
تقي زاده
Rohani à la tribune de l'ONU dans un climat tendu par le président américain
En 2017, pour sa première apparition lors de l'Assemblée générale de l'ONU, le tempétueux locataire de la Maison Blanche avait, dans un discours enflammé, désigné deux cibles: Pyongyang et Téhéran.
Si la Maison Blanche laisse planer le doute sur un éventuel tête-à-tête entre les deux hommes, le dirigeant iranien a assuré sur la chaîne NBC que "rien n'était prévu en ce sens", jugeant que les Etats-Unis n'étaient "ni honnêtes ni sincères".
Habile communiquant, il a par ailleurs prévu une conférence de presse mercredi, juste après une réunion inédite du Conseil de sécurité centrée sur l'Iran et présidée par Donald Trump.
- "Conditions insultantes" -
Après des échanges d'une rare violence au cours de l'été, lorsque le président américain avait menacé l'Iran de représailles apocalyptiques, l'impasse est totale.
Washington a posé ses conditions - draconiennes - pour un nouvel accord. Téhéran a dénoncé une "longue liste de conditions préalables insultantes".
Les Etats-Unis ont provoqué l'ire de leurs partenaires européens en se retirant de l'accord international avec l'Iran, que Donald Trump juge trop laxiste.
Washington a rétabli toutes les sanctions levées après sa signature en 2015, avec un sévère contrecoup pour de nombreuses entreprises européennes, sommées de quitter l'Iran sous peine d'être frappées par des mesures punitives américaines.
Lundi soir, les alliés européens de Donald Trump ont répliqué en annonçant la création d'une entité spécifique pour pouvoir commercer avec l'Iran, notamment pour l'achat de pétrole, en dépit des sanctions américaines.
Pour Rob Malley, ancien conseiller de Barack Obama et président de l'International Crisis Group, l'approche de la Maison Blanche peut se résumer ainsi: "Mettons le maximum de pression et regardons ce qui se passe".
Or, met-il en garde, "il est peu probable que l'Iran revienne négocier un accord avec un pays qui vient juste de violer le précédent". Et l'accroissement des tensions entre les deux pays couplé avec l'absence de canaux diplomatiques augmentent le risque d'un "affrontement accidentel et périlleux".
Le président américain devrait aussi défendre le bien-fondé des guerres commerciales qu'il a engagées sur plusieurs fronts, Chine en tête.
Selon un responsable de la Maison Blanche, il appellera "à la réforme du système commercial international", ainsi que celle d'autres institutions internationales pour les rendre "plus efficaces".
Car depuis l'hémicycle rassemblant les 193 Etats membres de l'ONU, Donald Trump aura aussi à coeur de parler à sa base électorale à six semaines d'élections parlementaires qui s'annoncent difficiles pour les républicains.
Le président Rohani a dénoncé le terrorisme économique des Etats-Unis
En référence aux violations des accords internationaux par l’administration Trump, M. Rohani dit que l’administration américaine actuelle semble être déterminée à ne tenir compte d’aucun accord international.
« Comment l’Iran pourrait-il conclure un accord avec les politiques de violation des États-Unis ? », s’est interrogé le président iranien en réaction aux demandes américaines sur la conclusion d’un nouvel accord avec Téhéran, jugeant le retrait unilatéral des États-Unis du Plan global d’action conjoint (PGAC) illégal.
« L’ironie est que les États-Unis ne cachent même pas leur plan pour renverser le même gouvernement qu’ils invitent aux pourparlers », a-t-il indiqué.
M. Rohani a noté que les États-Unis ont non seulement violé eux-mêmes l’accord nucléaire de 2015, mais qu’ils invitent de surcroît d’autres pays à le violer et à ne pas respecter leurs engagements. Il a précisé que les sanctions illégitimes des États-Unis contre l’Iran avaient un impact sur d’autres pays et sur le commerce mondial.
Le président Rohani a également réitéré que la politique étrangère de l’Iran avait toujours été basée sur la défense du multilatéralisme.
Il dit que la politique américaine contre l’Iran était mal avisée dès le début, ajoutant que les Iraniens ont prouvé à travers l’histoire qu’ils ne céderont jamais à la pression.
