تقي زاده

تقي زاده

Deux semaines après le "show onusien" de Netanyahu, le secrétaire général du Hezbollah détaille la nouvelle stratégie du mouvement face au régime de Tel-Aviv. 

Vendredi 12 octobre, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a brisé son silence et réagi au show onusien de Benjamin Netanyahu, tenu au micro de l’Assemblée général des Nations-Unies où il a accusé non seulement l'Iran mais aussi la Résistance libanaise d'avoir caché des missiles dans l'aéroport et dans d'autres sites civiles au sud du Liban. 

 

Il y a quelques temps, le secrétaire US à l’Intérieur, Ryan Zinke menaçait d'imposer un blocus maritime à la Russie, si cette dernière se mettait à contourner les sanctions américaines qui visent dès le 4 novembre le secteur pétrolier iranien. Mais les États-Unis sont-ils capables d'encercler la Russie et empêcher ses exportations pétrolières? 

Selon des experts, un blocus imposé à la Russie dans la mer Noire et dans la Méditerranée par les États-Unis est presque impossible. Pourquoi? car les nouveaux missiles hypersoniques Kh-47M2 Kinzhal et 3M22 Zircon dont dispose la Russie, pourraient paralyser la flotte US dès le détroit de Gibraltar. 

Au milieu du déploiement des forces supplémentaires de l’OTAN dans les pays baltes et polonais, la marine américaine a annoncé la réactivation de la deuxième flotte, après sept ans, pour l’expédier vers le Nord, la Baltique et l’océan Arctique qui est une région riche en hydrocarbure.

 

En Syrie, des habitants de Hassaké sont descendus dans la rue afin d’exprimer leur colère contre les miliciens kurdes de l’Organisation Asayesh, proche du Parti démocratique du Kurdistan (d'Irak).

Selon l’Agence de presse officielle syrienne SANA, « un grand nombre d’habitants de Hassaké ont maifesté, vendredi 12 octobre,  contre les miliciens kurdes d’Asayesh dont les actes, largement dictés par leurs commanditaires visent les civils ». 

« Les miliciens d’Asayesh continuent de terroriser les populations dans les villes de Hassaké et de Qamichli ainsi que dans une grande partie de la campagne de la province de Hassaké. Les miliciens d’Asayesh entendent imposer aux écoles de ces régions des méthodes d’enseignement qui contredisent les méthodes officielles dans les écoles syriennes. Ils interpellent des jeunes avant de les embarquer de force et de les  transférer dans des centres de formation militaire où ils sont forcés à rejoindre la milice kurde. La vague d’arrestation des jeunes, pousse les familles vivant à Hassaké à interdire l'école à leurs enfants et à les empêcher de quitter la maison », a-t-on appris de SANA.

 

La livraison de nouveaux systèmes de missiles S-300 à la Syrie inquiète l’armée de l’air israélienne au sujet de la sécurité des vols dans l’espace aérien syrien. Les vols d’entraînement des pilotes israéliens avec des appareils américains en Ukraine pour évaluer le niveau de la menace que représente le missile S-300 pour les chasseurs israéliens dans le ciel syrien ne pourront pourtant pas assurer leur sécurité.

 

Au terme des semaines de tractations, la Turquie d'Erdogan a libéré le pasteur américain, Andrew Brunson,  qu'elle ne cessait de dénoncer à titre de "cerveau américain" de la tentative du coup d'Etat de 2016. Les sources bien informées affirment que la libération aurait été décidée à New York et pendant la tenue de l'Assemblée générale des Nations Unies.

Pour avoir décidé de mettre en liberté ce gros bonnet, la Turquie aurait sans doute du exiger des concessions, y compris, une plus grande liberté d'action sur la rive est de l'Euphrate, où les Etats-Unis ont déployé ces derniers temps et toujours sous le faux prétexte de combattre des terroristes daechistes de moins en moins nombreux, leurs supplétifs des FDS. Or à ce qui parait, il s'agit d'une démarche bien coordonnée entre Washington et Ankara, la présence des "kurdes" sur la rive est de l'Euphrate pouvant servir d'alibi à la Turquie, membre actif de l'OTAN, pour conquérir de plus vastes régions syriennes. En visite à Sparte, le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué les États-Unis pour avoir négligé les engagements qu’ils avaient pris dans le cadre d’un accord, signé avec la Turquie, au sujet de Manbij.

« Les Américains nous avaient promis que les terroristes quitteraient Manbij en trois mois, mais ils n’ont pas tenu leur promesse. Nous allons par conséquent prendre les mesures nécessaires ».

