تقي زاده

تقي زاده

Téhéran(IQNA)-Les autorités saoudiennes ont appelé mardi les musulmans de tous les pays à suspendre pour le moment leurs préparatifs pour le hajj, le grand pèlerinage, face aux incertitudes liées à la pandémie du nouveau coronavirus.
Plus tôt en mars, l’Arabie saoudite a suspendu la Omra, le petit pèlerinage, craignant que le virus ne se répande dans les villes saintes de la Mecque et Médine.
 
Cette décision inédite a soulevé des inquiétudes quant à la tenue du hajj qui attire chaque année des millions de pèlerins du monde entier.
 
"L’Arabie saoudite est totalement préparée à servir les pèlerins", a déclaré le ministre saoudien du Pèlerinage, Mohammad Benten, à la télévision d’Etat Al-Ekhbariya. "Mais dans les circonstances actuelles […] le royaume veut protéger la santé des musulmans et des citoyens et nous avons demandé à nos frères musulmans dans tous les pays d’attendre, avant de passer un contrat (avec des sociétés pour effectuer le hajj), que la situation soit claire", a-t-il ajouté.
 
Les autorités saoudiennes n’ont pour le moment pas indiqué si elles maintenaient ou non le hajj, prévu à partir de fin juillet cette année.
 
Ce pèlerinage, qui a attiré 2,5 millions de fidèles en 2019, est une source de revenus importante pour le royaume mais serait un lieu de contamination privilégié en raison de la présence d’une foule immense dans les sites religieux.
 
L’Arabie saoudite a officiellement recensé 1563 cas de nouveau coronavirus et 10 décès. Elle a adopté une série de restrictions dont la suspension des prières dans les mosquées.
 
L’appel à suspendre les préparatifs pour le hajj risque de susciter des critiques des plus radicaux pour qui la religion passe avant les considérations de santé.

Des avions ayant à bord des soldats et des conseillers militaires américains se sont atterris sur la base aérienne d’Aïn al-Asad, en Irak.

Selon une source sécuritaire irakienne, des avions ayant à bord des soldats et des conseillers militaires américains se sont atterris, dimanche 29 mars, sur la base aérienne d’Aïn al-Asad, située à Hit, appartenant à la province d’al-Anbar, sous les stricts dispositifs de sécurité.

La même source ajoute que lesdits avions étaient également chargés des équipements militaires qui pourraient être transférés à Aïn al-Asad depuis les bases récemment évacuées par les militaires américains.

La source irakienne a confirmé le vol de plusieurs avions de combat américains au-dessus de la base aérienne d’Aïn al-Asad.

Un chercheur américain décrit le coronavirus comme une « arme biologique » et appelle l’Iran à être « très prudent » quant à toute offre d’aide des États-Unis pour contrôler l’épidémie de Covid-19 dont l’origine reste un mystère pour les scientifiques.

Dans une interview exclusive à l’agence de presse iranienne Tasnim, l’écrivain et chercheur américain, Michael Jones, a déclaré que la pandémie de coronavirus était provoquée par un « réseau mondial de contrebande d’armes biologiques », impliquant selon lui, Winnipeg au Canada, l’Université Harvard aux États-Unis et Wuhan en Chine.

« Les États-Unis avaient délocalisé en partie leur programme de développement des armes biologiques en Chine, mais les Chinois payaient des professeurs d’université américains comme Charles Lieber à l’Université Harvard pour faciliter la contrebande de ces matières dangereuses, qui se sont retrouvées finalement à Wuhan », a déclaré Michael Jones à l’agence Tasnim.

À peine 4 jours après avoir frôlé une nouvelle méga déculottée tout près du ciel iranien quand l'un de leurs F-18 Super Hornet a failli être pulvérisė dans par la DCA iranienne alors qu'il escortait l''USS Truman et l'USS Eisenhower en mer d'Oman, les USA et les petits Émirats s'exercent à des opérations de débarquement sur le sol iranien! 

 

« Aux prises avec  la crise de la pandémie de Covid-19, l’administration Trump essaie de détourner l’attention de l’opinion publique de ses carences en matière de santé et d’économie, en déclenchant de nouvelles attaques contre la Résistance en Irak », estime l’éditorialiste de Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan.