Rappelant la récente attaque terroriste contre un défilé militaire dans la ville iranienne d’Ahwaz, le président Rohani a déclaré que les Iraniens étaient victimes de terroristes soutenus par certains pays occidentaux. « Les chefs de certains groupes terroristes anti-Iraniens vivent dans des pays occidentaux. »
En ce qui concerne la Syrie, M. Rohani a rappelé la position iranienne qui consiste à son opposition contre toute intervention étrangère dans les affaires internes syriennes.
« La guerre de trois ans au Yémen ne peut être résolue que par des pourparlers inter-yéménites », a estimé M. Rohani.
Évoquant la violente répression de l’armée israélienne contre les Palestiniens, le président iranien dit que les crimes israéliens contre les Palestiniens ne seraient pas possibles sans l’aide des États-Unis.
Il a enfin conclu son discours en disant que l’Iran ne cherchait pas la guerre.
Le Conseil de sécurité a fermement condamné l’attentat d’Ahwaz
Une fois n'est pas coutume : le Conseil de sécurité des Nations unies a "fermement" condamné, lundi soir, dans un communiqué l’attentat terroriste qui a frappé le défilé des forces militaires samedi 22 septembre à Ahwaz, chef-lieu de la province du Khouzestan, au sud-ouest de l'Iran. L'attentat qui a fait au moins 25 morts et plus de 60 blessés a été revendiqué sur l'antenne d'une chaîne de TV basée à Londres, par le numéro deux du groupuscule terroriste Al Ahwaziya.
Samedi 22 septembre, un commando composé de cinq hommes (le nombre des terroristes a été revu à la hausse suivant les résultats de l'enquête qui avance, NDLR) issus d’une cellule terroriste se revendiquant d'Al Ahwaziya a tiré à l’aveuglette sur les spectateurs et les militaire qui participaient au défilé marquant la journée nationale des forces armée.
Le dernier bilan s'établit à 25 morts dont un enfant de 4 ans. Quant aux blessés, le bilan s'élève à plus de 60 dont une quarantaine ont déjà quitté l’hôpital.
Dans le communiqué, les membres du Conseil de sécurité de l'ONU expriment "leur compassion" avec les familles des victimes et le gouvernement iranien, en espérant que les blessés se rétabliront rapidement.
Les membres du Conseil de sécurité ont mis l’accent sur la nécessité de la traduction en justice des organisateurs de "cet acte odieux et lâche" avant de souligner "la nécessité de tenir responsables les auteurs, les organisateurs, les financiers et les commanditaires de ces actes de terrorisme répréhensibles et de les traduire en justice, conformément à leurs obligations les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, à coopérer activement avec le Gouvernement de la République islamique d’Iran et toutes les autres autorités compétentes à cet égard".
Livraison des S-300 russes à la Syrie: Israël voit rouge
Un système moderne de missiles sol-air S-300 sera livré aux forces armées syriennes d'ici deux semaines. Les dirigeants israéliens ont accueilli la nouvelle avec une nervosité mal contenue.
La Russie livrera d’ici 15 jours des systèmes antiaériens S-300 à l’armée syrienne afin de renforcer ses capacités de combat dans le cadre de l’incident avec le crash de l’avion russe Il-20, a déclaré, le 24 septembre, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.
« Un système moderne de missiles sol-air S-300 sera livré aux forces armées syriennes d'ici deux semaines. Il est capable d’intercepter des moyens d’attaque aérienne sur une distance de plus de 250 km et de frapper simultanément plusieurs cibles aériennes », a-t-il expliqué.
Du point de vue militaire et politique, cette annonce est plutôt « de mauvais augure » pour Israël, affirme Barak Ravid, un spécialiste des affaires militaires et correspondant de la chaîne 10 de la télévision israélienne.
Lundi 17 septembre, la défense antiaérienne syrienne a visé par erreur un Iliouchine Il-20 au-dessus de la Méditerranée, tuant les 15 militaires qui se trouvaient à bord. Au même moment, des missiles israéliens ciblaient des positions de l'armée syrienne dans la province syrienne de Lattaquié (nord-ouest).
Moscou avait fait porter la responsabilité à l’armée israélienne et menacé de mesures de rétorsion, affirmant qu’elle l’avait prévenu seulement une minute avant les frappes et que les avions israéliens s’étaient servis de l’Iliouchine II-20 comme « boucliers » contre les missiles syriens.
