
تقي زاده
Nigéria : huit soldats dans une attaque de Boko Haram
Au moins 8 soldats nigérians ont été tués dans une attaque de miliciens du groupe terroriste Boko Haram dans la région de Dambo dans l'État de Borno au nord-est du Nigéria.
En effet selon le site allAfrica, lors d'une attaque de personnes armées affiliées à Boko Haram sur une base de l'armée nigériane dans l'État de Borno, au moins huit soldats ont été tués et plusieurs autres blessés.
L'armée a lancé une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l'attaque.
Boko Haram, une branche de Daech au Nigéria, a lancé sa première attaque terroriste le 6 février 2015.
Selon les chiffres annoncés par l'ONU, dans les attaques de Boko Haram perpétrées au cours des deux dernières années, au moins 291 civils ont été tués au Nigéria et 143 autres blessés.
Soudan du Sud: l'UA appelle les parties belligérantes à éviter l'escalade de la violence
Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'UA, s'est déclaré profondément préoccupé par l'escalade des affrontements militaires au Soudan du Sud, en particulier dans la région du Nil du Sud, selon une déclaration du bloc panafricain publiée dimanche.
Le président a invité le gouvernement de transition de l'unité nationale (TGoNU) et le Mouvement de libération du peuple du Soudan dans l'opposition et d'autres mouvements armés au Soudan du Sud, à mettre fin immédiatement aux combats qui continuent de menacer la sécurité, la sécurité et la vie des civils dans le pays.
"Les combats renouvelés indiquent clairement que les belligérants continuent de croire en une solution militaire. Ils négligent le sort des civils innocents qu'ils prétendent représenter et défendre", a-t-il déclaré.
"Les conséquences immédiates des affrontements militaires sur la population civile sont déchirantes et, par conséquent, il faut comprendre que ceux qui s'engagent dans ce comportement insensé devraient être tenus responsables", affirme la déclaration.
Le président de la Commission de l'UA a fortement appelé le TGoNU, ainsi que les autres parties belligérantes au Soudan du Sud, à cesser immédiatement les hostilités et à s'acquitter de leurs responsabilités en matière de protection des civils, conformément à la Constitution du pays et à l'Accord sur la résolution du conflit au Soudan du Sud.
Le Soudan du Sud est confronté à une famine, mais achète des armes, selon un rapport de l’ONU. Au moins la moitié du budget du pays, et « sans doute bien plus », est consacrée à l’achat d’armes à destination de l’armée, des appareils de sécurité et d’autres groupes militaires et armés du pays.
Ce, alors que, toujours selon un rapport de l’ONU, près de la moitié de la population sud-soudanaise est confrontée à une famine meurtrière.
Lac Tchad : Boko Haram tue 600 enseignants
Selon un rapport du journal nigérian Daily Post, le groupe terroriste Boko Haram a massacré 600 enseignants et causé ainsi la fermeture de plus de 1 200 écoles et centres d’éducation.
L’Unicef a rapporté que le massacre avait eu lieu près du lac Tchad, en Afrique de l’Ouest. « Avec la fermeture des écoles, c’est plus de 158 900 élèves qui se retrouvent depuis 8 ans sans établissement scolaire », a affirmé le Fonds pour l’enfance des Nations unies dans un communiqué.
La région du lac Tchad inclut le Nigeria, le Cameroun, le Niger et le Tchad. Les enfants, notamment au Nigeria, souffrent terriblement des répercussions des exactions perpétrées par Boko Haram.
Selon le communiqué de l’Unicef, les enfants sont quotidiennement confrontés à l’insécurité et aux traumatismes faisant suite aux attaques armées et aux enlèvements.
Le 14 avril 2014, le groupe terroriste Boko Haram avait enlevé 276 adolescentes dans un établissement scolaire public de la ville de Chibok, dans le nord-est du Nigeria. Cinquante-sept d’entre elles avaient réussi à s’échapper dans les heures suivant leur enlèvement, mais plus de 200 étaient toujours portées disparues.
