C'est à Homs qu' Israël venge la mort de ses agents takfiristes à Idlib. Les batteries de missiles antimissiles syriennes installées à T-4 ont puissamment intercepté les missiles israéliens tirés dans la nuit de dimanche à lundi 3 juin. L'aéroport stratégique de T-4 est situé dans la banlieue est de Homs.
Un entrepôt d'armes et des bâtiments auraient été touchés. Une dernière information fait état de l'interception d'au moins deux missiles israéliens. Un soldat syrien aurait péri au cours de cette frappe produite au lendemain d'un autre raid au missile contre la province de Quneitra.
Après avoir brandi la menace de la guerre contre le président vénézuélien et l’avoir menacé de l’enfermer à Guantanamo, Bolton revient sur terre et la descente est bien douloureuse. Les observateurs dénoncent une diplomatie américaine qui "improvise" et qui ternit de part ses multiples erreurs l'image des États-Unis en Amérique latine.
Dans un article publié le premier juin, le journal arabophone Rai al-Youmse penche sur les échecs cumulés par l'administration US face au gouvernement légitime de Maduro.
L'article relève surtout le changement de ton et de la rhétorique de John Bolton vis-à-vis du président vénézuélien : alors que le conseiller américain à la sécurité nationale menaçait régulièrement le Venezuela au cours des premières semaines de la crise, il en est désormais à éviter entièrement les remarques incendiaires.
Même Mike Pompeo n'y croit plus : les échecs consécutifs d'Israël sur le font interne et extérieur, les déculottées des alliés arabes de Tel-Aviv et surtout cette brave résistance dont font montre les Gazaouis et les Cisjordaniens semblent avoir ramené sur terre les dirigeants américains lesquels croyaient pouvoir liquider en à peine quelques mois une cause palestinienne qui a coûté tant de sacrifice à travers l'histoire.
Alors que l'architecte du Deal du siècle Jared Kushner s'affiche en mission au Moyen-Orient, que Bahreïn s'apprête à organiser un collecte de fond pour financer ce Deal, des fuites font état de sérieux doutes qui s'installent aux Etats-Unis. Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo aurait affirmé, lors d’une réunion à huis clos avec les lobbies pro-israéliens que le Deal du siècle lui paraît de plus en plus « inexécutable » : « Cela peut être rejeté. Peut-être à la fin, les gens diront : « ce n’est pas particulièrement original, cela ne fonctionne pas » ou bien « il y a deux bonnes choses et neuf mauvaises choses. La grande question est de savoir si nous pouvons disposer de suffisamment d’espace pour pouvoir engager une vraie discussion sur la manière de construire cela », dit Pompeo dans un enregistrement audio fuité après une réunion privée en présence des présidents des principales organisations juives américaines basées à New York, reprise par le Washington Post.
Le secrétaire d’État américain, n’étant d’aucune manière "convaincu que le processus aboutirait", avoue que l’accord est unilatéral et plutôt penché du côté du gouvernement israélien : « Je comprends d'ailleurs pourquoi les gens pensent que cela sera un accord que seuls les Israéliens pourraient aimer. »
Les trois provinces du sud saoudien à savoir Asir, Najran et Jizan sont plongées depuis plus de 12 heures dans l'obscurité. La coupure géante a paralysé les services publics et les queues s'allongent déjà devant les stations services. Paniqué, le ministre saoudien de l’Énergie est apparu en personne devant les caméras pour s'excuser officiellement auprès des habitants de ces trois provinces de la panne électrique tout en promettant le plus dur châtiment "à ceux qui l'ont provoqué". S'agit-il d'un simple incident? Certains milieux commencent à évoquer l'hypothèse d'une première cyberattaque signée Ansarallah.
La chaîne d’information qatarie Al-Jazeera a annoncé que l’électricité a été coupée, pendant quelques heures, dans certaines régions de Najran, Jizan, Asir et Abha et porté préjudice aux activités des lieux sensibles tels que des hôpitaux qui se sont mis en état extraordinaire. De longues queues se constatent dans les stations d'essence et derrière les ATM.
Le journal saoudien Al-Riyadh a affirmé que l’électricité avait été coupée, pendant plus de dix heures dans les régions méridionales de l’Arabie saoudite en raison des mauvaises conditions climatiques. Et pourtant le ministre saoudien de l'Énergie Khaled al-Falah a averti qu'on punirait le ou les responsables de ces coupures, reconnaissant, ainsi, qu'il s'agissait d'un acte d'exprès.
