
تقي زاده
Frappe de la coalition américaine sur Deir ez-Zor : des civils tués
En Syrie, des frappes aériennes de la coalition dirigée par les États-Unis ont fait plusieurs morts parmi les civils, mercredi 18 juillet, à Deir ez-Zor.
Dans un nouveau crime, les avions de chasse de la soi-disant coalition internationale anti-Daech menée par les États-Unis ont tué un nombre de civils à al-Kachkiya, une cité en banlieue est de Deir ez-zor, a rapporté l’agence officielle syrienne Sana.
Selon les sources locales syriennes, citées par Sana, les bombardiers de la coalition ont visé plusieurs maisons civiles dans la cité située sur les rives est de l’Euphrate, provoquant des morts et des blessés ainsi que de gros dégâts aux habitations et aux biens des habitants.
L’aviation de la coalition US avait également bombardé en juin dernier la cité d’al-Sour, le village d’al-Dablan, et la ville d’al-Mayadin, en banlieue de Deir ez-Zor, provoquant la mort de plus de 90 civils, dont nombre de femmes et enfants. Des dizaines de civils syriens ont été également blessés dans ces frappes.
La coalition menée par les États-Unis a également utilisé le 9 juin dernier des munitions au phosphore blanc dans la banlieue de Raqqa, sur les quartiers civils en Syrie faisant la mort de 17 civils.
Trump et Poutine ont eu une réunion secrète en marge du G20
Un journaliste américain a révélé une réunion secrète entre Vladimir Poutine et Donald Trump, la semaine dernière, en marge du sommet du G20 à Hambourg, sans la présence des responsables des deux pays.
Les présidents américain et russe Donald Trump et Vladimir Poutine ont eu un deuxième entretien bilatéral à l’occasion du sommet du G20, tenu secret jusqu’à présent, a révélé Ian Bremmer, président du groupe de conseil Eurasia Group.
Cette rencontre a duré environ une heure et le traducteur de Poutine a été la seule personne présente à la réunion des deux présidents.
Selon Ian Bremmer cité par l'AFP, le président américain s'est levé au milieu du dîner pour une discussion de près d'une heure « privée et animée » avec le président russe, « rejointe seulement par le traducteur de Poutine ».
L'absence d'un traducteur américain a suscité quelques froncements de sourcil parmi les autres dirigeants, rapporte Bremmer, qui cite « un manquement au protocole de sécurité nationale ».
Après une brève interaction au début du sommet de Hambourg et une rencontre bilatérale de plus de deux heures le 7 juillet en compagnie de leur ministre respectif des Affaires étrangères, les deux présidents se sont également retrouvés à l'occasion d'un dîner lors de la dernière soirée du sommet, a indiqué à l'AFP un responsable de la Maison Blanche.
Les rapports entre Donald Trump et le Kremlin font l'objet d'une extrême attention de la part du Congrès et un procureur spécial, Robert Mueller, a été nommé pour diriger une enquête indépendante sur les ingérences russes dans la campagne présidentielle et les soupçons de collusion entre Moscou et l'équipe de campagne de Donald Trump.
De nombreux documents ont été déjà publiés sur les liens secrets entres les proches de Trump dont son fils aîné avec les milieux proches du Kremlin, fait toujours démenti par Donald Trump.
La publication de sa rencontre secrète avec Poutine va créer une levée de boucliers aux États-Unis.
Pakistan : 2 morts dans un attentat suicide
Un officier et son chauffeur ont été tués et quatre personnels de sécurité et un passant ont été blessés, a-t-il indiqué. Une équipe d'artificiers envoyée sur place a précisé que l'engin était composé de sept à huit kilos d'explosifs et de roulements à bille.
Aucun groupe n'a revendiqué cet attentat pour l'heure.
Ce drame survient au lendemain du lancement d'une nouvelle opération de l'armée pakistanaise baptisée "Khyber 4" contre des insurgés dans la vallée de Rajgal située dans l'Agence de Khyber, une zone tribale frontalière d'Hayatabad et de l'Afghanistan.
Les Palestiniens refusent les détecteurs israéliens
L'esplanade, troisième lieu saint de l'islam qui abrite la mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher, était pratiquement vide lundi. Seuls quelques touristes et visiteurs juifs s'y sont rendus, selon une journaliste de l'AFP sur place.
Comme dimanche, des centaines de musulmans ont prié à l'extérieur de deux des entrées du site pour protester contre l'installation des détecteurs de métaux.
