
تقي زاده
L’Iran exhorte les États-Unis et le Royaume-Uni à mettre fin à la guerre contre le Yémen
Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue indien Subrahmanyam Jaishankar, qui s’est tenue le lundi 15 janvier à Téhéran, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a exhorté les États-Unis et le Royaume-Uni à mettre fin à la guerre contre le Yémen.
Au cours de cette réunion, les deux hommes se sont entretenus des relations bilatérales, à savoir l’élargissement des coopérations économiques et commerciales, les projets de développement dans le port de Chabahar, ainsi que le corridor de transport Nord-Sud.
Après avoir fait référence aux accords conclus entre le président de la République islamique d'Iran et son homologue indien en marge du 15e sommet des BRICS, le chef de la diplomatie iranienne a évoqué la forte volonté politique des deux pays de développer leurs relations culturelles, industrielles, économiques et commerciales, avant de souligner l'importance d'élargir la coopération dans de nombreux domaines, dont le tourisme et la technologie.
En outre, les coopérations stratégiques bilatérales et multilatérales des deux pays dans la région notamment après l’adhésion de la République islamique d’Iran à l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et aux BRICS étaient à l’ordre du jour des discussions entre Amir-Abdollahian et Jaishankar.
La Résistance libanaise a visé trois bases sionistes dans le nord des territoires occupés
Le Hezbollah a tiré des missiles en direction des bases israéliennes dans le nord des territoires occupés. Les combattants du Hezbollah ont pris pour cible les bases militaires d’al-Mutla, de Barka Risha et de Ramim par des missiles.
Le Hezbollah libanais a annoncé dans un communiqué : Les combattants de la Résistance islamique ont visé ce lundi 15 janvier à 14 heures le lieu de rassemblement des occupants sionistes sur la base militaire de Ramim faisant plusieurs morts.
Les médias libanais, quant à eux, ont fait part d’une attaque de missile de la Résistance contre deux bases sionistes d’al-Mutla et de Barka Risha.
Les combattants libanais ont utilisé des missiles Barakat contre la base de Barka Risha.
La riposte du Yémen aux frappes menées par les États-Unis mettra fin à l’hégémonie américaine
Tawfiq al-Hamiri, conseiller du ministère de l’Information et membre du comité révolutionnaire suprême du Yémen, a averti que son pays se préparait à riposter aux récentes frappes menées par les États-Unis d’une manière qui mettrait définitivement fin à l’hégémonie américaine.
Ces remarques interviennent après que les États-Unis et le Royaume-Uni ont bombardé le Yémen pendant deux jours consécutifs dans un contexte de frustration face aux opérations navales anti-israéliennes menées par les forces armées yéménites en mer Rouge.
« Les actes d’agression des États-Unis et du Royaume-Uni ne resteront pas sans réponse et nous ferons en sorte qu’ils servent de leçon au monde entier », a déclaré Tawfiq al-Hamiri à l’agence de presse russe Sputnik. « Nous nous préparons à une réponse qui mettra fin à jamais à l’hégémonie américaine », a-t-il averti.
La mission palestinienne à l’ONU dénonce la complicité US dans les raids sur Gaza
La Mission permanente d'observation de l'État de Palestine auprès de l'Office des Nations Unies condamne les États-Unis, suite à la mort en martyr de près de 70 Palestiniens dans les derniers raids israéliens à Gaza.
Gaza est sous le feu des bombardements israéliens. De nouvelles attaques menées par les forces israéliennes dans le sud, le centre et le nord de la bande de Gaza ont coûté la vie à au moins 67 Palestiniens.
La chaîne Al Jazeera, basée au Qatar, a rapporté lundi qu'un bombardement israélien avait ciblé des maisons palestiniennes dans la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, tuant au moins 33 personnes.
