تقي زاده

تقي زاده

Alors que la Turquie a permis de travailler au désarmement des terroristes d'Al-Nosra à Idlib, quitte à ne plus s'opposer à la zone démilitarisée que la Syrie et la Russie veulent créer du nord de Lattaquié à l'ouest d'Alep, l'armée syrienne intensifie son action militaire à Hama. L'armée syrienne a lancé une contre-offensive en riposte à la violation par les terroristes de l’accord de la zone démilitarisée de Hama où les forces d'élite syriennes viennent aussi de découvrir des armes de fabrication israélienne et américaine. 

Certaines sources d’information syriennes ont fait part de l’opération de l’armée contre des terroristes syriens dans la banlieue d’Idlib suite à l'attaque à la roquette contre la banlieue nord de Hama.  

Les forces gouvernementales ont par ailleurs repoussé les terroristes qui tentaient de s’infiltrer dans les sites militaires de l’armée. Plusieurs terroristes ont été tués. 

L’agence de presse syrienne SANA a par ailleurs fait part de la mort de deux civils dans les tirs de missiles visant la ville de Schizer, située au nord de Hama.  

Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé ce lundi 18 février que des membres de l'équipe responsable de l'attentat de la semaine dernière ont été arrêtés et 150 kg de charges explosives et des munitions ont été saisis.

Les forces du CGRI, agissant sur des indices des agents du renseignement, ont perquisitionné plusieurs habitations à Saravan et à Khash dimanche soir avant d'arrêter les terroristes qui s'y étaient dissimulés, a indiqué le CGRI dans un communiqué.

« Lors de cette opération réussie, trois terroristes ont été arrêtés et 150 kilos d'explosifs prêts à l'emploi, ainsi que 600 kilos de matières explosives, en préparation, ont été découverts sans compter une quantité considérable d'armes et de munitions », a-t-il déclaré.

Le texte du communiqué précise que les personnes arrêtées ont été identifiées comme étant les mêmes éléments qui ont procuré au kamikaze le véhicule dont il s'est servi lors de la récente attaque criminelle sur la route Khash-Zahedan.

Plus tôt dans la journée, le général de brigade Mohammad Baqeri, chef d'état-major des forces armées iraniennes, a averti qu'une « revanche violente » attendait le groupuscule terroriste Jaysh al-Adl et d'autres groupes terroristes financés par des régimes arabes régionaux tels que l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

À Varsovie, les insultes du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au gouvernement et au peuple polonais ont déclenché une crise diplomatique qui a fait annuler le sommet de Visegrad en Israël.

La décision brusque de la Pologne d'annuler sa participation à la conférence de Visegrad prévue ce mardi en Israël en signe de protestation contre les propos de Netanyahu a porté le coup de grâce au sommet.  

La crise a été déclenchée la semaine dernière lorsque Netanyahu a déclaré aux journalistes que « les Polonais ont coopéré avec les nazis ». Ce commentaire a provoqué la colère de ses hôtes polonais, qui rejettent les suggestions d'une collaboration entre leur pays et Hitler.

Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a annoncé dimanche qu'il ne participerait pas au sommet de Visegrad de cette semaine, sommet auquel devaient également participer les responsables hongrois, tchèques et slovaques.

Suite à la défection polonaise, le sommet prévu des pays du groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, Slovaquie et République tchèque) est annulé et sera remplacé par des « discussions bilatérales », a annoncé le Premier ministre tchèque Andrej Babis cité par l’Agence France Press.

Le ministère polonais des Affaires étrangères a convoqué le vendredi 15 février l’ambassadeur israélien, après les déclarations de Benjamin Netanyahu accusant la Pologne de collaboration avec l’Allemagne nazie.

mardi, 19 février 2019 09:05

Raqqa : trois explosions ont visé les FDS

Les sources d’information ont fait état de trois explosions à Raqqa contre les Forces démocratiques syriennes (FDS) quelques heures après le flottement du drapeau national syrien dans la ville.

Selon l’agence d’information russe Sputnik, à peine quelques heures après le flottement du drapeau syrien dans divers endroits de la ville de Raqqa, ces explosions ont eu lieu sur le chemin des patrouilles des forces kurdes soutenues jusqu’à présent par les États-Unis dans la zone industrielle d’al-Sanaa.

La première explosion a laissé un mort et deux blessés parmi les FDS.

Une autre explosion qui a eu lieu à 21 h (heure locale) du dimanche 17 février près de la place al-Naïm, en centre-ville de Raqqa a fait deux morts et six blessés au rang des forces kurdes.

