
تقي زاده
Les sanctions ne peuvent pas entraver les politiques russes et iraniennes
Un membre de la commission de sécurité et de défense du Conseil de la Fédération de Russie (Sénat russe) a déclaré que bien que les sanctions imposées à l’Iran et à la Russie leur rendent la tâche plus difficile, elles ne peuvent forcer ces pays à revoir leurs politiques intérieures et étrangères.
« C’est le sort réservé à l’Iran et à la Russie qu’ils fassent l’objet de sanctions. Il va sans dire que les sanctions affectent le développement des pays, mais elles ne peuvent pas l’entraver », a affirmé ce samedi 23 février Frantz Klintsevitch.
« Le dialogue est la meilleure solution pour résoudre les divergences entre les pays », a précisé Frantz Klintsevitch.
Retrait des forces étrangères d’Irak : le Parlement résiste aux pressions de Washington
Alors que le Parlement irakien s’apprête à voter le projet de loi sur le retrait des troupes étrangères d’Irak, Washington fait pression sur les députés pour faire capoter la ratification.
Fazel Jaber, membre de la faction al-Binaa au sein du Parlement irakien, a fait état des pressions exercées par Washington pour que le projet de loi sur le retrait des troupes étrangères d’Irak ne soit pas voté.
Dans une interview avec le site web al-Maalouma, il a révélé que les États-Unis exerçaient depuis longtemps leurs pressions via des personnalités et des groupes politiques. Ils auraient également donné des promesses à certains membres des groupes parlementaires. « Aucun n’a cédé à ce chantage », a-t-il indiqué.
Le projet de loi en question comprendra le désengagement de l’accord de sécurité avec les États-Unis pour mettre la fin à la présence des instructeurs et des conseillers militaires américains et étrangers en Irak.
C’est avec la même détermination que le parti de Moqtada al-Sadr, arrivé en tête des élections législatives irakiennes, a annoncé le 13 juin 2018 que son mouvement formait une coalition avec l’Alliance de la Conquête (al-Fatah), dirigée par Hadi al-Amiri.
Le retrait des troupes étrangères d’Irak est devenu le sujet de prédilection des milieux politiques irakiens depuis les déclarations du 3 février de Donald Trump. En effet, la volonté annoncée par le président américain de rester en Irak pour « surveiller l’Iran » a suscité l’indignation à Bagdad et relancé les appels au départ des troupes américaines de ce pays.
70 membres de la commission sur la sécurité et la défense du Parlement irakien ont signé le projet de loi sur le désengagement des accords avec Washington sur la sécurité.
Pourquoi les USA ont-ils décidé de maintenir 400 soldats US en Syrie dont la moitié à al-Tanf?
Alors qu'un vaste mouvement d'évacuation des agents US en Syrie est en cours, le président US annonce vouloir maintenir 400 forces spéciales américaines dans ce pays. Moins de 24 heures après les déclarations de la porte-parole de la Maison-Blanche qui faisait part de la décision des États-Unis de maintenir 200 forces militaires en Syrie même après le retrait officiel des troupes américaines, le nombre a été doublé : un haut responsable de l’administration américaine a déclaré que les États-Unis laisseraient environ 400 soldats américains répartis entre deux régions différentes de la Syrie. L’objectif : s'il est vrai que le discours officiel US s'en tient toujours à l'antienne « contrer l'influence iranienne », certains analystes voient derrière cette annonce des velléités autrement dangereuses pour les alliés occidentaux de Washington.
Vers la formation d’une marine des Hachd al-Chaabi à Bassora
Un commandant des Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire d’Irak) a fait part de la formation du premier noyau de la marine des Hachd al-Chaabi à Bassora.
