تقي زاده

تقي زاده

Ce mardi 20 juin, le département américain du Trésor a placé de nouveaux individus et organismes sur sa liste noire. Ce durcissement des restrictions préexistantes vise à détourner la Russie de sa prétendue politique d’ingérence en Ukraine.

Sur son site internet, le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (Office of Foreign Assets Control – OFAC) du département du Trésor se dit satisfait d’avoir enfin trouvé un moyen efficace pour couper court aux tentatives de contournement des sanctions américaines.

En outre, le Trésor américain considère cette nouvelle série de sanctions en parfaite conformité avec les promesses des États-Unis de trouver une solution politique à la crise en Crimée.

« Les sanctions vont maintenir la pression sur la Russie jusqu’à ce que l’on trouve une solution diplomatique », a expliqué le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin cité par L’Orient-Le Jour.

« Les sanctions américaines liées à la Crimée ne seront pas levées jusqu’à ce que la Russie mette fin à l’occupation de la péninsule et que la Russie honore ses obligations définies par les accords de Minsk », ajoute Steven Mnuchin.

Les nouvelles sanctions visent 38 individus et organismes en Ukraine ainsi que deux responsables gouvernementaux russes et une douzaine d’individus et organisations opérant en Crimée, selon le Trésor américain, toujours d’après L’Orient-Le Jour.

À Rome, capitale italienne, un accord de paix a été signé, lundi 19 juin, pour la Centrafrique.

Le gouvernement centrafricain et 13 des 14 groupes armés actifs en République centrafricaine ont signé lundi un accord de paix « immédiat » censé mettre un terme au conflit ethnique et religieux qui a fait des milliers de morts depuis 2013.

Ce fragile espoir de paix intervient alors que le pays fait face à un regain de violences communautaires faisant des milliers de morts et plus de 500.000 déplacés, un pic contrairement à 2014, l’année où les violences ont atteint un niveau inquiétant.

Au total 13 groupes rebelles ou milices armés, principalement anti-Balaka ou ex-Séléka, ont paraphé avec les autorités cet accord prévoyant un cessez-le-feu immédiat sur tout le territoire, après cinq jours de discussions sous le parrainage de la communauté catholique Sant'Egidio.

Un pas "important", c’est ainsi qu’ont qualifié les négociateurs l’accord.

Plusieurs tentatives de médiation africaine ont déjà tenté vainement de pacifier ce pays pauvre de 4,5 millions d'habitants (forum de Brazzaville en juillet 2014, forum de Bangui en mai 2015...).

Le cessez-le-feu immédiat doit intervenir "sous le contrôle de la communauté internationale", alors que la Minusca mettait publiquement en garde il y a six jours un des groupes signataires, la fraction ex-Séléka du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC), contre "tout projet d'attaque sur Bangassou", à 470 km à l'est de Bangui.

"Le gouvernement se charge d'obtenir la représentativité des groupes militaires à tous les niveaux" dans le processus de désarmement, poursuit l'accord, alors que, sur le terrain, ce processus patine.

Le ministre centrafricain des Affaires étrangères, Charles Armel Doubane conduisait la délégation gouvernementale à Rome. Il évoque quant à lui une "journée d’espoir" pour son pays et le peuple de Centrafrique.

Seul un groupe politico-militaire était absent aux négociations. Le groupe a pourtant affiché sa volonté de coopération. 

Avec médias

Cinq personnes, trois civils et deux militaires, ont péri dans l'attaque terroriste visant des étrangers près de Bamako, dimanche 18 juin 2017.

La principale alliance extrémiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, a revendiqué l’attentat qui a fait cinq morts, trois civils et deux militaires, ce dimanche à Bamako. L’attaque qui visait des étrangers s’est également soldée par la mort des assaillants.

Une quarantaine de civils ont réchappé de cette attaque.

« Les quatre assaillants ont été neutralisés », a déclaré le ministre malien de la Sécurité, le général Salif Traoré.

Le type d’objectif rappelle celles visées par les groupes extrémistes du Sahel ces dernières années, notamment la station balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam (mars 2016, 19 morts, dont huit étrangers).

