تقي زاده

تقي زاده

L’avis rendu vendredi par la Cour internationale de justice jugeant illégale l’occupation par Israël de territoires palestiniens est « largement cohérent » avec les positions de l’Union européenne, estime le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

L’avis rendu par la Cour internationale de justice (CIJ) jugeant illégale l’occupation par Israël de territoires palestiniens depuis 1967 est « largement cohérent » avec les positions de l’Union européenne, a annoncé samedi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, cité par l’AFP.

« Dans un monde de violations constantes et croissantes du droit international, il est de notre devoir moral de réaffirmer notre engagement indéfectible envers toutes les décisions de la CIJ de manière cohérente, quel que soit le sujet en question », ajoute le Haut Représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, dans un communiqué.

L'actuel président démocrate des États-Unis annonce ce dimanche 21 juillet qu'il retire sa candidature à la Maison Blanche, à quelques mois du scrutin.

Depuis plusieurs semaines, les voix s'élevaient au sein du Parti démocrate pour que Joe Biden, 81 ans, « passe le flambeau », rapportent les médias.

Joe Biden, le président des États-Unis candidat démocrate à sa réélection, a annoncé ce dimanche 21 juillet qu'il se retirait de la course à la Maison Blanche. Un séisme dans la campagne présidentielle américaine, marquée le samedi 13 juillet par une tentative d'assassinat contre Donald Trump.

Le leader du mouvement de résistance yéménite Ansarallah a averti Israël que le Sanaa était plus que jamais capable de porter des coups au régime occupant.

Abdelmalik al-Houthi a fait ces remarques dans un discours télévisé prononcé dimanche 21 juillet, un jour après que des avions de guerre israéliens ont mené des raids contre la province stratégique occidentale du Yémen, Hudaydah, en représailles à une précédente frappe de drone des forces armées yéménites contre l’entité occupante.

Le leader d’Ansarallah affirme que la nation résolue du Yémen se réjouit de se retrouver face à face avec l’ennemi israélien, mettant en avant le fait qu’Israël ne pourra pas mettre fin au soutien du Yémen à Gaza.

Il a ajouté que les avions de guerre américains et britanniques continuent de bombarder le Yémen pour tenter d’arrêter les opérations anti-israéliennes des forces armées yéménites, lançant 4 frappes aériennes dans le port de Ras Issa, dans la province de Hudaydah.

 

lundi, 22 juillet 2024 15:24

PALESTINE

Le Martyr Ayatollah Motahari (1920-1979), était le professeur de philosophie, l'orateur islamique et le commentateur du Coran , voici
Une partie de son discour sur la Palestine occupé en 1969:
 
 "Que ferait le saint Prophète(saws) s'il était en vie aujourd'hui ? Quel problème occuperait l'esprit du Prophète(sawas) ? 
Par Allah nous sommes responsables ! Par Allah nous avons cette responsabilité ! Par Allah ce problème briserait le coeur du Prophète(sawas) aujourd'hui. C'est ce qui remplirait de tristesse le coeur de Hussein ibn Ali, le petit fils du Prophète (sawas) aujourd'hui. Si Hussein ibn Ali était présent aujourd'hui, il dirait : "Si vous voulez me pleurer pour mon martyre le jour de Achoura, aujourd'hui VOTRE SLOGAN DOIT ÊTRE PALESTINE !" Le Shimr(l'assassin d'Imam Hussein) d'il y a 1300 ans est mort mais vous devez reconnaître votre Shimr d'aujourd'hui(â l'époque : Moshe Dayan)..." 
Aujourd’hui, la porte et le mur de notre ville devraient trembler sous le slogan ''Libérér Palestine''. Ils nous ont menti à plusieurs reprises en disant qu’il s’agissait d’une question interne, liée aux Arabes et à Israël.
Quelle réponse avons-nous devant l’Islam et le Prophète de Dieu ?...
Un jour, Ali bin Abi Talib Lors de son Califat, apprit que l'ennemi(l'armée de Muawya) avait attaqué le pays islamique : il dit : J'ai entendu dire qu'ils ont pris la parure d'une femme musulmane ou d'une femme qui est sous protection des musulmans ; J'ai entendu dire que l'ennemi a pillé la terre des musulmans, tué ou capturé leurs hommes, violé leurs femmes, enlevé les ornements de leurs oreilles et de leurs mains. Ensuite, Ali bin Abi Talib a déclaré : « Si un musulman meurt après avoir entendu cette nouvelle, il le mérite et ne peut être blâmé...
Dieu a envoyé les prophètes pour guider les hommes et leur permettre d’atteindre la perfection et le bonheur éternel convenable.L’Imam Hussein, Le Petit fils du Prophète (sawas), en tant que Imam et chef divin, avait le devoir de guider sa nation ancestrale. Par conséquent, compte tenu des conditions de la société islamique et des innovations et corruptions qui s’étaient produites, il considérait qu’il était de son devoir religieux et divin de lutter contre Yazid. Le centre de gravité du mouvement de l’Imam était la lutte contre Yazid et l’éclaircissement contre lui, dont les déviations allaient éradiquer à jamais les racines de l’Islam. En plus de l’immoralité de Yazid et de ses problèmes personnels sur le plan moral et religieux, la politique générale des Omeyyades était de détruire la religion de l’Islam et quelqu’un devait s’y opposer.
 
