تقي زاده

تقي زاده

Les frappes aériennes israéliennes sur la Syrie dans la soirée du jeudi 12 octobre constituent une violation de la souveraineté du pays et du droit international, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.

Selon le ministère russe, l’armée de l’air israélienne a endommagé les pistes des aéroports internationaux de Damas et d’Alep, les obligeant à suspendre leurs opérations.

« Dans le contexte de la forte escalade de la situation dans la zone de conflit, de telles actions pourraient avoir des conséquences extrêmement dangereuses, car elles pourraient provoquer une escalade armée dans toute la région. Cela ne doit jamais être autorisé », a déclaré le communiqué du ministère russe de la Défense. « L’action d’Israël a mis en danger la vie de personnes innocentes et la sécurité du trafic aérien international », ajoute-t-il.

Le service de renseignement intérieur israélien, Shabak, a annoncé ce jeudi 12 octobre au soir que lors du conflit entre les éléments de cette organisation et les combattants de la Résistance palestinienne dans les colonies israéliennes autour de la bande de Gaza, deux autres éléments du Shabak avaient été tués, rapporte l’agence de presse Sama.

Selon Fars News qui rapporte la nouvelle, le Shabak a précédemment annoncé que cinq agents de renseignements de cette organisation avaient été tués lors de l’attaque du Hamas contre les colonies israéliennes autour de Gaza.

Par ailleurs, un jeune Palestinien a attaqué jeudi soir le bureau de police israélienne dans la zone de Bab al-Sahra à Qods occupée, blessant deux policiers, dont l’un serait dans un état critique.

Le président iranien a déclaré qu’aucun nouvel ordre ne s’établirait dans la région tant que les droits du peuple palestinien ne seraient pas restaurés.

Raïssi a fait ces remarques lors d’une conversation téléphonique avec son homologue syrien Bachar al-Assad mercredi soir.

« Aujourd’hui, tous ceux qui avaient ouvertement exprimé leurs relations avec le régime sioniste sous prétexte de défendre les droits des Palestiniens ont été déshonorés », a-t-il déclaré.

« Il a été prouvé au monde entier que le régime sioniste est dans son état le plus faible », a-t-il ajouté indiquant que « ces derniers jours, le gouvernement extrémiste du régime sioniste a brisé toutes les limites de impertinence et de l’impudeur et a commis de grands crimes ».

 

Le conseiller irakien à la sécurité nationale a qualifié les événements en cours à Gaza de crime contre les femmes et les enfants palestiniens et a appelé à la fin de l’atrocité du régime sioniste contre le peuple de Gaza.

Il a fait ce commentaire jeudi 12 octobre, lors de sa rencontre avec le ministre iranien des affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian qui est en visite à Bagdad pour discuter avec les hauts responsables du pays des développements à Gaza.

À son arrivée à Bagdad, le plus haut diplomate iranien s'est entretenu avec le conseiller irakien à la sécurité nationale, Qasim al-Araji.

Au cours de la réunion, Amir-Abdollahian a déclaré que l'Iran était conscient de la « bonne position » de l'Irak en matière de soutien à la Palestine.

Dans le cadre de sa tournée régionale, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, est arrivé ce jeudi 12 octobre à Bagdad et se rendra au Liban pour discuter avec les hauts responsables des pays de l’opération militaire d’envergure menée par le mouvement de résistance palestinien, Hamas, contre Israël.

Les relations bilatérales et les questions d’intérêt mutuel, y compris les derniers développements dans la région, notamment les mesures à prendre pour faire sortir des civils palestiniens de Gaza, seront au premier plan des discussions d’Amir-Abdollahian avec les responsables des deux pays.

S’exprimant avant son départ vers la capitale irakienne, Hossein Amir-Abdollahian a évoqué l’attaque sanglante lancée par Israël dans la bande de Gaza, la décrivant comme la tentative du régime israélien pour massacrer la population sans défense de Gaza.

Il a ajouté que « rares sont ceux qui ignorent que la crise dans la région de l’Asie occidentale a commencé au moment où Israël a pris des mesures pour occuper le territoire palestinien ».

 

Des habitants de plusieurs pays du monde ont organisé des manifestations de solidarité avec les Palestiniens de Gaza alors que les bombardements du régime israélien sur ce territoire densément peuplé se poursuivent. 

Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs pays d'Asie de l'Ouest, ainsi que dans de nombreux autres pays du monde, où les participants ont scandé des slogans en faveur de la cause palestinienne en dénonçant les atrocités du régime israélien.

Des dizaines de personnes se sont rassemblées mercredi 11 octobre devant le camp de réfugiés de Burj al-Barajneh à Beyrouth pour soutenir le peuple de Gaza.

Les villes irakiennes dont Najaf, ont également été témoins de manifestations de condamnation d'Israël et de solidarité avec les Palestiniens de Gaza.

Des centaines de Jordaniens sont descendus dans les rues du centre-ville d’Amman mardi soir en signe de solidarité avec Gaza.

 

Au sixième jour de l'opération de la Résistance « Tempête d'Al-Aqsa », le ministère palestinien de la Santé a annoncé que le nombre des martyrs de Gaza était passé à 1 200 personnes.

Plus précisément, selon les dernières statistiques du ministère palestinien de la Santé dans la bande de Gaza, le nombre de martyrs palestiniens dans l'attaque généralisée du régime sioniste a atteint 1 200 Palestiniens morts avec un nombre de blessés ayant atteint les 5 600 personnes dont la plupart sont des femmes et des enfants.

Dans une interview accordée mercredi soir à l'agence de presse Anatolie, Youssef Abu al-Rish, vice-ministre palestinien de la Santé dans la bande de Gaza, a déclaré que la plupart des morts et des blessés dans les attaques avaient été malheureusement des femmes et des enfants.

 

Le Mouvement de résistance palestinien, Hamas, a publié mercredi une vidéo montrant la libération d'une Israélienne et ses deux enfants, capturés lors de l'attaque surprise du mouvement contre les territoires occupés de la Palestine le samedi 7 octobre.

Une séquence vidéo diffusée par la chaîne de télévision du Hamas, Al-Aqsa, montre une femme vêtue d'une chemise bleue avec deux enfants dans une zone de barbelés qui semble se trouver entre Israël et la bande de Gaza, tandis que trois combattants du Hamas s'éloignent.

La branche militaire du Hamas basé à Gaza, les Brigades al-Qassam, a déclaré dans un communiqué que la femme était une colon israélienne.

Le célèbre analyste des affaires militaire du journal israélien Haaretz, Amos Harel, estime que le régime de Tel-Aviv ne dispose d’aucune option gagnante dans sa nouvelle guerre contre la Résistance palestinienne basée dans la bande de Gaza.

En dans un récent article publié sur le site du journal Haaretz, Amos Harel a fait référence à la crise politique et sociale actuelle à l’intérieur de la société israélienne et à des rumeurs qui se propagent de plus en plus de la trahison au sein de l’armée et des services de renseignement du régime sioniste, avant d’estimer qu’aucune des options de Tel-Aviv ne réussirait à Gaza et que le Premier ministre israélien et son gouvernement d’extrême droite n’ont pas encore trouvé des mécanismes permettant de résoudre le problème de Gaza.

Amos Harel, qui est l’un des plus célèbres analystes des affaires militaires du régime sioniste, a évoqué ensuite les craintes des dirigeants du gouvernement et de l’armée en ce qui concerne l’éventualité de l’entrée du Hezbollah libanais dans la guerre pour soutenir, le long des frontières nord de la Palestine occupée, l’opération du Hamas, Tempête d’Al-Aqsa, commencé le 7 septembre au sud.

Harel souligne clairement que l’attaque-surprise du Hamas a eu de terribles conséquences pour le régime sioniste et l’a mis devant une crise substantielle. Ce qui complique davantage la situation est que les Palestiniens ont capturé des dizaines de soldats et de colons israéliens et les ont transférés à l’intérieur de la bande de Gaza.

Le président iranien Ebrahim Raïssi et le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane se sont entretenus au téléphone mercredi 11 octobre du conflit israélo-palestinien. Il s'agit de leur premier appel téléphonique depuis un accord négocié par la Chine pour rétablir les relations diplomatiques irano-saoudiennes.

« Lors de leur premier entretien téléphonique, Ebrahim Raïssi et Mohammad ben Salmane se sont accordés sur la fin imminente des crimes de guerre contre la Palestine. Ils ont souligné que les crimes d'Israël et le feu vert des États-Unis pour ces atrocités risquaient de susciter une "insécurité destructrice" pour le régime occupant et ses partisans », a indiqué sur X (ex-Twitter) Mohammad Jamshidi, chef de cabinet adjoint du président iranien.