تقي زاده

تقي زاده

Le plan de démembrement des États-Unis pour les pays de l’Asie de l’Ouest entre dans sa deuxième phase. Après la Syrie, ce serait au tour de la Turquie.

Le rédacteur en chef de Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan, a évoqué ce fait dans un article au lendemain des déclarations du président turc où ce dernier a souligné que le soutien sans ambages des USA aux milices kurdes de Syrie menace la sécurité de la Turquie.

« De telles menaces ne sont pas chose nouvelle et étaient, plutôt, prévisibles. Ce qui importe c’est de pouvoir faire face aux dangers qui menacent la Turquie », rappelle Atwan.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a fait part, samedi, lors d’un discours, des efforts dans le sens de la mise en exergue d’un plan de ligne de démarcation des pays de la région, lancé en Irak, en Syrie et qui viserait bientôt la Turquie.

Atwan rappelle que ce plan ne date pas d’hier. « Le plan de démembrement des pays de l’Asie de l’Ouest pour créer de nouveaux pays avec de nouvelles frontières, conformément aux critères d’ordre ethnique et confessionnel, a été conçu il y a sept ans. Nombre de pays arabes et la Turquie, elle-même, ont collaboré à sa réalisation. Ce qui se passe, actuellement, en Irak et en Syrie traduit, en fait, ce plan américain.

Les États-Unis ont annoncé qu'ils avaient l'intention de retirer leurs troupes d'ici six mois de la Syrie. Israël est contre. La France de Macron aussi. Mais les américains ont-ils d'autres choix? Pas vraiment. 

Le général de division Mohammad Baqeri, chef d’état-major des forces armées de la RII a souligné, le lundi 23 avril, lors de la cérémonie d’inauguration du Symposium des Marines de l’Océan indien, à Téhéran, que l’ordre unipolaire est révolu et que de nouvelles puissances sont apparues dans l’Est aussi bien que dans l’Ouest. En est signe, la présence de la marine iranienne dans l'océan indien où l'Iran combat la piraterie et le terrorisme. 

Le général de division Mohammad Baqeri, chef d’état-major des forces armées de la RII, lors de la cérémonie d’inauguration du Symposium des Marines de l’Océan indien, le 23 avril à Téhéran. ©Al-Alam
L'actrice Natalie Portman a justifié sa décision de ne pas se rendre en Israël pour recevoir un prix en disant qu'elle ne voulait pas être associée au Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui devait parler lors de la cérémonie. 
 
La Fondation du prix Genesis avait annoncé vendredi l'annulation de la cérémonie, citant le représentant de l'actrice américano-israélienne selon lequel elle ne ferait pas le voyage en raison d'événements récents "extrêmement pénibles" (mort des manifestants à Gaza) pour elle liés à Israël, qui l'empêchaient de "prendre part la conscience libre" à cet évènement le 28 juin.
 
Ce prix, doté cette année de deux millions de dollars (1,6 M EUR) et parfois appelé le "prix Nobel juif", récompense le travail et le dévouement d'une personnalité envers la communauté et les valeurs juives.

La décision de l'actrice de 36 ans, née à Jérusalem et qui revendique fièrement sa double nationalité et ses racines juives, a été largement interprétée comme liée à la façon dont le régime israélien répond depuis le 30 mars à un mouvement de protestation massif dans la bande de Gaza, au cours duquel 38 Palestiniens ont été tués et des centaines blessés par des tirs israéliens.

Les organisations de défense des droits de l'Homme dénoncent un usage excessif de la force de la part d'Israël.

Le retrait de Natalie Portman a provoqué des remous en Israël, la ministre de la Culture Miri Regev l'accusant d'avoir adopté l'idéologie des partisans du mouvement Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), qui prône l'isolement économique d'Israël dans le but notamment de mettre fin à l'occupation des Territoires palestiniens.

Dans un message publié samedi sur son compte Instagram, l'actrice assure que sa décision a été "déformée".

"J'ai choisi de ne pas participer parce que je ne voulais pas apparaître comme soutenant Benjamin Netanyahu, qui devait faire un discours à la cérémonie", écrit-elle.

Le Likoud, le parti de droite de Benjamin Netanyahu, a réagi à ces déclarations samedi soir en dénonçant "l'hypocrisie" de l'actrice.
Le bilan de l'attentat suicide survenu dimanche à Kaboul, la capitale afghane, s'est alourdi, passant à 52 morts et 112 blessés, a annoncé le porte-parole du ministère de la Santé publique, Waheed Majroh. 
 
