
تقي زاده
Réouverture des ambassades occidentales en Syrie
Toujours selon la même source, l’ambassadeur britannique aurait l’intention de retourner en Syrie et de reprendre sa mission diplomatique, ce qui explique les travaux en cours.
L’ancien ambassadeur britannique en Syrie, Peter Ford, avait déclaré que les États-Unis n’avaient pas « assez de pouvoir pour empêcher la reprise des relations des pays arabes et européens en Syrie », ajoutant que les pays européens reprendraient leurs relations avec Damas sans condition préalable.
Le chef du parti arabe « Tawhid », Wiam Wahab, avait déjà déclaré que toutes les ambassades rouvriraient en Syrie.
Le Koweït s’est dit prêt à rouvrir son ambassade à Damas après sept ans de fermeture.
Les Émirats arabes unis ont rouvert les portes de leur ambassade, le 27 décembre 2018. Le lendemain, le ministère des Affaires étrangères de Bahreïn a publié une déclaration confirmant la reprise des activités de son ambassade en Syrie.
Le gouvernement syrien a déclaré que les pays qui, durant les années de conflit en Syrie, ont apporté leur soutien — politique ou militaire — aux groupes terroristes et souhaitent désormais reprendre leurs relations diplomatiques, devront « compenser leurs erreurs du passé ».
Bilan 2018 : 300 Palestiniens assassinés et 29000 blessés
Israël frappe le sud et le nord de Gaza
À peine quelques heures après l'arrivée du conseiller à la sécurité nationale US, John Bolton à Tel-Aviv, l’armée israélienne a lancé des raids aux hélicoptères contre la bande de Gaza. Sur fond de rapt de Palestiniens de la Cisjordanie où Tel-Aviv craint une "militarisation", les hélicoptères israéliens ont pris d'assaut deux sites appartenant à la Résistance palestinienne, dans le nord et le sud de Gaza. La riposte de la Résistance n'a pas tardé.
Les roquettes de la Résistance ont visé la colonie de peuplement sioniste d’Ashkelon dans le sud des territoires occupés palestiniens. Peu avant cette riposte, des hélicoptères du régime israélien avaient pris d’assaut une tour d’observation de la Résistance à l’est de la localité de Khazaa à Khan Younès dans la bande de Gaza.
L’attaque n’a pas fait de victime, ni de dégâts matériels ; des sources locales ont indiqué même qu’un des missiles n’a pas actionné.
Les hélicoptères israéliens ont continué à survoler, pendant quelques heures, la ville de Khan Younès où un commando israélien a mené en novembre 2018 une opération qui s'est soldée par la mort des soldats israéliens. L'infiltration de soldats israéliens a provoqué une vaste riposte de la Résistance qui a tiré pas moins de 500 roquettes et missiles contre les colonies du sud israélien.
L'USS Fort McHenry appareille vers la mer Noire
Dans le contexte de l’escalade de tension survenue suite aux actes de provocation de l’Ukraine dans les eaux russes, la marine US a envoyé un navire de guerre vers la mer Noire, ce qui est qualifié d’« agression » par la Russie.
Le navire de guerre USS Fort McHenry (LSD 43) a commencé à se diriger vers le nord du détroit des Dardanelles en direction de la mer Noire.
« Le passage de l’USS Fort McHenry dans la mer Noire vise à assurer la sécurité de la mer Noire et à renforcer les relations étroites des États-Unis avec leurs alliés à l’OTAN dans la région », ont prétendu les commandants de la Marine américaine.
Il s’agit du premier navire de la marine américaine à entrer dans la mer Noire depuis août 2018.
Le commandant Kyle Raines, porte-parole de la 6e flotte de la Marine américaine, a déclaré que les États-Unis continuaient d’appeler l’Ukraine et la Russie à trouver une solution diplomatique à leur différend.
Les milieux politiques et médiatiques ont l'impression d'avoir sur le dos, Iraniens, Américains et Russes
2018 n'a pas été une année faste pour Israël et c'est le moins qu'on puisse dire. Et au rythme où vont les événements, l'année 2019 risque d'être encore plus catastrophique. Le journal Maariv revient sur l'ensemble de défis auxquels le régime de Tel-Aviv devra faire face en cette année nouvelle et semble peu optimiste quant aux capacités réelles des autorités israéliennes à relever ces défis.