Tout ce qui concerne l'Imam Hussein (Paix sur lui) est intrinsèquement lié à Allah Tout-Puissant. Son martyre à Karbala incarne un acte suprême de dévotion et de soumission à la volonté divine. En luttant pour la justice et contre l'oppression, il a suivi les commandements d'Allah, démontrant la véritable essence de la foi islamique. Son sacrifice symbolise la lutte pour la droiture et l'intégrité, renforçant ainsi les enseignements religieux. En honorant sa mémoire, les croyants cherchent à approfondir leur propre relation avec Allah.
 
 Le sacrifice de l'Imam Hussein ibn Ali, qui a eu lieu il y a environ 1400 ans, a une signification et un impact qui perdurent et se renforcent avec le temps. Le "sang" de l'Imam Hussein est une métaphore pour symboliser son martyre et son héritage spirituel. L'expression "jaillit encore" signifie que son sacrifice continue d'inspirer et de motiver les gens aujourd'hui. Dire que ce sang devient "plus frais et plus vivant" suggère que la mémoire de son sacrifice et les leçons tirées de son acte de bravoure et de résistance contre l'injustice restent très vivantes et pertinentes dans le monde contemporain.
 
Le jour sacré Achoura, nous nous souvenons du martyre de l'Imam Hussein (Paix sur lui), un phare de justice et de vérité. Son sacrifice éternel nous inspire à défendre la justice et la dignité humaine. En cette occasion, l'équipe d'Islam Véridique adresse ses sincères condoléances à tous les croyants. Que le message d'Hussein (Paix sur lui) nous guide vers un monde plus juste et humain. Paix sur lui et sur ceux qui sont tombés martyrs avec lui.
 
 
 
Volet des participants fermé
 
 
 

Selon la loi de la guidance générale qui prévaut pour toutes les créatures, le genre humain est nécessairement doté d'une force (la force de la révélation et de la prophétie) qui le guide vers la perfection humaine et le bonheur collectif. Il est évident que si la perfection et le bonheur n'étaient pas possibles pour l'homme, dont la vie est une vie sociale, alors ce don de guidance serait vain et futile. Et il n'y a absolument rien de vain dans la création.

En d'autres termes, depuis que l'homme est apparu sur la Terre, il a visé une vie sociale accompagnée de bonheur et il a vécu dans le but d'atteindre ce stade. Si ce souhait ne se réalisait pas dans la réalité, l'homme ne se serait jamais promis ce souhait. Si la nourriture n'existait pas, la faim n'existerait pas ; si l'eau n'existait pas, la soif n'existerait pas ; et si la procréation n'existait pas, il n'y aurait pas de relations sexuelles.

Par conséquent, par nécessité, l'avenir du monde dévoilera un jour où la justice et l'équité régneront sur la société humaine, et où les habitants du monde vivront en paix, en harmonie, en amitié et en amour, dominés par la vertu et la perfection.

Il est naturel que l'établissement d'une telle situation soit entre les mains de l'homme lui-même, et le leader d'une telle société sera le sauveur de l'humanité, et selon les récits, il sera le Mahdi.

