
تقي زاده
L’approbation des Français envers les Gilets jaunes rebondit
Les Français montrent de plus en plus de soutien et de sympathie envers le mouvement des Gilets jaunes, les protestataires insistant sur leur demande d’organiser un référendum d’initiative populaire.
Les derniers sondages effectués en France montrent que la majorité des Français est pour la poursuite du mouvement des Gilets jaunes. Un sondage réalisé par le cabinet d’études et de conseil « Elabe » réalisé pour BFMTV révèle que 40 % des Français entendent participer au grand débat lancé ce mardi dans l’Eure. 45 % des sondés ont dit n’avoir pas l’intention de prendre part au grand débat national.
Les résultats du sondage publiés ce mardi 15 janvier montrent aussi et surtout que l’approbation des Français envers les Gilets jaunes a rebondi. L’appui des citoyens français, qui comprend à la fois « soutien » et « sympathie », augmente de 7 points et passe à 67 %. Seulement 13 % des Français se disent « opposés » au mouvement.
Selon un autre sondage réalisé par l’entreprise de sondages politiques et d’études marketing française OpinionWay, deux tiers des Français veulent une réforme institutionnelle (67 %) à l’issue du grand débat national. Dans la même proportion (65 %), ils attendent également un référendum. Les sympathisants des Gilets jaunes sont même 83 % à l’espérer.
Saïf al-Islam Kadhafi apprécie le rôle de la Russie dans le règlement de la crise en Libye
Saïf al-Islam Kadhafi a salué le rôle de la Russie dans le règlement de la crise en Libye.
Ce mardi 15 janvier, le fils de Mouammar Kadhafi, dictateur déchu de la Libye, a félicité la Russie pour avoir soutenu les efforts de paix en Libye visant à remplacer l’insécurité par la stabilité.
Dans la foulée, Khaled al-Zaidi, avocat de Saïf al-Islam Kadhafi, avait auparavant déclaré à la chaîne de télévision Russia Today que le fils de Kadhafi avait envoyé une lettre à de hauts responsables russes pour leur demander le soutien de Moscou au règlement de la crise en Libye.
« La réponse de Moscou à cette demande de Saïf al-Islam Kadhafi a été positive. La Russie bénéficie d’une bonne cote de popularité chez les Libyens, car elle n’a pas le sang des Libyens sur les mains comme certains pays et elle n’a participé à aucune guerre contre ce pays », a réaffirmé Khaled al-Zaidi.
Moscou renforce sa police militaire dans le nord de la Syrie
Alors que les États-Unis annoncent vouloir retirer leurs troupes de Syrie, la Russie envisage d’augmenter le nombre des forces de sa police militaire déployées en Syrie.
Les forces de la police militaire russe, qui sont en charge de mener des missions de patrouille en Syrie, seront renforcées par l’envoi d’un nouveau bataillon dans le pays.
Les sources russes ont déclaré que le bataillon avait été envoyé en Syrie pour s’acquitter de « tâches spéciales ». La police militaire russe est présente en Syrie depuis décembre 2016. Elle a ensuite été envoyée à Alep pour assurer la sécurité de l’armée russe, des employés des hôpitaux mobiles et du personnel des convois humanitaires.
Les sources russes ont également rapporté que durant les trois derniers mois, le nombre des points de contrôle dans la zone démilitarisée d’Idlib et à Manbij avait été multiplié.
Le Japon ne peut pas se passer du pétrole iranien
Le Japon entend créer un mécanisme de paiement permettant d’acheter du pétrole iranien sans violer les sanctions américaines, estime un think tank basé à Washington.
Un membre du laboratoire d’idées « Atlantic Council », Sachi Sakanashi, estime que le Japon aussi continue ses efforts pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien (connu sous le nom du Plan global d’action conjoint, PGAC), de peur qu’une annulation de cet accord n’aboutisse à l’instabilité dans la région du golfe Persique.
D’après la chaîne de télévision Al-Alam qui rapporte la nouvelle, Sachi Sakanashi estime qu’il ne serait pas très aisé pour Tokyo de créer un tel mécanisme, étant donné que les Européens ont, eux aussi, éprouvé de grandes difficultés pour faire fonctionner leur « véhicule à usage spécial » (Special purpose vehicle, SPV), censé sauver le commerce avec l’Iran.
