تقي زاده

تقي زاده

Le groupe terroriste Daech chercherait à établir de nouveaux passages entre l’Irak et la Syrie, rapportent des sources de sécurité irakiennes.

Zahir Bahadeli, un commandant de la brigade des gardes-frontières d’Irak, a annoncé que les chasseurs irakiens avaient mené sept attaques aériennes contre les bastions de Daech dans la localité d’al-Wada près de la Syrie. 27 terroristes ont été éliminés et quatre tunnels détruits.

« Le renseignement de la coalition américaine a joué un rôle crucial dans la réussite de ces opérations destinées à endiguer l’infiltration des terroristes via les frontières de la Syrie », a-t-il expliqué.

Habib al-Shamari, officier de police dans la province de Diyala, a également fait état de frappes contre les positions de Daech à Hawd al-Zor au nord-est de la ville de Bakouba, chef-lieu de la province de Diyala. Deux terroristes, dont un leader de Daech, ont été tués.

Une source militaire irakienne a par ailleurs confirmé l’intention de Daech de créer de nouveaux passages entre l’Irak et la Syrie. « Ce groupe terroriste a tenté à plusieurs reprises de s’infiltrer dans les zones frontalières, mais elles sont parsemées de postes de contrôle et de gardes-frontières. La frontière entre les deux pays fait des kilomètres et sa protection n’est pas chose facile, ce qui donne à Daech l’opportunité de s’y aventurer », a-t-elle précisé.

En Syrie, Daech a accès à des armes et à une aide financière. En Irak, ses éléments sont entraînés et formés dans le désert. Le danger de Daech persiste encore dans la zone frontalière entre les deux pays.

Rencontrez le missile défensif Shahab Saqeb de fabrication iranienne conçu pour détruire des cibles de faible niveau avec une grande efficacité capable d'atteindre des cibles jusqu'à onze kilomètres de distance. Cette réalisation d'ingénierie de pointe a été conçue par des experts de l'industrie de la défense iranienne.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : La longueur du missile est d'environ 2,9 mètres, son poids est de 84 kilogrammes et sa vitesse de 740 mètres par seconde, a rapporté mercredi l'agence de presse iranienne Tasnim.
 
Shahab Saqeb a une portée de 500 à 8500 mètres contre des cibles aériennes qui volent à 400 mètres par seconde, 10 km contre des cibles à des vitesses de 300 mètres par seconde et 11 km contre des hélicoptères.

Le missile iranien est équipé de nouvelles hélices à réaction, ce qui lui permet d'améliorer sa capacité à mieux influer sur les cibles aériennes ennemies.

Ce missile fait partie des nombreuses autres réalisations que les ingénieurs iraniens ont récoltées, après la révolution islamique, en concevant des systèmes de radar, des systèmes de missiles et des systèmes de détection, de guidage et de contrôle de la défense antiaérienne.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti vendredi que son armée était prête à toute évolution face à l'Iran. 
 
Les combattants de Tsahal (Forces de défense israéliennes) et les services de sécurité sont prêts à toute évolution de la situation. Nous allons nous battre contre celui qui tente de nous faire du mal", a déclaré M. Netanyahu au début de la réunion extraordinaire du cabinet à Tel Aviv, pour marquer le 70ème anniversaire de la création d'Israël.

Vendredi, le ministre israélien de la Guerre, Avigdor Liberman, a mis en garde l'Iran contre une attaque visant le régime hébreu.

"Nous sommes prêts pour tous les scénarios. Nous sommes prêts pour un scénario multi-front et je ne me souviens pas d'une époque où nous étions si bien préparés et si prêts, à la fois pour l'armée et pour le peuple d'Israël", a déclaré M. Liberman.

Jeudi soir, M. Netanyahu a également appelé à une action contre l'Iran, lors d'une réception en l'honneur du corps diplomatique en Israël, à l'occasion du 70ème anniversaire de la création d'Israël. "L'Iran est l'ennemi de nous tous -- d'Israël, du monde arabe, de la civilisation", a-t-il suggéré.