Pour plus de détails : La Russie propose de limiter l’accès d’Israël au ciel syrien
Après la catastrophe de l’Il-20, la livraison de systèmes antiaériens S-300 à la Syrie doit « refroidir les têtes brûlées et empêcher des actions insensées, qui mettent en danger les militaires russes. Dans le cas contraire, nous réagirons de manière appropriée face à la situation », pour reprendre les propos de M. Choïgou.
Damas et Moscou ont signé en 2010 un accord pour la livraison de S-300, mais la Syrie n’avait pas pris possession de ce matériel en raison de l’opposition d’Israël, a-t-il expliqué, ajoutant que «la situation a changé» au vu des événements des derniers jours.
Entre temps, l’Iran s’est doté du redouté système antiaérien russe S-300 en 2016. L’accord entre Téhéran et Moscou remontait à 2007.
L’armée russe intervient en Syrie depuis septembre 2015 en soutien au régime de Bachar Al-Assad, ce qui lui a permis de reprendre le contrôle d’une grande partie de son territoire. Actuellement, les S-300 opérés par les Russes sont déployés autour de la base navale russe de Tartous (dans l’ouest de la Syrie), des S-400 plus modernes étant déployés sur la base aérienne de Hmeimim.
Lattaquié: la Russie met en garde Israël
La Russie avait lancé un avertissement à Israël avant la récente opération aérienne dans le ciel de Lattaquié en Syrie, a écrit ce lundi 24 septembre le journal israélien Haaretz.
Alors que l’armée israélienne persiste à nier toute accusation d’avoir été à l’origine de la chute de l’avion de transport russe Il-20 au-dessus de la province syrienne de Lattaquié, la Russie, pour sa part, rejette les allégations israéliennes.
D’après le journal israélien Haaretz, avant l’agression militaire israélienne contre les installations de l’armée syrienne à Lattaquié, la Russie avait bel et bien mis en garde contre toute attaque visant des cibles syriennes.
De hauts responsables militaro-sécuritaires russes avaient donc averti leurs homologues israéliens que toute attaque aérienne visant des cibles, installations ou bâtiments gouvernementaux syriens nuirait aux intérêts régionaux de la Russie.
« La Russie a récemment transmis un message aux Israéliens, leur notifiant que les attaques israéliennes contre des cibles syriennes s’avéreraient en contraste avec l’objectif russe de soutenir le gouvernement de Bachar al-Assad en Syrie », ont déclaré des responsables sécuritaires israéliens à Haaretz.
Dans ce message, les Russes arguaient que toute attaque israélienne contre la Syrie nuirait à la situation de Bachar al-Assad et aux efforts censés mettre fin au conflit en Syrie, ajoute la même source.
D’après Haaretz, Israël craint que les Russes, même s’ils ne demandent pas un arrêt définitif des raids israéliens sur la Syrie, ne recourent à d’autres moyens pour impacter les activités de l’armée israélienne.
Rohani: « Nous n’avons pas d’espoir dans un changement de comportement de Trump »
Lors d’une réunion avec un groupe des hauts responsables des médias américains, le président iranien a souligné que Donald Trump avait commis de très mauvaises actions contre l’Iran. « Nous n’avons aucun espoir dans le changement de comportement du président des États-Unis », a-t-il déclaré.
Selon le correspondant de l'Agence de presse de la République islamique (IRNA) à New York, ce lundi, Hassan Rohani a répondu à une question sur une éventuelle rencontre avec son homologue américain. « Trump a en fait commis de très mauvaises actions contre le gouvernement et le peuple iraniens. Il s’est retiré de manière injustifiée de l’accord sur le nucléaire, a sanctionné notre pays sans raison valable et est intervenu dans nos affaires internes. Avant tout dialogue, il lui faudra compenser toutes ces mesures », a-t-il indiqué.
Au sujet du rôle de certains pays dans l’attentat terroriste d’Ahwaz, M. Rohani a expliqué que « Ahwaz a été frappée d’un acte terroriste majeur et je regrette que certains pays refusent de mentionner l’attaque terroriste, ce qui veut signifier qu’ils ne veulent que le terrorisme soit combattu partout dans le monde, de la même façon ».
