors du bombardement par la coalition américaine contre les deux villages d’al-Soussa et d’al-Boubardan dans la banlieue de Deir ez-Zor dans le sud-est de la Syrie.

La coalition américaine a attaqué vendredi dernier les fidèles dans la mosquée Othman ben Affan dans le village d’al-Soussa, tuant ou blessant 35 personnes.

Selon ces sources, plusieurs corps sont encore ensevelis sous les décombres. Les habitants de ce village essaient de les en extirper.

 

Brandissant les drapeaux syriens, les habitants du Golan occupé brûlent des cartes électorales israéliennes au mépris des pratiques de judaïsation.

Alors que le drapeau syrien flotte de nouveau sur le point de passage de Quneitra suite à sa réouverture le lundi 15 octobre, les habitants du Golan occupé ont organisé vendredi soir dans le village de Majdal Chams un sit-in au cours duquel ils ont brûlé les « cartes électorales » des soi-disant élections « des conseils locaux », distribuées parmi eux par les autorités d’occupation israéliennes, a rapporté l’agence de presse syrienne SANA.

Réitérant leur refus de participer à ces élections, les participants au sit-in ont brandi le drapeau syrien et des banderoles et rejeté les politiques de judaïsation adoptées par les autorités d’occupation.

Ils ont également revendiqué leur appartenance à leur pays d’origine qui est la Syrie, exprimant leur conviction que l’occupation prendra fin.

Depuis qu’il occupe le Golan, Israël a souvent cherché à s’attirer les faveurs de la communauté druze, notamment parce qu’elle est majoritaire dans la région de Soueïda et du Golan syrien, zones clés dans l’architecture de sécurité syrienne, et qu’elle fait aussi partie du tissu démographique libanais, pays du Hezbollah.

 

Alors que les forces françaises continuent à participer aux opérations US contre la Syrie depuis le sol irakien, au mépris de la souveraineté de deux États, le président français a téléphoné au nouveau Premier ministre d’Irak et lui a dit souhaiter avoir une part sur le juteux marché de la reconstruction de l’Irak. 

Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu ce samedi 20 octobre avec Adel Abdel Mahdi, le félicitant pour sa nomination en tant que Premier ministre irakien et l’assurant du soutien constant de la France à l’Irak, pays qui est, à l’heure actuelle, dans une phase de reconstruction, a fait savoir le communiqué publié par l’Élysée.

 

Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé aujourd’hui, samedi 20 octobre, que l’envoyé spécial du président russe, Alexander Lavrentiev, avait eu un entretien avec le président syrien Bachar al-Assad. La rencontre a eu lieu hier, vendredi, dans la capitale syrienne Damas.

Selon l’agence de presse Interfax, Lavrentiev était accompagné du vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine.

Selon le communiqué publié par le ministère russe des Affaires étrangères, ce sont les dernières évolutions en Syrie qui auraient été analysées lors de cette rencontre entre les personnalités russes et syriennes.

Reuters a annoncé que des représentants du ministère russe de la Défense étaient aussi présents à la réunion. Les participants à la réunion auraient discuté de l’engagement des deux parties en faveur de l’élimination complète des terroristes en Syrie et de l’avancement d’une solution politique à long terme qui profiterait à tous les Syriens, avec notamment de la mise en place d’une commission chargée d’élaborer une nouvelle loi constitutionnelle pour la Syrie.

L'incident de l'Il-20 a été provoqué puisque la France et la Grande-Bretagne ont cru pouvoir déclencher une grande guerre contre la Russie à l'aide d'Israël. Ils n'auraient jamais imaginé que la vaste frappe planifiée le 17 septembre contre les cibles russes à Lattaquié voire à Tartous puisse tourner au fiasco et qu'elle finisse par se retourner contre eux au point de pousser la France à nier son rôle dans cette offensive anti-russe. En pleine période de la livraison des S-300 par l’armée russe à Damas, un avion-espion britannique aurait donc été détecté survolant la frontière syrienne. 
 

Au moment où la fronde gagne du terrain en France et que les différentes composantes de la société dénoncent le "régime Macron" et ses pratiques à la limite de l'autocratie, d'importantes évolutions se produisent sur le terrain de la politique étrangère française faisant du berceau des droits de l'homme, un État militariste aux mœurs bien américanisés. Après avoir servi de pont aux yankees dans la région du Sahel, la France de Macron part en aventure dans l'océan pacifique avec en toile de fond son implication directe dans la stratégie de militarisation en mer de Chine. Sous prétexte de la lutte anti-Daech, le navire amiral de la Marine nationale française ainsi que le porte-avions Charles de Gaulle devront bientôt retrouver les eaux de l’océan Indien. 

Il se pourrait pourtant que la mission du groupe aéronaval ne se limite pas à l’océan Indien et s’étende à la mer de Chine méridionale, comme l’a déclaré Florence Parly, la ministre française des Armées dans un entretien donné au quotidien La Provence. Une telle mission semble s'inscrire dans le droit fil des propos d'Emmanuel Macron, tenus lors d'un déplacement au mois d'avril en Australie où il avait fait part de la construction d'un axe "indo-pacifique" pour " faire respecter la liberté de navigation et de circulation aérienne" face aux risques d'hégémonie de la Chine dans la région. La menace est à peine larvée: la France compte-t-elle s'impliquer dans des combats maritimes opposant les USA à la Chine?