Les crimes d'Israël ne l’aideront pas à survivre à son effondrement final (Diplomatie iranienne)
L’Iran avertit Israël que les crimes odieux qu’il a commis contre le peuple palestinien à Gaza au cours des 100 derniers jours ne l’aideront pas à survivre à son destin voué à l’échec et à son effondrement final.
À l’occasion du 100e jour de l'agression israélienne contre Gaza, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a écrit lundi 15 janvier dans un message sur le réseau social X que les atrocités du régime sioniste contre la population de Gaza ont fait plus de 24 000 morts et plus de 60 000 blessés à Gaza.
« Cela est une autre tache noire et honteuse sur le bilan du régime israélien et du gouvernement américain. Elle restera à jamais dans les annales de l'Histoire et de la conscience humaine », a-t-il ajouté.
Mer Rouge : un destroyer amércain cible d'une attaque de missiles d'Ansarallah
Le Commandement central américain (CENTCOM) a annoncé qu’un chasseur américain a abattu, dimanche 14 janvier, un missile de croisière antinavire tiré par les forces armées yéménites sur le destroyer lance-missiles de classe Arleigh Burke USS Laboon qui opérait dans le sud de la mer Rouge.
L'incident s'est produit vers 16h45, heure de Sanaa, selon le CENTCOM, qui a publié la nouvelle dans un communiqué sur X.
La structure politique et sécuritaire d'Israël s'est effondrée après l'opération du Hamas (Amir-Abdollahian)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, réaffirme que l'opération Tempête d’Al-Aqsa a fait effondrer la structure politique et sécuritaire d'Israël.
Le plus haut diplomate iranien a déclaré, dimanche 14 janvier, que le monde s’est rendu compte que le seul à pouvoir détruire la structure politique et sécuritaire d’Israël était le Hamas et son opération Tempête d’Al-Aqsa, lancée le 7 octobre.
« Les États-Unis, le régime sioniste et certains pays occidentaux ont tenté de présenter l'opération du 7 octobre comme un acte terroriste ; ce n'est qu'une tentative qui a été déjouée par la diplomatie constructive de la Résistance », a souligné Amir-Abdollahian.
« Israël n'a atteint aucun de ses objectifs par ses attaques contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza », a-t-il poursuivi rappelant que les États-Unis avaient commis une « grave erreur » en fournissant un soutien massif à Israël : « C’était une erreur de calcul totale de la part d'Israël et de ses alliés qui pensaient pouvoir détruire le Hamas dans un court laps de temps. »
Le Hezbollah libanais détermine les règles du jeu dans le nord de la Palestine occupée
Les responsables de l'entité sioniste du nord de la Palestine occupée ont avoué que c'est le Hezbollah qui détermine les règles du jeu dans cette région.
Selon le quotidien Rai al Youm, basé à Londres, les autorités du régime sioniste opérant dans le nord de la Palestine occupée ont reconnu les impacts des attaques balistiques du Hezbollah contre les cibles israéliennes avouant que c’était bien le Hezbollah qui déterminait les règles du jeu dans le Nord.
Le chef du Conseil régional (Mate Asher) du nord, Moshe Davidovich, a déclaré au journal israélien Yedioth Ahronoth qu’il est surprenant que le Hezbollah soit celui qui fixe les règles du jeu dans le nord malgré la capacité d'Israël. « C'est lui qui a expulsé plus de soixante-dix mille colons des villes frontalières, et cela est sans précédent. »
Attaques de la Résistance irakienne contre les troupes US en Syrie et Irak
Des groupes de résistance irakiens ont mené une série d'attaques contre trois bases militaires abritant des troupes d'occupation américaines en Syrie et en Irak, en représailles au soutien de Washington à la guerre israélienne dans la bande de Gaza.
La Résistance islamique en Irak, un groupe de combattants antiterroristes, a revendiqué dans un communiqué publié sur sa chaîne Telegram les frappes de missiles et de drones contre des installations gérées par les États-Unis à l'aéroport de Kharab al-Jir et au champ gazier de Conoco, dans l'est de la Syrie, respectivement dans les provinces de Hassaké et de Deir ez-Zor.