Évoquant le fait que les Américains ont systématiquement soutenu les groupes terroristes anti-iraniens depuis le début de la Révolution islamique, il a déclaré: « Washington soutient encore les groupes terroristes comme par le passé. Certains d’entre eux d’ailleurs mènent des activités politiques et font de la propagande aux États-Unis. Ce pays ne peut pas être indifférent aux actions de ces terroristes qui violent toutes les lois internationales. »
Et d’ajouter : « Suite à l’attentat d’Ahwaz, une autorité américaine a tenu des propos choquants ; il a soutenu les terroristes et rendu le gouvernement iranien responsable de ce crime ! Si nous disions la même chose à propos des auteurs des attentats terroristes du 11 septembre, comment réagirait le peuple américain ? Si c’était le cas, est-il possible d’imputer la responsabilité de tout acte terroriste commis en Europe et ailleurs à leur gouvernement dont le pays a été victime du terrorisme ? »
Dans une autre partie de ses propos, le président iranien a précisé que la République islamique d'Iran avait respecté ses engagements dans le cadre de l’accord sur le nucléaire (PGAC) et l’avait mis en application. « Si un autre candidat avait remporté les élections aux États-Unis et que l'administration américaine avait respecté l'accord, nous n’en serions peut-être pas là », a-t-il lancé avant de poursuivre : « La question n’est pas de savoir si l’Iran fait confiance ou pas aux États-Unis. Mais la question est la confiance du monde envers les États-Unis et leur respect des lois internationales. »
Le régime israélien veut que les bédouins palestiniens détruisent leurs maisons
"En application de la décision de la Cour suprême, les habitants de Khan al-Ahmar ont reçu dimanche l'ordre de détruire toutes les structures du site avant le 1er octobre", a précisé un communiqué du Cogat, l'organisme israélien chargé des affaires civiles dans les territoires palestiniens occupés.
Le régime s'est engagé à laisser les habitants du village démolir eux-mêmes leur hameau, mais le communiqué ne précise pas quelles mesures seront prises si les habitants refusent.
"Personne ne partira, il faudra nous expulser par la force", a affirmé à l'AFP Eid Abou Khamis, un porte-parole du village contacté par téléphone. Si Khan al-Ahmar est démoli, "ce sera uniquement par la force", a-t-il ajouté.
Huit pays européens ont réclamé jeudi à Israël de ne pas démolir ce hameau, estimant que sa destruction permettrait d'étendre les colonies israéliennes et de couper en deux la Cisjordanie, rendant encore plus compliquée l'éventuelle création d'un Etat palestinien sur ce territoire.
Israël occupe illégalemenet depuis près de 50 ans la Cisjordanie où plusieurs communautés de bédouins se sont installées à l'est d'Al-Qods, dans un secteur où, selon des ONG de défense des droits de l'Homme, Israël projetterait d'étendre la colonisation.
Attentat d'Ahvaz en Iran: des milliers de personnes pour les funérailles des martyrs
Vers 08H30 (05H00 GMT), la foule endeuillée était réunie devant la mosquée Sarollah, dans le centre d'Ahvaz, à l'intersection des rues Shariati et Taleghani, en présence du ministre des Renseignements, Mahmoud Alavi.
Ces funérailles sont organisées pour douze des victimes, selon la télévision d'Etat.
En attendant l'arrivée des cercueils des victimes, la foule brandissait des banderoles et des drapeaux avec des inscriptions en persan et en arabe ainsi que de nombreux drapeaux iraniens.
"Nous allons prendre une terrible revanche sur nos ennemis, et ils le savent tous", a affirmé à la tribune le général de brigade Hossein Salami, commandant en second des Gardiens de la Révolution.
Ahvaz, à environ 560 km au sud de Téhéran, est la capitale du Khouzestan, région pétrolifère peuplée majoritairement d'arabes.
Génocide des Rohingyas: l'armée birmane hausse le ton contre l'ONU
Il a balayé l'hypothèse d'un éventuel retrait des militaires de la vie politique, demandé par la mission onusienne.
Malgré l'arrivée au pouvoir en 2016 du gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi, les militaires conservent une place centrale dans le régime politique birman.
Les enquêteurs de l'ONU ont demandé que six hauts responsables de l'armée, dont Min Aung Hlaing, soient poursuivis devant la justice internationale.
Plus de 700.000 Rohingyas, minorité ethnique musulmane, ont fui en 2017 les violences des militaires birmans et de milices bouddhistes et se sont réfugiés au Bangladesh voisin où ils vivent depuis dans d'immenses campements de fortune.
