تقي زاده

تقي زاده

À Varsovie, les alliés arabes d'Israël ont dévoilé leurs liens longtemps cachés avec le régime, ce qui a incité ce dernier, selon le Hamas, à profaner la mosquée Al-Aqsa et à attaquer les Palestiniens. Ce n’est pas pourtant si facile pour Israël: la colère des Palestiniens finira par déclencher la prochaine Intifada. Tel-Aviv a décrété l'état d'alerte le long des frontières avec Gaza.

À Gaza, une des tours d’observation du Hamas a été visée par l’unité d'artillerie israélienne tandis qu’en Cisjordanie, la mosquée Al-Aqsa a été profanée par les forces israéliennes. Le Hamas a mis en garde Israël contre une imminente Intifada. 

Alors que la Turquie a permis de travailler au désarmement des terroristes d'Al-Nosra à Idlib, quitte à ne plus s'opposer à la zone démilitarisée que la Syrie et la Russie veulent créer du nord de Lattaquié à l'ouest d'Alep, l'armée syrienne intensifie son action militaire à Hama. L'armée syrienne a lancé une contre-offensive en riposte à la violation par les terroristes de l’accord de la zone démilitarisée de Hama où les forces d'élite syriennes viennent aussi de découvrir des armes de fabrication israélienne et américaine. 

Certaines sources d’information syriennes ont fait part de l’opération de l’armée contre des terroristes syriens dans la banlieue d’Idlib suite à l'attaque à la roquette contre la banlieue nord de Hama.  

Les forces gouvernementales ont par ailleurs repoussé les terroristes qui tentaient de s’infiltrer dans les sites militaires de l’armée. Plusieurs terroristes ont été tués. 

L’agence de presse syrienne SANA a par ailleurs fait part de la mort de deux civils dans les tirs de missiles visant la ville de Schizer, située au nord de Hama.  

Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé ce lundi 18 février que des membres de l'équipe responsable de l'attentat de la semaine dernière ont été arrêtés et 150 kg de charges explosives et des munitions ont été saisis.

Les forces du CGRI, agissant sur des indices des agents du renseignement, ont perquisitionné plusieurs habitations à Saravan et à Khash dimanche soir avant d'arrêter les terroristes qui s'y étaient dissimulés, a indiqué le CGRI dans un communiqué.

« Lors de cette opération réussie, trois terroristes ont été arrêtés et 150 kilos d'explosifs prêts à l'emploi, ainsi que 600 kilos de matières explosives, en préparation, ont été découverts sans compter une quantité considérable d'armes et de munitions », a-t-il déclaré.

Le texte du communiqué précise que les personnes arrêtées ont été identifiées comme étant les mêmes éléments qui ont procuré au kamikaze le véhicule dont il s'est servi lors de la récente attaque criminelle sur la route Khash-Zahedan.

Plus tôt dans la journée, le général de brigade Mohammad Baqeri, chef d'état-major des forces armées iraniennes, a averti qu'une « revanche violente » attendait le groupuscule terroriste Jaysh al-Adl et d'autres groupes terroristes financés par des régimes arabes régionaux tels que l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

À Varsovie, les insultes du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au gouvernement et au peuple polonais ont déclenché une crise diplomatique qui a fait annuler le sommet de Visegrad en Israël.

La décision brusque de la Pologne d'annuler sa participation à la conférence de Visegrad prévue ce mardi en Israël en signe de protestation contre les propos de Netanyahu a porté le coup de grâce au sommet.  

La crise a été déclenchée la semaine dernière lorsque Netanyahu a déclaré aux journalistes que « les Polonais ont coopéré avec les nazis ». Ce commentaire a provoqué la colère de ses hôtes polonais, qui rejettent les suggestions d'une collaboration entre leur pays et Hitler.

Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a annoncé dimanche qu'il ne participerait pas au sommet de Visegrad de cette semaine, sommet auquel devaient également participer les responsables hongrois, tchèques et slovaques.

Suite à la défection polonaise, le sommet prévu des pays du groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, Slovaquie et République tchèque) est annulé et sera remplacé par des « discussions bilatérales », a annoncé le Premier ministre tchèque Andrej Babis cité par l’Agence France Press.

Le ministère polonais des Affaires étrangères a convoqué le vendredi 15 février l’ambassadeur israélien, après les déclarations de Benjamin Netanyahu accusant la Pologne de collaboration avec l’Allemagne nazie.

mardi, 19 février 2019 09:05

Raqqa : trois explosions ont visé les FDS

Les sources d’information ont fait état de trois explosions à Raqqa contre les Forces démocratiques syriennes (FDS) quelques heures après le flottement du drapeau national syrien dans la ville.

