تقي زاده

تقي زاده

Le leader du mouvement de Résistance yéménite, Ansarallah, affirme que l'objectif principal de l'ennemi est de corrompre la jeune génération yéménite au moyen d'attaques contre les valeurs islamiques, soulignant que les États-Unis et leurs alliés sont déterminés à faire plier la nation yéménite par la domination culturelle.

Mercredi 7 décembre, Abdul-Malik al-Houthi a fait ces marques lors d'une cérémonie dans la capitale yéménite, Sanaa à l’occasion de la Journée nationale des martyrs.

« Le monde musulman ne connaîtra jamais la victoire, l'honneur, la croissance ou la prospérité tant que ses peuples ne seront pas prêts à faire des sacrifices et à faire preuve d'un véritable engagement », a déclaré le leader du mouvement de Résistance populaire yéménite.

Al-Houthi a également mis en garde contre la myriade de complots ourdis par les ennemis en vue de saper la nation yéménite et a appelé la population, toutes couches confondues, ainsi que les dirigeants du pays à rester vigilants face à la « guerre douce » menée contre l'État arabe, notamment dans les domaines culturel et intellectuel.

 

John Kirby, coordinateur des communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, a affirmé, mercredi 7 décembre, que les Etats-Unis ne disposaient d'aucune preuve attestant que l’Iran avait transféré des missiles balistiques à la Russie pour qu’ils soient utilisés contre l’Ukraine.

John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, a prétendu pourtant face aux journalistes que les États-Unis avaient fait le constat de la livraison continue de drones iraniens à la Russie.

Kirby a ajouté : « Nous savons que la base industrielle de défense de la Russie est sous pression et nous savons qu’ils ont du mal à suivre ce rythme nécessaire pour produire leurs armements. Nous savons aussi que le président russe Vladimir Poutine a du mal à se réapprovisionner en munitions à guidage de précision. »

L’Occident prétend depuis des mois que la République islamique d’Iran livre à la Russie des drones que les Russes utilisent dans leur guerre contre l’Ukraine. Téhéran rejette avec force ces allégations non fondées. Récemment, des sources occidentales ont prétendu que Téhéran livrerait aussi des missiles balistiques à la Russie.

La justice allemande a annoncé, mercredi 7 décembre, avoir déjoué des projets d'attentats d'un réseau d'extrême droite qui voulait s'en prendre aux institutions du pays et notamment au Parlement. À cet égard, des milliers de policiers en Allemagne ont effectué une série de raids tôt mercredi matin contre des extrémistes présumés d'extrême droite qui auraient cherché à renverser le gouvernement lors d'un coup d'État militaire.

25 membres et sympathisants d'un groupe d'extrême droite qui, selon le bureau du procureur, préparaient un renversement violent du gouvernement, ont été arrêtés ce mercredi, certains membres étant soupçonnés d'avoir comploté une attaque armée contre le Parlement allemand.

Personne ne saurait mieux décrire une chose que celui qui l'a expérimentée , l'a goûtée et a vécu avec elle en symbiose de tout son être : dans son esprit , son âme , son cœur et sa conduite, jusqu'à ce qu'il s'y identifie complètement . Or , c'est le cas du prophète (pslf) et des imams d'ahlul-bayt (PSE) dans leur relation avec le Coran. De ce fait ils sont devenus le Coran parlant , incarnant tous ses enseignements , son éthique et ses statuts silencieux. Ce sont eux , et seuls qui se trouvent à même d'expliquer chaque lettre , chaque point et chaque signe de ce noble livre .
 Que disent - ils donc du Coran ? Le prophète (pslf) dit : << le Coran est une richesse illimitée qui comble tous les manques et besoins >> , c'est dire qu'il vous fait vous passer de toute autre source , et qu'avec lui vous n'aurez besoin de rien d'autre , car sa richesse est intrinsèque et qu'il ne la tire que du Riche Absolue , Allah . Or , la richesse , comme on le sait , n'est pas quelque chose de matériel seulement . Le Coran assure la richesse de l'esprit en le nourrissant de toutes sortes de savoir , de science et d'expérience. Il enrichit le cœur en le dotant d'une bonne hygiène psychologique . Il enrichit également l'âme en lui offrant toutes les occasions de transcendance , de sublimation et de perfectionnement . Le Coran c'est enfin la richesse de la vie , car il permet à celle-ci de rechercher à travers lui les solutions aux problèmes qu'elle rencontre , et de développer grâce à lui ses ressources potentielles.
 