L’islam existe en Europe depuis des années
Un résumé de l’article a été publié dans le 406ème bulletin hebdomadaire des services culturels iraniens en Allemagne, qui précise :
« La Conférence islamique a été organisée en 2006 sur l'initiative du ministre allemand de l'Intérieur Wolfgang Schweibel qui lors de cette conférence, avait déclaré que l'islam faisait partie de l'Allemagne. Cependant, douze ans plus tard, l'actuel ministre allemand de l’intérieur déclare que l'islam ne fait pas partie de la culture allemande. Ces contradictions peuvent refléter la bonne participation des musulmans à la société allemande mais il faut tenir compte que les religions sont connues à travers leurs adeptes et leurs pensées. L'islam date de 1400 ans et on compte aujourd'hui 2,2 milliards de musulmans dans le monde et plusieurs interprétations de l'islam.
Ces différences affectent également la société allemande. Les musulmans peuvent dire avec fierté qu'ils n'ont jamais été aussi efficaces dans la société allemande, qu’en 2018. Les groupes islamiques, chaque seconde, ont pu publier leurs opinions sur les réseaux sociaux, et de nouveaux livres de divers groupes musulmans, ont été publiés, de nombreux films sur l'islam ont été créés pour un public occidental et loués par les critiques.
En ce sens, l'islam est entré dans le monde occidental et la question de savoir si l'islam appartient à l'Allemagne est une erreur. Il ne faut pas se demander si l'islam appartient à l'Allemagne, mais voir quel groupe islamique a été capable de s’adapter à la politique allemande. Le fait est que beaucoup de musulmans sont nés en Allemagne et ont grandi dans ce pays. Ils ont donc les mêmes droits de citoyenneté que la chancelière Angela Merkel, le chancelier Hurst Ziehfur, Alexander Guland ou les dirigeants du parti d'extrême droite.
Les musulmans souhaitent participer aux activités sociales et politiques en Allemagne, mais aucune des associations islamiques n'a encore été en mesure de se présenter correctement à la société allemande. Les musulmans libéraux ne sont pas soutenus par la majorité de la communauté musulmane, les groupes conservateurs vont souvent au-delà des lois et des structures de la société allemande, et les autres groupes ne sont toujours pas acceptés par la majorité.
Horst Ziehfur a peut-être le droit de dire que l’islam n’appartient pas à l’Allemagne car sa connaissance de l'Allemagne est aussi limitée et superficielle que la connaissance de Pierre Fogel, chef des salafistes allemands, du Coran. Néanmoins, nous sommes dans une étape importante de l’Histoire de l’Allemagne. Nous devons savoir comment nous pouvons vivre ensemble en paix, et empêcher que l'extrémisme se développe dans notre société. J'espère que les discussions se poursuivront et aboutiront à de bons résultats car la démocratie ne s’obtient pas sans effort ».
Une présentatrice de Press TV arrêtée aux États-Unis sans aucune raison spécifique
A Bagdad, Le Drian prend-t-il le chemin de Damas?
Alors que la France traverse une période de crise sociale ouverte, le chef de la Diplomatie française s'est rendu très discrètement au Moyen-Orient. Au journaliste de CNNEWS qui l'interrogeait le 10 janvier sur les objectifs de sa tournée régionale, M. Le Drian n'a pas souhaité fournir des explications qui s'imposent. Le ministre a préféré maintenir le flou sur le pourquoi de cette visite qui l'a conduit le 13 janvier à Amman puis à Bagdad et ce mardi 15 janvier à Erbil.
A Amman, le chef de la diplomatie française a affirmé que la guerre (française) contre Daech n'est pas achevée, voulant dire que les forces françaises ne quitteront pas la Syrie de sitôt, même si "Big Brother" US a décidé de les laisser tomber en annonçant son retrait du bourbier syrien. Mais le point de presse conjoint du ministre Le Drian avec son homologue jordanien contenait une petite phrase bien significative: «Si le Président Bachar el-Assad est candidat, il sera candidat. Ce sont les Syriens qui doivent décider de leur avenir». Pour de nombreux analystes, bien que la France cherche à donner l'impression d'une certaine ténacité dans le dossier syrien, pour éviter sans doute qu'elle soit accusée par l'opinion publique d'avoir fait le mauvais chois et d'avoir persisté à le maintenir pendant sept longues années, la phrase de Le Drian est déjà un aveu d'échec et une tentative pour ouvrir une brèche.
Pourquoi Israël a-t-il peur du silence de Hassan Nasrallah?
Si les discours de Seyyed Hassan Nasrallah inquiètent les Israéliens, son silence les inquiète davantage, car lorsque l’on adopte la position du silence, l’ombre de futures surprises plane, y compris celle de la guerre, note le rédacteur en chef de Rai al-Youm dans un récent article qui évoque le tourment du régime israélien face au mutisme intentionnel du secrétaire général du Hezbollah libanais.
