تقي زاده

تقي زاده

La Macronie a décidément opté pour la répression : après un premier samedi de 2019 marqué par une montée en puissance des mouvements protestataires à travers la France, le gouvernement français décide de se radicaliser. Le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé lundi 7 janvier qu’une loi, dite loi "anti-casseur" serait mise en vigueur, loi qui prévoit de "durcir les sanctions contre les manifestants". Dans la foulée, le président Macron aurait aussi décidé de démettre de ses fonctions, le préfet de police de Paris Michel Delpuech. 

La nouvelle loi doit muscler "l’arsenal répressif", un dispositif de sécurité pour l’acte IX des Gilets jaunes, prévu pour samedi prochain. Le dispositif comprendra près de 80 000 policiers et gendarmes qui seront déployés dans toute la France dont 5 000 à Paris, pour le maintien de l’ordre, selon le Premier ministre. De même, les blindés sur roues de la gendarmerie seront à nouveau déployés dans la capitale. Cependant, selon les analystes, la vraie nouveauté résidera dans le traitement réservé aux manifestants qui se feront arrêter par les policiers. 

Après les condamnations faites par l’UE et la France dans l’affaire de l’extension des colonies israéliennes en Cisjordanie, Israël menace la France de représailles.

En réaction à la nouvelle décision d’Israël de reconstruire plus de 2000 colonies dans les territoires occupés en Cisjordanie, les chancelleries européennes, la France parmi d’autres ont condamné les plans israéliens qui sapent, le soi disant compromis Palestiniens/Israéliens.

S’étant senti lâché, le régime de Tel-Aviv voit les récentes condamnations françaises comme un nouveau coup de poing de la part de son allié européen. En riposte, Israël  a lancé une tentative de remettre en cause la crédibilité du gouvernement français à prendre une telle prise de position rare face à lui.

mardi, 08 janvier 2019 08:58

Erdogan dans l'arrière-cour de Riyad

Les rivalités entre la Turquie et l’Arabie saoudite pour attirer des alliés battent leur plein. Il semblerait pourtant qu’Erdogan a devancé un tant soit peu ses rivaux. L’éditorialiste de Rai al-Youm se veut rassurant que Damas saura faire tout ce qui assure les intérêts du peuple syrien, malgré les convoitises de certains États de la région.

Alors que l’Arabie saoudite est occupée par le dossier des auteurs de l’assassinat du journaliste critique Jamal Khashoggi, faisant preuve, en même temps, d’atermoiements dans la mise en application de la trêve à Hudaydah sur la côte ouest du Yémen, sa rivale régionale, la Turquie, a accueilli les dirigeants d’importants pays musulmans de la région, écrit Abdel Bari Atwan, dans un article publié par le journal arabophone Rai al-Youm.

Le premier dirigeant musulman à avoir récemment effectué une visite en Turquie était le Premier ministre pakistanais Imran Khan, et le deuxième, est le président irakien Barham Saleh, rappelle le journaliste arabe qui ajoute :

« Recep Tayyip Erdogan sait très bien que la crise en Syrie s’approche de sa fin et que l’axe Arabie saoudite-Émirats arabes unis-Égypte est déterminé à renouer avec Bachar al-Assad par le biais des projets d’investissements dans la reconstruction de la Syrie. Si ce projet se réalise, cela voudrait dire que la Turquie sera encerclée par ces trois pays, dans l’optique d’Erdogan qui, dans une tentative d’anticiper les choses, prépare un contre-plan. Pour ce faire, Erdogan songe à encercler cet axe influant dans son arrière-cour orientale et affirmer sa place au Pakistan et en Afghanistan. C’est ce qui justifie d’ailleurs l’accueil chaleureux qu’il avait réservé à ses invités pakistanais et irakien à Ankara. Le grand intérêt porté par Ankara au développement des relations commerciales et militaires avec le Pakistan et sa proposition de tenir un sommet tripartie turco-pakistano-afghan au printemps prochain s’explique par cette même motivation. »

Et en parlant de l’Irak, pays musulman qui cherche à retrouver son rôle dans le monde arabe et dans la région, dans un sens plus général, Abdel Bari Atwan affirme avoir remarqué l’entente trouvée entre les présidents turc et irakien, en ce qui concerne les coopérations dans le cadre de la lutte antiterroriste.

