تقي زاده

تقي زاده

La semaine dernière, neuf effectifs de l'armée syrienne ont été sauvagement exécutés à Deraa par les "terroristes" alors que la province stratégique puisque frontalière, du Liban et de la Jordanie et se plaçant sur l'autoroute M5, est libérée depuis 2018 et que cette libération, malgré des pressions exercées sur la Jordanie, a participé à booster plus ou moins le commerce syro-jordanien. Les "terroristes" que l'armée syrienne ainsi que ses alliés russe et de la Résistance ont neutralisés il y a deux ans puis transportés à Idlib, refont donc surface ou mieux dire, l'axe USA/Israël fait en sorte que cela apparaisse ainsi. Idem pour Homs, haut lieu de l'armée syrienne et de ses alliés avec un aéroport stratégique et des sites militaires multiples que le régime israélien frappe de temps à autre et de plus en plus comme pour affirmer qu'il pèse encore sur la scène syrienne et que les "acquis" militaires, l'armée syrienne "n'est plus en mesure de les préserver".

Vendredi 8 mai, cette même armée a donc lancé une puissante opération de ratissage à la fois à Deraa et à Homs, opération de grande échelle contre deux villes du gouvernorat de Deraa mais aussi contre les déserts d'al-Sukhnah et al-Shoula à Homs. À Deraa, des poches terroristes à la solde de l'axe US/Israël qui fait tout pour empêcher un retour à la normale du commerce transfrontalier syro-jordanien et de la vie des centaines de réfugiés qui sont de retour depuis la Jordanie en Syrie, sont assiégés et acculés.

Les médias palestiniens citant des Israéliens ont rapporté que quelques jeunes palestiniens ont incendié ce vendredi 8 mai un véhicule militaire israélien à proximité du quartier d’Abou Dis de Qods en le visant avec un cocktail Molotov.

« Ce vendredi dans la matinée, le véhicule des gardes-frontières israéliens qui patrouillaient à proximité d’Abou Dis à Qods a été visé par des jets de cocktail Molotov », a annoncé dans un communiqué le porte-parole officiel de la police frontalière du régime israélien, cité par l’agence de presse Safa. « Le véhicule en question était une Jeep et a été calciné », a-t-il précisé

« Cet incident n’a fait aucune victime », a annoncé le porte-parole des gardes-frontières du régime israélien.

En Syrie, l’armée régulière a acheminé d’importants renforts à Deraa où se profile une nouvelle opération d’envergure anti-terroriste.

Pour la deuxième reprise en une seule semaine, l'armée syrienne a expédié des centaines de soldats vers la province de Deraa afin de préparer une opération militaire de grande envergure contre les cellules dormantes de terroristes qui viennent d’attaquer ses positions.

Des unités de forces spéciales syriennes étaient déjà arrivées à Deraa peu de temps après l'exécution par les terroristes de neuf soldats dans la ville de Muzayrib. La ville est actuellement assiégée par les forces spéciales syriennes qui attendent le feu vert de leur commandant pour lancer une opération visant à identifier et à arrêter les terroristes impliqués dans l'enlèvement et l’exécution de leurs confrères.

Lundi 4 mai, le ministère syrien de l’Intérieur a annoncé, dans un communiqué, l’enlèvement et le meurtre de neuf policiers qui « faisaient leur travail » dans la ville de Muzayrib, rattachée administrativement à la province de Deraa. Selon le communiqué, les policiers ont été tués par un groupe terroriste opérant dans cette ville.

Citant des sources concordantes, l’édition arabophone du site d’actualité Russia Today a rapporté que l’attaque avait été dirigée par Mohammed Qassem al-Soubaïhi, alias Abou Tareq, et a été menée à l’aide d’un groupe nombreux de terroristes armés à 8h30 du matin (heure locale). Neuf policiers syriens ont été enlevés et transférés au domicile d’Abou Tareq où ils ont été exécutés par balles. Les corps des policiers ont été ensuite abandonnés près d’une place de la ville.