*Le prophète (pslf)a considéré l'apprentissage et l'enseignement du Coran comme l'un des critères de distinction entre les musulmans : << les meilleurs d'entre vous sont ceux qui ont appris le Coran et l'ont enseigné >> .  De même il a jugé que les nobles de la communauté musulmane sont les mémorisateurs du Coran : << les nobles de ma communauté sont les porteurs du Coran et ceux qui veillent la nuit en accomplissant des actes d'adoration>> . Or , mémoriser ou porter le Noble Livre signifie dans l'optique du prophète (pslf) appliquer ses  enseignements. Autrement, le porter sans mettre en pratique ses préceptes , équivaudrait à l'attitude des Banî Israël qui ne se conformaient pas aux stipulations de leur livre : << Ceux qui ont été chargés de la Thora mais qui ne l'on pas appliquée sont pareils à l'âne qui porte des livres. Quel mauvais exemple que celui de ceux qui traitent de mensonges les versets (signes) d'Allah et Allah ne guident pas les gens injustes>>. Sourate Al-jum'ah , 62/5.  Il ne suffit donc pas de lire le Coran , comme le font beaucoup de musulmans , sans essayer de comprendre et de méditer ses significations , ni de le mémoriser sans appliquer ses prescriptions. A quoi bon avoir une bibliothèque riche en ouvrages précieux et très instructifs , si on ne daigne jamais en ouvrir un ?!
 
Le Coran tel qu'il est décrit par le prophète (pslf): 
 Sans doute, le hadith le plus important du prophète (saw) à cet égard est-il celui dans lequel il trace la voie que sa communauté doit emprunter après sa disparition : <<Je vous laisse les deux poids auxquels tant que vous vous accrocherez , vous ne vous égarerez jamais : ce sont le livre d'Allah et ma progéniture, les gens de ma Maison (les Ahlul-bayt)>>. Car être à l'abri de l'égarement, de la déviation de la ligne islamique après le prophète (saw) passe par deux soupapes de sûreté : s'attacher au livre d'une part, et à ceux qui en possèdent la science, d'autre part. Les Imams d'ahlul-bayt (p) qui tiennent leurs hadiths du prophète (pslf) nous disent que le Coran est une guérison de la mécréance, de l'hypocrisie, de l'égarement et de la déviation, et qu'il dérouille les cœurs et les rend comme un fer dérouillé ; qu'il paraît nouveau à toutes les époques, qu'il est le meilleur compagnon lors de la solitude, que personne ne le fréquente sans partir chaque fois avec un plus ou un moins : un plus de guidance et un moins d'aveuglement.
Reste à savoir comment le prophète (pslf) et les imams d'ahlul-bayt (p)ont traité avec le Coran et comment nous demandent - ils de traité avec lui ? On peut résumer la réponse dans les points suivants :
 1- Traduire dans la pratique tout ce qui figure dans le Coran , ou se mettre au diapason de ce Livre sacré : lorsqu'on a demandé à l'une des épouses du prophète (pslf). << Comment était le caractère du messager d'Allah ? >> elle répondit : << Dois - je abréger ou détailler ? >> On lui demanda alors d'abréger. Elle dit : << Le Coran était son caractère>>. Par quoi Allah a ennobli le caractère du prophète (pslf)en lui disant : << Tu es certes , d'une moralité éminente >>(sourate 68:4) Comment doit être dans ce cas notre conduite islamique ? 
 
2- La lecture : << L'école coranique parlante>> (le prophète (pslf) et les ahlul-bayt (p), nous apprend aussi comment lire le Coran silencieux :
 a) - la récitation du Coran pendant la prière vaut mieux que sa récitation en dehors d'elle . En effet , selon le messager d'Allah (pslf):<< La lecture du Coran pendant la prière est préférable à sa récitation hors prière, mais la lecture du Coran en dehors de la prière est préférable à d'autres formes d'invocations d'Allah>>. Sans doute la préférence donnée à la lecture du Coran dans la prière tient - elle au fait qu'il est la parole d'Allah adressée à l'homme, alors que la prière (invocation) est la parole de l'homme adressée à Allah. Par conséquent la lecture du Coran dans la prière transforme en dialogue notre monologue avec notre créateur.
 