Selon l’agence de presse russe Sputnik, Abou Karar al-Ebadi, un commandant des Hachd al-Chaabi, qui s’exprimait lors des cérémonies marquant la fin des cours de formation de dizaines de combattants des Unités de mobilisation d’Irak, a souligné : « Eu égard aux formations qu’ils ont passées, ils sont capables de former le premier noyau de la force navale des Hachd al-Chaabi à Bassora. »
Principal port du pays, la ville de Bassora est située sur le Chatt el-Arab (Arvandroud), estuaire commun des fleuves Tigre et Euphrate, à 55 km en amont du golfe Persique et à 550 km de Bagdad.
Abou Karar al-Ebadi a ajouté que ces combattants irakiens avaient tous passé des cours de formation de plongée et de navigation et qu’ils étaient en mesure de mettre sur pied la première unité de la marine des Hachd al-Chaabi à Bassora.
Il a affirmé que si on mettait tous les équipements nécessaires à leur disposition, ces combattants irakiens patrouilleraient aux côtés des forces navales de l’armée irakienne.
Il y a quelques mois, d’autres commandants des Hachd al-Chaabi avaient fait part de leur volonté de créer une marine liée aux Unités de mobilisation populaire, au sein de la division des opérations de Salaheddine.
« Le pouvoir de dissuasion de la Résistance connaîtra bientôt un bond en avant »
Dans une interview accordée à l’agence de presse Tasnim, l’amiral Ali Chamkhani, représentant du Guide suprême de la Révolution islamique et secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, s’est penché sur les dernières évolutions politiques et sécuritaires ayant trait à la région en général et à l’Iran en particulier.
« La décision de Trump de retirer ses troupes de Syrie s’explique par les réalités de la région auxquels sont confrontés les États-Unis. L’une des plus importantes, que ce soit en Syrie ou ailleurs dans la région, est que les alliés des États-Unis ont essuyé un revers cuisant face à la volonté des peuples de la région, ce qui a coûté très cher à Washington aussi bien financièrement que politiquement et militairement. Trump est un homme d’affaires et ne peut pas se permettre de dépenser sans rien obtenir. De ce point de vue, le retrait américain découle d’une politique basée sur la réalité sur le terrain. L’annonce du transfert des forces américaines en Irak est plutôt un acte de propagande. Le gouvernement irakien, le Parlement et la nation s’opposent fermement à la présence des forces américaines dans leur pays. La présence américaine en Irak est très critiquée et les Américains sont confrontés à un défi majeur. À mon avis, d’ici la fin de 2019, les États-Unis devront quitter le reste de la région.

L’idée de former d’une coalition contre l’Iran a vu le jour sous l’administration Obama. Plusieurs pays, dont ceux du sud du golfe Persique, entretiennent des relations amicales avec l’Iran et ils ne voient aucune nécessité de former une coalition militaire et sécuritaire contre l’Iran. Des pays comme le Qatar, Oman et le Koweït essaient de prévenir toute tension. À l’intérieur des Émirats arabes unis, il y a des dirigeants qui souhaitent coopérer et dissiper les malentendus.
Pourquoi les USA ont-ils décidé de maintenir 400 soldats US en Syrie dont la moitié à al-Tanf?
Alors qu'un vaste mouvement d'évacuation des agents US en Syrie est en cours, le président US annonce vouloir maintenir 400 forces spéciales américaines dans ce pays. Moins de 24 heures après les déclarations de la porte-parole de la Maison-Blanche qui faisait part de la décision des États-Unis de maintenir 200 forces militaires en Syrie même après le retrait officiel des troupes américaines, le nombre a été doublé : un haut responsable de l’administration américaine a déclaré que les États-Unis laisseraient environ 400 soldats américains répartis entre deux régions différentes de la Syrie. L’objectif : s'il est vrai que le discours officiel US s'en tient toujours à l'antienne « contrer l'influence iranienne », certains analystes voient derrière cette annonce des velléités autrement dangereuses pour les alliés occidentaux de Washington.
Frontières irako-syriennes : les Hachd traquent les officiers occidentaux ?