Nous trouvons que les différentes religions et sectes existant dans le monde, telles que le paganisme, le judaïsme, le christianisme, le zoroastrisme et l'islam, annoncent toutes un réformateur et un sauveur pour l'humanité, bien qu'elles diffèrent dans leur conception de celui-ci.
Le hadith du Prophète (paix et bénédictions de Dieu sur lui et sa famille), accepté par tous, 'Le Mahdi est de ma descendance', est une indication de ce concept.

L'apparition du Mahdi (paix soit sur lui) du point de vue des chiites

En plus des nombreux récits provenant à la fois des sunnites et des chiites, qui rapportent les paroles du Prophète Muhammad (paix et bénédictions de Dieu sur lui et sa famille) et des Imams de la Maison du Prophète (paix sur eux) concernant l'apparition du Mahdi (paix soit sur lui), indiquant qu'il est de la descendance du Prophète (paix et bénédictions de Dieu sur lui et sa famille), et qu'à son apparition, il conduira la société humaine à sa perfection réelle et véritable, et lui accordera une vie spirituelle, il existe d'autres récits mutawatir qui précisent que le Mahdi est le fils de l'Imam Hassan al-Askari (paix soit sur lui), le onzième Imam, sans interruption.
Après la Grande Occultation, il apparaîtra et remplira la terre de justice et d'équité après avoir été remplie d'injustice et de tyrannie.

lundi, 22 juillet 2024 15:16

Le repentir

Kumayl demanda à l'Imam Ali:

« Ô Commandeur des croyants ! Quelle est la condition minimum de l'acceptation de l'istighfar ? »

Il répondit :

« Le repentir. »

Kumayl demanda :

« Est-ce tout ? »

Il dit :

« Non. »

Kumayl insista :

« Alors quoi encore ? »

Le Commandeur des croyants expliqua :

« Si le serviteur commet un péché, il doit dire Astaghfirullah avec le mouvement.

Kumayl demanda :

« Et qu'est-ce que le mouvement ? »

L'Imam Ali répondit :

« Il fait mouvoir ses lèvres et sa langue pour le faire suivre par la vérité. »

Kumayl demanda :

« Et qu'est-ce que la vérité ? »

Il dit :

« Approbation dans le coeur et résolution intime de ne pas recommencer le péché pour lequel il a demandé pardon. »

Kumayl insista :

« Si je fais tout cela, serais-je considéré au nombre des demandeurs du pardon (mustaghfirin) admis ? »

Il dit :

« Non. »

Kumayl questionna :

« Que dois-je faire de plus alors ? »

L'Imam Ali répondit :

« Car là, tu n'auras pas encore atteint l'essentiel. »

Kumayl poursuivi :

« Quelle est donc l'essentiel de l'istighfar ? »

Il dit :

« Le retour du péché pour lequel tu as demandé pardon vers le repentir, et ceci n'est que le premier degré dans l'échelle des valeurs des adorateurs rapprochés (d'Allah).

Le fait de renoncer au péché et de demander pardon est une expression qui désigne six concepts :

1)- Le regret de ce qui a été commis.

2)- La résolution de ne plus jamais le recommencer.

3)- L'obligation de t'acquitter des droits des autres (que tu aurais lésés).

4- L'obligation de t'acquitter du droit d'Allah (transgressé par le péché commis).

5)- L'obligation de faire fondre la chair (de ton corps) poussée grâce au gain illicite et illégal, jusqu'à ce que l'os colle à la peau, avant de faire pousser une nouvelle chair entre elles.

6)- L'obligation de faire goûter au corps la douleur des actes d'obéissance (d'adoration) tout comme tu lui a fait goûter les plaisirs des désobéissances (les péchés). »

Tuhaf al-Uqul, p. 197.