Dépité par l’expulsion par Washington des miliciens du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), du Parti de l'union démocratique (PYD) et des Unités de protection du peuple (YPG) de l’est de l’Euphrate, surtout de Manbij, Recep Tayyip Erdogan a fait part de la poursuite d’une lutte acharnée contre les groupes terroristes dans cette région.

« Les forces de sécurité turques, qui tiennent le haut du pavé, vont nettoyer Manbij de la présence des terroristes », a souligné Erdogan.

Le président turc s’est ensuite attardé sur le soutien des États-Unis aux groupes terroristes dans le nord de la Syrie et les sanctions qu’a imposées Washington à Ankara pour dire que « ceux qui n’ont pas honoré leurs engagements face à Ankara verront tôt ou tard qui sera le principal perdant ».

Et d’ajouter : « Les terroristes creusent des tunnels à Manbij, mais ils creusent en fait leurs tombes ».

Recep Tayyip Erdogan a réaffirmé que les forces de sécurité turques poursuivaient les groupes terroristes depuis Jarablous jusqu’à al-Bab, depuis Afrin jusqu’au nord de l’Irak et depuis le mont Djoudi jusqu’au mont Tendürek, à l’intérieur de la Turquie et qu'elles allaient leur porter des coups sévères.

Concernant le pouvoir d'achat, il a précisé que la Turquie se trouvait toujours au 13rang mondial. Le pays se place en 17e position relativement au revenu national, a précisé le président turc.

Le Bahreïn, le Cameroun et les Philippines ont été élus vendredi au Conseil des droits de l'homme par l'Assemblée générale des Nations unies lors d'un scrutin sans compétition jugé "ridicule" par certaines organisations de défense des droits humains. 
 
Un tiers des sièges de cette instance de 47 membres basée à Genève étaient à pourvoir pour un mandat de trois ans (2019-2021). Une majorité de 97 voix sur les 193 pays composant les Nations unies était nécessaire pour être élu.

Tous les pays de l'ONU sont habilités à postuler au Conseil des droits de l'homme, a rappelé en début de séance la présidente de l'Assemblée générale, Maria Fernanda Espinosa Garces.

Vendredi, 18 candidats étaient en lice pour 18 postes à pourvoir. Tous ont été élus avec un nombre de voix bien supérieur à la majorité requise.

Pour la première fois depuis la création en 2006 de ce Conseil afin de promouvoir et protéger les droits humains à travers le monde, chaque région concernée par les votes s'était au préalable accordée sur les candidats, supprimant toute compétition entre Etats.

Bahreïn a recueilli 165 voix pour, le Cameroun 176 voix et les Philippines 165 voix. Parmi les autres candidats, l'Erythrée a obtenu 160 voix, la Somalie 170 voix et le Bangladesh 178 voix. L'élection des 18 candidats a été saluée par des applaudissements nourris en fin de séance.

Dans un communiqué, plusieurs ONG d'Europe, des Etats-Unis et du Canada (UN Watch, Raoul Wallenberg Center for Human Rights, Human Rights Foundation...), ont estimé que ces six pays ne sont "pas qualifiés" pour siéger au Conseil des droits de l'homme en raison de leurs faibles résultats dans ce domaine.

- Crédibilité en jeu -

C'était "un vote ridicule sans concurrence", a dénoncé Louis Charbonneau, de l'ONG Human Rights Watch (HRW). "De tels votes se moquent du mot +élection+", a-t-il ajouté en rappelant qu'en 2016 la Russie n'avait pas été élue à cause de l'existence d'une concurrence entre plusieurs Etats.

"En favorisant des pays violant les droits de l'homme et en ne présentant qu'un nombre de candidats équivalent au nombre de sièges à pourvoir, les groupes régionaux risquent de saper la crédibilité et l'efficacité du Conseil", a aussi averti HRW.

Interrogée lors de son point-presse quotidien, la porte-parole de Maria Fernanda Espinosa Garces n'a pas répondu directement aux accusations d'élection déterminée à l'avance. "Il est clair que le monde s'attend à ce que les membres des organismes internationaux se conforment à un certain ensemble de normes de comportement conformes aux organismes pour lesquels ils ont été élus", a déclaré cette porte-parole, Monica Villela Grayley.