Les médias et la presse saoudiens n’en disent rien mais tout porte à croire que ces coupures d’électricité avaient eu lieu après les attaques menées par l’armée et les Comités populaires (Ansarallah) du Yémen. D’autant plus qu’Ansarallah avait promis, récemment, de viser les infrastructures énergétiques en Arabie saoudite. Une partie de cette promesse avait déjà été remplie, le 14 mai lorsque les deux stations de pompage d’Aramco ont été frappées par les drones yéménites.
Dans le même sens, le ministre yéménite de la Défense le général Mohammad Nasser al-Atefi a averti, lundi 1er juin, que les forces armées yéménites surprendraient bientôt les agresseurs avec toutes leurs nouvelles armes sophistiqués.
Ministre yéménite de la Défense le général Mohammad Nasser al-Atefi. (Archives)
« Les forces armées yéménites sont arrivés à de remarquables progrès dans le domaine de fabrication de missiles et de drones de combat. Nous avons fabriqué nombre d’armes sophistiques et nous sommes en phase de l’achèvement du développement de nos systèmes de défense aérienne. Nous surprendrons bientôt les arrogants et agresseurs contre le Yémen », a martelé le ministre yéménite de la Défense rappelant en même temps : « Malgré tous ces acquis et progrès, nous sommes encore ouverts à la paix, conformément à l’accord de Suède et sous l’auspice de l’ONU. Nous en avons déjà rempli nos engagements en nous retirant, de façon unilatérale, de trois ports de la mer Rouge, alors que nous étions totalement prêts à défendre la ville de Hudaydah. Nous l’avons fait pour protéger les citoyens yéménites et les infrastructures de la ville. Mais les agresseurs continuent leurs attaques et le blocus aérien, maritime et terrestre de cette zone. »
Et le ministre yéménite de la Défense de ponctuer : « Nous défendons l’intégrité territoriale du Yémen, nous libérons tout ce territoire. L’initiative d’action est, actuellement, entre les mains des forces yéménites ; elles peuvent viser la profondeur du territoire de l’ennemi et ses installations sensibles. »
Le régime israélien mène des exercices militaires à Chypre contre le Hezbollah. Selon des sources israélienne, il imite comment faire face aux unités commandos et aux missiles de la Résistance. Ceci étant, de plus en plus d'observateurs s'interrogent sur la raison pour laquelle le régime de Tel-Aviv a choisi Chypre, base de prédilection de l'OTAN en Méditerranée. Pour certains d'entre eux, ces exercices viseraient moins la Résistance que la Russie. Comment?
Le gazoduc TurkStream, projet turco- russe, rivalise avec le gazoduc israélien qui devrait transiter via Chypre le gaz de la Méditerranée en Europe. Pour le reste, l'annonce de l'exploitation imminente du gaz offshore libanais, projet qui attire des investissements russes, français et italiens inquiètent autrement Israël. C'est sur fond de ce conflit gazier Israël/Liban-Russie que l’OTAN organise des exercices militaires conjoints visant à former l’armée israélienne.
Depuis le 4 mai où des centaines de missiles de la Résistance se sont abattus sur les colonies du sud d'Israël pour se diriger étape par étape vers Tel-Aviv, les colons ont compris que la "terre promise" n'est que du vent : ils quittent désormais par centaines les territoires occupés de la Palestine. Cette vague d'immigration inverse, déclenchée en dépit d'efforts inlassables des agences pour l'immigration juive, commencent à faire réellement peur aux milieux israéliens. C'est une fuite en masse dont la faute revient à Netanyahu, affirment ces mêmes milieux israéliens. Mais est-ce le cas? S'il est vrai que les politiques de Tel-Aviv n'ont pas conforté l'implantation des colonies sionistes, il est aussi vrai que la donne commence à changer depuis que l'axe de la Résistance s'est nettement renforcé, quitte à presque encercler Israël. Les colons sont les premiers à pressentir ce danger et à vouloir l'éviter à tout prix.
« Les manifestations des Israéliens contre Netanyahu pour les difficultés économiques n’ont mené nulle part. Après ces manifestations, le cabinet de Netanyahu a formé un comité qui a fait des promesses restées jusqu'ici lettre morte. Le désenchantement est total depuis la dernière guerre contre Gaza début mai. Les Israéliens commencent à rentrer chez eux, c'est à dire aux pays européens notamment l’Allemagne », a écrit Raï al-Yaoum.