Tasbîh suivant que le Saint #Prophète (صلی الله علیه و آله و سلم)
avait l'habitude de réciter:
سُبْحانَ الَّذى فِى السَّمآءِ عَرْشُهُ،
Gloire à Allah dont le Trône se trouve au ciel

Subhân-l-lathî fî-s-samâ’i ‘archahu
سُبْحانَ الَّذى فِى الاَْرْضِ حُكْمُهُ،
Gloire à Allah dont le gouvernement est sur terre

Subhân-l-lathî fî-l-bahri sabîlahu
سُبْحانَ الَّذى فِى الْقُبوُرِ قَضآؤُهُ،
Gloire à Allah dont la Décision est dans la tombe

Subhân-l-lathî fî-l-qubûri qadhâ’uhu
سُبْحانَ الَّذى فِى الْبَحْرِ سَبيلُهُ،
Gloire à Allah dont la voie est dans la mer

Subhân-l-lathî fî-l-bahri sabîluhu
سُبْحانَ الَّذى فِى النّارِ سُلْطانُهُ،
Gloire à Allah dont le pouvoir s’applique sur le feu

Subhân-l-lathî fî-n-nârî sultânuhu
سُبْحانَ الَّذى فِى الْجَنَّةِ رَحْمَتُهُ،
Gloire à Allah dont la Miséricorde est dans le Paradis

Subhân-l-lathî fî-l-jannati rahmatuhu
سُبْحانَ الَّذى فِى الْقِيامَةِ عَدْلُهُ،
Gloire à Allah dont la Justice s’applique le Jour de la Résurrection

Subhân-l-lathî fî-l-qiyâmati ‘adluhu
سُبْحانَ الَّذى رَفَعَ السَّمآءِ،
Gloire à Allah qui a surélevé le ciel

Subhân-l-lathî rafa‘a-s-samâ’a
سُبْحانَ الَّذى بَسَطَ الاَرْضَ،
Gloire à Allah qui a aplati la terre

Subhân-l-lathî basata-l-ardha
سُبْحانَ الَّذى لا مَلْجَاَ وَلا مَنْجا مِنْهُ اِلاّ اِلَيْهِ
Gloire à Allah dont on ne peut ni se cacher ni s’échapper qu’auprès de Lui-Même !

Subhân-l-lathî lâ malja’a wa lâ manjâ minhu illâ ilayhi

Puis lis la sourate al-Ikhlâç, Äyat al-Kursî et le çalawât cent fois.
çalawât : dire : Allâhumma çalli ‘alâ Muhammad-in wa âli Muhammad-in (Mon Dieu, prie sur Muhammad et sur les membres de sa Famille)
صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد
Ensuite on dit 10 fois :

- Lâ ilâha illâllâh-u, wahdahu lâ charîka lah-u, lahu-l-mulk-u wa lahu-l-hamd-u, yuhiyî wa yumît-u wa-huwa hayyun lâ yamût-u, bi-yadihi-l-khayru wa-huwa ‘alâ kulli chay’in qadîr-u
لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ لَهُ الْمُلْكُ وَلَهُ الْحَمْدُ يُحْيى وَيُميتُ وَيُميتُ وَيُحْيى وَهُوَ حَىٌّ لا يَموُتُ بِيَدِهِ الْخَيْرُ وَهُوَ عَلى كُلِّ شَىْء قَديرٌ
- Astagh-fir-ullâh-al-lathî lâ ilâha illâ huwa-l-hayy-ul-qayyûm-u wa atûbu ilayhi (10 fois)
اَسْتَغْفِرُ اللهَ الَّذى لا اِلـهَ اِلاّ هُوَ الْحَىُّ الْقَيُّومُ وَاَتوُبُ اِلَيْهِ
- Yâ Rahmânu يا رَحْمنُ (Ô Tout-Miséricordieux) (10 fois)

- Yâ Rahîmu يا رَحيمُ (Ô Très-Miséricordieux) (10 fois)

- Yâ badî‘-us-samâwâti wa-l-ardhi, yâ thâ-l-jalâli wa-l-ikrâmi (10 fois)
يا بَديعُ السَّماواتِ وَالاَْرْضِ يا ذَا الْجَلالِ وَالاِكْرامِ
(Ô Créateur des ceils et de la terre ! Ô Plein de Majesté et de Noblesse !)