Maariv évoque surtout la présence visiblement "durable" de la Résistance en Syrie qui présente à ses yeux le plus grand défi auquel devra s'affronter Israël : « À vrai dire, peu d'issus se présente à Israël pour pouvoir bouter le Hezbollah hors de la Syrie vu les évolutions militaires du conflit et la montée en puissance du régime Assad. Et ce alors même que la fin de l’opération « Bouclier du Nord » censée affaiblir le Hezbollah sur le plan politique et militaire s'approche sans que cette opération puisse contribuer en quoi que ce soit à l'affaiblissement de l'organisation de Nasrallah ».
Présence de soldats américains à Bagdad : l’Irak fait toute la lumière
Il est loin le temps où les militaires américains foulaient au pied impunément le sol irakien. Le ressentiment anti-américain gagne de minute en minute du terrain.
Pour apaiser le tollé général suscité par la présence de militaires américains sur l’avenue Mutanabbi dans la capitale irakienne, le commandement des opérations de Bagdad a publié un communiqué, ce dimanche 6 janvier, pour faire toute la lumière sur cette affaire.
« Étant donné le tapage suscité par la présence de militaires américains sur l’avenue Mutanabbi aux côtés de Jalil al-Rabii, commandant des opérations de Bagdad, nous expliquons les détails de cette visite afin de faire toute la lumière sur cette question », indique le communiqué.
Et d’ajouter : « Le vendredi 4 janvier 2019, Jalil al-Rabii, accompagné d’officiers des opérations de Bagdad, ont visité l’avenue Mutanabbi avec un correspondant de la NPR [National Public Radio, principal réseau de radiodiffusion et de service public des États-Unis, NDLR] qui était sous l’escorte d’un certain nombre de forces de la coalition américaine. Le journaliste avait auparavant demandé aux autorités irakiennes de permettre cette visite pour qu’il puisse préparer un rapport sur la situation sécuritaire de la capitale irakienne. Les forces de la coalition qui accompagnaient le correspondant de la NPR n’étaient pas en mission militaire, mais elles accomplissaient tout simplement une mission d’escorte. Sur la demande de certains médias, des rencontres ont été effectuées entre le correspondant de la NPR et des journalistes irakiens, et le correspondant du média américain a largement apprécié le grand rôle joué par les forces de sécurité irakiennes dans la lutte antiterroriste ainsi que leurs efforts visant à garantir la sécurité de Bagdad. Le correspondant de la NPR a rédigé un rapport sur la situation sécuritaire satisfaisante dans la capitale et son rapport a été rendu public. Il a été choqué de voir la sécurité régner à Bagdad, où il avait été témoin d’attentats terroristes lors d’un voyage qu’il y avait effectué il y a des années ».
Le commandement des opérations de Bagdad a ajouté que le regard sceptique que portait la communauté mondiale vis-à-vis de la situation sécuritaire en Irak était dû aux mauvais bilans publiés par les médias, bilans qui ne reflètent pas la réalité.
« Ce que nous avons fait était un effort visant à informer les médias étrangers de la vraie situation sécuritaire de notre pays, dans l’espoir de changer le regard du monde », a-t-il conclu.
Plus tôt dans la journée, l’alliance irakienne Saeroun, dirigée par Moqtada al-Sadr, a qualifié la présence de soldats américains sur l’avenue Mutanabbi de « violation de la souveraineté d’Irak ».
Le porte-parole de l’alliance Saeroun a déclaré que « le fait que des militaires américains se promènent sur l’avenue Mutanabbi constitue un comportement ignoble et contredit les lois et les règles internationales ».
Après la victoire sur le terrorisme, Damas s’engagera pour libérer le Golan
Les hauteurs du Golan sont un territoire syrien, occupé illégalement par Israël depuis la guerre des Six Jours en 1967 puis annexé unilatéralement par Tel-Aviv en 1981.
Situées dans une zone hautement stratégique entre la Syrie, le Liban, la Jordanie et les territoires palestiniens occupés, les hauteurs du Golan font l’objet de la convoitise du régime israélien depuis sa création en 1948. D’ailleurs ces hauteurs dominent les capitales de ces trois pays et du régime israélien, c’est-à-dire Damas, Beyrouth, Amman et Tel-Aviv.