Un kamikaze s'est fait exploser au milieu d'une foule faisant la queue devant un centre d'enregistrement d'électeurs installé dans une école locale, a-t-il tweeté. L'attentat a été revendiqué par Daech.
 
Vingt et une femmes et cinq enfants figurent parmi les morts, tandis que plusieurs blessés se trouvent dans un état critique.
 
La Commission électorale indépendante (CEI) a fixé au 20 octobre prochain la date des élections législatives et des conseils de district, retardées à plusieurs reprises ces dernières années.
 
Le processus d'inscription des électeurs a commencé le 14 avril. Les électeurs devront élire les 249 membres de la chambre basse du Parlement pour un mandat de cinq ans, ainsi que les membres des conseils de district.
 
Le président afghan Ashraf Ghani, le chef du gouvernement Abdullah Abdullah, ainsi que la mission de l'ONU dans le pays ont fermement condamné cet attentat.

Au lendemain de l’assassinant d’un chercheur palestinien, membre du Hamas, tué en Malaisie par balles par deux hommes armés en moto, les groupes palestiniens ont promis que ce crime « changera les règles du jeu avec Israël ».

Le scientifique palestinien Fadi al-Batch, spécialisé dans l’énergie, était originaire de Jabaliya dans la bande de Gaza, et était professeur dans une université de Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie.

Sur la scène de crime, la police malaisienne a fait part d’au moins 14 balles qui ont été tirées, selon les informations.

La famille de ce martyr palestinien a pointé du doigt la piste du Mossad, services de renseignement israélien.

« Il était un ingénieur électricien. Il a été assassiné car le Mossad ne veut pas d’un peuple arabe avancé et ne peut pas tolérer des figures scientifiques et intellectuelles tel que Fadi » a insisté le père de la victime.

Selon un rapport de la chaîne Al-Mayadeen, la liquidation de Fadi al-Batch a suscité une vaste réprobation parmi les groupes palestiniens, qui sont désormais d’avis qu’il est temps pour la Résistance palestinienne de changer les règles du jeu.

En réaction à ce crime « odieux », Ismaël Rezvan, un dirigeant du Hamas a insisté sur la nécessité d’une révision de la stratégie de lutte contre les occupants israéliens, si les crimes du régime de Tel-Aviv se poursuivent ».

« Toutes les options sont ouvertes pour répondre à ce crime et le peuple et les groupes palestiniens se réservent le droit de répondre à cette barbarie », a souligné le porte-parole du mouvement du Jihad islamique de la Palestine, Davoud Chahaab.

Une banderole du Hamas, en mémoire de Fadi al-Batch, assassiné en Malaisie. ©AFP

Un média israélien a fait état de l’envoi d’un nouveau message de Moscou à Tel-Aviv qui insiste sur la détermination de la Russie d’équiper la Syrie du système de défense antimissile S-300.

« Ces derniers jours, la Russie a envoyé un message clair aux dirigeants du régime israélien en disant que rien n’empêcherait la vente des systèmes de défense antimissile S-300 à la Syrie », a rapporté le site israélien Arutz Sheva.

Selon le rapport, la Russie a déclaré qu’à la suite des frappes américano-franco-britanniques à Damas, elle s’engageait désormais à aider les Syriens à se défendre.

Selon la source, Tel-Aviv a averti la Russie la semaine dernière que la vente des S-300 à la Syrie franchirait la ligne rouge tracée par Israël.

Le système de défense antimissile S-300 améliorerait considérablement la défense aérienne de la Syrie.

L’ancien ambassadeur de la République islamique d’Iran en Jordanie a estimé que l’attaque au missile de Washington, de Londres et de Paris contre la Syrie visait à empêcher la libération entière de la Ghouta orientale et à modifier le rapport de forces dans cette région stratégique.

Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont attaqué la Syrie en se référant à des documents non authentiques censés prouver l’utilisation d’armes chimiques par l’armée syrienne à Douma. L’attaque a provoqué une réaction indignée de l’Organisation des Nations unies ainsi que de l’Iran et de la Russie, largement impliqués dans la lutte contre le terrorisme en Syrie.