Le Mali est sous état d’urgence quasiment sans interruption depuis l’attentat contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako le 20 novembre 2015, qui avait fait 20 morts, outre ses deux auteurs. Cet attentat avait été revendiqué par al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), en coordination avec le groupe de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune, rallié à Aqmi.

Source : AFP

Selon le rapport de Fars News, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu a déclaré ce lundi 19 juin, que Tel-Aviv observait les moindres faits et gestes de l’Iran au Moyen-Orient.

 

" J'ai un message pour l'Iran : ne menace pas Israël", a avancé Netanyahu.

Une déclaration qui traduit bien la peur d'Israël. Les déclarations de Netanyahu interviennent après que le Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI) a tiré en représailles aux attentats terroristes de Téhéran des missiles contre les positions de Daech à Deir ez-Zor.

Le CGRI a déclaré dans un communiqué que tous les missiles tirés avaient atteint les positions de Daech.

Dans une politique de fuite en avant et par crainte des capacités défensives de l'Iran, le Premier ministre du régime sioniste a prétendu que Tel-Aviv surveillait de près les actions de Téhéran. 

Or, le Premier ministre israélien accuse l’Iran de soutien au terrorisme alors que son régime aide directement les terroristes opposants au gouvernement de Bachar al-Assad en Syrie, ce que vient de révéler Wall Street Journal. 

Selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, l'attaque des missiles iraniens est une réponse solide aux attaques des terroristes à Téhéran.
 
 
La Syrie a été informée du tir de missile de dimanche le 18 juin du Corps des Gardiens de la Révolution islamique contre les bases de commandement du groupe terroriste de Daesh, a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne.

Dans une interview accordée à l’ISNA, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Ghassemi, a annoncé que la République islamique d’Iran avait informé la Syrie du tir de missile contre les bases de Daesh à Deir ez-Zor et ce groupe terroriste a subi des coups fatals dans sa base de commandement.

« Dans le cadre de sa politique de principe, stable et inaltérable dans la lutte sans cesse contre les groupes terroristes, takfiris-wahhabites et en informant le gouvernement légitime de la Syrie, la République islamique d’Iran a donné des coups fatals à ces groupes terroristes et à leurs base de commandement à Deir ez-Zor », a-t-il ajouté.

M. Ghassemi a insisté que la République islamique d’Iran condamne toujours le terrorisme avec tout forme, n’importe où et sous tout genre ou d’excuse.

Il a ensuite précisé que la sécurité de la grande nation et l’Etat de la République islamique et du territoire d’Iran est « la ligne rouge » du pays et il la défendra toujours.
 
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Toutes les victimes de l'attaque perpétrée dans la nuit de dimanche à lundi à l'aide d'une camionnette contre des piétons près d'une mosquée de Londres sont "musulmanes", a indiqué un responsable de l'anti-terrorisme, Neil Basu.
"Toutes les victimes faisaient partie de la communauté musulmane", a-t-il indiqué lors d'un point presse, en précisant que la police devait encore établir si le décès d'un homme sur place était ou non lié à l'attaque, qui a fait 10 blessés.

"L'attaque a eu lieu alors qu'un homme recevait des premiers soins par les gens sur place et malheureusement il est mort. Tout lien de causalité entre sa mort et l'attaque va faire partie de l'enquête", a ajouté M. Basu ajoutant qu'il était "trop tôt pour conclure que sa mort résultait de l'attaque".

Il a répété que l'événement était traité "comme une attaque terroriste" et que le conducteur de la camionnette avait été arrêté pour "tentative de meurtre".

L'attaque a eu lieu à proximité de la mosquée de Finsbury Park, dans le nord-est de Londres alors que des fidèles en sortaient après avoir prié dans le cadre du ramadan et de la rupture du jeûne nocturne.
 
Le Guide suprême de la Révolution islamique a reçu, ce dimanche 18 juin, un groupe de familles des gardes-frontières, tués lors des opérations antiterroristes.
 
 
Le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a rencontré un groupe de familles des gardes-frontières iraniens, tués lors d’opérations antiterroristes.