"Pour toi mosquée Al-Aqsa, nous sacrifions notre âme et notre sang", ont scandé les fidèles en signe de protestation à la fin de la prière.
La police leur a ensuite demandé d'évacuer les lieux.
- Affrontements -
En soirée, plusieurs dizaines de Palestiniens ont bloqué une route près de la vieille ville, a indiqué la police dans un communiqué. Au moment où des policiers les dispersaient, les Palestiniens leur ont jeté des pierres et d'autres objets.
Des sources médicales palestiniennes ont indiqué que 11 personnes avaient été soignées après avoir été blessées par des balles en caoutchouc. Des dizaines d'autres ont inhalé du gaz lacrymogène.
L'esplanade est également révérée par les juifs comme le Mont du Temple. Elle est bâtie sur le site du Temple juif détruit par les Romains en l'an 70 et dont l'unique vestige, le mur des Lamentations, est situé en contrebas.
Au total, cinq portes équipées de détecteurs et menant au lieu saint ont été rouvertes. "Nous travaillons pour installer des détecteurs aux abords des portes restantes", a indiqué la police israélienne.
Les responsables du Waqf ont persisté dans leur refus d'entrer sur l'esplanade en passant par ces détecteurs.
"Nous n'accepterons pas qu'Israël crée un précédent", a dit Nasser Najib, l'un des gardiens employé par le Waqf depuis 31 ans.
A l'une des portes ouvertes, seul un homme poussant le fauteuil roulant de sa mère passe par le détecteur pour entrer sur l’esplanade.
Dans un communiqué conjoint, les mouvements islamistes Hamas et le Jihad islamique ont appelé les Palestiniens à des manifestations pour protester contre les mesures israéliennes.
"Nous appelons à la fin de toutes les mesures sionistes et (exhortons) le gouvernement extrémiste à retirer ses mains de la mosquée bénie d'Al-Aqsa", ont-ils indiqué.
Dimanche soir, des affrontements ont eu lieu entre policiers et palestiniens qui s'étaient rassemblés à l'extérieur d'une des portes du site. Selon le Croissant Rouge palestinien, 17 Palestiniens ont été blessées.
- Tensions dans le nord d'Israël -
La tension provoquée par cette attaque s'est également fait sentir en Israël. Deux mosquées ont été la cible d'attaques lundi dans la localité de Mughar dans le nord d'Israël, où la police a indiqué avoir déployé des renforts.
Les deux mosquées ont été attaquées avant l'aube sans faire ni victime ni dégât: l'une a été la cible d'une grenade assourdissante et la seconde de tirs, a indiqué une porte-parole de la police.
L'envoyé spécial de l'ONU rend hommage aux messages d'apaisement des chefs religieux chiites
Les Nations unies ont demandé au Premier ministre irakien Haider al-Abadi de prendre des "mesures urgentes" pour mettre fin à ces comportements. Jan Kubis a souligné à quel point la situation restait compliquée, Daech étant encore présente dans plusieurs gouvernorats. Il a aussi rendu hommage au conseil suprême des chefs religieux chiites pour ses messages d'apaisement et ses appels au calme.
France: Manifestation contre la visite de Netanyahu
La manifestation a débuté à 15h, heure locale, place de la République, ornée de nombreux drapeaux palestiniens et entourée de plusieurs pancartes à l'effigie du Premier ministre israélien, qualifié de "gardien de camp" ou de "tortionnaire".
Le président français Emmanuel Macron a également été qualifié par les protestataires de "complice".
Plusieurs stands ont été par ailleurs installés comme celui de BDS qui appelait une nouvelle fois au boycott des produits israéliens.
"Netanyahu est un homme de guerre et de violence", peut-on lire aussi dans un communiqué, publié la semaine dernière, par le Parti communiste français (PCF).
À noter que le président français Emmanuel Macron, qui était resté relativement en retrait pendant la campagne présidentielle sur le dossier israélo-palestinien, a reçu début juillet le président de l'Autorité autonome palestinienne Mahmoud Abbas à l'Elysée.
Il a fait savoir à cette occasion qu'il entendait participer aux efforts diplomatiques visant à raviver un processus de paix au point mort depuis avril 2014.
Dimanche, Emmanuel Macron fera part au Premier ministre israélien de "l'inquiétude" de la France "face à l’accélération de la colonisation" et encouragera "la discussion et la reprise des négociations entre les parties", indique l'Élysée.
