
تقي زاده
Poutine à Bandar : '"Moscou cassera les pieds des takfiris"!!
« Si les salafistes mettent les pieds en Asie Centrale, nous leur casserons les pieds », aurait affirmé le président russe à son hautain de hôte Bandar Sultan qui s'est rendu en été en Russie pour "soudoyer" le chef du Kremlin.
En réponse à la menace implicite du chef du renseignement saoudien, le président russe aurait mis en garde Riyad avant de s'exprimer en ces termes : "Moscou empêchera toute ingérence militaire de l'Occident en Syrie et cassera les pieds aux salafistes s'ils cherchaient à mettre en péril la sécurité de la Russie". Lors de sa visite à Moscou, Bandar Ben Sultan, chef du renseignement saoudien a tenté de convaincre les russes de renoncer à leur soutien à la Syrie, à leur droit de veto qu'ils ont utilisé à deux reprises pour éviter une intervention armée contrela Syrie. En allusion à une partie de l'histoire des activités des salafistes saoudiens dans la région, et entre autre l'épisode de guerre en Afghanistan et en Syrie, en Irak, en Tchétchénie, Bandar Ben Sultan a déclaré : si la Russie apportait son aide au changement de régime syrien, l'Arabie saoudite empêcherait pour sa part l'ingérence et la présence des jihadistes en Asie Centrale, jihadistes qui veulent faire la guerre à Moscou ", rapporte cette information. La Russie ne permet aucune ingérence occidentale en Syrie et cassera les pieds aux salafistes s'ils mettaient les pieds en Russie, a averti Poutine usant de la même rhétorique qu'il a utilisée dans le temps contre le président géorgien anti russe , Saakachvili.
Iran s'attend à une coopération plus étroite avec l'AIEA
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Marzie Afkham, a exprimé mardi son espoir que la nouvelle approche dans les pourparlers sur le nucléaire entre l'Iran et l'Agence Internationale de l'énergie atomique (AIEA) conduit à renforcer et à accélérer sa coopération.
Das la conférence de presse hebdomadaire Afkham, la question nucléaire iranienne est redevenu le centre d'attention, et en ce sens, le porte-parole a appelé le nouveau cycle de négociations Iran-AIEA, qui sont en cours de développement en Autriche, et sur l'émission dialogues souhaité que chercher des réponses à des questions qui existent au sujet et d'accroître les interactions positives entre les deux parties.
Rappelant que le négociateur en chef de l’Iran, Seyed Abbas Araghchi, et le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, a plaidé optimistes quant à leur réunion, Afkham a dit qu'il espère que « pour atteindre de bons résultats et le témoignage des premiers signes de partenariats constructifs ».
De même, a mis l'accent sur les discussions « sérieuses » avec Téhéran le Group 5+1 ( Etats-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la France et la Chine, plus l'Allemagne ), et a déclaré que les deux parties se rencontreront mercredi et jeudi de cette semaine pour assurer le suivi des négociations au niveau des experts comme convenu plus tôt ce mois-ci en Suisse.
À son avis, la création d'une « durée limitée » serait un facteur déterminant dans la réalisation d'un accord sur le programme nucléaire iranien par le dialogue, car sans la délimitation de cette période, les parties peuvent ne pas montrer leur forte volonté pour parvenir à un accord.
Se référant à la décision de l'Union européenne (UE) de continuer à mettre en œuvre des sanctions de 12 sociétés iraniennes, le porte-parole iranien a souhaité que les parties impliquées dans les négociations nucléaires avec l’Iran ne reviennent pas à prendre des mesures pour faire pression sur le pays perse, et affait en sorte que de telles attitudes et les politiques se sont avérés inefficaces dans le passé.
En outre, autour d'une possible amélioration dans les relations irano-américaines, a estimé que les changements survenant dans les relations entre les deux pays devraient être reflétées dans les dialogues Iran- G5+1.