Il s’agit en effet d’une conclusion qui ressort des propos tenus par le ministre israélien des Renseignements, Yisrael Katz sur le silence de Seyyed Hassan Nasrallah et son étrange absence. Ce mutisme est d'après lui dû au « choc » subi après l'action israélienne visant à détruire les prétendus « tunnels d’attaque » dans le cadre du soi-disant « Bouclier du Nord ».
Production de pétrole en Russie et insatisfaction saoudienne
Le ministre de l'Énergie saoudien, Khaled al-Faleh, a déclaré au réseau américain CNBC, que l'OPEP et ses partenaires étaient déterminés à atteindre les objectifs de production pour stabiliser le marché du pétrole en 2019. Ceci alors que le déclin de la production de certains pays contributeurs a été plus lent que prévu.
À la question de savoir quel serait le geste du plus grand producteur de pétrole de l'OPEP (Arabie) pour équilibrer le marché cette année, l’intéressé qui s’exprimait depuis Abou Dhabi au micro de CNBC, a répondu : « Nous avons suffisamment réduit notre production. L’Arabie saoudite, mais aussi d’autres pays, ont réduit leur production. J'ai entendu parler des Émirats. J’ai également parlé avec mes collègues en Irak. Ils vont réduire, à leur tour, leur production de pétrole ».
Il s’est attardé ensuite sur l’action de la Russie, le plus grand producteur non-OPEP, qui a participé au contrat visant à réduire sa production, pour dire que bien que Moscou ait commencé à réduire sa production de pétrole, mais le processus en était plus lent que l’exigeait les partenaires.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d’autres grands producteurs de pétrole du monde, menés par la Russie, ont conclu le mois dernier un accord lors d’une réunion à Vienne, qui prévoit une réduction de la production de brut de 1,2 million de barils par jour à partir de janvier 2019, pour une période initiale de six mois.
La Russie ne souhaitait pas vraiment réduire sa production, car elle dépend fortement des recettes d’exportation de pétrole, mais s’est pourtant dite pour la diminution en signe de coopération.
Moscou a pourtant demandé aux Saoudiens d’assumer la grosse part de la baisse.
La Russie, qui a commencé à coopérer avec l'OPEP à la fin 2016 pour stabiliser les prix du pétrole et a convenu avec l'Arabie saoudite de réduire sa production, a souvent annoncé qu’un baril de pétrole à 60 dollars le « satisfait pleinement » pour répondre à ses besoins économiques.
L'Iran a lancé son satellite Payam et compte en lancer un autre dans les prochains jours
"Échec du lancement d’un satellite par l’Iran", voila la phrase reprise ce mardi matin par la totalité de la presse mainstream qui souligne l'échec de la troisième phase, à savoir la mise sur orbite du satellite Payam lancé par le lancer Basir. Cette annonce a d'ailleurs été faite par le ministre iranien de la communication qui a fait aussitôt état du lancement d'un second satellite Doosti dans les jours à venir. En effet, pour les Iraniens qui fabriquent leurs satellites eux-mêmes et ce, dans un contexte de sanctions extrêmes, l'espace finira par céder et ouvrir ses portes. Un premier satellite iranien Omid a été lancé en 2009 et sa viabilité n'a été que de deux mois. Payam avait été conçu pour être placer en orbite pour une période de deux ans. L’Iran est le seul pays de la région à avoir maîtrisé la technologie de fabrication et de lancement des satellites et à ne pas être un simple consommateur.
Selon Hossein Mousavi, conseiller à la tête de cette agence, qui s'exprimait le 14 janvier sur la TV nationale, la mission de deux satellites Payam (Message) et Doosti (Amitié) est d'ordre technique et scientifique. Il s'agit aussi de booster les capacités nationales en termes agricoles alors que le pays s'est activement engagé dans le secteur de l'économie spatiale. D'ici quelques années, l'Iran envisage de lancer de nombreuses satellites dans l'espace" .
Le lancement de Payam a eu lieu au mépris des menaces formulées ces derniers jours par les États-Unis qui via leur secrétaire d'État, ont promis les pires sanctions, si l'Iran passait à l'acte. La France de Macron, largement tributaire des États-Unis, néanmoins dans sa politique moyen-orientale, a également jugé bon d'emboîter le pas à Washington et de demander que l'Iran cesse immédiatement ses projets de lancement et de mise en orbite des satellites.