En dépit d'intenses efforts de guerre à Al-Anbar visant à en expulser la Résistance irakienne et éloigner celle-ci des frontières syriennes, les Américains ont du mal à peser sur les rapports de force. Après avoir failli être prises pour cible des Hachd al-Chaabi, les dernières informations font état du retranchement des forces américaines à l'intérieur de leurs points de campement. Une récente information fait par ailleurs état du déploiement des combattants des Hachd sur la totalité de la ligne frontalière avec la Syrie.
Farhan Mohammed al-Dulaimi, membre du Conseil provincial d'al-Anbar en Irak a déclaré vendredi que les forces irakiennes avaient pris le contrôle total des frontières irako-syriennes dans l'ouest de cette province.
Vol d'observation américain au-dessus de la Russie
Les États-Unis lancent des vols de surveillance militaire au-dessus de la Russie pour la 1re fois depuis plus d’un an, et ce après les menaces balistiques proférées par Poutine contre les USA.
Le Pentagone a annoncé, jeudi 21 février, être en train de mener un vol d'observation au-dessus de la Russie. Une décision prise alors que les États-Unis ont annoncé début février leur retrait du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) signé avec la Russie en 1987. Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde contre des représailles militaires face à une éventuelle course aux armements.
Les Palestiniens rouvrent la Porte dorée après 16 ans
Les Palestiniens ont réussi à ouvrir ce vendredi 22 février pour la première fois depuis 2003 la Porte dorée, située à l’est de la mosquée al-Aqsa à Qods, ont rapporté les médias palestiniens.
La Porte dorée, fermée depuis 2003 par le régime israélien, a été ouverte aujourd’hui par les habitants de la ville de Qods suite à un appel de différents groupes palestiniens pour une marche vers la mosquée al-Aqsa.
La situation autour de la mosquée est particulièrement tendue depuis quelques jours après l’assaut violent des militaires israéliens contre les Palestiniens. Les forces israéliennes ont également fermé certaines portes de la mosquée.
Israël vs Russie : le « tueur de S-300 » inefficace
« Nous disposons d’une arme capable d’abattre le “tueur de S-300” », dit un expert basé à l’Académie des sciences militaires de Russie.
Un professeur de l’Académie des sciences militaires de Russie affirme que son pays dispose d’une arme capable de détruire le drone kamikaze que les Israéliens appellent le « tueur de S-300 ».
« Le drone kamikaze dont se vante Israël et sur lequel il compte pour frapper les systèmes de missile S-300 et S-400 ne pourra rien faire face au système anti-drones dont dispose la Russie ; la Russie va certes réagir aux drones “tueurs” », a affirmé Vadim Koziouline, professeur à l’Académie des sciences militaires russes, cité par la chaîne RT.
Selon l’agence de presse Mehr News qui rapporte la nouvelle, cet expert militaire russe a également ajouté :
« Les Russes ont fabriqué plusieurs armements anti-drones, dont le système Krasukha. Ce site est capable d’abattre toutes sortes de drones, aussi sophistiqués qu’ils soient. Le système Krasukha est sans pareil au monde et il est largement capable de détruire le drone “Mini Harpy”, auquel les Israéliens ont donné le nom de “tueur de S-300”. »
Il serait utile de rappeler que le système de guerre électronique Krasukha est capable de perturber complètement le repérage radar d’installations cibles situées dans un rayon de 150 à 300 kilomètres. Le Krasukha est également à même de brouiller les moyens de télécommunication et les systèmes de guerre électronique de l’ennemi.
Son utilisation en tant qu’armement a été adoptée en 2012. Le Krasukha a été livré en 2013 aux forces armées russes. L’armée russe a installé le système anti-radar et anti-drones Krasukha en Syrie. Or, l’armée israélienne dit avoir utilisé le drone Harpy 2 lors des frappes du 21 janvier contre des cibles au sud de Damas.