De même, dans une autre partie de ses propos, le fonctionnaire perse a rejeté la proposition du gouvernement égyptien pour plaider en faveur de l'amélioration des relations entre l'Iran et les pays arabes riverains du golfe Persique, à affirmer que les relations entre l'Iran et ces pays poursuivent leur « Bien sûr logique. »
"Les relations de l'Iran avec l'Arabie saoudite et d'autres pays du Golfe (Persique), suivent un cours logique, même si l'insécurité qui menace la région exige plus de coopération entre nous ", a déclaré.
"Le message de la onzième Gouvernement de la République islamique d’Iran est d’œuvrer pour la paix, un message bien reçu au niveau international, et a également attiré l’attention des pays de la région. Nous devons regarder vers l’avenir avec optimisme", a-t-il ajouté.
Nucléaire : l'Iran pour une "nouvelle approche" dans ses négociation avec l'AIEA
Le négociateur en chef de l'Iran sur le dossier du nucléaire iranien s'est prononcé lundi pour une "nouvelle approche" avec l'AIEA, alors que plusieurs discussions doivent avoir lieu pour préparer la réunion de Genève la semaine prochaine avec le groupe "5+1".
"Nous pensons qu'il est temps d'adopter une nouvelle approche pour résoudre les questions entre l'Iran et l'AIEA", a expliqué Abbas Araghchi avant une réunion avec le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, le Japonais Yukiya Amano, à Vienne, siège de l'agence onusienne.
Il a réaffirmé que le programme nucléaire iranien était "pacifique et serait toujours pacifique". L'AIEA "peut jouer un rôle très constructif pour assurer que le monde reste pacifique", a-t-il ajouté.
Le directeur général de l'AIEA a pour sa part estimé que les négociations étaient "une occasion très importante", précisant qu'il était "très important pour nous tous de faire des avancées concrètes".
Yukiya Amano n'a pas souhaité faire de commentaire à l'issue de la réunion. M. Abbas Araghchi, quant à lui, a jugé la réunion "très utile et constructive". "J'ai l'espoir que nous parvenions à un bon résultat", a-t-il ajouté évoquant la réunion entre l'AIEA et l'Iran qui a lieu dans l'après-midi.
L'AIEA, qui contrôle régulièrement les activités nucléaires de l'Iran, essaie depuis près de deux ans d'aboutir à une "approche structurée" demandée par Iran pour régler les questions laissées en suspens.
Sayed Nasrallah : «L’Etat est au courant des réseaux terroristes et des voitures piégées mais ne fait rien !»
A l'occasion du 25e anniversaire de la fondation de l'hôpital Ar-Rassoul el-Aazam, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a prononcé un discours via un écran géant devant le cadre médical de l'hôpital. Après avoir exprimé sa fierté et son appréciation pour le grand service humanitaire rendu par les médecins et les employés dudit hôpital depuis sa fondation dans les années 80, Sayed Nasrallah a abordé les derniers évènements politiques sur la scène régionale et arabe.
Ahlul Bayt Nouvelles Agence (ABNA) : Voici les principales idées évoquées dans le discours de Sayed Nasrallah :
«Je voudrais parler au début de l'affaire des pèlerins enlevés à Aazaz. Je félicite les pèlerins pour leur libération ainsi que leurs familles et tous ceux qui ont œuvré pour cette fin heureuse. Ce dénouement heureux a éveillé les espoirs de la possibilité de la libération du reste des personnes enlevées. Nous, en tant que Libanais, sentons une grande responsabilité envers les autres personnes qui ont été enlevées durant la crise en Syrie telles que Hassan Mokdad, le caméraman Samir Kassab. L'Etat doit charger un responsable pour suivre cette affaire, ceci permet à tout leLe secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah monde de présenter toute aide possible auprès de cette référence. Par ailleurs, j'appelle les parties qui exercent du chantage pour profiter politiquement du dossier des disparus que ce soit au Liban ou en Syrie, à participer aux efforts permettant leur libération. Ce dossier doit être abordé avec responsabilité. L'important c'est que onze pèlerins enlevés ont été libérés. Bien que nous soyons du Tiers-Monde, cet aboutissement heureux montre une fois de plus que l'école de la résistance n'accepte pas qu'on laisse nos personnes enlevées ou emprisonnées dans les prisons. Nous nous rappelons bien de nos prisonniers dans les geôles sionistes. Malgré l'occupation israélienne, nous avons réussi à libérer nos prisonniers. Selon les informations à notre disposition, il existe 17000 disparus au Liban. Il faut suivre ce dossier pour réussir à dévoiler leur sort.