 b)- Lire le Coran (en ouvrant le livre) est préférable à sa récitation par cœur, selon le prophète (pslf). La raison en est peut être le fait que l'œil est la fenêtre de l'intellect et du cœur, et c'est à travers le courrier visuel que les messages de la guidance coranique sont acheminés vers les centres de notre conscience . Il arrive que vous vous représentiez un visage agréable que vous aviez connu un jour et que cette représentation mentale vous fasse plaisir, mais si ce visage se trouve face à vous et que vous le regardiez et méditiez ses beaux traits de près , le plaisir ressenti serait nettement plus grand. Mais s'il est difficile de connaître tous les secrets de cette recommandation , comme d'ailleurs tous les autres préceptes prophétiques ou divins , il est permis toutefois de penser que le fait de recommander la lecture de la parole d'Allah dans le Coran, même lorsqu'on connaît le texte par cœur, C'est pour éviter tous risques de déformation et de modification dans cette parole d'Allah éternelle. En effet, on sait maintenant que l'une des principales causes de la non - maîtrise de l'orthographe, de plus en plus criante chez les élèves en particulier, est la prépondérance de l'auto - visuel de nos jours, au détriment de la lecture. On peut donner un exemple très significatif de cette vérité : si vous demandez à des gens même cultivés , ou qui ont un niveau d'études ou de culture moyen de vous écrire le mot << pèlerin>> , ils l'écriraient << Pélerin>> en étant sûrs que c'est l'orthographe correcte de ce mot . La raison en est que la prononciation de ce mot a subi une modification dans la langue parlée, et il n'est pas exclu qu'un jour les grammairiens et les puristes admettent devant le fait accompli la nouvelle orthographe de ce mot. Ce n'est qu'un exemple parmi bien d'autres qu'on pourrait citer. Et on sait que toutes les langues du monde ont connu une évolution certaine à travers les siècles, au point que la forme ancienne de ces langues n'est plus compréhensible pour les contemporains. 
 

Le Coran tel qu'il est décrit par le prophète (pslf): 

Le Coran est la parole d'Allah, et sa valeur réside justement dans cette qualité. Toute modification dans ses mots équivaudrait à la déformation de la parole d'Allah. Par conséquent, la recommandation faite par le prophète (p) il y a 15 siècles et dont nous découvrons de nos jours la portée et l'actualité scientifique montre combien les vérités coraniques sont des vérités éternelles , et doit nous inciter à ne pas tarder à ouvrir ce Livre prodigieux et à prospecter ses richesses et découvrir une partie des secrets infinis qu'il renferme. 
 
 c)- La récitation soigneuse et l'embellissement de la voix :
 Car la récitation du Coran produit un effet différent que la simple lecture , laquelle ne pourrait pas traduire toutes les significations des énoncés coraniques. En effet Le prophète (p)dit : 
<< Embellissez le Coran par vos voix >> . 
Certes , le Coran est en soi beau et abstraction faite de la qualité de notre voix , mais ce sur quoi la recommandation du prophète (p)entend attirer notre attention, c'est que la belle voix incite à mieux écouter et méditer le contenu de la récitation. Il arrive sûrement à chacun de vous d'entendre l'azan , l'hymne, les chants , la récitation du du'â , d'une voix douce et mélancolique qui touche directement votre cœur et attire votre pensée consciemment où inconsciemment sur les mots qui les composent. 
 
d)- Réciter autant qu'on peut du Coran.
 Selon l'Imam al Jafar- Sâdiq(p): << le Coran est le pacte d'Allah avec sa créature. Il convient donc que le musulman regarde ce pacte et en lise chaque jour cinquante versets>>. Évidemment ceci en moyenne, car c'est une recommandation et non pas une obligation. L'essentiel est qu'on lise chaque jour ce que l'on peut du Coran et que l'on ne néglige pas cette pratique bénéfique et hautement recommandée . Il est possible que l'on n'ait pas le temps de lire plus d'une page par jour et il vaudrait mieux qu'on se contente d'en lire une page par jour que de procéder à la lecture complète du Coran pendant un mois, et d'abandonner toute lecture pendant les onze mois restant de l'année. Un lecteur du Coran avait l'habitude d'en réciter quelques versets chaque jour avant de dormir et quand il se réveillait. On lui a demandé pourquoi faisait-il cela, il a répondu : << je le lis avant de dormir pour que la lecture du Coran soit mon dernier pacte de la journée, et je le fais à mon réveil pour que cette lecture constitue mon premier acte de la journée. En un mot je commence ma journée par le Coran et je l'achève par le Coran>> .
 