-Yâ hayyu yâ qayyûmu
يا حَىُّ يا قَيُّومُ
(Ö Vivant! Ô Auto-Subsistant!) (10 fois)

- Yâ hannânu ya mannânu
يا حَنّانُ يا مَنّانُ
(Ô Attendrissant! Ô Bienfaiteur!) (10 fois)

- Yâ lâ ilâha illâ anta
يا لا اِلـهَ اِلاّ اَنْتَ
(Ô Toi, celui en dehors de qui il n’y a de Dieu que Toi!) (10 fois)

- Ämîn
آمينَ
(amen) (10 fois)
 
Prophète (sawas) dit : Écarte-toi des interdits, tu seras le meilleur des adorateurs, contente-toi de ce qu'Allah t'a imparti, tu seras le plus riche des gens, sois bon envers ton voisin, tu seras un bon croyant, aime pour les gens ce que tu aimes pour toi-même, tu seras un bon Musulman, et évite de trop rire.
Imam mohammad Baqer dit :
Le jour de la résurrection, tous les yeux seront en pleurs, excepté pour trois sortes de yeux : les yeux qui étaient restés en éveil dans le sentier d'Allah, les yeux qui avaient pleuré de la crainte d'Allah, et les yeux qui s’étaient baissés devant les choses illicites qu'Allah leur avait interdit de voir et de fixer avec leurs regards 
Zainab, l’héroïne de Karbala, ravie  la révolution Husseini

La Dame Zainab, l’héroïne de Karbala, a commencé son rôle en protégeant les membres survivants de la famille du Prophète(p). Elle a enflammé dans le cœur des masses un sentiment de péché et d’amertume à cause de ce grand crime qui a violé le caractère sacré de la famille du Prophète(sawas) et trahi l’Imam légitime, le petit-fils du Messager d’Allah.

Zainab se tenait devant les foules à Kufa, leur adressant la parole : « Savez-vous à qui vous avez coupé le foie ? À qui avez-vous versé le sang ? Et à qui vous avez exposé la dignité ? La terre se fend et les montagnes s’effondrent».

Elle a continué à dénoncer les atrocités commises par la dynastie des Omeyyades, et elle a confronté Yazid devant la cour du califat à Sham (Damas) et s’est adressée à lui et à ses sujets :

« ...Je peux ignorer votre statut, minimiser vos insultes et ignorer vos reproches, mais les yeux ont été témoins et les cœurs restent libres. Sinon, comme il est étonnant que le parti d’Allah, les élus, soit tué par le parti de Satan, ceux qui ne sont pas retenus ! Ces mains sont tachées de notre sang, et ces bouches sont remplies de notre chair, tandis que les purs corps gisent couverts de poussière. Vos intrigues sont vaines, vos efforts sont vains, et je jure par Allah que tu n’effaceras jamais notre mémoire, ni n’éteindras notre message. Tu ne mettras jamais fin à notre existence, ni ne te débarrasseras de la honte qui t’accable. Tu verras, et par Allah, tes jours sont comptés et ton rassemblement se dispersera. Le jour où l’annonceur criera : « Malédiction d’Allah sur les injustes »...

Ce faisant, la cause de l’Imam Hussein a éveillé un sentiment de responsabilité au sein de la nation pour activer le devoir d’ordonner le bien et d’interdire le mal, ravivant en eux l’esprit de vigilance.

La cause de l’Imam anima l’émergence d’une opposition contre la situation actuelle dans cette société après la révolution de l’Imam Hussein. Cela était évident lors de la « Révolte des Pénitents » menée par Sulayman bin Surad al-Khuza’i à Kufa. Une autre révolte eut lieu à Médine, dirigée par un groupe qui avait rendu visite à Yazid à Al-Sham. A leur retour à Médine, ils ont proféré des insultes à l’égard de Yazid, disant : « Nous avons rendu visite à un homme sans de religion, qui boit du vin, joue avec les singes et s’adonne aux instruments de musique ; il joue avec des chiens... » Les gens ont retiré leur allégeance à Yazid et les masses ont été excitées contre lui.

De même, Al-Mukhtar bin Abi Ubaidah al-Thaqafi s’est soulevé en Irak pour se venger de l’Imam Hussein, aux côtés d’autres personnalités honorables.