Reste aussi l'affaire de Sayed Moussa Sadr et ses deux compagnons, une affaire nationale qui touche tout le Liban. Sur le plan officiel, tout l'Etat doit se mobiliser pour dévoiler leur sort. Deux personnes, Abdallah Sannoussi, emprisonné en Libye, et Moussa Koussa, se déplaçant d'un hôtel à un autre dans les pays du Golfe, travaillaient pour le compte des renseignements libyens au temps de Mouammar Kaddafi. Pourquoi l'Etat n'assume pas ses responsabilités et n'exerce de pressions pour obtenir les informations recherchées ?
... J'appelle l'Etat à étudier en profondeur les dessous de l'enlèvement des neuf pèlerins, et qui a empêché leur libération. Il faut tirer les leçons de ce qui s'est passé.
Sur le plan politique, je commence par la Syrie, parce que ce qui se passe là-bas influence beaucoup la situation au Liban à tous les niveaux. Nous sommes tous conscients des ambitions et des attentes de l'autre camp politique au Liban qui mise sur la chute du régime en Syrie pour changer la donne dans notre pays mais ce fut tout à fait le contraire.
L'armée syrienne a réalisé de grands progrès sur le terrain alors que l'opposition syrienne n'a pas réussi à présenter une image positive de son action.
Aujourd'hui, tout le monde a constaté que seul le dialogue politique inconditionnel peut régler la crise en Syrie et non pas l'option militaire. La conférence de Genève-2 peut ouvrir une brèche dans le règlement de cette crise.
L'Arabie Saoudite n'est pas du tout satisfaite de cette réalité. Des dizaines de milliers de combattants venus de par le monde ont été convoqués en Syrie. L'Arabie Saoudite a tout fait pour renverser les autorités en Syrie, mais en vain. Le sabotage de la solution politique en Syrie signifie plus de meurtre de la population, plus de destruction... Vous devez profiter de cette option politique parce que le temps ne joue pas en votre faveur.
Actuellement, le front international qui a planifié la destruction de la Syrie et renversé le régime a échoué
Passons au Liban : Le camp du 14 mars est appelé à saisir l'occasion pour essayer de trouver une issue politique à la crise au Liban.
Le Liban ne mérite-t-il pas de se sacrifier pour lui ? Voire de donner à chacune des parties politiques leurs droits ? Si vous campez sur votre position, je vous assume la responsabilité du blocage et de l'incapacité de former un gouvernement. Vous bloquez le parlement pour des raisons anticonstitutionnelles. Pourquoi toutes ces pressions pour bloquer le gouvernement. Pourtant, la majorité des ministres sont d'accord pour la tenue de séances gouvernementales pour étudier le dossier du pétrole et la situation à Tripoli. Pourquoi le Premier ministre est-il si hésitant ? Parce qu'il existe de grandes pressions politiques de la part de l'Arabie Saoudite, du Courant du Futur et des forces du 14 mars.