Ziarat est un terme arabe signifie tendre vers, avouer de l’engouement pour.[1] Dans le terme technique, cela traduit la présence de auprès de quelqu’un qu’on part visiter dans le but de lui traduire le respect et la révérence[2]. Elle a trois piliers fondamentaux :
1 – Le visiteur c’est-à-dire celui qui éprouve de l’engouement et le penchant pour quelqu’un ou quelque chose.
2 – Le visité : c’est la personne ou la chose vers laquelle on se rend.
3 – Cette disposition interne qui fait en sorte que le visiteur ait en lui le fait de vouloir respecter et honorer quelque ou quelque chose.
La Ziarat ne sera jamais conforme tant que ces trois éléments ne sont réellement pas réunis en quelqu’un.
Plus le visiteur a la connaissance et l’illumination profonde par rapport à la personne visitée, la mémoire de  cette personne visitée bénéficie davantage de perfection et en même temps, l’effet de la Ziarat sera encore plus élevé. Etant donné que l’âme de l’être humain est quelque chose d’abstrait, de virtuel et d’éternel, cela signifie qu’elle ne disparait pas avec la mort. Elle passe juste d’un monde plus petit vers un monde plus large. En réalité, l’âme se libère de la prison du corps. Donc lorsque le visiteur va sur le lieu où on a enterré quelqu’un et établie la relation avec lui, cette relation se présente comme une relation entre un vivant et un autre vivant.
Abou Ali Sina dit : « le visiteur qui va avec toute son existence matérielle et spirituelle vers la tombe de quelqu’un, demande le soutien de la mémoire de cette personne afin de bénéficier davantage de bienfaits ou d’éloigner toute forme de mal. Pour des raisons que l’âme de celui qui est décédée est partie de ce monde, et la similarité qu’elle a acquise avec d’autres âmes abstraites font en sorte que cela apporte davantage d’effet et de perfection. Et comme le visiteur va vers la tombe du mort avec corps et âme, il profite également du point de vue matériel et du point de vue spirituel »[3]. A partir de cette définition sur la Ziarat, la mort et la vie de la personne représentent pratiquement la même chose pour le visiteur, Il le considère comme présent, témoin. On a plusieurs hadiths qui mentionnent et confirment ce fait. Dans ces hadiths on lit que la vie et la mort des infaillibles c’est la même chose. En effet, le messager de Dieu dit : «quiconque me rend visite après ma mort c’est comme s’il m’aurait rendu visite quand j’étais vivant et je suis témoin pour lui dans tous les deux cas, je prends la responsabilité d’intercéder pour lui le jour du jugement »[4]. De même, l’éloignement et la proximité n’ont aucun sens pour lui. Le messager de Dieu dit encore : « quiconque me visite après ma mort sera comme s’il m’aurait visité à l’poque où j’étais en vie et s’il n’a pas pu venir jusqu’à ma tombe, il peut m’adresser des salutations. Sachez que ces salutations et ces prières me parviennent »[5]. Si nous confessons dans certains livres d’invocations que les morts ne sont pas morts, c’est pour que le visiteur ou le pèlerin prenne conscience qu’il est en train de parler à un être vivant et qu’il rend visite à un vivant. Dans la Ziarat ul imam Hossein, nous lisons : « je témoigne que tu entends et que tu me réponds »[6]
Certes il vrai que l’âme du défunt ne connait ni le temps ni le lieu. Alors quel que soient le lieu et le temps, le visiteur peut se tourner vers le défunt et solliciter son aide. Mais par rapport à l’importance particulière que l’âme du défunt a vis-à-vis de son corps, lorsqu’on est prêt de la tombe, la situation est encore plus différente. La possibilité de rapprochement et de consolidation est plus forte lorsqu’on est prêt de tombe. Car après s’être séparés corps, l’âme entretien toujours en quelque sorte une relation avec ce corps physique. C’est pour cette raison qu’on remarque souvent que certains corps ne se dégradent pas vite après qu’on les ait introduits sous terre.