Dans un article publié ce dimanche sur le site du journal Rai al-Youm, Atwan a rappelé la révélation faite par le journal New York Times sur l’existence d’un plan américain pour mener des « opérations militaires sanglantes » contre les bases des Unités de mobilisation populaires irakiennes (Hachd al-Chaabi). Le journal a confirmé que le département américain de la Défense avait donné l’ordre à ses hauts commandants militaires d’élaborer un plan prévoyant l’envoi de milliers de soldats avec du matériel lourd dans les bases de l’armée américaine en Irak.

Atwan écrit : « Le président Trump a autorisé son secrétaire à la Défense, Mark Esper, et les commandants du Pentagone à organiser des représailles pour venger des militaires américains et britanniques tués lors de l’attaque menée contre la base al-Tajji il y a deux semaines. Maintenant, avec l’effondrement de l’économie et la vulnérabilité du système de santé aux États-Unis en raison de la propagation de la Covid-19, l’administration Trump cherche une sortie en essayant d’intensifier une guerre par procuration en Irak. »

L’Organisation des industries de défense de la République islamique d’Iran a produit et remis, jusqu’ici, plus de 2 500 000 litres de désinfectants au secteur sanitaire, a-t-on appris du ministre de la Défense.

En visite dans une usine de production de masques, de désinfectants et de combinaisons de protection destinées au personnel médical, le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, a déclaré, dimanche 29 mars, que l’Organisation des industries de défense et d’autres secteurs liés à la lutte contre le coronavirus faisaient de leur mieux pour aider le secteur sanitaire ainsi que la société. « Des infrastructures nécessaires pour produire des masques avaient déjà été mises en place il y a une vingtaine d’années, mais le ministère de la Défense a équipé encore davantage ses lignes de production juste après la propagation du coronavirus. Presque 1 500 000 masques filtrants M750 et N95 ont déjà été produits et remis aux responsables concernés », a déclaré Amir Hatami.

Le ministre a ajouté que si le secteur de la défense n’avait pas compté sur les capacités domestiques, il aurait rencontré aujourd’hui de sérieux problèmes pour produire des équipements médicaux en pleine crise.

La Russie se lance dans une campagne de lutte contre les sanctions des États-Unis.

Cela fait quelques semaines que le Kremlin se dit prêt à prendre des mesures de représailles vis-à-vis des sanctions imposées par Washington au moment où ce dernier se sent considérablement vulnérable sur fond de la propagation rapide du coronavirus à travers les États-Unis. Dans la foulée, la Russie a tourné le dos à l’OPEP+ et au prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane - déclarant ainsi la guerre au schiste américain.

d’autant plus qu’elle a protégé le géant du pétrole Rosneft par le biais d’un accord que celui-ci vient de conclure avec une entreprise possédée à 100% par le gouvernement de la Fédération de Russie afin de le protéger face aux sanctions américaines. 

Samedi 28 mars, Rosneft a annoncé avoir vendu tous ses actifs pétroliers vénézuéliens à une entité publique russe anonyme. « Le gouvernement de la Fédération de Russie a acquis les actifs de Rosneft au Venezuela. Une entreprise détenue à 100% par la Fédération de Russie en est devenue propriétaire », a déclaré le Russe TASS.

Une déclaration de la société russe qualifie la décision de « cruciale » pour protéger les intérêts des actionnaires à un moment où l'administration Trump intensifie la pression sur Maduro et les entités étrangères qui font toujours affaire avec Caracas.

« Dans le cadre de l'accord conclu, tous les actifs et opérations commerciales de Rosneft au Venezuela et /ou liés au Venezuela seront vendus, résiliés ou liquidés », a déclaré Rosneft. « Nous avons pris cette décision dans l'intérêt de nos actionnaires, en tant que société internationale cotée en Bourse », a déclaré à TASS le porte-parole de Rosneft, Mikhaïl Leontyev. « Et nous avons le droit de nous attendre, en effet, à ce que les régulateurs américains tiennent leurs promesses publiques », a-t-il ajouté.

Les États-Unis ont l'intention de reprendre leurs opérations en Irak selon le journal américain, le New York Times citant des sources bien informées auprès du département américain de la Défense.

« L'escalade des opérations américaines en Irak ressemble à un combat perdu à l'avance », a déclaré le samedi 28 mars le membre du Conseil de la fédération Alexei Pushkov sur son Twitter. Et de poursuivre : « Les États-Unis ne peuvent pas se débarrasser des mauvaises habitudes, même au milieu d'une épidémie, ils prévoient d'intensifier les combats en Irak. Cela ne finira pas par une victoire pour les États-Unis. Cela ressemble déjà à une bataille perdue à l'avance sur le territoire de quelqu'un d'autre ».