J'appelle le Président libanais et le Premier ministre à tenir une séance gouvernementale pour étudier deux dossiers très urgents qui ne doivent pas être reportés : le dossier du pétrole, parce que les Israéliens volent les ressources du Liban parce que notre gouvernement ne peut pas se réunir. Deuxièmement, le dossier sécuritaire au Liban, notamment à Tripoli. Ce qui a lieu à Tripoli est pénible. Une décision gouvernementale et la coopération des parties éminentes dans le Nord permettent à l'armée libanaise de se déployer pour réinstaurer l'ordre et le calme. La solution réside dans le déploiement des forces sécuritaires et non de la convocation du front annosra et de l'Etat islamique en Irak et au Levant.
De plus, les oulémas à Tripoli ont également un rôle à jouer. Le dossier sécuritaire est dangereux au Liban, surtout l'affaire des voitures piégées. L'Etat possède les renseignements nécessaires sur les voitures piégées qui se préparent dans tel ou tel village. Pourquoi l'Etat ne se mobilise pas ? La responsabilité patriotique est d'empêcher toute explosion et non pas de condamner ces attaques une fois qu'elles ont lieu.
Enfin, en cette occasion, dans laquelle nous célébrons les sacrifices et le développement d'une institution humanitaire, souhaitons la mise en place d'une institution patriotique humanitaire. Toutes les communautés sont menacées dans le pays. Alors que la région se dirige vers plus de conflits, nous devons nous comporter de façon responsable pour sauver et protéger notre pays. Que Dieu vous accorde la réussite et la bénédiction».
Irak: au moins 33 civiles tuées, neuf explosions dans la région de Bagdad
Au moins 33 personnes ont été tuées dimanche en Irak, dont 30 dans l'explosion de voitures piégées dans la province de Bagdad, portant à plus de 620 le bilan des morts dans les violences depuis début octobre, selon des responsables.
Les explosions de neuf voitures piégées, qui ont touché huit quartiers majoritairement chiites de la capitale irakienne et de ses environs, ont fait au moins 30 morts et 90 blessés, ont rapporté des responsables médicaux et de sécurité.
L'attaque la plus meurtrière s'est déroulée dans le quartier de Shaab, dans le nord de Bagdad, où deux voitures piégées ont explosé dans une zone commerciale faisant au moins cinq morts et 17 blessés.
Les sept autres explosions ont eu lieu dans les quartiers de Bayaa, Baladiyat, Machtal, Hourriya et Dora à Bagdad et à Saba al-Bur, une banlieue nord de la capitale ainsi qu'à Nahrawan, au sud de la capitale.
A Machtal, l'attaque a ciblé une gare routière tandis qu'à Bayaa, Doura et Saba al-Bur, ce sont des zones commerciales qui ont été touchées.
Pour limiter le risque d'attentats à la voiture piégée, les autorités irakiennes ont mis en place le mois dernier une circulation alternée à Bagdad, sans que cette mesure ne parvienne à enrayer la spirale de violences.
Dans la ville de Mossoul (nord), une voiture piégée a explosé près d'un barrage de l'armée tuant une femme et blessant huit personnes, et des hommes armés ont abattu deux civils chiites dans la région de Mouqdadiyah, au nord-est de Baqouba.
Des avocats des cinq prisonniers à Guantanamo dénoncent des crimes de guerre
Les avocats de cinq prisonniers de Guantanamo demandent à Barack Obama de déclassifier le programme de la CIA relatif aux techniques d'interrogatoire, dans une lettre rendue publique vendredi. Leurs clients sont accusés d'avoir participé à la préparation des attentats du 11 septembre 2001.
Le programme "Reddition, détention et interrogation" (RDI) de la CIA a été autorisé sous le gouvernement du président George W. Bush après les attentats de 2001 aux Etats-Unis. Il autorise l'arrestation de personnes soupçonnées de liens avec Al-Qaïda et leur transfert sans intervention judiciaire vers des prisons secrètes hors des Etats-Unis, à l'instar de Guantanamo.