Même comme les avis sont divergents au sujet de la manière dont cette relation se produit[7], c’est dans ce sens qu’on remarque dans la Ziarat davantage qu’un état spirituel se crée en l’individu et la cadre pour une relation spirituelle se prépare, l’âme de l’homme se purifie des petites zones d’ombres et  les préoccupations diminuent au maximum. En acquérant une force et plus d’honneur, l’âme profite davantage de la situation.
Dans la Ziarat consciente des imams infaillibles en tant que visite des hommes parfaits et des guides de Dieu, on obtient beaucoup d’avantages matériels et spirituels qu’on peut considérer comme sa philosophie. Nous en évoquons quelques unes ici :
1 – La relation avec Dieu : l’obéissance aux imams s’assimile à l’obéissance à Dieu et leur désobéir est équivalent à désobéir à Dieu. Quiconque les suit en réalité suit Dieu. Quiconque les honore honore Dieu.
2 – La Ziarat est in moyen d’affection et d’attachement à Dieu : en effet, la religion n’est rien d’autre qu’affection et amour. Les imams sont les êtres que Dieu aime et le fait d’aimer ce que Dieu aime c’est aimer Dieu. La visite des tombes des Ahl-ul-bayt (as) est un aspect de manifestation de cet amour et de cette affection.[8]
3 – Honneur et vénération des hommes parfaits : «les imams infaillibles sont des exemples palpables d’hommes parfaits qui possèdent toutes les perfections possibles sans aucune forme de défaut. C’est dans ce sens que dans le célèbre hadith Thaqaleyn, ils sont placés parallèlement au coran. Ils sont l’exemplaire pratique du coran. Honorer et vénérer les Ahl-ul-bayt (as) c’est honorer et vénérer leur statut de calife de Dieu. La visite de leurs tombes apparait comme une manière d’exprimer cet honneur et cette gratitude.
4 – Renouveler l’allégeance avec l’homme parfait : les imams Ahl-ul-bayt (as) au cours de toute leur vie sur terre  s’employaient à accomplir leur mission sacrée et concrétiser les idéaux supérieurs. Ils avaient besoin de l’assistance des amis fidèles qui étaient particulièrement rares à cette époque.  C’est pour raison que la plupart de ces grands n’ont pas été concrétisés. La visite des imams est une manière de renouveler l’allégeance et la loyauté pour la concrétisation de ces objectifs.
5 – La Ziarat est une relation avec l’homme et la connexion avec la substance humaine.
6 – La visite des imams est synonyme de la foi et l’expression de l’humilité par rapport à la religion.
7 – Se désintéresser du bas monde, se souvenir de la mort, éloigner tout les obstacles qui empêchent d’évoluer vers la perfection.
8 – La religion islamique insiste beaucoup sur le coté social comme par exemple le Hajj, la prière en assemblée et la présence dans les assises et les cérémonies, il est certes évident que cela apporte beaucoup d’utilités.
Lorsque nous procédons à l’analyse de cette question, nous constatons que la Ziarat a beaucoup d’importance, d’effet et de bénédictions. L’un de ses effets est qu’aussi longtemps qu’un musulman n’a pas encore réalisé l’importance de la communauté islamique, lorsqu’il vit un bout de temps dans la communauté avec les croyants, il obtient une forme de certitude et de sérénité par rapport à la communauté islamique.
De même, les mécréants et les non musulmans lorsqu’ils regardent ce rassemblement, ils se détournent ne serait que pour un bout de temps de l’accomplissement des mauvais actes. C’est le strict minimum d’unité que cela renferme pour la communauté islamique. Les spécialistes en criminologie disent que dans ces moments tels que le mois de ramadan, les crimes et délits diminuent. Cela a beaucoup d’utilités qu’on ne saurait tout énumérer ici.
L’importance politique que ces genres de situation engendrent est une évidence pour tout le monde. Nous avons entre autre l’union, la solidarité qui constitue un facteur très important pour affronter les ennemis. En effet, lorsque les ennemis voient comment les visiteurs se regroupent, ils prennent leur cas de manière particulière.

C’est pour cela que nous voyons que même les parties laïques pour faire preuve d’affrontement de résistance et de démonstration de force  par rapport aux opposants, ils organisent les meetings et les grands rassemblements.
 
