
تقي زاده
Israël cherche à mener les Iraniens vers une guerre à l'issue incertaine
Le ton est monté d'un cran entre Israël et l’Iran ces dernières semaines. Une véritable tempête semble se soulever aux frontières d’Israël (la Palestine occupée) constatent experts et analystes politiques malgré la tenue des cérémonies du 70e anniversaire de la création du régime israélien qui ont eu lieu récemment.
L’Iran apporte des changements géopolitiques à la région et cela inquiète les responsables israéliens, écrit un récent numéro du journal britannique The Guardian.
Les Israéliens angoissent à l’idée que les Iraniens élargissent leur présence physique et idéologique dans la région. Les Iraniens réitèrent encore leur objectif d’éliminer Israël de la carte géographique de la région et cela aussi, inquiète vivement les Israéliens qui sont loin d’y voir un simple et pur slogan ; d’autant plus que les Iraniens s’approchent chaque jour un peu plus de cet objectif.
D’après Thomas Friedman du New York Times, citant des sources israéliennes, Israël quête le moment pour frapper « des bases iraniennes » en Syrie, en prétextant de soi-disant actes de provocations iraniens.
The Guardian précise que c'est intentionnellement qu’Israël tente de faire escalader le niveau des tensions avec l’Iran. « Toute confrontation avec l’Iran pourrait immédiatement déboucher sur une confrontation entre les forces américaines et russes en Syrie. Mais ce scénario n’est pas aussi simple qu’il pourrait paraître », écrit le journal.
La Russie livre des S-300 à la Syrie dans le cadre d'une entente politique
Le transfert de systèmes de missiles antiaériens S-300 Favorit à la Syrie repose en grande partie sur une « entente politique », relatent deux sources au journal Kommersant.
La Russie livrera bientôt à la Syrie des systèmes de défense antimissile S-300 pour défendre Damas et les bases stratégiques de l'armée syrienne contre les attaques israélo-américaines, a déclaré le journal russe.
Les S-300 seront livrés gratuitement dans le cadre d'une assistance militaire et technique de la Russie à Damas. Leur livraison devrait donc se faire dans les plus brefs délais.
Les composants des S-300 (stations radar, machines de chargement, postes de contrôle, lanceurs, etc.) seront bientôt livrés à la Syrie soit par transport aérien, soit par la marine russe.
Le temps que les officiers de l'armée syrienne acquièrent la technique de manier ces systèmes, les experts russes s’occuperont de leur maintenance en coordination complète avec Damas, ajoute le journal.
En conséquence, la Russie estime que la livraison des S-300 à la Syrie pourrait stabiliser le pays et empêcher les États-Unis et le régime israélien d'effectuer des frappes aériennes. Elle a également averti que si le régime d’Israël attaquait ces systèmes, il devrait s’attendre à une réponse « impitoyable ».
Auparavant, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait déclaré qu'après les frappes des États-Unis en coordination de la France et du Royaume-Uni le 14 avril dernier, il n'y avait plus d’obstacle à la vente de systèmes S-300 à la Syrie.
Les activités coraniques dans les universités algériennes
« Au sujet des compétitions iraniennes, je dirais que l’organisation est excellente et que nous avons été très bien accueillis. Le grand nombre des concurrents est une particularité de ces compétitions mais il faut attendre pour parler de leur niveau. Les compétitions, les réseaux sociaux et les sites internet peuvent jouer un rôle important dans le rapprochement des spécialistes coraniques, les échanges d’expériences et l’enseignement des sciences coraniques. Ils peuvent aussi être une solution dans la lutte contre les extrémismes et le terrorisme, et contribuer à l’union des musulmans », a-t-il dit.
Les 35èmes compétitions coraniques internationales de la République islamique d’Iran qui rassemblent 84 pays, se déroulent du 20 au 27 avril au Mossalah « Imam Khomeiny » de Téhéran, à Machhad pour les étudiants des centres islamiques, et à l’Hôtel Eram pour les compétitions féminines.
Comment Poutine a ligoté Israël?
Le journal en ligne Vzgliad revient sur la perspective de la livraison des batteries de missiles S-300 russes à la Syrie. L'information a suscité colère et crainte en Israël qui s'est à mis à menacer la Russie et à évoquer des frappes contre toute batterie S-300 déployée pour le compte d'Assad en Syrie.
Le journal relève en effet comment le redoutable dispositif de défense anti-aérien est propre à réduire de façon significative la marge de manœuvre de l'aviation israélienne dans le ciel syrien. Simon Bougdasarov, directeur du centre d'études pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale estime que les S-300 une fois livrés à l'armée syrienne se transformeront en une source de tension permanente entre Moscou et Tel-Aviv.
« Remis à la DCA syrienne, ces missiles ligoteront l'armée de l'air israélienne qui ne sera plus libre de faire ce que bon lui semble de l'espace aérien syrien. Dans ce contexte, il est impossible que les relations Tel-Aviv-Moscou restent intactes. Mais les dirigeants russes ont visiblement fait leur choix. Car au stade où en est aujourd'hui la guerre syrienne, il importe aux Russes de faire plier le camp atlantiste plutôt que de plaire à Israël. »
Et le journal de poursuivre :
« Les experts russes de l'industrie militaire y vont eux aussi de leur commentaire : "Avec les S-300 braqués sur le ciel syrien voire libanais, Israël aura du mal à frapper des cibles en Syrie non pas seulement depuis le ciel syrien, mais aussi depuis l'espace aérien libanais d'où il a lancé presque la quasi-totalité de ses récents raids contre la Syrie". Pour Israël, si la Russie franchit le pas il ne reste plus aucun autre choix: " les batteries S-300 devront être détruites. »
Le ministre israélien de l’Énergie a menacé de mort Bachar al-Assad
Une attaque syrienne contre Israël [ Palestine occupée] aura de graves conséquences sur Damas et la personne de Bachar al-Assad, le président de la Syrie, a affirmé Yuval Steinitz, le ministre israélien de l'Énergie.
