
تقي زاده
Al-Houthi: l'objectif principal de l'ennemi est de faire soumettre la nation yéménite
Le leader du mouvement de Résistance yéménite, Ansarallah, affirme que l'objectif principal de l'ennemi est de corrompre la jeune génération yéménite au moyen d'attaques contre les valeurs islamiques, soulignant que les États-Unis et leurs alliés sont déterminés à faire plier la nation yéménite par la domination culturelle.
Mercredi 7 décembre, Abdul-Malik al-Houthi a fait ces marques lors d'une cérémonie dans la capitale yéménite, Sanaa à l’occasion de la Journée nationale des martyrs.
« Le monde musulman ne connaîtra jamais la victoire, l'honneur, la croissance ou la prospérité tant que ses peuples ne seront pas prêts à faire des sacrifices et à faire preuve d'un véritable engagement », a déclaré le leader du mouvement de Résistance populaire yéménite.
Al-Houthi a également mis en garde contre la myriade de complots ourdis par les ennemis en vue de saper la nation yéménite et a appelé la population, toutes couches confondues, ainsi que les dirigeants du pays à rester vigilants face à la « guerre douce » menée contre l'État arabe, notamment dans les domaines culturel et intellectuel.
Washington n’a pas vu le transfert de missiles balistiques iraniens vers la Russie (John Kirby)
John Kirby, coordinateur des communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, a affirmé, mercredi 7 décembre, que les Etats-Unis ne disposaient d'aucune preuve attestant que l’Iran avait transféré des missiles balistiques à la Russie pour qu’ils soient utilisés contre l’Ukraine.
John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, a prétendu pourtant face aux journalistes que les États-Unis avaient fait le constat de la livraison continue de drones iraniens à la Russie.
Kirby a ajouté : « Nous savons que la base industrielle de défense de la Russie est sous pression et nous savons qu’ils ont du mal à suivre ce rythme nécessaire pour produire leurs armements. Nous savons aussi que le président russe Vladimir Poutine a du mal à se réapprovisionner en munitions à guidage de précision. »
L’Occident prétend depuis des mois que la République islamique d’Iran livre à la Russie des drones que les Russes utilisent dans leur guerre contre l’Ukraine. Téhéran rejette avec force ces allégations non fondées. Récemment, des sources occidentales ont prétendu que Téhéran livrerait aussi des missiles balistiques à la Russie.
Allemagne: coup de filet contre un réseau d’extrême droite
La justice allemande a annoncé, mercredi 7 décembre, avoir déjoué des projets d'attentats d'un réseau d'extrême droite qui voulait s'en prendre aux institutions du pays et notamment au Parlement. À cet égard, des milliers de policiers en Allemagne ont effectué une série de raids tôt mercredi matin contre des extrémistes présumés d'extrême droite qui auraient cherché à renverser le gouvernement lors d'un coup d'État militaire.
25 membres et sympathisants d'un groupe d'extrême droite qui, selon le bureau du procureur, préparaient un renversement violent du gouvernement, ont été arrêtés ce mercredi, certains membres étant soupçonnés d'avoir comploté une attaque armée contre le Parlement allemand.
Le Coran tel qu'il est décrit par le prophète (pslf)
Le Coran tel qu'il est décrit par le prophète (pslf):
Quelle est la philosophie de la visite des imams purifiés ? Donnez-moi une réponse complètement philosophique.
2 – Le visité : c’est la personne ou la chose vers laquelle on se rend.
3 – Cette disposition interne qui fait en sorte que le visiteur ait en lui le fait de vouloir respecter et honorer quelque ou quelque chose.
La Ziarat ne sera jamais conforme tant que ces trois éléments ne sont réellement pas réunis en quelqu’un.
Plus le visiteur a la connaissance et l’illumination profonde par rapport à la personne visitée, la mémoire de cette personne visitée bénéficie davantage de perfection et en même temps, l’effet de la Ziarat sera encore plus élevé. Etant donné que l’âme de l’être humain est quelque chose d’abstrait, de virtuel et d’éternel, cela signifie qu’elle ne disparait pas avec la mort. Elle passe juste d’un monde plus petit vers un monde plus large. En réalité, l’âme se libère de la prison du corps. Donc lorsque le visiteur va sur le lieu où on a enterré quelqu’un et établie la relation avec lui, cette relation se présente comme une relation entre un vivant et un autre vivant.