"Assassinats", "disparitions", "tortures", "violences sexuelles", "travail forcé": le rapport dresse une longue liste d'exactions à leur encontre qui constituent "les crimes les plus graves au regard du droit international".
L'armée birmane rejette ces accusations.
Les propos de Min Aung Hlaing interviennent dans un contexte de grande tension entre la Birmanie et la communauté internationale.
Outre le rapport de l'ONU, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a annoncé la semaine dernière l'ouverture d'un examen préliminaire dans ce dossier, première étape d'un processus pouvant aboutir à une enquête formelle du tribunal basé à La Haye et, éventuellement, à des accusations.
Les experts estiment toutefois que cette procédure sera longue et semée d'embûches.
Min Aung Hlaing avait l'habitude de faire sa promotion sur les réseaux sociaux. Mais ses deux comptes sur Facebook, qui comptabilisaient à eux deux plus de 4 millions d'abonnés, ont été fermés fin août pour "violation des droits de l'homme". La plate-forme russe VKontakte (VK) a également bloqué sa page en septembre.
Aung Aung San Suu Kyi n'a à ce jour pas réagi au dernier rapport de l'ONU. Très critiquée pour ses silences sur la crise des Rohingyas, la prix Nobel de la Paix n'a pas été épargnée par l'ONU qui déplore qu'elle n'ait "pas utilisé sa position de facto de chef du gouvernement, ni son autorité morale, pour contrer ou empêcher" les violences les Rohingyas.
Les auteurs de l'attentat d'Ahwaz recevront une réponse cinglante
Lors de cette rencontre, l’Ayatollah Ali Khamenei a fait allusion à l’attaque terroriste menée le samedi 22 septembre à Ahwaz, dans le sud-ouest iranien.
D’après le Leader de la Révolution islamique, cet événement amer a montré une fois de plus que beaucoup d’ennemis cherchent à barrer la route au peuple iranien sur sa voie glorieuse de progrès et de développement.
« Attaquer des personnes sans défense est un pur acte de lâcheté », a affirmé le Leader, ajoutant que le courage et la gloire appartiennent à la jeune génération du pays qui brille sur divers plans scientifiques, sportifs et défensifs.
Au sujet de l’attentat d’Ahwaz, l’Ayatollah Khamenei a précisé :
« Les rapports montrent que ce méprisable événement est l’œuvre de ceux-là mêmes qui, toutes les fois embourbés en Irak ou en Syrie, ont profité de l’appui américain et qui profitent d’ailleurs de l’appui financier de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis. »
« Nous allons certes les réprimander fortement », a ajouté le Leader de la Révolution islamique.
Pour rappel, des terroristes ont attaqué le samedi 22 septembre un défilé militaire à Ahwaz, chef-lieu de la province du Kouzestan, attaque qui a fait 25 morts, dont des civils, et 60 blessés.
Les quatre terroristes qui ont tiré sur la foule ainsi que sur les militaires participant au défilé appartenaient à « Al-Ahwaziya », une milice armée financée par l'Arabie saoudite.
Lors de compétions sportives de haut niveau, la retenue et la peur n'ont pas lieu d'être a précisé l’Ayatollah Khamenei qui a appelé les sportifs iraniens au zèle et au courage. Il existe cependant, selon lui, des circonstances lors desquelles les valeurs de principe ne doivent pas être bafouées, a ajouté le Leader, en allusion au refus des athlètes iraniens d'entrer en compétition avec des représentants israéliens.
« Depuis le début de la Révolution, la République islamique d’Iran a refusé de reconnaître le régime sioniste et le régime d’apartheid de l’Afrique du Sud. Ce dernier a fini par être renversé et le régime usurpateur, hypocrite, raciste et sioniste israélien connaîtra certes le même sort », a souligné l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.
Les athlètes iraniens qui ont remporté des médailles aux Jeux asiatiques de 2018 en Indonésie ont été reçus, ce lundi 24 septembre, par le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei.
L’équipe iranienne a remporté 20 médailles d’or, 20 d’argent, et 22 médailles de bronze et a terminé 6e. L’équipe iranienne des Jeux asiatiques de 2018 à Jakarta comprenait 280 sportifs et 98 sportives qui ont participé aux jeux, dans 42 disciplines.
À cette rencontre, ont également participé le ministre des Sports et de la Jeunesse, le secrétaire du Comité national olympique ainsi que les présidents de certaines fédérations sportives iraniennes.