Homs-Tartous: une voiture piégée a explosé au poste de contrôle d'Arzouna
Les forces de l’ordre et les forces de sécurité ont soupçonné une voiture sur l’autoroute de Homs avant de s’engager dans une course-poursuite, a annoncé ce samedi 18 juillet la chaîne syrienne Al-Ekhbariya.
Lors de cette course-poursuite vers Tartous, les forces de sécurité ont fait exploser la voiture piégée à proximité du pont d’al-Safsafa. Tous ses passagers ont été tués et l’explosion a provoqué un incendie au bord de l’autoroute.
La ville de Tartous est le chef-lieu d’une province du même nom dans l’ouest de la Syrie près de la Méditerranée.
Il est impossible de changer l’Etat iranien
« Ne soyez pas dupes, il est impossible de changer le gouvernement iranien », a déclaré le chef de la diplomatie iranienne en réaction aux récentes déclarations interventionnistes des autorités américaines.
En visite à New-York pour participer à la conférence des Nations unies, Mohammad Javad Zarif a prononcé mardi 18 juillet un discours à la tribune du Conseil des relations internationales des États-Unis (Council of Foreign relations ou CFR).
"L’Iran a toujours autorisé les Nations unies à vérifier l’attachement de l’Iran à ses engagements pris dans le cadre du Plan global d’action conjoint. Cette Organisation a toujours confirmé l’attachement de Téhéran à l’accord nucléaire", a-t-il affirmé.
"Nous avons résisté face aux sanctions les plus paralysantes car l’Iran s’appuie sur son peuple", a-t-il ajouté.
"Depuis le début de la révolution islamique, Washington a mis à son ordre du jour le changement du gouvernement iranien. Les États-Unis doivent tirer des leçons du passé. En 1953, ils ont renversé le gouvernement, mais que s’est-il passé par la suite ?", a-t-il ajouté.
En faisant allusion aux déclarations du prince hériter adjoint saoudien qui avait proposé d’étendre la guerre à l’intérieur de l’Iran, Zarif l’a considérée comme une menace que les Saoudiens ont tenté de réaliser en apportant leur soutien aux groupes terroristes.
Iran: Trump va imposer d'autres sanctions
Alors que le candidat Trump avait maintes fois promis durant sa campagne de "déchirer" le "pire" accord jamais paraphé par les Etats-Unis, son administration a estimé lundi soir que Téhéran "remplissait les conditions" du texte prévoyant un contrôle international de la nature pacifique du programme nucléaire en échange d'une levée progressive des sanctions qui étranglent l'économie iranienne.
Depuis que cet accord est en vigueur, le 16 janvier 2016, l'administration américaine doit tous les 90 jours le "certifier" auprès du Congrès. C'est-à-dire attester que Téhéran en respecte les termes.
- Accord 'certifié' -
Le gouvernement de Donald Trump l'avait certifié une première fois en avril dernier et devait le refaire ce lundi 17 juillet. En mai, le milliardaire républicain avait même poursuivi la politique du démocrate Obama de levée des sanctions liées au nucléaire. Son gouvernement avait toutefois lancé au printemps un réexamen, toujours en cours, de sa position sur le JCPOA.
Mais M. Trump s'est pour l'instant bien gardé de sortir de ce texte majeur pour la diplomatie internationale et la non-prolifération nucléaire. Un compromis négocié pendant trois ans, après des périodes de crises qui avaient failli conduire à la guerre dans les années 2000.
La décision positive était largement attendue, Washington ne voulant pas risquer de se mettre à dos les autres pays signataires. En outre, l'autorité onusienne de surveillance du JCPOA, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), avait félicité en juin l'Iran pour le respect de ses engagements (démantèlement des deux tiers de ses centrifugeuses, renoncement à 98% de son stock sensible d'uranium et bétonnage du coeur de son réacteur à eau lourde).
Mais les relations avec l'Iran sont de nouveau extrêmement tendues et la justice iranienne a condamné ce week-end un Américain à dix ans de prison pour "infiltration".
- 'Nouvelles sanctions' -
Les Etats-Unis ont indiqué - comme ce fut le cas en mai dernier - que d'autres mesures punitives seraient imposées à l'Iran pour ses missiles balistiques.
"Nous prévoyons la mise en oeuvre de nouvelles sanctions qui concernent le programme de missiles balistiques iraniens", a souligné l'un des responsables de la Maison Blanche.
L'Iran déplore toujours les mesures des Etats-Unis qui empêchent les banques et les compagnies des pays à entrer dans la scène économique d'Iran.