Abou Ali Sina dit : « le visiteur qui va avec toute son existence matérielle et spirituelle vers la tombe de quelqu’un, demande le soutien de la mémoire de cette personne afin de bénéficier davantage de bienfaits ou d’éloigner toute forme de mal. Pour des raisons que l’âme de celui qui est décédée est partie de ce monde, et la similarité qu’elle a acquise avec d’autres âmes abstraites font en sorte que cela apporte davantage d’effet et de perfection. Et comme le visiteur va vers la tombe du mort avec corps et âme, il profite également du point de vue matériel et du point de vue spirituel »[3]. A partir de cette définition sur la Ziarat, la mort et la vie de la personne représentent pratiquement la même chose pour le visiteur, Il le considère comme présent, témoin. On a plusieurs hadiths qui mentionnent et confirment ce fait. Dans ces hadiths on lit que la vie et la mort des infaillibles c’est la même chose. En effet, le messager de Dieu dit : «quiconque me rend visite après ma mort c’est comme s’il m’aurait rendu visite quand j’étais vivant et je suis témoin pour lui dans tous les deux cas, je prends la responsabilité d’intercéder pour lui le jour du jugement »[4]. De même, l’éloignement et la proximité n’ont aucun sens pour lui. Le messager de Dieu dit encore : « quiconque me visite après ma mort sera comme s’il m’aurait visité à l’poque où j’étais en vie et s’il n’a pas pu venir jusqu’à ma tombe, il peut m’adresser des salutations. Sachez que ces salutations et ces prières me parviennent »[5]. Si nous confessons dans certains livres d’invocations que les morts ne sont pas morts, c’est pour que le visiteur ou le pèlerin prenne conscience qu’il est en train de parler à un être vivant et qu’il rend visite à un vivant. Dans la Ziarat ul imam Hossein, nous lisons : « je témoigne que tu entends et que tu me réponds »[6]
Certes il vrai que l’âme du défunt ne connait ni le temps ni le lieu. Alors quel que soient le lieu et le temps, le visiteur peut se tourner vers le défunt et solliciter son aide. Mais par rapport à l’importance particulière que l’âme du défunt a vis-à-vis de son corps, lorsqu’on est prêt de la tombe, la situation est encore plus différente. La possibilité de rapprochement et de consolidation est plus forte lorsqu’on est prêt de tombe. Car après s’être séparés corps, l’âme entretien toujours en quelque sorte une relation avec ce corps physique. C’est pour cette raison qu’on remarque souvent que certains corps ne se dégradent pas vite après qu’on les ait introduits sous terre.
Même comme les avis sont divergents au sujet de la manière dont cette relation se produit[7], c’est dans ce sens qu’on remarque dans la Ziarat davantage qu’un état spirituel se crée en l’individu et la cadre pour une relation spirituelle se prépare, l’âme de l’homme se purifie des petites zones d’ombres et les préoccupations diminuent au maximum. En acquérant une force et plus d’honneur, l’âme profite davantage de la situation.
Dans la Ziarat consciente des imams infaillibles en tant que visite des hommes parfaits et des guides de Dieu, on obtient beaucoup d’avantages matériels et spirituels qu’on peut considérer comme sa philosophie. Nous en évoquons quelques unes ici :
1 – La relation avec Dieu : l’obéissance aux imams s’assimile à l’obéissance à Dieu et leur désobéir est équivalent à désobéir à Dieu. Quiconque les suit en réalité suit Dieu. Quiconque les honore honore Dieu.
2 – La Ziarat est in moyen d’affection et d’attachement à Dieu : en effet, la religion n’est rien d’autre qu’affection et amour. Les imams sont les êtres que Dieu aime et le fait d’aimer ce que Dieu aime c’est aimer Dieu. La visite des tombes des Ahl-ul-bayt (as) est un aspect de manifestation de cet amour et de cette affection.[8]
3 – Honneur et vénération des hommes parfaits : «les imams infaillibles sont des exemples palpables d’hommes parfaits qui possèdent toutes les perfections possibles sans aucune forme de défaut. C’est dans ce sens que dans le célèbre hadith Thaqaleyn, ils sont placés parallèlement au coran. Ils sont l’exemplaire pratique du coran. Honorer et vénérer les Ahl-ul-bayt (as) c’est honorer et vénérer leur statut de calife de Dieu. La visite de leurs tombes apparait comme une manière d’exprimer cet honneur et cette gratitude.