Apparemment, le retrait des systèmes Patriot US de l’Arabie saoudite, après le contact téléphonique menaçant de Donald Trump avec le prince héritier saoudien Ben Salmane, témoigne du fait que les États-Unis sont en train d’abandonner leurs alliés arabes, ou qu’ils entendent faire pression sur eux afin qu’ils achètent plus d’armements à Washington, c’est ainsi que c'est exprimé le rédacteur en chef du journal Rai Al-Youm dans son dernier article.

Selon Abdel Bari Atwan, comme à son habitude, l'Arabie saoudite garde le plus grand silence face au média en ce qui concerne les problèmes internes ou les éventuelles frictions existants avec les pays étrangers notamment dans le domaine pétrolier ou militaire.

Un rapport de l'agence Reuters semble avoir irrité le prince héritier Mohammed ben Salmane, et ce rapport parle d'un entretien téléphonique entre Donald Trump et Mohammed ben Salmane, précise Atwan. 

Selon Reuters, Trump menace, avec une insolence sans précédent, le dirigeant saoudien et avertit que « si l'Arabie saoudite ne réduit pas sa production de pétrole dans le cadre de sa guerre avec la Russie, il (Trump) ne sera plus en mesure d'empêcher les législateurs américains d'adopter une loi sur le retrait des troupes américaines d'Arabie saoudite ».

Les systèmes de défense aérienne du Venezuela ont abattu un avion inconnu en train de violer leur espace aérien.

Les médias vénézuéliens ont rapporté ce vendredi 8 mai qu’un avion inconnu abattu sur le territoire vénézuélien, n’avait pas répondu aux messages d’avertissements des autorités de Caracas. Un missile a perforé l’avion entraînant la destruction de l'appareil ; le sort des personnes à bord de l’avion reste inconnu ; cependant, compte tenu des dommages subis par l’avion, il est fort probable que les membres de l’équipage soient décédés, a rapporté le site d’information russe Avia.pro.

Il ressort des informations fournies par la télévision vénézuélienne que l’avion transportant de la drogue se déplaçait à basse altitude, essayant de contourner les systèmes de défense aérienne vénézuéliens, sans succès puisqu'il a malgré tout était détruit.

Dans un communiqué, le ministre irakien de la Défense a annoncé que le renseignement et un groupe de militaires irakiens ont pris d’assaut une cachette de terroristes dans la province d’al-Anbar dans l’ouest de l’Irak. L'operation-éclair du renseignement irakien et des forces armées intervient au bout d'une semaine marquée par de puissantes contre-offensives des forces armées irakiennes sur quatre fronts stratégiques (Salaheddine, al-Anbar, Diyala et Kirkuk), contre Daech, opérations qui ont prouvé la définitive émergence d'une force armée nationale irakienne plus de dix sept ans après la dissolution de l'armée irakienne par les USA en 2003.

Selon les observateurs, le plan B US destiné à imposer de force, par retour de Daech interposé, sa presence militaire en Irak, et ce en dépit de l'expulsion des forces US votée le 5 janvier dernier a totalement échoué, le Pentagone ayant perdu l'initiative de combat et ses supplétifs transités massivement depuis la Syrie, ayant subi de très lourdes pertes. Au fait la première semaine de mai 2020 a définitivement enterré le rêve d'une victoire militaire US en Irak post-formation des Hachd. Même si les Américains se sont empressés à féliciter le nouveau Premier ministre, cette donne militaire semble définitivement installée. Aux États-Unis on évoque déjà un retrait US d'Aïn al-Asad et le retranchement US à Erbil...

« Un groupe d’agents du renseignement irakien, accompagné d’un groupe de commandos irakiens, a lancé une opération spéciale contre une cachette de terroristes au nord-est de la localité d’al-Ratba », a rapporté l’agence de presse officielle irakienne Waa.