À la suite de cette attaque, les hélicoptères de l’armée américaine ont survolé la ville et les FDS ont encerclé le lieu de l’attaque.

Une troisième explosion a également ciblé une voiture blindée appartenant aux FDS sans faire de victime ; les forces kurdes ayant quitté l'engin au préalable.

Cette vague d’attaques à Raqqa intervient alors que les habitants de plusieurs quartiers de la ville ont hissé le drapeau national syrien suite au discours du président Bachar al-Assad le 17 février s’adressant aux présidents des conseils locaux des gouvernorats syriens à Damas.

Selon la chaîne de télévision Al-Mayadeen, l’armée israélienne s’apprête à évacuer ses bases militaires le long de la ligne côtière de la Palestine occupée et pour justifier cette décision, le régime israélien a prétendu que Tel-Aviv ne pouvait accepter davantage de monde.

Le régime israélien a aussi prétendu qu’il voulait profiter de ces plages pour de nouveaux travaux de construction.

Aucune date n’a pourtant été annoncée pour évacuer les bases Zikim (au sud d’Ashkelon), Belmakhim (au centre de la Palestine occupée), Atlit (au sud de Haïfa) et Ramat David (au sud-est de Haïfa).

Cette décision ne serait pas sans rapport avec les soucis militaro-sécuritaires de ce régime.

« Ce n’est pas qu’une seule base qui devra être évacuée ; il s’agit de plusieurs bases militaires dont les coûts de construction ont frôlé les millions de shekels.  

« Les responsables israéliens craignent que leurs bases militaires le long de la ligne côtière ne soient frappées lors d’éventuelles guerres », ajoute Al-Mayadeen.

Le régime israélien sait très bien que la moindre erreur pourrait aboutir à une nouvelle guerre. Dans le même temps, l’armée israélienne cherche à étendre vers l’Irak et le Liban sa stratégie de “guerres imbriquées” qu’il a déjà appliquée en Syrie. »

Il serait utile de rappeler que la base aérienne de Belmakhim constitue l’une des bases militaires les plus actives de la Palestine occupée. Elle recèle un grand nombre d’hélicoptères d’assauts et des lanceurs de missiles. Cette base est aussi largement utilisée pour le transfert d’effectifs et d’avions militaires.

De même, la base maritime d’Atlit est une base ultra importante de la force navale israélienne située au sud de Haïfa.

Et la base aérienne Ramat David est l’une des trois principales bases militaires de l’armée israélienne et qui est associée au Groupe d’industries militaires Rafel.

Les États-Unis vont installer le Dôme de fer en Syrie. Se référant à des sources américaines concordantes, le site web israélien Nziv écrit que les États-Unis envisagent d’acheter deux lanceurs de missiles du système Dôme de fer qu’ils vont installer là où les forces américaines se trouvent.

Par ailleurs, des sources syriennes ont estimé que l’une de ces plateformes de lancement serait installée près de l’aéroport d’al-Tanf dans le sud-est de la Syrie.

La base illégitime américaine à al-Tanf a été, entre autres, créée pour contrôler l’une des principales routes reliant la Syrie, l’Irak et l’Iran. Les Américains persistent à vouloir y maintenir leurs forces malgré l’annonce du retrait US par Donald Trump. Selon certaines sources, même si les forces américaines se retirent de cette partie de la Syrie, elles seront redéployées du côté irakien de la frontière.

 
mardi, 19 février 2019 09:00

Irak : complot US révélé par les Hachd

« Les États-Unis ne peuvent pas éloigner nos forces de la frontière syrienne », ont rétorqué les Hachd al-Chaabi.

Cité par l’agence de presse Sputnik, un haut responsable des Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire d’Irak), Hassan al-Sari, a affirmé que les États-Unis n’étaient pas capables d’éloigner les Hachd de la frontière irako-syrienne. « La présence des forces américaines en Irak est une atteinte à la souveraineté irakienne », a-t-il ajouté.

 

Le leader de la révolution islamique en Iran appelle à rester attentif aux "complots" d'ennemis comme les Etats-Unis, malgré leur "faiblesse" actuelle.

"Nous voyons aujourd’hui notre principal ennemi, c’est-à-dire les États-Unis, plongés dans des problèmes. Il a des problèmes internes et externes "et est" faible ", a déclaré lundi le chef de la Révolution islamique d'Iran, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, dans un communiqué raison de l'anniversaire du soulèvement populaire de 1978.