4 – Renouveler l’allégeance avec l’homme parfait : les imams Ahl-ul-bayt (as) au cours de toute leur vie sur terre s’employaient à accomplir leur mission sacrée et concrétiser les idéaux supérieurs. Ils avaient besoin de l’assistance des amis fidèles qui étaient particulièrement rares à cette époque. C’est pour raison que la plupart de ces grands n’ont pas été concrétisés. La visite des imams est une manière de renouveler l’allégeance et la loyauté pour la concrétisation de ces objectifs.
5 – La Ziarat est une relation avec l’homme et la connexion avec la substance humaine.
6 – La visite des imams est synonyme de la foi et l’expression de l’humilité par rapport à la religion.
7 – Se désintéresser du bas monde, se souvenir de la mort, éloigner tout les obstacles qui empêchent d’évoluer vers la perfection.
8 – La religion islamique insiste beaucoup sur le coté social comme par exemple le Hajj, la prière en assemblée et la présence dans les assises et les cérémonies, il est certes évident que cela apporte beaucoup d’utilités.
Lorsque nous procédons à l’analyse de cette question, nous constatons que la Ziarat a beaucoup d’importance, d’effet et de bénédictions. L’un de ses effets est qu’aussi longtemps qu’un musulman n’a pas encore réalisé l’importance de la communauté islamique, lorsqu’il vit un bout de temps dans la communauté avec les croyants, il obtient une forme de certitude et de sérénité par rapport à la communauté islamique.
De même, les mécréants et les non musulmans lorsqu’ils regardent ce rassemblement, ils se détournent ne serait que pour un bout de temps de l’accomplissement des mauvais actes. C’est le strict minimum d’unité que cela renferme pour la communauté islamique. Les spécialistes en criminologie disent que dans ces moments tels que le mois de ramadan, les crimes et délits diminuent. Cela a beaucoup d’utilités qu’on ne saurait tout énumérer ici.
L’importance politique que ces genres de situation engendrent est une évidence pour tout le monde. Nous avons entre autre l’union, la solidarité qui constitue un facteur très important pour affronter les ennemis. En effet, lorsque les ennemis voient comment les visiteurs se regroupent, ils prennent leur cas de manière particulière.
C’est pour cela que nous voyons que même les parties laïques pour faire preuve d’affrontement de résistance et de démonstration de force par rapport aux opposants, ils organisent les meetings et les grands rassemblements.
[1] - Moufradat fi Garib ul Qor’an, Raguib Esfahani, page 387, 1ère impression, Darul Shamiya, Beyrouth, 1416 hégire lunaire.
[2] - Fakhroudine Tourehi, vol 3, page 320, 2ème impression, Maktabat ul Mortadhawiya, 1365.
[3] - Rassa il ul Ibn Sina, page 338 rapporté par Jawadi Mortadha, la philosophie des Ziarat et leurs fondements.
[4] - Kamil ul ziarat, ibn Kouliwé Qomi, page 47, 1ère impression, Mortadhawiya, Najaf, 1356 hégire lunaire.
[5] - Safinatoul Bahar, Sheikh Abbas Qomi, vol 3, page 518, 2ème impression, les editions Ouswa, Qom, 1416 hégire lunaire.
[6] - Mafatih ul Jinan, Sheikh Abbas Qomi, Ziarat ul imam Hossein, à la mi-mois de Rajab, page 798, 2ème impression, les édiitons Armane, Qom, 1380 hégire solaire.
[7] - Consultez philosophie de la Ziarat et ses fondements, page 27.
[8] - Sabayeh Hajj, Abdoullah Jawad Amoli, page 489, 2ème impression, les éditions Israr, Qom, 1378 hégire solaire.