Selon l’agence d’information russe Sputnik, à peine quelques heures après le flottement du drapeau syrien dans divers endroits de la ville de Raqqa, ces explosions ont eu lieu sur le chemin des patrouilles des forces kurdes soutenues jusqu’à présent par les États-Unis dans la zone industrielle d’al-Sanaa.

La première explosion a laissé un mort et deux blessés parmi les FDS.

Une autre explosion qui a eu lieu à 21 h (heure locale) du dimanche 17 février près de la place al-Naïm, en centre-ville de Raqqa a fait deux morts et six blessés au rang des forces kurdes.

À la suite de cette attaque, les hélicoptères de l’armée américaine ont survolé la ville et les FDS ont encerclé le lieu de l’attaque.

Une troisième explosion a également ciblé une voiture blindée appartenant aux FDS sans faire de victime ; les forces kurdes ayant quitté l'engin au préalable.

Cette vague d’attaques à Raqqa intervient alors que les habitants de plusieurs quartiers de la ville ont hissé le drapeau national syrien suite au discours du président Bachar al-Assad le 17 février s’adressant aux présidents des conseils locaux des gouvernorats syriens à Damas.

Selon la chaîne de télévision Al-Mayadeen, l’armée israélienne s’apprête à évacuer ses bases militaires le long de la ligne côtière de la Palestine occupée et pour justifier cette décision, le régime israélien a prétendu que Tel-Aviv ne pouvait accepter davantage de monde.

Le régime israélien a aussi prétendu qu’il voulait profiter de ces plages pour de nouveaux travaux de construction.

Aucune date n’a pourtant été annoncée pour évacuer les bases Zikim (au sud d’Ashkelon), Belmakhim (au centre de la Palestine occupée), Atlit (au sud de Haïfa) et Ramat David (au sud-est de Haïfa).

Cette décision ne serait pas sans rapport avec les soucis militaro-sécuritaires de ce régime.

« Ce n’est pas qu’une seule base qui devra être évacuée ; il s’agit de plusieurs bases militaires dont les coûts de construction ont frôlé les millions de shekels.  

« Les responsables israéliens craignent que leurs bases militaires le long de la ligne côtière ne soient frappées lors d’éventuelles guerres », ajoute Al-Mayadeen.

Le régime israélien sait très bien que la moindre erreur pourrait aboutir à une nouvelle guerre. Dans le même temps, l’armée israélienne cherche à étendre vers l’Irak et le Liban sa stratégie de “guerres imbriquées” qu’il a déjà appliquée en Syrie. »

Il serait utile de rappeler que la base aérienne de Belmakhim constitue l’une des bases militaires les plus actives de la Palestine occupée. Elle recèle un grand nombre d’hélicoptères d’assauts et des lanceurs de missiles. Cette base est aussi largement utilisée pour le transfert d’effectifs et d’avions militaires.

De même, la base maritime d’Atlit est une base ultra importante de la force navale israélienne située au sud de Haïfa.

Et la base aérienne Ramat David est l’une des trois principales bases militaires de l’armée israélienne et qui est associée au Groupe d’industries militaires Rafel.

Les États-Unis vont installer le Dôme de fer en Syrie. Se référant à des sources américaines concordantes, le site web israélien Nziv écrit que les États-Unis envisagent d’acheter deux lanceurs de missiles du système Dôme de fer qu’ils vont installer là où les forces américaines se trouvent.

Par ailleurs, des sources syriennes ont estimé que l’une de ces plateformes de lancement serait installée près de l’aéroport d’al-Tanf dans le sud-est de la Syrie.

La base illégitime américaine à al-Tanf a été, entre autres, créée pour contrôler l’une des principales routes reliant la Syrie, l’Irak et l’Iran. Les Américains persistent à vouloir y maintenir leurs forces malgré l’annonce du retrait US par Donald Trump. Selon certaines sources, même si les forces américaines se retirent de cette partie de la Syrie, elles seront redéployées du côté irakien de la frontière.

 
mardi, 19 février 2019 09:00

Irak : complot US révélé par les Hachd

« Les États-Unis ne peuvent pas éloigner nos forces de la frontière syrienne », ont rétorqué les Hachd al-Chaabi.