L’Ayatollah Khamenei a également souligné que "l’hostilité des États-Unis est claire, mais aujourd’hui, les Européens tentent également de nous tromper".

"Les ennemis montrent parfois leurs dents, parfois ils frappent et parfois ils sourient. Tout est pareil: ton sourire est aussi dû à l'inimitié. Leur cœur sale est plein de ressentiment et d’hostilité contre l’islam et la République islamique ", prévient-il

Pour toutes ces raisons, l'ayatollah Khamenei a exhorté les autorités à faire preuve de prudence et à ne pas se laisser berner par le sourire de l'ennemi. En fait, il avertit que les signataires européens de l'accord nucléaire avec l'Iran en 2015, à savoir: le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne, trompent l'Iran.

L'Ayatollah Khamenei, commandant en chef des forces armées du pays, a également évoqué l'échec de la conférence organisée par les États-Unis à Varsovie, la capitale polonaise, pour réunir des alliés et promouvoir l’iranophobie.
 
Au milieu des échecs des responsables américains, ajoute le dirigeant iranien, Washington "invite les gouvernements fantoches faibles et intimidés à conspirer contre l'Iran lors de la conférence de Varsovie, mais ils n'ont abouti à rien".

L'alliance de certains pays arabes avec Israël

L’ayatollah Khamenei a également saisi l’occasion pour condamner la normalisation des relations de certains pays musulmans avec le régime israélien. Selon lui, les dirigeants des États arabes ont été très mal traités par leur peuple en s'asseyant avec les Israéliens et les Américains pour conspirer contre l'Islam et les musulmans.

D'autre part, il a également apprécié et apprécié la participation massive du peuple aux défilés du 40e anniversaire du triomphe de la révolution islamique.

"Les ennemis, tout en niant la présence de millions de personnes dans les rues, savent bien qu'il est impossible de nuire à un pays dont la population est encombrée. Dieu bénira les peuples qui défendent leur pays de cette manière ", a-t-il souligné.

L’ayatollah Khamenei a publié mercredi une déclaration à l’occasion du 40e anniversaire de la Révolution, dans laquelle il louait la puissante présence politique de la République islamique en Asie occidentale et son effet considérable sur l’hégémonie mondiale, et faisait allusion à des faits la dignité de la République islamique et qui, selon le chef, n'auraient pas été possibles sans le courage et la sagesse des autorités révolutionnaires iraniennes.

mardi, 19 février 2019 08:55

L'Iran dévoile un nouveau sous-marin

Le président iranien Hassan Rohani a inauguré, ce dimanche 17 février 2019, un sous-marin capable de tirer des missiles de croisière, à la base navale de Bandar-Abbas (sud).
L’Iran a dévoilé dimanche un nouveau sous-marin capable de tirer des missiles de croisière, en pleine tension avec les Etats-Unis, les pays du golfe Persique et Israël.


Le nouveau sous-marin, nommé « Fateh » qui signifie « conquérant » en persan, est le premier sous-marin semi-lourd de la flotte iranienne et pèse 600 tonnes. Selon les autorités, il a été construit entièrement par l’Iran et est capable de tirer des missiles de croisière ainsi que des torpilles. Il possède également une autonomie de 35 jours sous mer.

Le sous-marin a rejoint la flotte iranienne lors d’une cérémonie en présence du président Hassan Rohani dans le port de Bandar-Abbas, situé dans le golfe Persique.

L’Iran a dévoilé ces dernières semaines deux missiles d’une portée de 1 000 et 1 300 kilomètres complétant l’arsenal militaire du pays, notamment toute une série de missiles balistiques.

Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a affirmé depuis Munich que l’Iran devait développer sa puissance militaire dans une région où les autres pays ne cessent d’acheter des armes.
 
Au cours de la colonisation espagnole, l'église a joué un rôle majeur dans les prises de décisions politiques aux Philippines, mais lorsque le pays a accédé à l'indépendance, la constitution a adopté la séparation de l'église et de l’état.
Compte tenu de la situation actuelle aux Philippines et des déclarations du président des Philippines, Rodrigo Duterte, il semblerait que cette séparation entre l'Eglise et l’état ne soit pas totalement réalisée.
 