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Il y a des centaines voire des milliers de récits attribués au Messager de Dieu (pslf) à travers les imams d'Ahl al-Bayt (as) dans l'interprétation du Noble Coran.*
*Parmi eux se trouve l'auteur du tafsir de (Nur al-Thaqlalain) Sheikh al-Hawizi dans son interprétation, ainsi que l'auteur du tafsir de (Al-Burhan dans l'interprétation du Coran) Sayyid Hashim al-Bahrani.*
*Il est maintenant rapporté de son fils, Sayyid Muhammad Burhani, qu'il est en train de rassembler toutes les narrations rapportées sur le Prophète (pslf) à travers Ahl al-Bayt (que la paix soit sur eux) et jusqu'à présent il a réussi a atteindre le nombre de quatre mille Hadiths.*
*Ceci rentre en contradiction avec les récits mentionnés dans la tradition sunnite de l'interprétation attribuée au Prophète (pslf). Ils sont très peu nombreux, selon ce que Jalal al-Din al-Suyuti a recueilli à la fin de son livre*
*« Al-Itqan », où il a transmis environ deux cent cinquante hadiths au Prophète (pslf). Et il a dit : « Ceux qui sont authentiques parmi ceux là (les deux cent cinquante) sont très peu nombreux »*
*Nous pouvons même souligner que l'origine même de ce qui a été rapporté est peu fiable.*
*Quant au Mushaf de l'Imam Ali (que la paix soit sur lui), ce n'est rien d'autre que le Coran, c'est plutôt le Coran lui-même ( que l'on possède de nos jours) tout comme il existe le Mous’haf d'Ibn Mas'ud, le Mous’haf d'Ubai Ibn Ka'b, le Mous’haf de Zaid, le Mous’haf d'Abu Musa al-Ash'ari, le Mous’haf d'Aisha, ainsi que le Mous’haf d’ Ali (que la paix soit sur lui).*
*Ils ont recueilli le Noble Coran et le recueil porte leur nom.*
*De même, l'Imam Ali (que la paix soit sur lui) a recueilli le Noble Coran et le recueil porte son nom.
Que faire lorsque l’enfant se trouve dans un entourage social où il existe d’autres croyances que la sienne et qu’il commence à demander pourquoi les autres enfants ne font pas comme lui?
Est-il, islamiquement, légal pour un musulman de travailler dans un musée comme conservateur d’objets qui sont des témoins de l’idolâtrie ?
Aujourd’hui et dans le monde actuel, les musées et les objets qui y sont exposés ne sont, généralement, pas destinés à faire le prosélytisme de l’idolâtrie. Les objets et les œuvres qui y sont conservés et exposés au public ont un aspect historique, de quoi il faut tirer leçon. Le noble coran nous exhorte à les regarder pour en tirer leçon. « Dis : "Parcourez la terre et regardez ce qu'il est advenu de ceux qui ont vécu avant. La plupart d'entre eux étaient des associateurs".[1] Ce que le noble coran nous exhorte à regarder en parcourant la terre, c'est-à-dire, le vestige de ceux qui ont vécu avant nous, est conservé dans ces mêmes musées. Or, si le travail dans le musée n’est pas destiné à propager et à faire le prosélytisme de l’idolâtrie et de l’hérésie, il n’y pas, formellement, d’inconvénient, de le faire. La réponse de l’honorable Ayatollah Hadawi Tehrani (que Dieu lui accorde sa bénédiction), est la suivante :
« Un tel travail est permis, s’il n’abouti pas- ce qui n’aboutit, généralement, pas, au prosélytisme de l’idolâtrie.
Lien vers le site d’Istifta’at
S’imprégner de la Morale de Dieu
Chacun a un modèle dans sa vie, un exemple que l’on aime suivre, imiter. On rêve d’être comme lui. Certains prennent comme idole un joueur de football (comme Zidane), veulent lui ressembler et avoir sa renommée mondiale. D’autres prennent en exemple leur propre père ou mère ou un professeur d’école, d’autres encore un grand savant ou un homme religieux. Peu de gens rêvent d’être comme un Prophète sauf peut-être quand ils font des miracles. Mais avez-vous entendu que des gens prennent Dieu comme modèle?
Prendre Dieu comme modèle?
Pourtant c’est ce qu’on récite tous les jours quand on s’entretient avec Dieu avec cette invocation: “ô mon Seigneur, ô mon Maître, ô But extrême de mes désirs. ” Ainsi, Dieu Très-Elevé est le Summum que l’on peut désirer, le Modèle le plus élevé que l’on peut se fixer? Comment est-ce possible? Dieu n’est-Il pas Unique, n’ayant ni associé ni semblable? Il est dit dans le noble Coran: {Et à Dieu les Beaux Noms} (Coran: 180/7). C’est à-dire les Attributs de Noblesse, de Bonté, de Mansuétude, de Pardon. Ces Qualités ne peuvent-elles pas être un exemple pour nous? Par exemple: Dieu est Plein de Mansuétude. Malgré Sa Capacité à punir les pécheurs, Il les laisse et leur donne l’occasion de se repentir. Il passe outre leurs méfaits comme s’Il ne les voyait pas, même s’ils ne croient pas en Lui et se rebellent contre Lui.