Pour le ministre israélien, si Bachar al-Assad permet à quiconque, que cela soit l’Iran ou toute autre partie, de déclarer la guerre contre Israël depuis le sol syrien, alors, il sera lui-même responsable de sa vie et de sa mort.

Damas: rencontre Jaberi/Assad
Hossein Jaberi Ansari, vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des pays arabes et africains, a rencontré ce lundi le président syrien Bachar al-Assad à Damas. Les deux hommes ont discuté des derniers développements en Syrie, selon Fars News.
Concernant les frappes américaines, françaises et britanniques du 14 avril sur la Syrie, le président Assad a déclaré que ces pays et certains autres soutenaient depuis le premier jour de la guerre contre la Syrie, le terrorisme.
« Cette offensive tripartite contre la Syrie n'arrêtera pas la lutte contre le terrorisme », a-t-il indiqué.
Jaberi Ansari, qui est arrivé ce lundi à Damas à la tête d'une délégation, a tenu le président Assad au courant des efforts politiques de l'Iran pour mettre fin à la guerre en Syrie. Il a estimé que les avancées sur le terrain de l’armée syrienne et de ses alliés étaient le principal moteur des récentes attaques occidentales contre la Syrie.
À rappeler qu’il s'était rendu à Damas le 30 août 2017 pour rencontrer Bachar al-Assad, dans le cadre des consultations permanentes mises en place entre les deux pays.
Les derniers développements en Syrie, le processus du dialogue politique et les pourparlers de paix étaient au cœur de leurs discussions.
Chef militaire iranien: Nous ne nous rendrons jamais aux Etats-Unis et à leurs alliés
Le chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général Mohamad Hussein Baqeri, répudie les actions déstabilisatrices des États-Unis et de ses alliés occidentaux dans la région de l'Asie occidentale et assure la fermeté de Téhéran face à ces intrigues.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) :"Etats-Unis et d'autres puissances augmentent l'instabilité dans le monde, avec l'utilisation de la force militaire et l'envoi de plusieurs unités militaires dans différentes parties du globe ", a critiqué le général Baqeri dans des déclarations faites lors de la cérémonie d'ouverture du VI (IONS, pour son sigle en anglais), à Téhéran, la capitale iranienne.
À cet égard, le haut commandement militaire iranien a souligné l'importance de préserver la stabilité dans l'océan Indien, une zone très stratégique, "dont l'équilibre affecte directement la sécurité mondiale".
À cet égard, il a dénoncé la présence militaire étendue de Washington et de ses alliés dans la région, qui ne cause que l'insécurité dans la région, un exemple très évident d'activités interventionnistes telles que les bombardements des côtes de l'océan Indien contre le Yémen le commandant iranien.
Il a également déploré le soutien apporté par Washington aux groupes extrémistes. "Les Etats-Unis, soutenant des groupes terroristes, tels que l'EIIL (Daech, en arabe), ont provoqué une crise grave dans une grande partie de la région de l'Asie occidentale, causant la mort et le déplacement de millions de personnes innocentes et destruction de milliers de villes. "
Il a également attaqué les activités déstabilisatrices des États-Unis et certains pays occidentaux dans le golfe Persique, dans la mer de Chine méridionale, ainsi que dans la Méditerranée.
Cependant, il a précisé que "la République islamique d'Iran ne se rendra jamais aux Etats-Unis et ses alliés, et confiants dans son pouvoir, offre son soutien à ses voisins "pour neutraliser les complots des ennemis", a déclaré le général Baqeri.
La propagation du Coran dans l’espace virtuel
« La réflexion sur les versets coraniques est très importante et peut permettre de lutter contre l’islamophobie. Au sujet du niveau des compétitions, je dirais qu’il est très bon et qu’au Liban, les gens accordent une grande attention à l’enseignement du Coran », a-t-il dit.
Les 35èmes compétitions coraniques internationales de Téhéran qui rassemblent 84 pays, se déroulent du 20 au 27 avril au Mossalah « Imam Khomeiny » de Téhéran.
Israël retire ses F-15 de l’exercice conjoint Red Flag
Le régime israélien reste toujours dans la crainte d’une possible réponse iranienne à son attaque au missile contre la base aérienne T4 à Homs, et met ainsi en état d’alerte ses forces militaires tout au long des frontières avec la Syrie et le Liban. Il espère, semble-t-il, que cette riposte se réalise, lui donnant le bon prétexte pour déclencher la guerre, tant souhaitée, contre l’Iran.
Vu la crainte croissante d'Israël d'une riposte iranienne à l’attaque au missile israélienne contre la base aérienne T4 à Homs en Syrie, l’armée israélienne a décidé d’annuler la participation de ses F-15 à l’exercice conjoint Red Flag avec les forces américaines prévu en mai prochain en Alaska.
Macron qualifie l'Iran de soutien au terrorisme et voit en Poutine un déstabilisateur
Au seuil de sa visite à Washington, le président français a fait le plein! En traitant Poutine d'ennemi de la démocratie, il a demandé le départ d'Assad et mis en garde contre un retrait US qui "balisera le terrain à la domination iranienne sur la Syrie et à une nouvelle guerre et à l'émergence d'un type nouveau de terrorisme". La France est-elle en guerre contre l'Iran et la Russie?
Les analystes politiques reviennent d'ailleurs sur la visite à partir de ce lundi 23 avril du président français aux États-Unis, visite jugée d'"entourée d'incertitudes" en termes d'acquis politiques ou économiques.