Pour Moscou et Téhéran, « cette attaque tripartite menée sur la base de preuves infondées pourrait compliquer la situation en Syrie et saper tous les efforts destinés à régler la crise ».

Dans la foulée, le Leader de la Révolution islamique d’Iran a déclaré, lors d’une rencontre avec bon nombre de responsables d’État, que cette attaque constituait une agression flagrante. Il a, de même, souligné que le comportement des États-Unis s’expliquait par leurs échecs ainsi que ceux de leurs alliés dans la région.

À l’occasion de la journée nationale de l’armée, un groupe de commandants et de militaires a été reçu ce dimanche par le Leader de la Révolution islamique.

L’Ayatollah Khamenei a rendu hommage aux efforts de l’armée de terre iranienne et a appelé à ce que les progrès réalisés par les forces iraniennes se poursuivent et que l’armée iranienne se renforce de jour en jour.

En présence du commandant en chef de l’armée, le général Moussavi, le Leader a mis l’accent sur la nécessité que représente l’unité des composantes des forces armées iraniennes (armée et CGRI). 

« À vous jeunes soldats, je vous demande de faire tous vos efforts pour renforcer les capacités de l’armée », a déclaré le Leader.

Le général Moussavi a tenu des propos édifiants au sujet de la cohésion nécessaire entre les différentes composantes des forces armées.

Les meilleurs participants au concours national de la mémorisation du Saint Coran de cette année et celui des concepts coraniques ont été honorés lors d'une cérémonie dimanche.

La cérémonie s'est déroulée au Mosalla Imam Khomeini (RA) de Téhéran en marge du 35ème Concours International du Coran de la République Islamique d'Iran.

Un certain nombre de responsables, dont Hamid Reza Tayyebi, chef du Centre académique iranien pour l'éducation, la culture et la recherche (ACECR), et Hamid Saber Farzam, chef du Centre des activités coraniques des universitaires iraniens ont assisté à la cérémonie.

Dans une allocution, Abdolhadi Feqhizadeh député du département pour le Coran et Etrat  du ministère de la Culture iranien a noté que le concours avait eu lieu dans plus de 400 villes à travers l'Iran.

Il a ajouté que plus de 240 000 élèves ont passé l'examen, qui se déroulait dans 27 catégories de mémorisation du Coran et de concepts coraniques en janvier.

Lors de la cérémonie, les responsables de trois médias, dont l'Agence internationale de presse du Coran (IQNA), ont été honorés pour avoir couvert au mieux les nouvelles de l'examen coranique.

تجلیل از برگزیدگان آزمون سراسری حفظ و مفاهیم قرآن

Le 3 Chaaban, un beau jour à Médine à l`époque de Saint Prophète psl

C`était le troisième jour de mois Chaaban de la 4ème année de l'hégire à Médine. Un beau jour, une grande joie au sein de la famille de saint Prophète (que la paix soit sur lui et sa famille). Il venait naitre le deuxième petit fils de Messager Dieu (psl) : Al-Hussein.

Le prophète (pslp) en fut très ravi, et dès qu'il entendit la bonne nouvelle, il accourut vers la maison de sa fille Fatima-Zahra et Ali, pour les ‘en féliciter...

Le prophète (pslp) entreprit lui-même d'exécuter les rites recommandés pour le nouveau-né : appel à la prière à l'oreille droite, formule de l'établissement de prière à l'oreille gauche et quelques invocations...c`est lui-même qui a choisi le nom Hussein pour son petit-fils.

En effet, Le Prophète Haroun (le frère de Prophète Moise (as)) avait 2 enfants appelés Shabbar et Shabbir. La traduction de Shabbar en arabe est Hassan et celle de Shabbir est Hussein. “Ce qui fait penser au hadith authentique de saint Prophète (psl) qui disait : "Oh Ali! Tu es pour moi ce que Hàroune était pour Moïse sauf qu`il n`y a pas de prophète après moi.

Son titre est : Sayyidu' Shuhada, le Sibt (Al-Asghar).

Le septième jour de sa naissance, l'Imam Ali (as) fit le sacrifice du mouton et distribua la viande aux pauvres et aux orphelins.

Seyedena Hussein avait vécu six ans à côté de son grand père, le saint Prophète Mohammad (psl). Après la mort de ce dernier, l'imam Hussein resta avec son père, le commandeur des croyants Ali ibn Abi Talib (p).

