
تقي زاده
Golfe Persique: le CGRI met en garde les USA
En évoquant l’arrestation des marins américains et l’arraisonnement d’un pétrolier britannique, le général Alireza Tangsiri, commandant des forces navales du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a déclaré ce dimanche que « cela n’était qu’une petite partie de la puissance des forces navales du CGRI ».
« Chaque semaine, Washington dépense plus de 25 millions de dollars pour maintenir ses navires de guerre dans le golfe Persique, ce qui indique l’importance que la Maison Blanche accorde à sa présence dans cette zone maritime. Cependant, chaque fois qu’ils ont osé agir d’une manière ou d’une autre, ils se sont confrontés à la réaction rapide et ferme des forces navales du CGRI », a-t-il indiqué.
Derniers développements dans la province d'Idlib
Alors que les citoyens syriens manifestent contre des groupes terroristes dans les zones occupées de la province d'Idlib, l'armée syrienne attend l'ordre de lancer une opération de nettoyage de la dernière base terroriste.
Les forces syriennes ont rouvert le point de passage d'Abou Dhouhour dans l'est de la province d'Idlib, mais des groupes terroristes continuent d'empêcher les civils de quitter les zones occupées.
Les groupes terroristes dans les zones occupées de la province d'Idlib se servent de civils comme otages et boucliers humains en vue d’assurer leur survie.
Les résidents des zones occupées de la province d'Idlib ont organisé des manifestations pour condamner les actes terroristes qui les empêchaient de se rendre dans des zones contrôlées par la Syrie via le point de passage d’Abou Dhouhour.
Selon des sources sur le terrain, les différends entre les civils pris en otages et les groupes terroristes s’intensifient de jour en jour et il est possible que le nombre de manifestations augmente.
Bien que les citoyens syriens dans les zones occupées ne disposent actuellement pas de la capacité militaire nécessaire pour faire face aux groupes terroristes, ils sont cependant déterminés à coopérer avec les forces armées.
Les citoyens pris en otages et assiégés dans les zones occupées ont également envoyé en organisant des manifestations des signaux positifs à l'armée syrienne pour qu'elle lance des opérations contre des groupes terroristes.
L’Iran donnera une réponse ferme au moindre acte d’agression (ministre de la Défense)
« La République islamique d’Iran apportera une réponse ferme au moindre acte d’agression », a déclaré le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami.
« Nous agirons sévèrement au moindre acte d’agression et si un tel comportement se répète, notre réponse sera certainement plus forte », a déclaré le général Hatami dans un discours prononcé ce dimanche à la Conférence nationale consacré au Djihad et à la Résistance.
Le ministre de la Défense a ajouté que l’Iran était en mesure de répondre à tous ses besoins en matière de défense, la lutte contre les terroristes et la destruction d’un drone américain étant la preuve de la puissance défensive de la République islamique d’Iran.
En juin, l’Iran a abattu un drone-espion américain qui avait violé le ciel des eaux territoriales iraniennes dans la province côtière de Hormozgan (sud).
Le Corps de gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé dans un communiqué que le drone de surveillance américain Global Hawk avait été abattu par la DCA du CGRI près de la région de Kouh-e Mobarak, dans le district de Jask.
Le général Hatami a condamné les États-Unis pour avoir adopté une politique de « pression maximale » contre l’Iran.
Forte augmentation de la haine anti-musulmane en Bosnie
Avant et pendant le conflit de 1992-1995, on utilisait un langage qui divisait et déshumanisait dans l’espoir de diviser le pays en "Grande Croatie" et "Grande Serbie".
Selon le rapport européen sur l'islamophobie 2018, publié vendredi par le groupe de réflexion de la Fondation pour la recherche politique, économique et sociale, basé à Ankara, les politiciens et certains secteurs des médias tentent aujourd'hui de présenter la Bosnie comme un "refuge radical pour les musulmans" afin de saper le pays - encore une fois dans le but de le diviser territorialement.
"En 2018, Milorad Dodik, dirigeant serbe de Bosnie et nouveau membre serbe de la présidence de Bosnie-Herzégovine, a déshumanisé les Musulmans bosniaques en qualifiant l'adhan (appel à la prière) de" hurlement "lors d'une émission à la télévision publique serbe", a écrit Hikmet Karcic, chercheur à l'Institut pour la tradition islamique des Bosniaques.
"En outre, en 2018, les institutions politiques croates de Bosnie, ainsi que les acteurs politiques régionaux, ont intensifié le sectarisme anti-bosniaque et anti-musulman. Ces acteurs continuent de présenter la Bosnie-Herzégovine comme un État en déroute qui abrite extrémistes et qui doit être divisé sur le plan territorial pour assurer la paix et la sécurité ".
Des navires de guerres US/OTAN plus Israël derrière les attaques au drone anti-Russe
S’exprimant devant les journalistes, le porte-parole russe de la Défense, Igor Konashnikov a déclaré vendredi 27 septembre que les terroristes essayaient toujours, en vain, d’attaquer la base de Hmeimim en perçant la défense aérienne.