[1] - Moufradat fi Garib ul Qor’an, Raguib Esfahani, page 387, 1ère impression, Darul Shamiya, Beyrouth, 1416 hégire lunaire.
[2] - Fakhroudine Tourehi, vol 3, page 320, 2ème impression, Maktabat ul Mortadhawiya, 1365.
[3] - Rassa il ul Ibn Sina, page 338 rapporté par Jawadi Mortadha, la philosophie des Ziarat et leurs fondements.
[4] - Kamil ul ziarat, ibn Kouliwé Qomi, page 47, 1ère impression, Mortadhawiya, Najaf, 1356 hégire lunaire.
[5] - Safinatoul Bahar, Sheikh Abbas Qomi, vol 3, page 518, 2ème impression, les editions Ouswa, Qom, 1416 hégire lunaire.
[6] - Mafatih ul Jinan, Sheikh Abbas Qomi, Ziarat ul imam Hossein, à la mi-mois de Rajab, page 798, 2ème impression, les édiitons Armane, Qom, 1380 hégire solaire.
[7] - Consultez philosophie de la Ziarat et ses fondements, page 27.
[8] - Sabayeh Hajj, Abdoullah Jawad Amoli, page 489, 2ème impression,  les éditions Israr, Qom, 1378 hégire solaire.

Il y a des centaines voire des milliers de récits attribués au Messager de Dieu (pslf) à travers les imams d'Ahl al-Bayt (as) dans l'interprétation du Noble Coran.*
*Parmi eux se trouve l'auteur du tafsir de (Nur al-Thaqlalain) Sheikh al-Hawizi dans son interprétation, ainsi que l'auteur du tafsir de (Al-Burhan dans l'interprétation du Coran) Sayyid Hashim al-Bahrani.*
*Il est maintenant rapporté de son fils, Sayyid Muhammad Burhani, qu'il est en train de rassembler toutes les narrations rapportées sur le Prophète (pslf) à travers Ahl al-Bayt (que la paix soit sur eux) et jusqu'à présent il a réussi a atteindre le nombre de quatre mille Hadiths.*
*Ceci rentre en contradiction avec les récits mentionnés dans la tradition sunnite de l'interprétation attribuée au Prophète (pslf). Ils sont très peu nombreux, selon ce que Jalal al-Din al-Suyuti a recueilli à la fin de son livre*
*« Al-Itqan », où il a transmis environ deux cent cinquante hadiths au Prophète (pslf). Et il a dit : « Ceux qui sont authentiques parmi ceux là (les deux cent cinquante) sont très peu nombreux »*
*Nous pouvons même souligner que l'origine même de ce qui a été rapporté est peu fiable.*
*Quant au Mushaf de l'Imam Ali (que la paix soit sur lui), ce n'est rien d'autre que le Coran, c'est plutôt le Coran lui-même ( que l'on possède de nos jours) tout comme il existe le Mous’haf d'Ibn Mas'ud, le Mous’haf d'Ubai Ibn Ka'b, le Mous’haf de Zaid, le Mous’haf d'Abu Musa al-Ash'ari, le Mous’haf d'Aisha, ainsi que le Mous’haf d’ Ali (que la paix soit sur lui).*
*Ils ont recueilli le Noble Coran et le recueil porte leur nom.*
*De même, l'Imam Ali (que la paix soit sur lui) a recueilli le Noble Coran et le recueil porte son nom.

Il faut que les parents sachent que quand leur enfant commence à remarquer la différence de l’Autre cela signifie qu’il commence à comparer. Alors deux dangers peuvent apparaître, celui de refuser d’accepter l’autre et celui de vouloir s’assimiler à l’autre. En terme psychologique, quand nous refusons d’accepter la différence de l’autre, cela signifie que nous avons peur que l’autre nous change ou nous remette en question. 
Par rapport à la religion et aux croyances, cela signifie que cette foi que nous avons en nous est faiblement structurée (ce qui est normal à cet âge). Alors, soit on cherche à se défendre et la chose la plus facile à faire est de refuser l’autre dans un premier temps puis de vouloir l’éliminer d’une façon ou d’une autre dans un second temps pour certains; soit adopter la religion (ou les croyances) des autres parce que plus facile ou pour être accepté par les autres. 
 