« Dans un communiqué conjoint, Erdogan et Saleh ont conclu de rédiger une stratégie commune pour la lutte contre le terrorisme. Cela signifie qu’une nouvelle fois, l’Irak reconduit l’accord signé à l’époque de Saddam Hussein avec la Turquie. »

D’après le journal Rai al-Youm, l’on pourrait en déduire que les avions turcs pourraient recevoir l’autorisation de pourchasser, dans le Nord irakien, les éléments du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan qualifié de terroriste par Ankara).

Le ministre pakistanais des Affaires étrangères Mahmoud Qureshi qui accompagnait Imran Khan au cours de sa visite à Ankara a affirmé que le Pakistan et la Turquie étaient sur la même longueur d’onde en ce qui concerne les questions stratégiques et que les deux pays insistaient à renforcer les coopérations bilatérales dans tous les domaines surtout le commerce. L’article précise également que le Pakistan mise énormément sur les investissements, mais aussi, sur l’expérience et le savoir-faire de la Turquie en matière d’infrastructures et d’industries militaires. Islamabad vient de signer avec Ankara un accord d’achat d’hélicoptères d’une valeur d’un milliard de dollars, précise le journaliste arabe, ajoutant que l’attitude d’Ankara a amené les Saoudiens et les Émiratis à penser à renouer avec la Syrie et son président Bachar al-Assad.

Selon le site d’information Al-Masdar News, la coalition américaine a envoyé, le week-end dernier, un convoi massif d’armes à ses alliés des Forces démocratiques syriennes (FDS) dans les zones rurales de Deir ez-Zor.

mardi, 08 janvier 2019 08:55

Syrie: le message iranien à Tel-Aviv

Venu à Téhéran afin de participer à une conférence internationale portant sur la stratégie de défense iranienne en Asie de l’Ouest, le vice-ministre syrien de la Défense, Mahmoud Chawa, a rencontré ce lundi 7 janvier le ministre iranien de la Défense, le général Amir Hatami.

Les deux hommes se sont entretenus des questions d’intérêt commun et des dossiers régionaux, rapporte l’agence ISNA.

Lors de cette rencontre, le ministre de la Défense, le général Hatami a tenu à glorifier la résistance du peuple, du gouvernement et des forces armées syriens.

« Grâce à ses dévouements dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le peuple syrien a su éloigner une grande menace de la Syrie, mais aussi de toute la région. Et quant à la République islamique d’Iran, notre position reste la même : il va de soi que nous resterons aux côtés du peuple syrien jusqu’à la victoire ultime. »

Faisant allusion aux « victoires obtenues par le peuple syrien qui consistent à libérer une grande partie du territoire syrien de l’occupation des terroristes », le général Hatami a affirmé que l’Iran était prêt à contribuer aux travaux de reconstruction dans ce pays.

Pour sa part, le vice-ministre syrien de la Défense a tenu à remercier son hôte ainsi que le peuple iranien tout entier, avant d’ajouter :

« Pour la résistance dont ils ont témoigné pendant plusieurs années de guerre et pour les victoires qu’ils ont pu accumuler contre les terroristes, le gouvernement, le peuple et les forces armées de la Syrie se sentent redevables envers la RII et ses appuis. »

Insistant sur la « lutte sérieuse et tous azimuts » contre les terroristes, Mahmoud Chawa a précisé :

« Le peuple et les forces armées syriens continueront à combattre les terroristes jusqu’à la libération complète du pays. Seul 1 % du territoire syrien reste aujourd’hui occupé par les terroristes qui profitent d’ailleurs de l’appui américain et nous allons sans aucun doute le leur reprendre. »

Le vice-ministre syrien de la Défense s’est félicité du fait que les réfugiés syriens avaient commencé à regagner leur pays.