Elle a également ciblé l'installation occupée par les États-Unis à l'aéroport international d'Erbil, dans la région semi-autonome du Kurdistan irakien.
La Bombe du Week-end
Dans le plus grand secret, militaires/ingénieurs français et israéliens coopèrent sur la guerre du futur, alliant commandement numérique, drones et robots. Gaza et les territoires palestiniens en guerre serviraient de cobayes pour accroître leur savoir-faire.
Aussi bien les élus que le grand public ignorent tout de la participation israélienne au discret programme "Synergie du contact renforcé par la polyvalence et l’infovalorisation" (Scorpion), au cœur de la stratégie de l’armée de terre française pour les prochaines décennies.
Scorpion consiste à la mise au point d’un commandement numérique unique basé sur une interface commune qui permet aux soldats déployés sur le terrain, mais aussi aux outils militaires nouveaux, comme les drones et les robots, d’être connectés simultanément et d’anticiper ainsi les réactions de l’ennemi.
"L’idée centrale de Scorpion (explique une ingénieure qui souhaite garder l'anonymat) c’est la guerre sans bruit, et si possible d’éviter la guerre du sang, c’est-à-dire d’avoir le moins possible de soldats tués. Scorpion organise l’interopérabilité entre un char, un bateau, une moto, un drone, un robot, un soldat au sol."
"Israël a pris une longueur d’avance sur trois points-clés : D’abord l’effacement du bruit acoustico-moteur des drones. On est en train d’arriver à l’invisibilité du bruit, sujet sur lequel on travaille aussi beaucoup en France.
Ensuite la miniaturisation des drones. Les drones-insectes dans un James Bond sont déjà en service et testés par l’armée israélienne à Gaza. Enfin, l’effacement des traces numériques et le repérage des signaux « ennemis » stratégique, car le pilotage numérique est au cœur de Scorpion. Il ne faut pas être capté, tout en captant l’autre. Les Israéliens savent masquer, localiser, interpréter, analyser, brouiller."
Mais ce n'est pas tout. IAE, ou Israel Aerospace Industries, qualifie Scorpion d'arme conventionnelle suprême, parce qu'elle sait tout faire : - débusquer tous les appareils dans le ciel - discerner les amis des ennemis - neutraliser les capacités nuisibles des ennemis puis les anéantir Tout ceci, sans que soit tiré un seul obus ou missile, grâce cette fois-ci à un faisceau électromagnétique.
Scorpion est donc un programme très important, auquel participent tous les grands industriels français de l’armement, mais aussi l’Israélien Elbit, qui a acquis une grande expérience dans les systèmes autonomes".
Scorpion est si important pour l’industrie de défense française qu’au-delà de l’armée de terre et la Belgique son client de lancement, le programme vise l’export. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que le premier acheteur de Scorpion est Abou Dhabi.
Les Émirats arabes unis sont de longue date de très bons clients pour les armements français et aussi, plus récemment, des amis d’Israël. Or, l'opérationnel de Scorpion passe totalement sous les radars. L'opacité mondiale du marché de la cybersécurité, dans lequel Israël est un acteur majeur, ne permet pas d’avoir la moindre idée des volumes de vente.
"Les partenariats militaires et sécuritaires ne rentrent pas dans les statistiques officielles". Or, c'est un marché énorme, où "la France doit progresser sur la question des guerres urbaines, en particulier en Afrique, où les hélicoptères sont des solutions à la fois coûteuses et trop bruyantes." "Ce qui fonde nos partenariats avec Israël, c’est toutes ces inventions, simples, venues des meilleurs ingénieurs, qui ont acquis leur savoir-faire dans le contrôle et la répression dans les territoires palestiniens et à Gaza". Donc une expertise testée puis acquise sur le dos de milliers de morts en Palestine. On comprend mieux alors pourquoi la France n'a aucun intérêt à stopper la guerre.