Beaucoup d’enfants musulmans peuvent par exemple penser que le christianisme comprend moins de lois que l’Islam et se demander alors pourquoi il doit prier cinq fois par jour alors que l’autre prie quand il veut, ou pourquoi il doit jeûner ou ne manger que du halal, pourquoi la fille doit se couvrir les cheveux alors que ses copines portent des vêtements à la mode, etc. Et c’est là qu’interviennent les parents. Il s’agit pour eux: d’abord de donner à l’enfant confiance en lui-même, en ses croyances, même! de lui montrer la beauté de ses croyances en lui apportant des réponses convaincantes en fonction de son âge, quand il pose des questions; puis de lui apprendre ce que signifie la tolérance en Islam, accepter les autres qui sont différents de lui, en lui donnant des exemples tirés de la vie du Prophète (sawas) et d’Ahl al-Bayt (as); s’il pose des questions sur les croyances des autres, lui donner la vision selon l’Islam, en tenant compte de son âge et de ce qu’il peut comprendre. 
Il faut que l’enfant comprenne que l’Islam ne rejette personne et qu’il considère la différence comme une source de richesses qui permet de mieux nous connaître, sans être obligé de la rejeter ou de l’assimiler. Et cela, en l’illustrant avec des versets coraniques, des hadiths du Prophète et d’Ahl al-Beit, avec leur histoire etc. Dieu a créé les peuples différents pour qu’ils se connaissent et s’enrichissent. Et si l’enfant se sent rejeté des autres à cause de sa religion, là encore les parents doivent dédramatiser ce genre de situation dans un premier temps puis lui expliquer les raisons de ce rejet et non pas le justifier, en donnant des exemples de la vie de notre prophète Muhammad et d’Ahl al-Bayt (as). Or, l’une des raisons qui calme un enfant rejeté, c’est de lui expliquer que l’autre a peut-être peur de sa religion parce qu’il ne la connait pas, ainsi on éveille chez l’enfant le sentiment de compassion envers l’autre et non d’animosité. Ainsi la première règle à suivre dans la bonne éducation de nos enfants réside dans le choix même de l’environnement dans lequel nous voulons que nos enfants grandissent.

Aujourd’hui et dans le monde actuel, les musées et les objets qui y sont exposés ne sont, généralement, pas destinés à faire le prosélytisme de l’idolâtrie. Les objets et les œuvres qui y sont conservés et exposés au public ont un aspect historique, de quoi il faut tirer leçon. Le noble coran nous exhorte à les regarder pour en tirer leçon. «   Dis : "Parcourez la terre et regardez ce qu'il est advenu de ceux qui ont vécu avant. La plupart d'entre eux étaient des associateurs".[1] Ce que le noble coran nous exhorte à regarder en parcourant la terre, c'est-à-dire, le vestige de ceux qui ont vécu avant nous,  est conservé dans  ces mêmes musées. Or, si le travail dans le musée n’est pas destiné à propager et à faire le prosélytisme de l’idolâtrie et de l’hérésie, il  n’y pas, formellement, d’inconvénient, de le faire. La réponse de l’honorable Ayatollah Hadawi Tehrani (que Dieu lui accorde sa bénédiction), est la suivante :
«  Un tel travail est permis, s’il  n’abouti pas- ce qui n’aboutit, généralement, pas,  au prosélytisme de l’idolâtrie.
Lien vers le site d’Istifta’at