Selon le rapport de RT, le système de défense aérienne déployé sur cette base a intercepté et abattu 118 drones au cours des deux dernières années. Et depuis le début 2019 plus de 100 drones dont 58, de combat ont été interceptés.
Le responsable russe a également déclaré que la plupart des drones avaient décollé depuis Idlib, en particulier des régions d'al-Latamina, Khan Cheikhoun et Kafr Zita (où se trouvent des zones de désescalade) , et que le système de défense de l'armée russe les avait interceptés et détruits à l'aide des systèmes Pantsir S-1 et Tor-M1.
Selon lui, les systèmes défensifs déployés sur la base aérienne de Hmeimim ont abattu depuis le début de l'année en cours, 27 roquettes, dont la plupart avaient été tirées depuis Idlib. Le responsable russe a rappelé la grande compétence du système défensif face à toute offensive avant de faire part de la découverte et la destruction de l'emplacement de drones à Khan Cheikhoun et à al-Latamina.
Le destroyer HMS Duncan (D37) de la marine britannique a quitté le détroit d'Ormuz
La marine britannique a annoncé le départ de son destroyer HMS Duncan (D37) du détroit d’Ormuz. Ce dernier serait déjà arrivé à sa base dans la ville portuaire de Portsmouth.
Le destroyer HMS Duncan (D37) est arrivé à son port de Portsmouth aujourd’hui après avoir achevé sa mission de protection des pétroliers britanniques dans le détroit d’Ormuz et dans le golfe Persique, a écrit le quotidien The Press and Journal.
Les États-Unis ont formé depuis peu une coalition maritime prétendant vouloir protéger les navires de commerce dans le golfe Persique et la Grande-Bretagne est l’un des rares pays qui participent à cette coalition.
"Israël encerclé de l’est, de l’ouest, du nord et du sud"
Le commandant adjoint du CGRI en charge de la planification des opérations, le général de brigade Abbas Nilforoushan a déclaré qu’« Israël n’est pas à la hauteur de nous pour pouvoir menacer un système puissant comme la République islamique d’Iran ».
« Nous avons réussi à détruire l’un des drones ennemis les plus avancés qui n’en possédaient que deux, avec un système à 100 % de fabrication iranienne qui est l’une des premières versions de notre système de défense aérienne. De meilleurs exemples de ce système iranien sont en construction et l’ennemi sait que ce n’est qu’une petite partie de nos équipements dévoilés et, en cas de conflit, l’ennemi sera surpris par nos équipements. Sachant que cela se produira, l’ennemi ne se permet pas de nous attaquer. Si l’ennemi pensait pouvoir attaquer militairement contre l’Iran, il ne le remettrait certainement pas au lendemain », a-t-il indiqué.
Le drapeau du Hezbollah flotte au-dessus d'un centre de formation militaire israélien
Dans le cadre de ses simulations de combat, le régime israélien a installé un centre de formation militaire à la frontière libanaise et il l’a décoré du drapeau du Hezbollah et de la photo de Hassan Nasrallah... des manières puériles et grotesques...
L’armée israélienne est d’avis que cette action pourrait améliorer dans l’état actuel des choses la préparation au combat des officiers et des unités de combat.
The National Interest: Washington devrait prendre au sérieux les forces navales iraniennes
Selon un média américain, la marine iranienne pourrait toujours menacer les forces américaines, peut-être même un porte-avions.
La marine iranienne pourrait toujours menacer les forces américaines, peut-être même un porte-avions, écrit le bimensuel américain The National Interest dans un article signé Sebastien Roblin publié le 24 septembre 2019.
L’article est ainsi rédigé :
« Le 16 mai 2019, des responsables américains ont cité des informations selon lesquelles l’Iran aurait installé des missiles sur des bateaux civils dans le golfe Persique, et ce en riposte au déploiement important des forces militaires américaines au Moyen-Orient.
En effet utiliser des essaims de vedettes lourdement armés pour lancer des attaques asymétriques sur des cibles navales a longtemps été considéré comme une stratégie navale, une stratégie que Téhéran n’a jamais tenté de cacher.
Rappelons-nous la vidéo diffusée par les médias iraniens montrant un essaim de bateaux armés de roquettes tirant sur une maquette géante d’un porte-avions américain dans le golfe Persique.
Outre les vedettes menies de missiles, il fallait également noter la présence de missiles balistiques antinavires et d’autres éléments susceptibles d’être utilisés pour frapper des cibles navales.
Les médias iraniens ont aussi découvert et diffusé un schéma militaire américain expliquant la tactique iranienne que la Maison-Blanche qualifie soucieusement de “nouvelle menace” de l’Iran.
La cyber-sécurité iranienne plus forte que la menace américaine
Peu de temps après que les États-Unis eurent accusé l'Iran d’être responsable de l'attaque au drone d'Ansarallah contre Aramco, menaçant d'y infliger une riposte militaire, certains analystes ont évoqué de possibles attaques informatiques anti-iranienne en provenance des États-Unis. Or, les menaces de cyberattaques contre l'Iran existent depuis longtemps. Des menaces qui restent des menaces et rien d'autre, et ce, malgré les tentatives manquées américano-israéliennes contre les différentes installations du pays. Que peuvent réellement faire dans ce domaine les USA?