Depuis 2009, le groupe opère généralement dans les zones rurales et agricoles, dans le nord-est du Nigeria.
Plus de 30 000 personnes, depuis 2010, ont été les victimes de l’extrême violence de Boko Haram, qui campe tout au long de la frontière nord-est entre le Nigeria et le Niger où il tente d’instaurer un État indépendant.
L’état d’urgence au Mali a été prolongé de 6 mois
À la suite de la multiplication des menaces terroristes, l’Assemblée nationale du Mali a donné son aval à la prolongation de l’état d’urgence dans ce pays.
Le feu vert donné par l’Assemblée nationale malienne à la prolongation de l’état d’urgence renforcera le climat sécuritaire et contribuera à de plus en plus d’arrestations au Mali, a rapporté ce dimanche Reuters.
Après le coup d’État en 2012, l’insécurité règne dans ce pays où les groupes armés sont montés en puissance.
Le gouvernement et les opposants armés ont signé en 2015 un accord de paix pour mettre fin à l’insécurité dans le nord et le centre du Mali. Cependant, ce pays est toujours le théâtre d’affrontements entre les groupes armés.
Les forces des Nations unies et les militaires français sont présents au Mali depuis le milieu de l’année 2013 et pourtant ils n’ont pas réussi à y instaurer une paix durable.
Avec une population de 16 millions d’habitants, ce pays musulman est l’un des pays les plus pauvres de la planète. L’or, l’uranium, le sel et l’élevage font partie des ressources naturelles et des revenus du Mali.
Le Mali est l’une des anciennes colonies françaises en Afrique, un pays auquel ne renonce pas facilement Paris en raison de ses ressources en or et en uranium. Les groupes terroristes, notamment al-Qaïda, ont eux aussi les yeux rivés sur ces ressources.
En Égypte, les accrochages ont laissé 6 morts dans le Sinaï
En Égypte, 6 personnes ont trouvé la mort lors d’un affrontement qui a éclaté entre les terroristes de Daech et les forces tribales du Sinaï dans le nord-est du pays.
4 morts chez Daech et 2 du côté de la tribu des Tarabine : tel est le bilan des morts que rapporte l’agence de presse iranienne Mehr, citant une source sécuritaire qui a souhaité rester anonyme.
Cette source affirme que, lors d’accrochages, les éléments de Daech ont abattu deux membres de la tribu précitée dans le désert du Sinaï avant d’essuyer eux-mêmes 4 pertes dans leurs rangs.
Dans un communiqué, la tribu des Tarabine avait invité les autres tribus du Sinaï à s’unir contre le groupe terroriste Daech.
Un des plus dangereux groupes takfiristes déployés dans le Sinaï, qui portait jusqu’il y a peu le nom d’Ansar Baït al-Maqdis, s’est rebaptisé Commandement central de la province du Sinaï après avoir prêté allégeance à Daech.
L’Égypte souffre depuis ces dernières années du problème du terrorisme. Mais en fait, les récentes arrestations qui ont eu lieu dans le désert du Sinaï n’ont aucun rapport avec les questions sécuritaires en Égypte : la double explosion de lundi dernier devant les églises des deux villes de Tanta et d’Alexandrie a coûté la vie à plus de 500 personnes et a laissé des dizaines de blessés. Cet attentat a été revendiqué par le groupe terroriste Daech.
Deux personnes tuées dans des affrontements dans la capitale kényane
La police kényane a annoncé que deux personnes avaient été tuées à Nairobi suite à des affrontements sur fond politique.
Selon Xinhua, Joseph Bouint, commandant suprême de la police kényane, a annoncé la mort des deux personnes en ajoutant : « 63 autres personnes ont été arrêtées par la police pour atteinte à la sécurité du pays. » Il semble que la police poursuit les travaux d’identification des assaillants et les circonstances de l’incident meurtrier.
