
تقي زاده
Le trio Syrie/Iran/Russie, en route pour nettoyer Idlib?!
À Idlib, les évolutions commencent à inquiéter l'armée turque. Les forces spéciales syriennes ont quitté, il y 5 jours, la ville de Damas pour Homs et le sud de Hama avec pour mission de "nettoyer" ces zones de la présence des terroristes par la force ou par négociation et la Turquie, elle, commence à s'inquiéter sérieusement.
Ankara sait pertinemment qu'une fois que le sud de Damas et de Hama ainsi que le nord de Homs seront débarrassés de la présence des terroristes, l'armée syrienne et ses alliés mettront, eux, le cap sur Idlib avec l'appui de l'aviation russe.
L’Iran résolu à riposter à Israël
Après l’attaque des Américains et de leurs alliés contre des bases en Syrie, ce n’est pas la première fois que son auteur reste inconnu initialement.
Le point qui retient l’attention c’est que certains analystes ont fait porter la responsabilité de ces attaques aux États-Unis alors que d’autres estiment qu’un autre régime se trouve à l’origine de ces attaques.
Initialement les auteurs des attaques au missile du 9 avril contre l’aéroport syrien de T4 n’avaient pas été identifiés et certains ont pointé du doigt les États-Unis, mais ce pays a tout de suite balayé d’un revers de la main son implication dans ces attaques. Événement qui a suscité l’ire d’Israël dont le rôle dans ces agressions a été dévoilé au monde.
Hossein Rouyvaran, analyste iranien des questions de la région et l’auteur de l’article croit que cette fois aussi le régime de Tel-Aviv est pointé du doigt.
Le Royaume-Uni va mettre en place une coalition internationale antirusse
Le Royaume-Uni envisage, par le biais de rassemblements de leaders mondiaux cette année, de mettre en place une coalition internationale contre la Russie.

Selon The Guardian, la Grande-Bretagne utilisera une série de rassemblements de leaders mondiaux cette année - les sommets du G7, du G20, de l’OTAN et de l’UE - pour essayer de créer une coalition mondiale contre la Russie après les attaques chimiques présumées en Syrie et au Royaume-Uni.
Le gouvernement britannique envisage de changer sa stratégie de conciliation à l’encontre de la Russie et d'entrer à nouveau en conflit avec ce pays. Selon The Guardian, les bases d’une telle approche ont déjà été mises sur place.
« Le ministre britannique des Affaires étrangères considère la réponse de la Russie suite à l’attaque chimique dans la ville syrienne de Douma et l'incident à Salisbury (affaire Skripal) comme un tournant décisif et pense qu’il existe un soutien international pour en faire plus », selon les déclarations d’un responsable de Whitehall accordées au journal britannique.
« Les domaines les plus susceptibles d’être ciblés par le Royaume-Uni sont la lutte contre la "désinformation russe" et la "recherche d’un mécanisme pour administrer la responsabilité de l’utilisation des armes chimiques à la Russie" », a ajouté la même source.
Moussons au Bangladesh menacent de plus les réfugiés rohingyas
"L' objectif est d'apporter 10.000 tentes d'ici fin mai pour quelque 60.000 personnes qui se trouvent dans des zones très menacées par des inondations et des glissements de terrain", a affirmé vendredi le porte parole du HCR, Andrej Mahecic, lors d'un point de presse à Genève.
De son côté, le gouvernement bangladais a récemment attribué de nouveaux sites pour les réfugiés et plusieurs agences onusiennes et les Rohingyas eux-mêmes œuvrent pour les réaménager. Les travaux avancent moins rapidement que prévu en raison de l'instabilité de ces terres montagneuses.
Le HCR souhaite relocaliser 5000 personnes d' ici fin mai et un dispositif à court terme a été prévu pour environ 135.000 personnes.
Depuis le mois d' août 2017, plus de 670.000 Rohingyas ont fui les violences au Myanmar. Ils sont venus rejoindre les quelque 200.000 Rohingyas qui, par vagues successives, avaient déjà trouvé refuge au Bangladesh au cours de la dernière décennie.
Plus de 1 000 Palestiniens blessés par des tirs israéliens à l'est de la bande de Gaza
Les affrontements ont éclaté vendredi après-midi, à la fin des prières du vendredi.
Ce sixième vendredi consécutif de mobilisation fait partie des rassemblements sous le nom de "la Grande marche du retour" qui a commencé le 30 mars et qui devraient se poursuivre jusqu'au 15 mai, lendemain de l'indépendance israélienne, jour de la Nakba ou "Jour de la Catastrophe".
Selon des témoins, juste après la prière du vendredi, des centaines de personnes se sont rendues dans cinq endroits différents le long de la frontière entre l'est de la bande de Gaza et les Territoires occupés par le régime israélien, ont brûlé des pneus pour se protéger des tirs des soldats et des snipers israéliens.
Israël cite la condition d’une frappe contre les S-300 russes s’ils sont livrés à Damas
« Tel-Aviv n’a pas d’objections contre la fourniture de systèmes de missiles russes S-300 à la Syrie tant qu’ils ne sont pas utilisés contre l’armée israélienne », selon le ministre israélien des Affaires militaires.
« Israël ne s'opposera pas aux livraisons à Damas de systèmes de missiles russes S-300 et n'ouvrira un tir de riposte que si ces systèmes sont utilisés contre les forces armées israéliennes », a déclaré au quotidien russe Kommersant le ministre israélien des Affaires militaires Avigdor Lieberman.