Le président des Philippines a nié le pouvoir de l'église dans la communauté, et critiqué l'implication de cette institution religieuse dans les affaires politiques. Bien qu'il soit catholique, à plusieurs reprises, il a fait appel au peuple philippin dans ses discours, et violemment attaqué l'église catholique des Philippines déclarant : "L'église croit en un dieu qui a été crucifié et tué », faisant référence à la Trinité dans les croyances chrétiennes, selon laquelle Dieu serait trois personnes distinctes, le Père, le Fils de Dieu incarné en Jésus-Christ et le Saint-Esprit.
 
Les affrontements verbaux entre le président des Philippines et l’église catholique qui ont commencé avec la politique, l’économie, la corruption et la lutte contre la drogue, se poursuivent et Mohammad Jafari Malek, conseiller culturel de l'Iran à Manille, dans un rapport à l’Agence iranienne de presse coranique Iqna, a présenté un article consacré à l’analyse de ce conflit :
« À la suite des déclarations controversées de Rodrigo Duterte, l’Église catholique a été contrainte d’adopter une position. Les discours de l'Église et des évêques contrastaient beaucoup avec les discours du président dans les médias, et s'opposaient à la mise à mort des trafiquants prévue dans le plan du président pour lutter contre le trafic de drogue. Les critiques du président sont plus populaires et l'Église catholique des Philippines craint la confrontation avec le président sur des questions comme le divorce, interdit dans la religion catholique, et dont le président des Philippines conteste l’interdiction.
 
Dans un de ses discours, Rodrigo Duterte a critiqué l’interdiction du divorce par l'église. Beaucoup de législateurs plaident pour l'adoption d'une loi sur le divorce, mais ces lois sont rendues caduques par les politiciens qui ont une vision conservatrice du mariage. 
 
L’autre défi auquel le président des Philippines est confronté, est l’aide que les gens apportent à l’église et la manière dont les responsables de l’Église utilisent ces fonds, ces problèmes ont été évoqués par le président philippin ces derniers jours. 
 
La question des trafiquants est à la fois un problème religieux et un problème de droits de l’homme car selon Duterte, les trafiquants de drogue doivent être condamnés à mort et le président des Philippines, comme il l’avait promis lors de la campagne de juin 2016, a lancé une campagne massive pour lutter contre le trafic de stupéfiants. Plus de 7700 personnes ont été tuées au cours de l'opération, dont 2500 personnes sans lien avec les trafiquants.
 
À cet égard, l’opposition et l’église estiment que le président a entrepris un nettoyage politique et plusieurs personnalités politiques dont un sénateur ont été attaquées par le président des Philippines.
 
Amnesty International a accusé la police philippine de "crimes délibérés et systématiques" et dans un rapport, tout en mettant en garde le gouvernement philippin, a comparé l'approche de la police du pays en matière de lutte contre la criminalité liée à la drogue, à des crimes contre l'humanité.
 
À la fin de 2018, Rodrigo Duterte, parmi une foule d'agriculteurs, a lancé une nouvelle campagne contre l'Église catholique, lors de la remise de titres de propriété aux agriculteurs de la ville de Kita Pavan pour vingt ans. Le 9 décembre dernier, alors qu'il menait des programmes de réforme agraire dans le pays, il a ridiculisé une des grandes croyances catholiques sur la crucifixion de Jésus et affirmé que c’était une croyance stupide et sans valeur ajoutant : « Notre problème avec les prêtres est qu’ils pensent que leur chemin est juste et que nous sommes tous dans le mauvais chemin ». 
 
Rodrigo Duterte a augmenté ses attaques en décembre dernier, disant que le pays était dominé par l'église et aux mains de l'église, ajoutant que tous les pays sous le contrôle de l'église étaient à la traîne, et a raconté que lorsqu'il était adolescent, il avait été harcelé par un prêtre ajoutant que cela était arrivé chez de nombreux garçons, et que les prêtres feraient mieux de balayer devant leur porte avant de critiquer les autres. 
 
Les attaques contre l'église dans le discours du président lors de la cérémonie du 29 décembre dernier, étaient récentes et le porte-parole du président a déclaré que le président avait plaisanté ou incitait ainsi les autres à débattre mais il est clair que toute négation de ses responsabilités nuit à son prestige politique. Chaque fois que le président parle contre des personnes et des communautés, il commence par dire que c’est l'employé du bureau du président qui a préparé ses discours et ne dit jamais que ce sont ses propres mots. 
 
Lors du discours du 29 décembre, il avait dit que c’était le discours que lui avait donné mon bureau alors que ce discours était en fait le résultat de sa propre perplexité », a déclaré l’attacha culturel dans cet article.