Selon le communiqué, l'un des terroristes sur le point de mener un attentat-suicide a été tué.

 

La stratégie militaire d'Israël, au moins en Syrie consiste à raconter des mensonges et à se les raconter en espérant qu'à force de se mentir ce mensonge deviendra la réalité . La chaîne israélienne i24 News qui diffuse depuis la France dit dans un rapport daté de 6 mai ceci :

"La brigade pro-iranienne Baqir et la milice palestinienne Liwa al-Quds (“Brigade de Jérusalem”) se sont retirées de la ville d’Alep en Syrie, suite aux frappes aériennes lundi soir attribuées à Israël contre “une usine de munitions et un centre de recherche”. La chaîne de propagande se réfère ensuite aux "certaines sources sécuritaires israéliennes" pour souligner cette autre découverte : "L'Iran réduit ses forces en Syrie et nettoie ses bases pour la première fois depuis son entrée sur le territoire syrien. La Syrie paye le prix de la présence iranienne sur son territoire, pour une guerre qui n'est pas la sienne. L'Iran est devenu un fardeau pour la Syrie...Dans un avenir proche, Israël devrait intensifier la pression sur l'Iran jusqu'à ce que la République islamique quitte définitivement la Syrie.", disent toujours ces responsables anonymes qui semble vouloir prouver coûte que coûte le "succès des frappes israéliennes" contre "les cibles iraniennes" en Syrie à atteindre leurs double objectif à savoir affaiblir l'Iran d'une part et pousser la Syrie à le mettre à la porte de l'autre. 

 
samedi, 09 mai 2020 13:03

Inde: les USA enterrent Rafale

Le média chinois Sohu a exprimé sa perplexité quant à la possibilité de voir aboutir un tel contrat impliquant l’achat d’avions à un prix d’environ 218 millions d’euros l’unité : « Ce montant comprend la formation des pilotes indiens, l’approvisionnement en armes, la maintenance, pour un coût astronomique. »

En Inde, les officiels sont désormais déçus de « l’avion de guerre miracle » français en raison de son prix. C'est devenu un grand scandale. En effet, il est difficile pour le gouvernement de Narendra Modi de pouvoir justifier que les 36 avions Rafale de Dassault pourraient être acquis au prix de 218 millions d’euros l’unité. En effet, c’est plus du double du prix auquel les Américains vendent le F-35 à leurs alliés.

L’Inde n’a, pour l'instant, toujours pas décidé quels avions acheter, sans tenir compte des 36 avions Rafale, pour moderniser ses forces aériennes concernant 114 derniers chasseurs.

Les Algériens s’apprêtent à commémorer ce vendredi la sinistre journée du 8 mai 1945. Cette date reste gravée en lettres de sang versé par des dizaines de milliers de manifestants pacifiques tués dans des massacres à travers plusieurs villes du pays. Ces massacres qui restent un tragique épisode ayant marqué la politique génocidaire de la France coloniale, ont constitué, en parallèle, un tournant décisif dans la lutte du peuple algérien pour l’indépendance.
 
À la veille de la commémoration du 75ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a adressé jeudi 7 mai, un message à la nation.

Le chef de l’État algérien a qualifié les massacres du 8 mai 1945 perpétrés par les forces de l'ordre françaises dans le Constantinois, de «crimes » contre l'humanité et les valeurs civilisationnelles, qui fondés sur la purification ethnique, avaient pour objectif de remplacer les populations autochtones par des apports de populations étrangères».

Tebboune a souligné que la colonisation abjecte demeurera une marque d’infamie collée au front de la France « qui a commis, 132 années durant, des crimes imprescriptibles à l’encontre du peuple algérien malgré les multiples tentatives de les effacer car le nombre des victimes a dépassé cinq millions et demi de personnes, tous âges confondus, soit plus de la moitié des habitants de l’Algérie sous l’occupation coloniale.