Parmi les 18 sièges attribués, 5 l'ont été à l'Afrique (Burkina Faso, Cameroun, Eryhtrée, Somalie, Togo), 5 à l'Asie-Pacifique (Bahreïn, Bangladesh, Fidji, Inde, Philippines), 2 à l'Europe de l'Est (Bulgarie, République tchèque), 3 à l'Amérique latine-Caraïbes (Argentine, Bahamas, Uruguay), et 3 à l'Europe de l'Ouest et autres Etats (Autriche, Danemark, Italie).
Le cheikh d'Al-Azhar s'est alerté de la continuité des politiques de répression des sionistes et des deux poids deux mesures des organisations internationales face aux crimes israéliens.
Après le renforcement de la contestation palestiniennes qui finit cette semaine avec la morts de six palestiniens tués par les snipers israéliens, le cheikh d'Al-Azhar a condamné ces répressions sanglantes. Al-Azhar soutient pleinement la nation palestinienne dans leur lutte légale pour reprendre leurs territoires occupés, a-t-il insisté.

Le cheikh d'Al-Azhar a demandé à toutes les organisations liées aux Droits de l'homme d'accomplir leurs devoirs légaux et éthiques pour arrêter les crimes du régime sioniste, a-t-il ajouté.
 
Deux des trois Israéliens blessés lors d'une attaque armée perpétrée dimanche près d'une zone industrielle adjacente à une colonie israélienne de Cisjordanie occupée sont décédés, a indiqué l'armée israélienne.
Selon un porte-parole de l'armée, l'assaillant, toujours en fuite, est un Palestinien de 23 ans qui travaillait dans la même entreprise que les victimes, dans la zone industrielle de Barkan.

La zone industrielle se trouve à côté des colonies de Barkan et d'Ariel, dans le nord de la Cisjordanie, un territoire palestinien occupé illégalement par Israël depuis plus de 50 ans.
 
samedi, 13 octobre 2018 14:01

Iran : la concession US à Londres

Le Royaume-Uni a obtenu de Washington une exemption de courte durée des sanctions américaines touchant le gisement de gaz offshore de Rhum, en mer du Nord, dont les actionnaires sont la compagnie pétrolière nationale iranienne (NIOC) et la compagnie British Petroleum (PB).

Les États-Unis ont émis une autorisation de courte durée pour lever les restrictions imposées à la production du champ gazier Rhum qui appartient à l’Iran et au Royaume-Uni en mer du Nord.

Après l’imposition par l’Union européenne (UE) de sanctions contre les industries pétrolière et gazière de l’Iran, les opérations d’extraction avaient été interrompues dans ce champ gazier en novembre 2010 avant de reprendre en octobre 2014.

En décembre 2012, les pays de l’UE ont adopté une loi en vertu de laquelle les activités de ce champ ont été exemptées des sanctions unilatérales contre l’Iran. Ensuite, le gouvernement britannique a pris la gestion intérimaire de ce champ en bloquant la part des revenus de l’Iran et en attendant la levée des sanctions.

Les discussions sont apparemment en cours pour prolonger cette exemption après le 4 novembre et le gouvernement britannique cherche à faire en sorte que cette zone ne soit pas sanctionnée, bien que 50% des actions dans ce domaine appartiennent à l'Iran.

Un commandant iranien insiste sur le pouvoir de la République islamique et veille à ce que le pays perse ne se rende jamais face à des projets hostiles et aux pressions de ses ennemis.

"Nous sommes plus forts que jamais", a déclaré jeudi le brigadier général Hosein Salami, sous-officier du Corps de gardiens de la révolution islamique (CGRI) d'Iran.

Lors d'un discours prononcé à Téhéran (capitale de la Perse), Salami a dénoncé les complots complotés par les ennemis pour saper l'économie du pays. Cependant, il a souligné que de tels plans hostiles ont échoué en raison de la résistance de la nation iranienne.

En outre, dans une autre partie de ses affirmations, Salami a affirmé que les ennemis de l'Iran, semble-t-il, sont puissants, mais, dit-il, sont rouillés et usés à l'intérieur.

La République islamique a à plusieurs reprises dénoncé le fait qu'elle soit confrontée à une guerre médiatique et économique, menée par les États-Unis, en raison de sa colère pour les réalisations régionales de l'Iran.

Dans le même ordre d'idées, Washington a imposé des sanctions sévères au pays persan et a demandé à ses partenaires et alliés de mettre fin à leurs importations de brut iranien avant le mois de novembre prochain.

Face à cette situation, l’Iran, en plus de développer ses capacités défensives, en particulier la puissance de ses missiles, souligne qu’il "échouera" au plan américain. pour empêcher le pays persan de vendre son pétrole à l'étranger.

Bien que les autorités iraniennes aient souligné à plusieurs reprises que le pouvoir militaire du pays persan ne constitue aucune menace pour la région ou le monde, car il ne vise que la préservation de sa souveraineté et de son intégrité territoriale.