Après le martyre de son père, il prêta serment de fidélité à son frère l'Imam Hassan et lui accorda son plein soutien dans sa résistance contre la rébellion de Muawiya qui voulait instaurer la dictature de la dynastie de Bèni Omeyyeh...

La position de l’Imam Al-Husayn auprès du Prophète (p) et sa place dans la Sunna

Fait significatif- lorsqu’on sait que la Sunna ou la Tradition consiste en les paroles, les gestes et le comportement du Prophète (psl).Le Messager de Dieu le couvrait publiquement de son amour et de sa tendresse, et le portait ainsi que son frère aîné, Al-Hassan, contre sa poitrine en exprimant à haute voix, devant ses Compagnons, cet amour paternel généreux:

«Ô mon Dieu! Je les aime et j’aime ceux qui les aiment».1

La métaphore suivante en dit long sur l’amour que le Prophète éprouvait et exprimait pour ses deux petits-fils:

«Mes deux fils (le Prophète avait coutume d’appeler, ses deux petits-fils: "mes fils") que voici sont mes deux basilics de ce bas-monde ».2

Et les propos suivants ne laissent plus de doute sur la portée et la profondeur de cet amour:

«Al-Husayn fait partie de moi, et je fais partie d’Al-Husayn. Dieu aimera celui qui aura aimé Al-Hussayn».3

«Celui qui aime Al-Hassan et Al-Husayn m’aura aimé, et celui qui les déteste, m’aura détesté».4

Propos réitérés et confirmés à maintes autres occasions. Par exemple, lorsqu’un jour, le Prophète (p) qui accomplissait sa prière, que Al-Hassan et Al-Husayn se bousculaient sur son dos, en ces moments de recueillement, et que des gens vinrent les éloigner, dit:

«Laissez-les... Par mon père et ma mère, celui qui m’aime, doit les aimer aussi».5

Ou encore cette autre métaphore révélatrice, utilisée par le Prophète (sawas) pour mettre en évidence la position prédestinée de l’Imam Al-Husayn auprès de Dieu:

«Celui qui se réjouirait de voir un homme destiné au Paradis qu’il regarde Al-Husayn».

Malgré toutes les tentatives perfides des Omeyyades de justifier l'assassinat d'al-Husayn et de déformer la noble cause pour laquelle il se battait, l'attachement des Musulmans au petit-fils du Prophète alla grandissant après son martyre. Car, comment auraient-ils pu se détacher de lui, s'ils voulaient rester attachés au Message de leur religion, alors qu'ils savaient que ce martyr faisait partie des Ahl-ul-Bayt (la famille du Prophète) que le Coran leur ordonne d'aimer:

«Dis: " Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre affection envers les proches". (18) A celui qui accomplit une telle action, nous répondrons par quelque chose de plus beau encore». (Coran, XLII, 23);

Selon al-Samhoudi (et selon Anas cité par Ahmad ibn Hanbal) :

"Pendant 6 mois, Le saint Prophète (psl) venait chaque matin à la porte de Ali, Fatima al-Hassan et al-Hussayn, et, tenant les deux poteaux (de la porte), il s'écriait trois fois "A la prière, à la prière, à la prière", et de réciter ce verset coranique : "Ô vous les Gens de la Maison (Ahl al-Bayt) : Dieu veut éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement". (Coran, XXXIII, 33)

قال النبي ص

إن لقتل الحسين حرارة في قلوب المؤمنين لا تبرد أبدا

Le Noble Prophète (S) dit : " Assurément, il existe dans les cœurs des Mu'minin (croyants), en respect au martyre d'Al-Hussayn (AS), une ardeur qui ne s'apaise nullement ".

Note:

1. M. D. Al-Tabari, p. 124, et Ibn Kathîr: "Istich-hãd Al-Hussayn" (le Martyre d’al-Hssayn), p. 138.

2. Id. Ibid.

3. Al-Tarmathî, cité par Ibn Kathîr dans "Istich-hãd Al-Hussayn", op. cit. p. 139.

4. M. D. Al-Tabari, op. cit. p. 124.

5. Id. Ibid, op. cit. p. 229. Ce Hadith est cité par Abou Hãtam.

6. Id. Ibid, p. 229.

7. Id. Ibid, p. 129.

8. Id. Ibid, p. 124.