Cité par l’agence de presse Sputnik, un haut responsable des Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire d’Irak), Hassan al-Sari, a affirmé que les États-Unis n’étaient pas capables d’éloigner les Hachd de la frontière irako-syrienne. « La présence des forces américaines en Irak est une atteinte à la souveraineté irakienne », a-t-il ajouté.

 

Le leader de la révolution islamique en Iran appelle à rester attentif aux "complots" d'ennemis comme les Etats-Unis, malgré leur "faiblesse" actuelle.

"Nous voyons aujourd’hui notre principal ennemi, c’est-à-dire les États-Unis, plongés dans des problèmes. Il a des problèmes internes et externes "et est" faible ", a déclaré lundi le chef de la Révolution islamique d'Iran, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, dans un communiqué raison de l'anniversaire du soulèvement populaire de 1978.

L’Ayatollah Khamenei a également souligné que "l’hostilité des États-Unis est claire, mais aujourd’hui, les Européens tentent également de nous tromper".

"Les ennemis montrent parfois leurs dents, parfois ils frappent et parfois ils sourient. Tout est pareil: ton sourire est aussi dû à l'inimitié. Leur cœur sale est plein de ressentiment et d’hostilité contre l’islam et la République islamique ", prévient-il

Pour toutes ces raisons, l'ayatollah Khamenei a exhorté les autorités à faire preuve de prudence et à ne pas se laisser berner par le sourire de l'ennemi. En fait, il avertit que les signataires européens de l'accord nucléaire avec l'Iran en 2015, à savoir: le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne, trompent l'Iran.

L'Ayatollah Khamenei, commandant en chef des forces armées du pays, a également évoqué l'échec de la conférence organisée par les États-Unis à Varsovie, la capitale polonaise, pour réunir des alliés et promouvoir l’iranophobie.
 
Au milieu des échecs des responsables américains, ajoute le dirigeant iranien, Washington "invite les gouvernements fantoches faibles et intimidés à conspirer contre l'Iran lors de la conférence de Varsovie, mais ils n'ont abouti à rien".

L'alliance de certains pays arabes avec Israël

L’ayatollah Khamenei a également saisi l’occasion pour condamner la normalisation des relations de certains pays musulmans avec le régime israélien. Selon lui, les dirigeants des États arabes ont été très mal traités par leur peuple en s'asseyant avec les Israéliens et les Américains pour conspirer contre l'Islam et les musulmans.

D'autre part, il a également apprécié et apprécié la participation massive du peuple aux défilés du 40e anniversaire du triomphe de la révolution islamique.

"Les ennemis, tout en niant la présence de millions de personnes dans les rues, savent bien qu'il est impossible de nuire à un pays dont la population est encombrée. Dieu bénira les peuples qui défendent leur pays de cette manière ", a-t-il souligné.

L’ayatollah Khamenei a publié mercredi une déclaration à l’occasion du 40e anniversaire de la Révolution, dans laquelle il louait la puissante présence politique de la République islamique en Asie occidentale et son effet considérable sur l’hégémonie mondiale, et faisait allusion à des faits la dignité de la République islamique et qui, selon le chef, n'auraient pas été possibles sans le courage et la sagesse des autorités révolutionnaires iraniennes.

mardi, 19 février 2019 08:55

L'Iran dévoile un nouveau sous-marin

Le président iranien Hassan Rohani a inauguré, ce dimanche 17 février 2019, un sous-marin capable de tirer des missiles de croisière, à la base navale de Bandar-Abbas (sud).
L’Iran a dévoilé dimanche un nouveau sous-marin capable de tirer des missiles de croisière, en pleine tension avec les Etats-Unis, les pays du golfe Persique et Israël.


Le nouveau sous-marin, nommé « Fateh » qui signifie « conquérant » en persan, est le premier sous-marin semi-lourd de la flotte iranienne et pèse 600 tonnes. Selon les autorités, il a été construit entièrement par l’Iran et est capable de tirer des missiles de croisière ainsi que des torpilles. Il possède également une autonomie de 35 jours sous mer.

Le sous-marin a rejoint la flotte iranienne lors d’une cérémonie en présence du président Hassan Rohani dans le port de Bandar-Abbas, situé dans le golfe Persique.

L’Iran a dévoilé ces dernières semaines deux missiles d’une portée de 1 000 et 1 300 kilomètres complétant l’arsenal militaire du pays, notamment toute une série de missiles balistiques.

Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a affirmé depuis Munich que l’Iran devait développer sa puissance militaire dans une région où les autres pays ne cessent d’acheter des armes.