Lesdits gardes-frontières ont été tués en pleine mission antiterroriste pour le Corps des gardiens de la Révolution islamique, l’armée ou les forces de l’ordre.

À cette rencontre étaient aussi présents des familles des défenseurs du mausolée et des agents de renseignement iraniens, tués lors des opérations antiterroristes. 

L’honorable Ayatollah Khamenei a déclaré que la Révolution islamique avait fait face, dès les premiers jours ayant suivi sa victoire, à une très vive hostilité.

« Ne prenez pas au sérieux les fanfaronnades de ce type qui vient d’arriver au pouvoir aux États-Unis. Ce n’est pas une nouveauté. Ces fanfaronnades existaient dès le début. C’est la rhétorique qui a changé. Près de 40 ans se sont écoulés depuis la victoire de la Révolution islamique, mais ils n’ont rien pu faire à notre encontre. Ils disent vouloir changer l’ordre de la République islamique. C’est ce qu’ils voulaient toujours, mais ils ont échoué à chaque fois et ils échoueront encore. Ils ne connaissent pas la nation iranienne. Toutes les personnes qui souhaitaient voir la chute de l’ordre de la République islamique sont mortes sans voir la réalisation de leur chimère », a déclaré le Guide suprême de la Révolution islamique.

Le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné que l’Iran résistait de toutes ses forces et qu’il résisterait toujours.

« Ce n’est pas eux qui nous donneront une gifle. C’est nous qui leur administrerons une gifle cinglante », a-t-il affirmé.     
Le Corps des gardiens de la Révolution islamique à confirmé dans un communiqué avoir tiré six missiles de type Zoulfagar d'une portée de 650 kilomètres contre le QG des terroristes dans la province de Deir ez-Zor. Les sources proches des terroristes ont confirmé cette attaque.
Il s'agit des missiles de moyenne portée qui sont tirés contre plusieurs lieux  de rassemblement des terroristes à Deir ez-Zor "en réaction aux attaques terroristes du 7 juin commis à Téhéran".
 
 Le tir de six missiles iraniens a provoqué un véritable séisme dans les milieux médiatiques et militaires de la région. 
 
Les missiles se sont abattus avec précision sur la ville d'Al Mayadin qui abrite des QG des terroristes situé dans la périphérie de Deir ez-Zor en traversant le ciel des villes irakiennes de Ninive, d'Erbil et de Kirkuk. Ils ont été tirés depuis deux villes iraniennes de Kermanchah et de Sanandaj à l'ouest de l'Iran. Deir ez-Zor est depuis la libération de la province d'Alep le principal lieu de concentration des terroristes dans l'est de la Syrie.
 
Les défaites successives des terroristes à Hama Homs et à Raqqa les ont par ailleurs poussées à se replier armes et munitions à l'appui dans la province de Deir ez-Zor
Ces caractéristiques expliquent par ailleurs  l'attaque aux missiles du CGRI contre cette province. Les principales bases des terroristes se trouvent par ailleurs à l'est de Deir ez-Zor à savoir à Boukamal à Abouhamam  à Salehiya à Al Mayadin et à Al Janah
Les forces syriennes sont en cerclées depuis 4 ans à Deir ez-Zor dans l'aéroport militaire T4. Plus de 98 pour cent de cette province sont aux mains des terroristes et ce sont les avions de combat syriens qui l'argent vivres et médicaments aux populations assiégées de cette ville.
 
 Le 7 juin dernier 5 terroristes se revendiquant de Daech ont commis un double attentat terroriste dans la capitale iranienne. 17 iraniens ont été tués et 70 autres blessés au cours de ces attaques.
 
 
Le site internet DeirezZor 24 (proche des terroristes) qui rapporte cette information écrit : " on n'a entendu aucun bruit de moteurs d'avions. Ce sont vraisemblablement des missiles sol-sol qui ont visé Al Mayadin. Cette ville est occupée depuis 2013 par les terroristes takfiristes.
 