Ainsi, malgré le martyre de l’Imam Hussein, nous constatons que ses principes ont prévalu sur les actes de Yazid jetés à la poubelle de l’histoire. Lui et ses complices feront face à de sévères punitions dans l’au-delà, tandis que la lumière de l’Imam Hussein continue de se répandre sur la terre, annonçant le soulagement et l’apparition de la Vérité par les mains de son petit-fils, l’Imam al-Hujjah al-Mahdi al- Muntadhar.

lundi, 22 juillet 2024 14:33

LE martyre de ABOULFAZL ABBAS (AS)

Après le martyr D'Al Kassim (as) L'Imam Hussein resta longtemps sans rien dire, le regard impénétrable, le cœur glacé. Abbas (as) s'approcha :

- Mon Maître, c'est maintenant à mon tour de marcher au combat, comme ont fait tous les autres avant moi
L'Imam Hussein ne répondit qu'après un moment, d'une voix douce :

- Oui, vraiment, c'est à Dieu que nous appartenons, et c'est à Lui que nous devons retourner !

Depuis sa plus tendre enfance, Abbas vouait une dévotion sans pareille à son frère Hussein...

- Soukeina s'approcha de son oncle Abbas. Une outre vide à la main. Derrière elle tous les autres enfants s'étaient rassemblés. Ils pleuraient, ils gémissaient, tant la soif les torturait. Soukeina tendit son outre à Abbas:

- Mon oncle, je sais que tu feras tout ce que tu peux pour nous apporter de l'eau. Même si tu ne peux remplir qu'une seule outre, au moins pourrons-nous mouiller un peu nos gorges desséchées!

Abbas prit l'outre plate, et demanda à l'Imam Hussein la permission d'aller chercher de l'eau pour les enfants. Ceux-ci le suivirent jusqu'à l'extrême limite du camp, et tant qu'ils purent voir sa silhouette, ils restèrent là, sans bouger.

- Son épée dans une main, l'étendard de l'Imam Hussein dans l'autre, et l'outre attachée sur son dos, le fidèle Abbas s'élança à bride abattue. Arrivé au bord du fleuve, il chargea les soldats qui se trouvaient là, et les mit en fuite. L'instant d'après il était dans l'eau jusqu'à mi-jambe ; l'instant suivant l'outre était remplie d'eau fraîche. Il recueillit dans sa main un peu du précieux liquide, pour le porter à sa bouche et apaiser la soif qui ne lui laissait pas de répit ; mais, se ressaisissant, il rejeta l'eau promptement. Comment pourrait-il en avaler une seule goutte alors que Soukeina et les enfants se mourraient de soif ? Comment pourrait-il oublier que son Maître Hussein n'avait rien bu depuis trois jours ?

- Son outre pleine, Abbas se remit en selle, avec une seule pensée: apporter aussi vite que possible cette eau aux enfants qui l'attendaient dans la poussière brûlante. En le voyant galoper vers le campement,

- les soldats de Yazid se dirent que si l'Imam Hussein et ses gens pouvaient se désaltérer si peu que ce fut, il serait difficile de les vaincre. Alors ils se ruèrent à sa poursuite. Abbas se battit comme se battait son noble père, l'Imam Ali, le Lion de Dieu. La faim et la soif terribles ne l'empêchaient pas de semer l'effroi dans les rangs ennemis.

Puisqu'il n'était pas possible de venir à bout d'un tel adversaire en le combattant de front, les hommes de Yazid lancèrent sur lui une grêle de flèches.

Abbas n'avait plus qu'un souci : protéger coûte que coûte l'outre et la porter intacte au campement. Un ennemi perfide, jaillissant tel un diable de derrière une dune de sable, porta un coup terrible tranchant net sa main droite. En un éclair Abbas saisi son épée de la main gauche, serrant l'étendard contre sa poitrine.

Le lion devenu infirme, les poltrons s'enhardirent. Ils vinrent plus près. Encore plus près. Un coup d'épée blessa profondément le bras gauche. Abbas serra l'outre entre ses dents, coinça l'étendard entre sa poitrine et sa monture, et força le barrage. IL n'était plus habité que par la pensée de Soukeina et des enfants, qui avaient mis en lui tous leurs espoirs. Dans une prière silencieuse, il supplia Dieu de l'épargner le temps de mener à bien sa mission.