jeudi, 08 décembre 2022 13:00

S’imprégner de la Morale de Dieu

Chacun a un modèle dans sa vie, un exemple que l’on aime suivre, imiter. On rêve d’être comme lui. Certains prennent comme idole un joueur de football (comme Zidane), veulent lui ressembler et avoir sa renommée mondiale. D’autres prennent en exemple leur propre père ou mère ou un professeur d’école, d’autres encore un grand savant ou un homme religieux. Peu de gens rêvent d’être comme un Prophète sauf peut-être quand ils font des miracles. Mais avez-vous entendu que des gens prennent Dieu comme modèle?
Prendre Dieu comme modèle?
Pourtant c’est ce qu’on récite tous les jours quand on s’entretient avec Dieu avec cette invocation: “ô mon Seigneur, ô mon Maître, ô But extrême de mes désirs. ” Ainsi, Dieu Très-Elevé est le Summum que l’on peut désirer, le Modèle le plus élevé que l’on peut se fixer? Comment est-ce possible? Dieu n’est-Il pas Unique, n’ayant ni associé ni semblable? Il est dit dans le noble Coran: {Et à Dieu les Beaux Noms} (Coran: 180/7). C’est à-dire les Attributs de Noblesse, de Bonté, de Mansuétude, de Pardon. Ces Qualités ne peuvent-elles pas être un exemple pour nous? Par exemple: Dieu est Plein de Mansuétude. Malgré Sa Capacité à punir les pécheurs, Il les laisse et leur donne l’occasion de se repentir. Il passe outre leurs méfaits comme s’Il ne les voyait pas, même s’ils ne croient pas en Lui et se rebellent contre Lui.
A Dieu les qualités de Beauté et de Perfection
En prenant la Morale de Dieu comme guide, on se mettrait à pardonner, à détourner notre regard des mauvaises actions des autres et à remercier celui qui fait un bienfait, aussi minime soit-il.
A Dieu sont les Qualités de Beauté et de Perfection. Sa Miséricorde est étendue à toute chose et Il veut que chaque homme atteigne sa perfection. D’où ce saint hadîth de Dieu: “Imprégnez-vous de la Morale de Dieu Très-Elevé. ” (Bihār al-Anwar vol. 58 p129) Il nous faut, en premier lieu, connaître “la Morale de Dieu”, les Attributs de Dieu. Comment? Ils sont très nombreux et nous apprenons à les connaître progressivement, et en premier lieu, à travers le Coran.
Le caractère du Prophète Muhammad (sawas) était le Coran
Le Messager de Dieu (sawas) le plus noble avait pris Dieu comme modèle pour lui. Aussi Dieu lui a-t-Il attribué les qualités de la Miséricorde, de la Bonté, du Savoir et d’autres vertus et a dit à son propos (sawas): “Son Caractère (khulq) était le Coran. ” (Sharah Nahja al-Balâgha vol. 6 p360) Après nous avoir appelés à nous imprégner de Sa Morale, Dieu nous demande de prendre Son Messager comme modèle: “Vous avez dans le Messager de Dieu le meilleur exemple. ” (21/33 les Partis) Ainsi toute personne qui veut “s’imprégner de la Morale de Dieu”, doit prendre pour exemple le Messager de Dieu (sawas), ce qu’il disait et ce qu’il faisait. En faisant cela, nous nous efforçons d’atteindre les Noms de Dieu, de les recenser… Il est dit dans un hadîth: “Dieu a 99 Noms, celui qui les recense, [s’efforce de les atteindre, c’est-à-dire de les connaître et de se parer de ces Vertus] entre au Paradis. ” (Wasâ’il ash-Shî‘at, vol. 7 p140, Bihār al-Anwar vol. 4 p186 Bâb 3 H1) Pour celui qui s’efforce de s’imprégner de la Morale de Dieu, la récompense est grandiose.

Safwân al-Jammâl était, un jour, assis [dans le Haram à La Mecque] en présence de l’Imam  Jafar al-Sadiq (as), quand un homme (originaire de La Mecque) entra et exposa le problème auquel il se trouvait confronté. Il apparut qu’il s’agissait d’un problème pécuniaire qu’il n’arrivait pas à résoudre.
-”Lève-toi vite, dit l’Imam al-Sadiq (as) à Safwân, et va aider ton frère en religion à résoudre son problème. ”
Safwân partit et revint après la résolution du problème.
-Comment cela s’est-il passé? demanda l’Imam (as).
-Dieu a permis que l’affaire s’arrange, lui répondit-il.
-Sache que le fait d’avoir assisté quelqu’un dans l’embarras – aussi minime cela semble-t-il pour lequel tu n’as dû consacrer que peu de temps est plus méritoire que sept “tawafs” autour de la Ka‘ba.
Un jour, poursuivit l’Imam (as), un homme confronté à un problème vint voir l’Imam al-Hassan (as) et demanda son aide. L’Imam (as) se chaussa sur le champ et ils se mirent en route. En chemin, ils aperçurent l’Imam al-Hussain (as) fils de ‘Ali en train de prier.
L’Imam al-Hassan (as) demanda à l’homme: “Comment se fait-il que tu ne sois pas allé voir al-Hussain?”
Il répondit: “C’est lui que je voulais voir pour lui demander de l’aide, mais je m’en suis abstenu lorsque l’on m’a dit qu’il était en retraite (‘itikâf). ”
L’Imam al-Hassan (as) lui déclara alors: “S’il t’avait aidé, cela aurait été mieux pour lui qu’une retraite d’un mois. ” Tiré de Qussas al-Abrâr de Shahîd Motaharî, N. 91 pp163-164