Peu de temps après la frappe balistique iranienne contre Deir ez-Zor, la chaine libanaise Al-Manar l'a commentée en soulignant la quasi-simultanéité de cette attaque avec le discours prononcé dimanche soir par le Guide suprême de la Révolution islamique.
 
Dans son discours l'Ayatollah Khamenei a dénoncé "la fanfaronnade " de Trump contre l'Iran et la "volonté iranienne d'infliger une cinglante riposte" à quiconque voudrait nuire à la sécurité iranienne : "la R.I.I. tient fermement tête à ses ennemis qui recevront la gifle iranienne avant qu'il ne soit en mesure de nous en infliger une, a ajouté le Guide suprême de la Révolution islamique.
 
"Cette quasi-simultanéité est bien significative dans la mesure où les forces armées iraniennes agissent sous le commandement de l'Ayatallah Khamenei, affirme le journaliste d'Al-Manar, Ali Haydar, qui revient sur le communiqué du C.G.R.I. publié dans les minutes suivant la frappe balistique. Celle-ci a provoqué de très lourdes pertes et de vastes dégâts dans les rangs des terroristes takfiristes.
L'isolement du Qatar peut durer "des années", a averti lundi à Paris un haut responsable des Emirats Arabes Unis, qui imposent avec trois autres Etats arabes un blocus à ce petit pays accusé de soutenir "les terroristes".
"Nous ne voulons pas d'escalade, nous voulons isoler" le Qatar, qui doit renoncer à son "soutien aux extrémistes", a expliqué le ministre d’État émirati aux Affaires étrangères, Anwar Gargash, à un groupe de journalistes dont un de l'AFP.

Il a expliqué que les adversaires du Qatar, qui ont depuis deux semaines rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar "misent sur le temps".

Les trois pays du Golfe persique ont également fermé leurs frontières terrestres et maritimes avec le petit émirat et lui ont imposé de sévères restrictions aériennes.

M. Gargash a accusé le petit émirat gazier d'avoir "construit une plateforme sophistiquée de soutien financier, médiatique, et politique" des islamistes radicaux et d'abriter plusieurs de leurs dirigeants.

Il a indiqué que l'Arabie saoudite, les Emirats, Bahreïn et l'Egypte soumettraient "dans les prochains jours" au Qatar une liste de leurs demandes, qui comprendraient l'expulsion de personnalités radicales, sans plus élaborer.

M. Gargash a estimé que la crise ne pourrait être résolue que lorsque le Qatar "changera de politique" et qu'il s'engagera à "cesser son soutien aux insurgés et aux islamistes radicaux".

Mais il a réclamé la mise en place par les Occidentaux d'un "mécanisme de surveillance" pour s'assurer que l'émirat du Golfe  persique respectera bien ses engagements.
 

« L’Iran a créé des couloirs aériens pour les avions de ligne qataris, après l’éclatement de la crise entre ce pays et certains pays arabes », a affirmé le ministre qatari des Affaires étrangères Mohammed ben Abdulrahman Al-Thani.

Selon l’agence de presse Mehr News qui cite la chaîne Al-Sumaria, le ministre qatari des Affaires étrangères a affirmé que l’Iran avait créé des couloirs aériens pour son pays, ajoutant qu’en cas de la poursuite de la crise, le Qatar pourrait également compter sur la Turquie, le Koweït et Oman.

Mohammed ben Abdulrahman Al-Thani a aussi affirmé que son pays n’avait encore reçu aucune demande des pays du golfe Persique ayant rompu avec Doha :

« Nous ne négocierons pas avec les pays arabes, tant que le blocus économique [imposé à Doha] ne sera pas levé et en ce qui concerne les affaires intérieures de notre pays, dont la politique étrangère et la question de la chaîne Al-Jazeera, nous n’allons pas négocier. »

Pour rappel, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn, l’Égypte mais aussi, le gouvernement démissionnaire du Yémen, ont rompu, le 5 juin, leurs relations diplomatiques avec le Qatar qu’ils accusent de « soutenir le terrorisme ».

Pour sa part, le Qatar a démenti ces accusations et dénonce une campagne diplomatique injustifiable visant à isoler ce pays.