« S'ils ne sont pas dirigés contre nous, c'est une chose. Si ces systèmes S-300 tirent sur nos avions, nous répondrons impérativement», a-t-il indiqué.
Le ministre avait dit plus ou moins la même chose le 24 avril, soulignant que la Russie et Israël n'étaient pas intéressés à entrer en confrontation et que Tel-Aviv ne cherchait pas à tendre ses relations avec Moscou.
Mise en garde de Washington contre la militarisation de la mer de Chine méridionale
La Maison Blanche tient Pékin en garde contre la militarisation de la mer de Chine méridionale.
La Maison Blanche a annoncé avoir fait part de ses inquiétudes à Pékin au sujet des mesures militaires prises par ce dernier en mer de Chine méridionale et à ses répercutions à long et à court terme, a rapporté Reuters.
Selon les sources ayant accès aux rapports du renseignement américain, la Chine avait déployé secrètement des systèmes de missile de croisière et sol-air sur trois de ses bases dans les îles Spratleys.
Les rapports précisent que les missiles de croisière antinavires YJ-12B sont capables de frapper des navires à une distance de 295 miles nautiques tandis que les missiles sol-air à longue portée de HQ-9B peuvent cibler des avions, des drones et des missiles de croisière dans un rayon de 160 milles marins.
Manama et Abu Dhabi fêtent la création d'Israël
Bahreïn et les Émirats arabes unis participeront à la course cycliste organisée par Israël pour célébrer le 70ème anniversaire de sa création illégale.
En dépit de l’occupation d’une vaste étendue des territoires arabo-islamiques et la répression du peuple palestinien par le régime de Tel-Aviv depuis des décennies, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont annoncé qu’ils participeraient à une course cycliste organisée par Israël à partir de vendredi 4 mai à l’occasion du 70ème anniversaire de la création illégale du régime.
Pourvoyeurs du terrorisme, Bahreïn, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et Israël sont également à l’origine des conflits régionaux, notamment en Syrie, en Irak, mais aussi au Yémen, pays pétrifié par une guerre d'usure depuis 2015.
L’offensive militaire de la coalition saoudienne contre le Yémen s’est soldée par la mort de plus de 14 000 civils yéménites dont la plupart sont des femmes et des enfants, ainsi que le déplacement de millions de personnes.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a exprimé son inquiétude quant à la tenue du tournoi en Israël.
l'Iran se soumettra-t-il à l'exigence européenne au sujet de sa présence militaire en Syrie?
La chancelière allemande Angela Merkel a évoqué une nouvelle proposition pour maintenir le Plan global d’action conjoint (PGAC).
À l'approche de l'échéance fixée par le président américain Donald Trump sur l'accord de 2015 signé à Vienne d'un côté par l'Iran et, de l'autre, par les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Union européenne, Berlin a mis sur la table, jeudi 3 mai, une nouvelle proposition afin de préserver l’accord en question.
À cet égard, l'Allemagne s’est dite contre la position américano-israélienne envers l'accord sur le nucléaire iranien et a appelé à élargir le cadre des négociations avec l'Iran.
La chancelière allemande a déclaré que l'accord sur le nucléaire ne devrait pas être abrogé, mais que le cadre des négociations devrait être élargi. Elle a appelé à examiner le programme balistique iranien et l'influence politique de Téhéran en Syrie. "Il s’agit de la position de la plupart des membres de l'Union européenne", a-t-elle affirmé.
Selon le journal Rai al-Youm, des sources diplomatiques européennes ont déclaré que la position de Merkel reflétait l'idée de l’Europe. D’après cette idée européenne, au lieu de déchirer l'accord nucléaire, l’Europe pense à une "tractation" avec l'Iran sur sa "présence militaire" en Syrie. Si cette tractation voit le jour, les relations commerciales et les investissements étrangers seront maintenus avec l’Iran.
"Nous poursuivrons nos efforts visant à maintenir l’accord nucléaire", a-t-elle assuré.
À l’approche de la date buttoir fixée par Donald Trump pour décider de se retirer ou non de l’accord sur le nucléaire iranien, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a organisé le lundi 30 avril une mise en scène, prétendant que le Mossad a volé des documents à l’Iran selon lesquels Téhéran tenterait de fabriquer l’arme nucléaire et poursuivrait secrètement son programme nucléaire après la conclusion du Plan global d’action conjoint.
Le président du Parlement syrien dénonce les politiques d’Erdogan envers la Syrie
Le président du Parlement syrien a qualifié de « violation flagrante des lois internationales » la présence des militaires turcs dans le nord de la Syrie.
Le président du Parlement syrien Hammouda Sabbagh a reçu, jeudi 3 mai, le président de l’Union eurasiatique turque Hasan Cengiz et la délégation qui l’accompagnait, à Damas. Lors de cette rencontre, il a critiqué le président turc Recep Tayyip Erdogan pour l'adoption d'une une politique hostile vis-à-vis de la Syrie, depuis le début des conflits.
« Malgré la coopération entre les gouvernements syrien et turc et les relations entre leurs nations, Recep Tayyip Erdogan a opté pour des politiques inappropriées envers la Syrie. La Syrie est totalement apte à défendre son territoire. Les derniers développements de la situation montrent comment l’armée et la nation syriennes ont réussi à neutraliser tous les complots. Elles continueront donc à lutter contre toutes les machinations qui visent à desservir l’intégrité territoriale et la souveraineté de la Syrie », a réaffirmé Hammouda Sabbagh avant de souligner qu’aucune partie étrangère n’avait le droit de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Syrie.