Le programme de la CIA autorise aussi les "techniques d'interrogatoire poussées", qui ont pu être qualifiées comme relevant de la torture, comme la privation de sommeil, l'exposition à des températures extrêmes et une méthode simulant la noyade appelée le "waterboarding".
Faciliter la dissimulation
"Les restrictions autour du programme RDI ne font que faciliter la dissimulation des crimes de guerre commis par des agents de notre gouvernement", ont écrit les avocats. Selon eux, une publication du programme montrera que les Etats-Unis ont violé la Convention internationale contre la torture, signée par le président Ronald Reagan en 1988 et ratifiée par le Sénat américain en 1994.
Les avocats de la défense ont également fait part de leur requête cette semaine au cours d'audiences au tribunal des crimes de guerre à la base navale américaine de Guantanamo Bay à Cuba. L'audience de vendredi a été suivie par l'agence Reuters via un réseau de télévision intérieur à la base militaire de Fort Meade dans l'Etat du Maryland.
Tunisie : la crise politique persiste
La Tunisie est toujours sous l'emprise des tensions politiques, suscitées par les attentats terroristes, et le chaos dans ce pays de l'Afrique maghrébine suscite à son tour la réaction des pays de la région et de la communauté internationale. Le Front Populaire de Tunisie (gauche) a annoncé qu'il se retire provisoirement du dialogue national. Les responsables de ce parti d'opposition ont annoncé que pour retourner à la table du dialogue national, ils exigent que le Premier ministre Ali Larayedh confirme officiellement la démission de son gouvernement en trois semaines. Le Front populaire de Tunisie prétend que les déclarations du Premier ministre confirmeraient que son gouvernement était contre le dialogue avec les partis d'opposition. C'est pourquoi le Front populaire de Tunisie a demandé aux opposants de continuer leurs manifestations pacifiques pour ainsi forcer le gouvernement d'Ali Larayedh à démissionner.
En effet, la démission du gouvernement est la raison principale des divergences entre Ennahda et l'opposition, d'où le report du dialogue national. Pourtant le Premier ministre a déjà annoncé que conformément à la « feuille de route » pour mettre fin à la crise politique en Tunisie, le gouvernement sera prêt à s'écarter du pouvoir. Mais les opposants estiment que les propos d'Ali Larayedh étaient « ambigus », et lui ont demandé d'annoncer clairement qu'il démissionnerait en trois semaines. En outre, la poursuite des attentats terroristes constitue un obstacle majeur devant le lancement officiel du dialogue national. Ces derniers jours, plusieurs effectifs des forces de sécurité ont été tués dans un accrochage avec des individus armés dans la province de Sidi Bouzid. En réaction à la reprise des attentats terroristes, le Premier ministre a déclaré que le but des auteurs de ces attentats est d'entraver le dialogue national. Il a annoncé que son gouvernement luttera contre les terroristes et démantèlera leurs groupes. Ali Larayedh a insisté aussi sur l'importance de l'élaboration de la Constitution, réitérant que malgré les pressions de l'opposition, le gouvernement ne démissionnera pas avant l'élaboration de la nouvelle Constitution, car cela pourrait provoquer un vide institutionnel en Tunisie. La communauté internationale réagit à son tour contre la montée de la violence en Tunisie, le secrétaire général de l'Organisation de la Coopération islamique (OCI) a condamné l'attaque des individus armés contre les forces de sécurité tunisienne., tandis que le Fonds monétaire international (FMI) a mis en garde contre l'intensification de la crise politique et économique dans ce pays.
Rébellion syrienne: au moins 20 civiles et rebelles tués dans l'explosion d'une voiture piégée près de Damas
L'explosion d'une voiture piégée a tué au moins 20 civiles, dont trois enfants, vendredi près d'une mosquée de Souq Wadi Barada, une localité rebelle à 40 km au nord-ouest de Damas.
Une puissante explosion, provoquée par une voiture piégée près d'une mosquée dans la ville de Souq Wadi Barada, a fait au moins 20 morts, dont trois enfants, et des dizaines de blessés.