Les organisations mexicaines participant au mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) en Israël ont organisé des journées de manifestation.
Convoqués par des groupes de solidarité avec la Palestine, les militants ont bloqué différents événements organisés par l'ambassade du régime israélien dans le musée du métro de Mexico.
Au Mexique, la formation de la Garde nationale ramène la discussion sur les entreprises qui fourniront l'équipement et la formation de cette nouvelle force de sécurité.
Les militants participant à la conférence espèrent attirer l'attention sur l'utilisation d'armes et de renseignements de l'armée israélienne, testés auparavant avec le peuple palestinien, dans la répression des peuples d'Amérique latine.
Le président iranien Hasan Rohani a déclaré que la résistance du peuple persan avait forcé les Etats-Unis de reculer dans leurs positions concernant la République islamique.
"Pendant des mois et des jours, la nation iranienne a fermement traversé des moments très difficiles et a réussi à repousser ses ennemis pas à pas", a souligné Rohani, lors d'une réunion avec un groupe d'athlètes iraniens, tenue samedi à Téhéran (capitale de la Perse).
Ainsi, le président a évoqué les déclarations du président américain Donald Trump, faites récemment par le Japon, dans lesquelles il a déclaré qu'il ne cherchait pas à changer le système politique iranien.
Ce changement de ton a eu lieu malgré le fait que les autorités de l'administration américaine actuelle ont annoncé à plusieurs reprises qu'elles continueraient à faire pression sur l'Iran jusqu'à ce que la nature de la République islamique change.
"Washington pensait qu'il pourrait changer le système du pays sous pression, mais aujourd'hui, il déclare ne pas rechercher les conflits avec l'Iran", a ajouté Rohani, tout en soulignant le triomphe de Téhéran dans la "bataille actuelle" contre "l'unité et la solidarité" de son propre peuple.
Rohani a également réitéré la position de l'Iran sur les pourparlers avec les parties occidentales et a clairement indiqué que Téhéran n'accepterait jamais l'intimidation, les pressions ou les menaces de s'asseoir pour parler.
"Nous sommes en faveur de la logique et nous parlerons si (l'autre partie) se sent respectueusement à la table des négociations et respecte les réglementations internationales, et non si elle donne l'ordre de négocier", a-t-il ajouté.
L’administration Trump a renforcé la pression sur l’Iran, qui a violé le pacte nucléaire - officiellement appelé Plan global pour une action commune (PIAC ou JCPOA) - avec son retrait et l’imposition de diverses sanctions tout en prônant " dialogue "avec le pays persan.
L'Iran souligne que la sortie des Etats-Unis de l'accord nucléaire de 2015 entre Téhéran et le groupe 5 + 1 (alors composé des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de la Russie et de la Chine, ainsi que de l'Allemagne) a montré qu'il ne fallait pas faire confiance à Washington, possibilité de s'asseoir avec ce pays à une table de négociation.
Le 2 juin 2019, des milliers d'Israéliens célèbrent le 52e anniversaire de l'annexion illégale de la Vieille vielle de Al-Qods (Jérusalem).
milliers d’Israéliens ont célébré, le 2 juin, le 52e anniversaire de la prise de la Vielle ville d'Al-Qods lors de guerre des Six jours. Plus tôt, des heurts ont opposé Palestiniens et policiers israéliens sur l'esplanade des Mosquées d'Al-Aqsa.
Qualifiée de «danse des drapeaux», la marche a pour l’essentiel rassemblé des jeunes religieux nationalistes originaires de différentes régions du pays. Ces derniers ont prié mais également entonné des chants devant la porte de Damas et à proximité de l’esplanade des Mosquées d'Al-Aqsa. La marche s’est terminée par une cérémonie au Mur des Lamentations.
Des Israéliens défilent devant la porte de Damas lors du 52e anniversaire de la prise de la vieille ville d'Al-Qods par Tsahal lors de la guerre des Six jours.
Selon un porte-parole de la police cité par l’AFP, 3 000 policiers ont été déployés dans la ville, notamment dans le quartier musulman.
Le comité chargé d'organiser les prières de l'Aïd al-Fitr de Téhéran a déclaré que le leader de la révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, dirigerait la prière de l'Aïd al-Fitr.Selon le comité la prière de l'Aïd al-Fitr à Téhéran sera organisé, comme les années précédentes, au Mosalla imam Khomeini (RA).
Les portes de Mosalla seront ouvertes à partir de 5 heures le jour de l’Aïd, a-t-on précisé.