Le Kenya est exposé à de graves problèmes sécuritaires et différentes régions de ce pays sont régulièrement la cible d’attaques perpétrées par des personnes armées ayant des antécédents d’actions terroristes.
Le jeudi 27 avril, l’ex-Premier ministre, Raila Odinga, s’est présenté comme candidat de l’opposition à la présidentielle kényane prévue pour le 8 août 2017. À 72 ans, Odinga engage sa quatrième campagne présidentielle. Il devra affronter le président sortant, Uhuru Kenyatta.
Dix ans après les violences post-électorales de 2007, qui avaient fait 1 100 morts et un demi-million de déplacés, la communauté internationale craint de nouveaux affrontements. « On se prépare au scénario du pire », a déclaré un diplomate en poste à Nairobi.
Attentat terroriste de Boko Haram au Cameroun
Boko Haram a réclamé l'attentat suicide perpétré, vendredi 28 avril, au nord du Cameroun, causant un mort et un blessé.
Les terroristes de Boko Haram ont perpétré, vendredi 28 avril, un attentat suicide dans une cité située dans la région camerounaise de l'Extrême-Nord, zone limitrophe avec le Nigeria. L'auteur de l'attentat a été tué et un autre civil blessé.
« Perpétré dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, l'attentat a causé la mort du terroriste lui-même faisant aussi un blessé parmi les civils», a précisé le général Bouba Dobekreo, commandant du premier secteur de la force conjointe d’Afrique. Il tient Boko Haram pour responsable de cet attentat.
Selon l’agence de presse turque Anadolu, la force conjointe d’Afrique est une coalition militaire composée de forces des pays littoraux du lac Tchad, à savoir le Cameroun, le Niger, le Nigéria et le Tchad. Cette coalition qui propose le combat contre le groupe terroriste Boko Haram a été formée en mai 2015.
À noter que, le 19 avril 2017, dans la commune Kolofat de la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, un autre attentat mené par Boko Haram avait fait 4 morts parmi les civils.
Boko Haram, version africaine de Daech, est un groupe terroriste d’origine nigériane, formé en janvier 2002, s'appuyant sur l’idéologie salafiste. Formé et largement épaulé par l’armée nigériane, ce groupe terroriste est accusé de plusieurs crimes de guerre et contre l’humanité en Afrique. Actuellement, seule l’armée camerounaise mène un combat aussi acharné qu'efficace contre Boko Haram. Toutes les incursions de ce groupe terroriste sur le territoire camerounais ont été repoussées par les forces de l'armée camerounaise déployées dans l'Extrême-Nord de ce pays. À ce jour, l'armée camerounaise a fait encaisser plusieurs défaites à Boko Haram. Pour n'en citer qu'un exemple l'armée camerounaise a infligé de lourdes pertes à ce groupe terroriste au cours du combat de Kolofat, survenu le 12 janvier 2015.
Manifestation à Istanbul: la police use de gaz lacrymogène
Le groupe de manifestants dispersé, composé de divers groupes de gauche, avait dévoilé des banderoles portant des slogans contre le gouvernement, tels que "Longue vie au 1er mai, non au dictateur!". Au moins l'un d'entre eux a été arrêté par la police, a constaté l'AFP.
Les autorités turques ont interdit les rassemblements sur la place Taksim, lieu emblématique des mouvements de contestation en Turquie. La police a ainsi barré les accès à la place lundi.
Plusieurs milliers de personnes manifestaient en revanche à Bakirkoy, près de l'aéroport Atatürk sur la rive européenne d'Istanbul, pour le rassemblement du 1er mai.
Conférence de la ''Mise en place de la diplomatie de l'unité dans le monde musulman'' sera tenue
Cette conférence sera tenue en présence des membres des syndicats et des ONG du rapprochement islamique. Des élites et des penseurs iraniens participeront également à la conférence.
La tenue de cette conférence est une introduction de la conférence internationale sur la diplomatie de l'unité islamique qui sera tenue dans quelques mois.
Manifestations des ouvrières musulmanes contre l’interdiction du voile en Suède