Selon l'agence officielle Sana, "la voiture a explosé alors que les terroristes la piégeaient près de la mosquée Ossama Ben Zeid. Des terroristes et des civils ont été tués. Deux corps sont arrivés à l'hôpital Mouassat, dont un enfant de 7 ans. Il y aussi 30 blessés, dont la majorité grièvement".
Le sens de l’Imãmat
L’Imam signifie le leader et le dirigeant que ce soit dans la bonne ou la mauvaise direction. Le Coran parle des «Imams de l’athéisme» au verset 12 de la sourate Tobe et des Imams de la prière. Les divergences entre chiites et sunnites au sujet de l’Imãmat viennent du fait que les chiites estiment que l’Imam doit être désigné par Dieu, doit posséder une science venue de Dieu et être à l’abri des erreurs et des péchés.
Dans la science du kalam, l’Imãmat signifie la direction générale de la société Islamique, dans les domaines religieux et non religieux. Cette distinction en fait, est artificielle car les domaines non religieux font aussi partie de la religion en Islam. Cette direction selon les chiites, commence avec une désignation divine de quelqu’un qui est à l’abri des péchés et qui aura toutes les responsabilités qu’avait le Prophète (AS) en dehors de la transmission d’une révélation.
Ses paroles feront autorité et ses ordres dans les différents domaines devront être exécutés. Par conséquent, les divergences entre chiites et sunnites sur la question de l’Imãmat se situent à trois niveaux, celui de la désignation par Dieu, celui de la science de l’Imam et celui de son infaillibilité.
Bien entendu, cette infaillibilité ne va pas toujours de paire avec l’Imãmat. Les chiites considère Hazrat Fatima (AS) et Hazrat Maryam (AS) comme infaillibles mais sans leur reconnaitre les responsabilités de l’Imãmat. Cette qualité existe peut-être aussi chez d’autres «Amis de Dieu» et qui ne peuvent être connus que grâce à une intervention divine.
L’idéologie takfiri n’a rien à voir avec l’islam
Le Coran recommande la mesure et la modération, les déclarations des groupes takfiri dénoncent une ignorance totale de l’islam.
L’Ayatollah Mohamad Ali Taskhiri, conseiller du Guide suprême dans les questions du monde de l’islam, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que les courants takfiri n’avaient rien à voir avec l’islam et que cette idéologie avait eu des effets très négatifs et contribué à des crimes impardonnables.
« Le Coran recommande la mesure et la modération, les déclarations des groupes takfiri dénoncent une ignorance totale de l’islam. l’Occident et le front de l’arrogance cherchent à créer des divisions dans la communauté et soutiennent ces groupes terroristes en Irak et en Syrie. Leur objectif est d’affaiblir la puissance des pays islamiques et leur union, et ils se servent pour cela quelquefois des pays islamiques.
Aujourd’hui, avec les mouvements d’éveil islamique et la prise de conscience dans les pays musulmans, l’union est plus que jamais nécessaire car les ennemis déploient tous leurs efforts pour diviser chiites et sunnites. Les ulémas et les intellectuels du monde de l’islam doivent repérer les complots des ennemis pour affaiblir la communauté.
Les ennemis veulent faire disparaitre l’islam du monde et certains donnent une mauvaise image de l’islam. Les groupes takfiris qui travaillent dans le sens des intérêts des ennemis, sont un problème important dans les pays islamiques.
Les ennemis pour soutenir le régime sioniste, font actuellement pression sur un maillon important de la résistance qui est la Syrie, et les groupes takfiri ne font que les aider dans ce projet d’affaiblissement de la communauté. Cependant, cette alliance d’intérêt ne pourra pas venir à bout de l’éveil islamique qui se développe dans les pays musulmans et l’union est la meilleure façon pour désamorcer les complots de l’ennemi », a-t-il déclaré.