تقي زاده
Trump ayant déçu la Russie, Poutine revient vers l’Iran
Le journal koweïtien Al-Raï revient dans un récent article sur les relations de la Russie avec les États-Unis après l’élection de Trump et affirme que les espoirs russes ont déjà été déçus.
« La Russie s’attendait à voir le président américain changer de position vis-à-vis de la Russie, mais ce changement n’a pas eu lieu et Trump suit pas à pas les mêmes politiques anti-russes que celles de son prédécesseur Barack Obama.
La fin des noces Russie/États-Unis s’approche et il semblerait que les efforts de Poutine pour aider Trump à remporter la présidentielle, comme le confirment les services de renseignement américains, aient été vains. Moscou voulait voit Trump tout mettre sens dessus dessous pour rééquilibrer les rapports de forces entre les USA et la Russie au Moyen-Orient. Mais il a eu la désagréable surprise de voir la nouvelle ambassadrice américaine à l’ONU annoncer le maintien des sanctions anti-russes à moins que les Russes ne renoncent à la Crimée », écrit-il.

Le journal estime ensuite que la Russie « lâchera pour de bon Trump pour revenir vers l’Iran » et dit :
« Les propos de l’ambassadrice ont eu l’effet d’une balle qui a déchiré le cœur d’une amitié naissante entre Washington et Moscou. La Russie a ainsi perdu l’espoir de pouvoir s’installer définitivement en Syrie à l’aide de Washington. Désormais, Poutine comprend bien qu’il est de nouveau dans le même camp que les Iraniens. La Russie a d’ailleurs bien signifié à Trump son intention : à peine quelques jours après que le président américain eut qualifié l’Iran de plus grand État soutenant le terrorisme, Lavrov a riposté. Il a mis l’accent sur le partenariat Iran/Russie/Hezbollah et affirmé que sans l’Iran le combat contre le terrorisme n’avait pas de sens. Il y a là une réaction sans précédent de la Russie pour soutenir l’Iran face aux États-Unis. Le discours anti-iranien de Trump a en quelque sorte fourni à la Russie l’occasion espérée de marquer sa séparation et sa prise de distance avec la Maison-Blanche. »
Kenya : après un accident, un diplomate américain sort son arme et s’enfuit
Au Kenya, la police a interpellé un diplomate américain qui avait pris la fuite après un accident. À en croire les sources policières kényanes, le diplomate américain est doublement fautif pour s’être enfui du lieu de l’accident et avoir braqué une arme à feu en direction de l’autre conducteur, apprend-on de l’Associated Press.
Le diplomate, dont le nom n’a pas été mentionné par la police, a percuté ce dimanche 12 février au matin la voiture d’un homme ordinaire dans une avenue de Nairobi, capitale kényane. Après avoir pris la fuite, il a été maîtrisé et désarmé un peu plus loin par les policiers, a indiqué un responsable de la police. Selon un témoin oculaire, les policiers de Nairobi ont dû tirer en l’air trois fois avant que le fuyard accepte d’obtempérer.
Le diplomate a été relâché après s’être acquitté d’une caution, affirme le chef de la police du Kenya, ajoutant que l’enquête n’avait pas encore permis de déterminer pourquoi il avait sorti son arme. Les résultats des investigations seront rendus publics dès l’obtention de réponses satisfaisantes.
Le directeur du service des relations publiques de l’ambassade des États-Unis, tout en reconnaissant le délit de fuite, n’a pas confirmé que le diplomate avait braqué son arme en direction de l’autre conducteur.
Tzipi Livni bientôt sous-secrétaire général de l’ONU ?
Israël souhaite voir son ex-ministre des Affaires étrangères occuper un poste crucial aux Nations unies.
Selon le quotidien israélien The Jerusalem Post, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a rencontré Tzipi Livni, ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères et actuelle députée au Parlement israélien, il y a deux semaines à New York pour lui parler de sa candidature au poste de sous-secrétaire général des Nations unies.
Tzipi Livni a confirmé avoir été reçue par Antonio Guterres, mais elle a démenti lui avoir parlé de sa candidature.
Les sources proches de Livni et le porte-parole d’Antonio Guterres ont rejeté tout lien entre une possible nomination de Tzipi Livni à un poste aux Nations unies et le refus de désigner l’ancien Premier ministre palestinien Salam Fayyad au poste d’émissaire en Libye.
Signe du soutien de Washington à Israël, la nouvelle administration américaine a refusé, vendredi 10 février, d’accepter la nomination de Salam Fayyad au poste d’émissaire en Libye.
L’ambassadrice des États-Unis à l’ONU, Nikki Haley, a qualifié de « décevante » la décision du secrétaire général de l’ONU de désigner Salam Fayyad au poste d’émissaire en Libye.
L’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a dénoncé la réaction de Washington à la proposition de Guterres, y voyant une « discrimination manifeste » qui empêche une personne « qualifiée » d’assumer une responsabilité qu’elle mérite.