Les assassinats collectifs perpétrés par l’armée coloniale et ses milices contre le peuple algérien se sont prolongés par des massacres calculés jusqu'en 1947. L’armée française tenait vraiment à étouffer dans l’œuf l'aspiration à l'indépendance qui avait pris forme progressivement dans l’esprit collectif des Algériens.

Pour y parvenir, elle avait mobilisé sa grande artillerie, à l’exemple des fameux avions B 22 utilisés pour bombarder la population algérienne. Ses bateaux de guerre amarrés à Bejaia avaient aussi tiré sur la population de Sétif et celles des autres régions environnantes. Des parachutistes de l’armée française ont été également ramenés en grands renforts en Algérie pour les impliquer dans les massacres du 8 mai 1945 qui ont suscité par ailleurs plusieurs réactions à l’international. La répression des forces coloniales ont fait 45 000 morts parmi les manifestants.

Les Algériens n’ont jamais cessé d’exiger de la France « reconnaissance, excuses et indemnisation » pour ses crimes commis à l’encontre du peuple algérien durant la colonisation (1830-1962), notamment, l’acculturation, les massacres, les pillages, la torture et les essais nucléaires.

La cadence de ces revendications s’accentue, chaque année, avec l’avènement de l’anniversaire de l’enclenchement de la révolution de libération (1954-1962), le 1er novembre de chaque année, au vu du refus officiel de Paris de reconnaître ses crimes et qu’une série de dossiers sont toujours en suspens.

À la veille de la commémoration du 75ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945 en Algérie, commis par la France coloniale, Olivier Le Cour Grandmaison, historien spécialiste des questions de citoyenneté sous la Révolution française et des questions en relation avec l'histoire coloniale a regretté, dans une contribution publiée sur son blog, "le silence de la France sur ces massacres", précisant que les "descendants de ces victimes attendent toujours la reconnaissance de ces crimes" par la France.

En ce sens, il a relevé que "ni François Hollande (ex-président de la République française), ni Emmanuel Macron (président sortant) ne se sont engagés dans cette voie", rappelant à cet effet que Macron avait déclaré, au cours d’un voyage en Algérie en tant que candidat à l’élection présidentielle (février 2017), sur une chaîne de télévision privée algérienne que "la colonisation était un crime contre l’humanité".
Au Mali, les élections législatives perçues comme un devoir civique ont été organisées malgré les pressions occidentales.
Un défi a été, en effet, relevé en ces temps de la propagation du coronavirus et surtout de la présence déstabilisatrice de Barkhane, surtout que les résultats de ces élections, où le parti au pouvoir gagne au moins dix sièges de députés de plus, qu’il avait perdus d’après les chiffres annoncés initialement lors de la proclamation des résultats provisoires par le ministère malien de l’Administration territoriale, est contesté par le peuple malien ce qui signifie le désaveu des Maliens à l’adresse de la France.

Juste après ces élections des informations font état de l’enlèvement du préfet de Gourma-Rharous, Drissa Sanogo, le 2 mai dernier alors qu’il regagnait son poste en voiture depuis Tombouctou.

« Drissa Sanogo se trouvait non de la localité de Rharous, dont il est le préfet, lorsque des hommes armés ont intercepté le véhicule dans lequel il se trouvait. Il est le seul passager à avoir été enlevé. Ses ravisseurs conduisaient trois motos. Ils l’ont obligé à monter sur un des engins. Les deux autres les ont suivis. Selon nos informations, une quarantaine de kilomètres plus loin, se tenait un véhicule 4X4. Ils sont montés à bord et le bolide a démarré en trombe », annonce RFI

Qu’un préfet soit enlevé dans la région des Tourages qui tente de coopérer avec les forces maliennes, cela ne pourrait être qu’un effort de plus à saper le processus de réconciliation touarègue/État.