En Italie, les laboratoires de bio-guerre que la Russie vient d'installer sous le nez de l'OTAN et des Etats-Unis, apportent des révélations inattendues. Des sources officieuses affirment que les militaires russes auraient découvert que la Covid-19 serait réellement "une bio-arme" et que son agent pourrait être autre que le coronavirus. L'information reste évidemment à confirmer mais ceci n'est pas le tout dans cette histoire : L'Espagne est désormais, après l'Italie, le seconde pays touché par l'épidémie. Quelque 800 morts par jour et les autorités, littéralement prises de court, craignent dépasser bientôt les 8000 morts italiens. Et bien c'est dans ce contexte que l'Amérique de Trump vient de mettre à prix la tête du président vénézuélien Maduro que l'Espagne ne portait pas certes dans le cœur mais qui refusait jusqu'ici de bannir.  

On se rappelle fort bien que Madrid qui avait décidé sous pression US d'extrader son ancien chef du renseignement militaire, l’ex-général vénézuélien Hugo Carvajal, a tout fait en 2019 pour que cette extradition n'ait pas lieu. Mais ce fut avant l'épidémie : la bio-arme US vient d'avoir raison de la résistance de l'Etat espagnol qui se dit désormais prêt à extrader l'ex-général, sous la coupe de ridicule accusation de narcotrafic! 

 
Le secrétaire général du Hezbollah libanais a prononcé samedi soir, 28 mars, un discours à l’occasion du début du mois Chaabane (huitième mois du calendrier lunaire) sur les dernières évolutions au Liban et dans la région.
 
Nasrallah a fait état du passage à l’action des effectifs du Hezbollah pour contribuer à la lutte contre le nouveau Coronavirus au Liban. Il a ainsi annoncé le lancement officiel du plan de lutte du Hezbollah contre le Coronavirus, bien que les forces du Hezbollah aient commencé depuis le milieu de ce mois de mars leurs mesures contre la pandémie mondiale.
 
Le secrétaire général du Hezbollah libanais a souligné : "Le 2ème point dans la lutte contre le coronavirus, il est utile de sentir que nous faisons partie d’une guerre mondiale contre cette pandémie. Nous observons les autres fronts et les autres pays où ils sont arrivés face à cette lutte, et où nous en sommes.
 
Quand nous voyons la confusion régnante dans certaines puissances internationales, nous constatons que la situation au Liban est jusqu’à présent acceptable, et il y a une coopération de tous dans cette lutte. Les mesures prises par les autorités concernées, telles la mobilisation générale, sont fructueuses.
 
En plus de la dégradation de la situation au niveau financier, qui régnait avant cette crise, le nouveau gouvernement a eu comme tâche supplémentaire d’assumer ses responsabilités dans la lutte contre le coronavirus.
 
Mais cette évaluation positive ne doit pas nous pousser à la sérénité, nous sommes encore au début de la lutte. Nous faisons face à un ennemi inconnu (virus) que les grands spécialistes n’ont toujours pas décodé la nature.
 
Lors des guerres militaires, les maisons sont détruits, les gens sont déplacés, mais dans cette lutte la situation est beaucoup plus facile. Nous avons uniquement besoin de sagesse, de sensibilité, de conscience et de se cloitrer à la maison.
 
Le confinement reste le plan de lutte essentielle pour surmonter cette crise avec le moins des pertes. Dans ce point, il faut s’engager à respecter les mesures qui seront de plus renforcées. La vie des gens est en jeu.
 
La crise pourrait durer plusieurs mois, raison pour laquelle la solidarité sociale envers les gens démunis doit être de longue terme.
 
S’agissant de la levée des prix et le monopole de certaines marchandises par certains commerçants dûs à leur cupidité inhumaine, les ministères concernés doivent renforcer les mesures pour empêcher cela.
 
Nous devons lutter simultanément contre la maladie et la famine. Ici, j’appelle les commerçants humains, pieux …à intervenir, dans ces conditions difficiles, pour casser le monopole des ceux-là."
Selon la chaîne Al Mayadeen, lors de son discours retransmis en direct sur plusieurs chaînes de télévision régionales, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a mis en exergue l’importance de la préparation spirituelle au mois de Chaabane qui est la porte d’entrée au mois béni de Ramadan.