Tzipi Livni est accusée d’avoir commandité des crimes de guerre contre les Palestiniens pendant l’offensive israélienne contre la bande de Gaza.
Elle est même passible d’être arrêtée dès son arrivée dans certains pays européens, dont la Belgique.
L’Iran va construire des barrages hydrauliques en Afrique
Le conseiller du ministre iranien de l’Énergie, évoquant allusivement le fait que l’Iran a atteint une pleine autonomie en matière de construction de barrages hydrauliques, a fait part de la participation des entreprises iraniennes à des projets de construction de barrages sur le continent africain.
Mohammad Haj Rassouliha a précisé que fort de son expérience en la matière, l’Iran occupe aujourd’hui la troisième place parmi les pays dotés de ce savoir-faire.
« L’Iran a le potentiel de mener de grands projets de construction de barrage et notre pays est à même de fournir des services d’ingénierie à d’autres pays, notamment aux pays asiatiques et africains. Et il s’avère que l’Iran est en ce moment même en train de construire des barrages grands et complexes. »
Selon lui, avant l’avènement de la Révolution islamique, il existait 19 barrages opérationnels à travers le pays avec un volume de retenue de 13 milliards de mètres cubes et un débit annuel de 14 milliards de mètres cubes. Or, après la Révolution islamique, leur nombre a atteint 165, avec un volume de retenue d’eau de 51 milliards de mètres cubes et un débit annuel de 37 milliards de mètres cubes.
Ce responsable a expliqué que ces barrages jouent tous un rôle déterminant dans la gestion des ressources en eaux au niveau national.
« Au fil des longues périodes de sécheresse, les barrages jouent un rôle très important pour faire face à la sécheresse et ils répondent à nos besoins en eau potable dans bien des domaines, par exemple dans l’irrigation, les industries, l'endiguement des inondations destructives causées par les pluies diluviennes qui se produisent soudainement pendant la saison sèche. Tout cela témoigne de l’importance et de l’efficience des systèmes d’acheminement des eaux et des barrages », a-t-il ajouté.
L’Égypte s’est dotée de batteries de missiles sol-air de fabrication chinoise
Pékin a affirmé avoir vendu à l’Égypte une série de batteries de missiles et de roquettes, a-t-on appris de sources arabes citant les autorités chinoises.
La Chine a confirmé avoir accru ses exportations d’armes vers les pays moyen-orientaux et africains. Pékin vient ainsi de dépasser les États-Unis et la France à la tête des fournisseurs d’armements.
Dans ce droit fil, la Chine vient d’annoncer la fourniture à l’Égypte d’un certain nombre de batteries de missiles et de roquettes à longue portée sans toutefois mentionner leur nom. Il convient toutefois de préciser que les WS-2 sont parmi les plus importantes batteries de missiles à longue portée de fabrication chinoise et que l’Égypte avait déjà formulé le souhait d’en acquérir en 2016.
Propulsés au gaz, les missiles de ces batteries sont munis d’ogives de 200 kg leur conférant un grand pouvoir de destruction. Les 120 kg de gaz contenus dans leur réservoir multiplient l’impact lors de l’explosion.
Les batteries de missiles et de roquettes de type WS-2 disposent de 6 emplacements abritant chacun une roquette de 400 mm. Les batteries existent également en 3 versions optimisées : WS-2B, WS-2C et WS-2D. Les WS-2D ont une portée de 400 km lorsqu’elles portent une ogive de 200 kg.
Velayati : l’Iran, le « barrage de fer » contre Trump
Le président du Centre des recherches stratégiques du Conseil de discernement du bien de l’Ordre islamique, Ali Akbar Velayati, a déclaré que l’Iran ne devait pas craindre les accusations du président américain Donald Trump.
Interrogé par un journaliste de l’agence Tasnim, M. Velayati s’est prononcé sur les déclarations antagoniques de Trump. « Nous n’avons rien à craindre des propos de Trump. Ses prétentions sont creuses et il ne peut pas faire tout ce qu’il veut », a-t-il déclaré.
En ce qui concerne les rumeurs autour d’un conflit entre l’Iran et les États-Unis durant le mandat de Trump, M. Velayati a déclaré : « Trump est un novice calculateur. Il n’entrera jamais en conflit avec un pays dont l’État et le peuple érigent un barrage de fer. Même s’il recourait à ce genre d’intimidation, il échouerait. Ce serait un échec cuisant dans l’histoire des États-Unis, qui ont perdu leur puissance d’avant la guerre en Irak et en Afghanistan… La puissance de l’Iran n’est pas moindre. Au-delà de ses allégations, les analyses de Trump sont subjectives. »
Évoquant les doutes sur la santé mentale du nouveau président américain, vilipendé aussi bien par les journalistes américains que les autorités d’autres pays, dont le Premier ministre australien, il a indiqué que « l’Iran est le seul pays pour lequel Trump bat la breloque ».