Les hauteurs du Golan font partie des « territoires occupés » par Israël faisant l’objet de la résolution 242 du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies, qui n’a jamais reconnu l’occupation et l’annexion des hauteurs du Golan par Israël. En effet, la résolution 497 du Conseil de sécurité considère l’annexion israélienne du Golan comme étant « nulle et non avenue et sans effet juridique sur le plan international ».
Le 16 novembre 2017, une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU a condamné l’occupation par Israël du plateau syrien du Golan depuis 1967. Elle a été adoptée par 151 voix contre 2. Les États-Unis et Israël étaient les deux seuls membres de l’ONU à avoir voté contre. Quatorze pays se sont abstenus.
La résolution de l’ONU qualifie la décision de Tel-Aviv d’annexer le Golan de « nulle et non avenue ».
Réouverture des ambassades d’Italie et du Royaume-Uni en Syrie
Des sources syriennes ont rapporté que deux pays européens avaient entrepris de rouvrir leurs ambassades en Syrie.
Selon le site El-Nashra, les ambassades du Royaume-Uni et d’Italie à Damas ont entamé la restauration de leurs locaux en vue d’une prochaine réouverture.
Toujours selon la même source, l’ambassadeur britannique aurait l’intention de retourner en Syrie et de reprendre sa mission diplomatique, ce qui explique les travaux en cours.
L’ancien ambassadeur britannique en Syrie, Peter Ford, avait déclaré que les États-Unis n’avaient pas « assez de pouvoir pour empêcher la reprise des relations des pays arabes et européens en Syrie », ajoutant que les pays européens reprendraient leurs relations avec Damas sans condition préalable.
Le retrait US de Syrie aura lieu tôt ou tard (News Eastern Outlook)
Dans un article intitulé « le retrait américain de Syrie était inévitable », le magazine russe en ligne News Eastern Outlook nous explique que les récentes évolutions de la région obligeaient tôt ou tard les États-Unis à se retirer de Syrie.
La décision du président américain Donald Trump de vouloir retirer les troupes US de Syrie a certainement surpris beaucoup de gens dans le monde, en particulier ses proches, à savoir James Mattis ainsi que le Pentagone et les faucons qui souhaitent continuer à utiliser la Syrie comme champ de bataille par procuration contre l’Iran et la Russie.
Les experts politiques occidentaux ont par conséquent fait beaucoup de bruit pour rien. Il y en a beaucoup qui ont exprimé leurs craintes par le fait que le retrait US de Syrie ne "crée" un paradis pour la réorganisation et le regroupement des terroristes, qu’il ne laisse à l’Iran les mains libres pour élargir sa zone d’influence autant qu'il le souhaite et qu’il ne porte atteinte aux relations des États-Unis avec leurs alliés de l’Est et de l’Ouest.
L’Iran défiera les USA à proximité de leurs eaux territoriales
L’envoi de la flotte iranienne à proximité des eaux territoriales des États-Unis mettra ces derniers face à un vrai défi. Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, l’Iran sera le troisième pays anti-américain, après l’Union soviétique (puis la Russie) et la Chine, qui enverra une flotte en direction des eaux territoriales des États-Unis.
Basé à Londres, le journal Rai al-Youm a parlé d’un « grand défi » en réaction à l’information fournie par la marine de la République islamique d’Iran sur l’envoi de la flotte iranienne en direction de l’océan Atlantique.
Après la Chine et la Russie, l’Iran est le troisième pays à envoyer un navire de guerre à proximité des eaux territoriales des États-Unis. En cas de menace, l’Iran pourra prendre pour cible les bases militaires du Pentagone dans le golfe Persique.
Selon Rai al-Youm, durant ces dernières années, les forces de la marine iranienne ont régulièrement empêché les bateaux de guerre US de s’approcher des eaux territoriales iraniennes. De sorte qu’en septembre dernier, la télévision iranienne a diffusé pour la première fois une vidéo montrant les vedettes rapides du Corps des gardiens de la République islamique (CGRI) en train de s’approcher de l’un des plus grands porte-avions américains, l'USS Theodore Roosevelt, dans le golfe Persique. La vidéo enregistrée en mars 2018 constituait pour la partie iranienne une mise en garde adressée au commandant du porte-avions contre les répercussions irréversibles d’une guerre.