A Dieu les qualités de Beauté et de Perfection
En prenant la Morale de Dieu comme guide, on se mettrait à pardonner, à détourner notre regard des mauvaises actions des autres et à remercier celui qui fait un bienfait, aussi minime soit-il.
A Dieu sont les Qualités de Beauté et de Perfection. Sa Miséricorde est étendue à toute chose et Il veut que chaque homme atteigne sa perfection. D’où ce saint hadîth de Dieu: “Imprégnez-vous de la Morale de Dieu Très-Elevé. ” (Bihār al-Anwar vol. 58 p129) Il nous faut, en premier lieu, connaître “la Morale de Dieu”, les Attributs de Dieu. Comment? Ils sont très nombreux et nous apprenons à les connaître progressivement, et en premier lieu, à travers le Coran.
Le caractère du Prophète Muhammad (sawas) était le Coran
Le Messager de Dieu (sawas) le plus noble avait pris Dieu comme modèle pour lui. Aussi Dieu lui a-t-Il attribué les qualités de la Miséricorde, de la Bonté, du Savoir et d’autres vertus et a dit à son propos (sawas): “Son Caractère (khulq) était le Coran. ” (Sharah Nahja al-Balâgha vol. 6 p360) Après nous avoir appelés à nous imprégner de Sa Morale, Dieu nous demande de prendre Son Messager comme modèle: “Vous avez dans le Messager de Dieu le meilleur exemple. ” (21/33 les Partis) Ainsi toute personne qui veut “s’imprégner de la Morale de Dieu”, doit prendre pour exemple le Messager de Dieu (sawas), ce qu’il disait et ce qu’il faisait. En faisant cela, nous nous efforçons d’atteindre les Noms de Dieu, de les recenser… Il est dit dans un hadîth: “Dieu a 99 Noms, celui qui les recense, [s’efforce de les atteindre, c’est-à-dire de les connaître et de se parer de ces Vertus] entre au Paradis. ” (Wasâ’il ash-Shî‘at, vol. 7 p140, Bihār al-Anwar vol. 4 p186 Bâb 3 H1) Pour celui qui s’efforce de s’imprégner de la Morale de Dieu, la récompense est grandiose.
Porter assistance à un croyant dans l’embarras
Safwân al-Jammâl était, un jour, assis [dans le Haram à La Mecque] en présence de l’Imam Jafar al-Sadiq (as), quand un homme (originaire de La Mecque) entra et exposa le problème auquel il se trouvait confronté. Il apparut qu’il s’agissait d’un problème pécuniaire qu’il n’arrivait pas à résoudre.
-”Lève-toi vite, dit l’Imam al-Sadiq (as) à Safwân, et va aider ton frère en religion à résoudre son problème. ”
Safwân partit et revint après la résolution du problème.
-Comment cela s’est-il passé? demanda l’Imam (as).
-Dieu a permis que l’affaire s’arrange, lui répondit-il.
-Sache que le fait d’avoir assisté quelqu’un dans l’embarras – aussi minime cela semble-t-il pour lequel tu n’as dû consacrer que peu de temps est plus méritoire que sept “tawafs” autour de la Ka‘ba.
Un jour, poursuivit l’Imam (as), un homme confronté à un problème vint voir l’Imam al-Hassan (as) et demanda son aide. L’Imam (as) se chaussa sur le champ et ils se mirent en route. En chemin, ils aperçurent l’Imam al-Hussain (as) fils de ‘Ali en train de prier.
L’Imam al-Hassan (as) demanda à l’homme: “Comment se fait-il que tu ne sois pas allé voir al-Hussain?”
Il répondit: “C’est lui que je voulais voir pour lui demander de l’aide, mais je m’en suis abstenu lorsque l’on m’a dit qu’il était en retraite (‘itikâf). ”
L’Imam al-Hassan (as) lui déclara alors: “S’il t’avait aidé, cela aurait été mieux pour lui qu’une retraite d’un mois. ” Tiré de Qussas al-Abrâr de Shahîd Motaharî, N. 91 pp163-164