L’ex-ministre des Affaires étrangères a rappelé que l’un des traits de caractère de Trump est qu’il fait marche arrière dès qu’il rencontre la moindre résistance : « Par exemple, concernant la Chine unique et l’interdiction d’entrée des ressortissants de certains pays musulmans, Trump a fait volte-face en un laps de temps record. En remarquant notre résistance obstinée, il reculera aussi. »
« Après tout, l’Iran islamique ne veut entrer en guerre avec aucun autre pays. On ne cherche pas le conflit. Mais on n’hésitera pas un instant à défendre notre pays, l’Ordre islamique et nos intérêts nationaux, peu importe le degré de puissance du pays ennemi ! », a expliqué M. Velayati.
Rencontre entre les oulémas chiites du sud de l'Inde avec l'ayatollah Araki
Une conférence coranique à l’Université de Budapest
L’Université de l’Europe Centrale de Budapest, en Hongrie, organise du 4 au 6 mai 2017, une conférence sur les manuscrits coraniques.
Une conférence coranique à l’Université de Budapest
Selon le site d’information religion.ceu.edu, cette conférence se tient pour examiner l’étude des manuscrits coraniques, d’évaluer leur importance et souligner l’importance de leur étude.
Au cours de cette conférence, les nouvelles possibilités offertes dans les études coraniques après la révolution digitale surtout en ce qui concerne l’accès aux manuscrits coraniques et les moyens d’étudier ces manuscrits seront passées en revue.
La conférence sera organisée par le Centre des Etudes Religieuses de l’Université d’Europe Centrale de Budapest.
6 panels spécialisés sont prévu dans le cadre de cette conférence de trois jours, qui se tiendront avec la participation des éminents experts internationaux des études coraniques.
Le professeur François Déroche sera le principal intervenant de la conférence.
La place des musulmans en Europe et les activités des salafis
L’Allemagne a été le lieu ces dernières années, d’une évolution des groupes extrémistes de droite et des salafis.
La place des musulmans en Europe et les activités des salafis
Ismail Haghi Yavazjan, professeur à l’université de théologie de Tübingen, au sujet de la place des musulmans en Europe, a déclaré que les musulmans étaient venus en Europe en 1960 mais n’avaient pas été bien acceptés à cause des différences de langue et de religion.
« Le rejet des musulmans en Europe, a des raisons politiques et sociales. Aujourd’hui, les musulmans ont des fonctions importantes et ont fait des études. Les personnes âgées ou qui n’ont pas de relations, ont plus de mal à accepter ces différences. Les réfugiés venus de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan, ont augmenté ce ressentiment envers les musulmans et le sentiment d’un danger d’occupation musulmane et de disparition de la culture occidentale. En Europe, le fascisme et le nationalisme extrémiste ont toujours existé mais aujourd’hui, ces partis ont progressé et mettent la paix sociale en danger. Les attaques contre les cimetières musulmans et les mosquées, et l’indifférence vis-à-vis de la situation sociale et professionnelle des musulmans, sont des symptômes de l’islamophobie qui règne et se développe en Europe. Les groupes extrémistes salafistes ont beaucoup influencé la jeunesse, se sont développés à partir de 2000 et opèrent un questionnement continuel sur l’identité de ces jeunes et le sens de la vie en Occident pour des musulmans. D’après les statistiques de 2011, il y aurait 3800 extrémistes actifs en Allemagne. Ce nombre a atteint les 9700 l’année dernière. 760 personnes ont rejoint le groupe de Daesh dont beaucoup de Turcs et ce nombre a atteint les 820 en 2016 dont 1/3 sont revenus au mois de juin, ce qui est très inquiétant. L’enseignement religieux dans les écoles, doit se faire avec l’accord des autorités religieuses, mais aujourd’hui à Berlin, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, en Basse-Saxe et à Hesse, les musulmans reçoivent des cours religieux. Il est nécessaire pour améliorer la situation des musulmans que des centres soient créés pour l’enseignement de l’islam par des professeurs capables de parler l’allemand et au courant des questions culturelles qui existent en Allemagne», a-t-il dit.
Application : Al Quran avec Tafsir en plusieurs langues
L’application a aussi la partie audio, vous pouvez télécharger la sourate que vous voulez écouter en lisant en même temps le Coran, ainsi vous pouvez choisir votre récitant préféré, vous pouvez aussi modifier la couleur de l’interface selon votre goût.
Pour télécharger l’interprétation ou la traduction allez dans paramètres/traductions et cliquez sur la langue ou Al Tafsir que vous souhaitez télécharger.
L’application est disponible gratuitement sur le Google Play Store et elle est compatible avec les appareils qui tournent sous Android 4.0 et plus.



