« L’Iran est l’adversaire le plus sophistiqué et le plus dangereux d’Israël », écrit le journal israélien Haaretz dans une analyse parue sur son site le 7 janvier. L’Iran « a adopté une stratégie sur plusieurs décennies. Mais Israël, frénétiquement concentré sur l’ici et maintenant, n’a pas de plan systématique pour le confronter - et d’autres objectifs nationaux cruciaux à long terme ».

Le journal évoque les déclarations de 2014 du Guide suprême de la Révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei, selon lesquelles « le régime d’Israël ne verra pas les 25 prochaines années ». Pour éviter la concrétisation d’une telle prédiction, l’auteur de l’article propose à Tel-Aviv d’élaborer une stratégie sur une période de 50 ans similaire à celle de l’Iran.

L’ayatollah Khamenei a fait publier en octobre dernier un nouveau document sur la perspective de la République islamique, cette fois sur une période de 50 ans, qui insiste sur l’ascension de l’Iran dans le classement des cinq premiers pays du monde dans les domaines scientifiques et technologiques, et des sept premiers pays où le développement et la justice sont les plus florissants.

Le commandant en chef adjoint des Unités de mobilisation populaire irakienne, Hachd al-Chaabi, vient de déclarer que les prétentions américaines de vouloir transférer leurs troupes de la Syrie vers l'Irak ne sont que de vieux jeux que les responsables du Moyen-Orient connaissent déjà.

La porte-parole du ministère français des Affaires étrangères vient de déclarer que pour le moment l’ouverture de l’ambassade de France en Syrie n’était pas à l’ordre du jour.

Selon l’agence de presse gouvernementale koweïtienne, KUNA, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Agnès Von Der Mühll vient de déclarer au cours de sa conférence de presse quotidienne que Paris n’envisageait pas encore de rouvrir l’ambassade de France en Syrie.

C’est en 2011 après le commencement du conflit en Syrie que la France y a fermé son ambassade sans pour autant rompre ses liens diplomatiques avec ce pays où elle poursuivait bon train ses activités commerciales.

Suite au succès du gouvernement Assad dans sa lutte contre les terroristes de Daech et la libération de vastes zones du pays, certains pays arabes, tels que Bahreïn et les Émirats arabes unis ont annoncé l'ouverture de leurs ambassades en Syrie. La Grande-Bretagne aurait également entrepris la réparation de son ambassade dans ce pays.

 

Les tensions sino-US font rage en mer de Chine méridionale au moment de la relance des discussions commerciales.

Un bâtiment de la marine américaine naviguait à proximité des îles Paracels, archipel contesté de la mer de Chine méridionale revendiqué par la Chine, au moment où des discussions commerciales se déroulaient à Pékin entre négociateurs chinois et américains pour mettre à bémol des tensions qui sévissent entre Pékin et Washington.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a dénoncé officiellement la présence d’un bâtiment de la marine américaine près des îles Xisha en mer de Chine méridionale.

Les bataillons du Hezbollah et le mouvement irakien « Asaib Ahl al-Haq » ont averti que si la diplomatie ne suffisait pas pour mettre un terme à l'occupation américaine, la Résistance irakienne n’aurait qu'à appuyer sur la détente pour chasser les occupants.

Alors que les informations se succèdent sur des agissements américains à Al-Anbar, le Hezbollah d'Irak et Asaib Ahl al-Haq, deux groupes de la Résistance irakienne, ont déclaré dans un communiqué qu’ils suivaient de près tous les agissements des forces américaines, tout en qualifiant la patrouille du commandant de l'armée US dans les rues de Bagdad de "violation flagrante de la souveraineté de l'Irak et d’insulte à la population".