Mais cela ne devait pas être une flèche transperça l'outre qui se vida en peu d'instants. Une autre se ficha dans l'œil du héros désemparé par l'échec de son entreprise. Un coup mortel fut asséné à Abbas par derrière, avec une massue de fer. IL chancela et tomba sur le sable brûlant. Sentant la mort approcher à grande pas, Abbas appela Mon Frère Hussein que la Paix soit sur toi, c'était la première fois qu'il l'appelait mon frère car il lui disait mon maître ... Comme en réponse à son cri de détresse, il sentit sa présence à ses côtés. IL ne voyait rien qu'un brouillard rougeâtre car un œil avait été percé d'une flèche, et l'autre était noyé de sang. IL ne pouvait voir,

L'imam (as)se dépêcha en courant vers son frère ...
Al Abass (as) il sentit son Maître s'agenouiller près de lui, et soulever sa tête, et la poser sur ses genoux. Aucun d'eux ne parla pendant plusieurs secondes car tous deux étaient brisés par l'émotion. A la fin, l'Imam Hussein rompit le silence, parlant d'une voix entrecoupée de sanglots:

- Abbas mon frère, comment t'ont-ils traité...

- Tu es venu, mon Maître! Je craignais de ne pouvoir te dire adieu, mais Dieu merci tu es venu! Abbas laissa glisser sa tête sur le sable, cette scène se répétait 3 fois .. et à chaque fois Tendrement l'Imam Hussein reprenait dans ses mains sa tête et la remetait sur ses genoux, lui demandant pourquoi il l'avait retirée.

- Mon Maître! Quand toi, tu rendras ton dernier soupir, personne ne sera près de toi pour prendre ta tête sur ses genoux, ni pour te réconforter. C'est pourquoi il vaut mieux que ma tête repose sur le sable lorsque je rendrai l'âme, tout comme ce sera le cas pour toi-même. Et puis je suis ton serviteur et toi tu es mon Maître, et il n'est pas convenable que je pose ma tète sur tes genoux. L'Imam Hussein regardait le visage de ce frère si dévoué, et il ne pouvait retenir ses sanglots.

- Mon Maître, je voudrais exprimer mes dernières volontés. Quand je suis venu au monde, ton visage est la première chose que j'ai vue, et je voudrais pouvoir le contempler encore à l'heure de rendre l'âme. Mon deuxième souhait est que tu ne ramènes pas mon corps au campement. J'avais promis à Soukeina de lui rapporter son outre pleine d'eau, et je n'ai pu tenir ma promesse. Je n'ose donc pas me trouver en sa présence, même après ma mort. Et puis depuis ce matin tu as subi tant d'épreuves, ô mon Maître, que je ne veux pas que tu épuises tes forces en transportant mon corps. Enfin je ne veux pas que tu laisses Soukeina venir jusqu'ici. Je sais quelle affection elle éprouvait pour moi. Me voir dans cet état pourrait la tuer

- Abbas, je te promets de respecter tes dernières volontés. Mais moi aussi je veux te demander une faveur. Depuis ton enfance tu m'appelles, ton Maître. Au moins une fois appelle-moi ton frère !

-L'Imam Hussein nettoya le sang qui aveuglait l'œil resté valide. Les deux frères échangèrent un long regard d'adieu. Abbas murmura:

- Mon frère ! Mon frère ! Et avec ces mots il rendit le dernier soupir.

L'Imam Hussein s'effondra: O Abbas ! 
On Raconta que après le martyr de Abul Fadhl Al Abass(as) l'Imam Al Houssein (as) Était effondrer, avait le dos casser, brisé  .. courber ...

Comment annoncer a sa soeur Zaynab que Al Abass est tomber en martyr ??? Zaynab
Était très attacher a Abass..

Il s'avanca vers les tentes, Sayida Zeinab le ragarda dans les yeux, il la fuyait du regard...

Elle lui dit :

- Houssein ou est Abass ???

Il ne répondit pas..

elle commencait a sangloter :

-Houssein ou est Abass ??

Il était trop difficile pour lui de lui annoncer la nouvelle de vive voix .. il avait peur pour elle ..qu'elle ne puisse le supporter ..

L'imam s'approcha de la tente d'Al Abass, et frappa de son épée le support qui tenait la tente..et la tente s'écroula a terre... Zaynab s'écroula elle aussi a terre en même temps que la tente ..c'est ainsi qu'il (as) leur annonça que Qamar Bani Hashim(La Lune Des Bani Hashim) reconnu pour sa grande beauté) est tomber en martyr...

Les femmes crièrent et sanglotèrent :

- Ya Abaaassss ... !!!!