Israël n'a toujours pas de commentaire sur une frappe de missiles contre la base aérienne syrienne T-4 de Tiyas, située dans l'est de la province de Homs, le 9 avril. La frappe a fait 14 morts. L'Iran, la Syrie, la Russie et certains responsables américains ont indiqué explicitement qu'Israël était responsable de cette frappe.

Le président russe Vladimir Poutine a appelé à M. Netanyahou d'éviter des actions qui pourraient déstabiliser la situation en Syrie et a souligné l'importance de ne pas violer la souveraineté de la Syrie.
La cérémonie d'ouverture de la section féminine du 35ème Concours International du Coran en Iran s'est tenue samedi à Téhéran.

Un certain nombre de responsables coraniques, religieux et culturels, y compris le chef de l'organisation des affaires d’Awkaf, l’Hojat-ol-Islam Ali Mohammadi et le secrétaire du Conseil pour le développement de la culture coranique, l’Hojat-ol-Islam Hamid Mohammadi étaient présents à la cérémonie, avec la récitation de versets coraniques par l'éminent récitant Iranien, Mehdi Adeli.

Ensuite, Masoumeh Farzaneh, responsable du comité des femmes de la compétition, a prononcé un discours dans lequel elle a noté que 28 mémorisatrices du Coran de 28 pays participent à l'édition de cette année.

آیین افتتاحیه دومین دوره مسابقات بانوان برگزار شد/ اعزام نیروهای جهادی قرآنی به مناطق محروم

Elle a ajouté que 14 experts du Coran, 9 d'Iran et 5 d'autres pays, forment le panel des juges.

Les trois premières lauréates de ces compétitions seront récompensées à la cérémonie de clôture mercredi, a-t-elle noté.

Selon elle, trois événements, dont une exposition, sont prévus en marge du concours.

L'Eram Hotel de Téhéran accueille la compétition dans la section féminine.

Le 35ème Concours International du Coran de la République Islamique d'Iran a été officiellement lancé lors d'une cérémonie jeudi.

Il comprend cinq sections, dont celles pour les hommes, les élèves et les étudiants du séminaire.

Près de 370 invités étrangers, y compris les prétendants, les experts du Coran et les membres des groupes, sont arrivés en Iran pour l'événement coranique.

Le nombre de pays participant à la compétition cette année est de 84.

Selon des preuves avancées par l'armée russe, le groupe terroriste Jaysh al-Islam produirait des armes chimiques en Syrie.

Le ministre russe de la Défense a déclaré vendredi que les frappes occidentales sur la Syrie n’avaient pas ramené la stabilité dans le pays, selon l’agence de presse Fars News .

« Je tiens à souligner que ces frappes aériennes se sont déroulées à un moment inopportun ; c'est-à-dire deux jours avant que nous ne terminions les opérations dans la Ghouta orientale », a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura.

Il a souligné que les frappes américaines, britanniques et françaises n'ont pas réussi à stabiliser la Syrie.

Par ailleurs, l'armée russe affirme, preuves à l’appui, que les groupes rebelles armés détenaient une quantité considérable de produits chimiques comme l’hexamine qui entre dans la composition des armes chimiques. « Des analyses d'échantillons prélevés sur les sites de la Ghouta orientale en Syrie montrent qu'ils contiennent des marqueurs chimiques comme l’hexamine », a annoncé un responsable militaire russe.

Cela prouve bien que les terroristes de Jaysh al-Islam produisent des gaz toxiques dans la ville de Douma, rapporte Sputnik.

Pour rappel, le 7 avril dernier, suite à l'avancée de l'armée syrienne dans la ville de Douma dans la Ghouta orientale, l’opposition syrienne a accusé le gouvernement de Damas d’avoir mené une attaque chimique contre la région. Une semaine plus tard, cette allégation sans fondement a ouvert la voie à une attaque en Syrie des États-Unis menées en coordination avec la Grande-Bretagne et la France.

La Syrie et la Russie rejettent catégoriquement les accusations d’attaque chimique à Douma.  

Dans son dernier article l'éditorialiste de Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan se pose la question suivante: pourquoi les États-Unis auraient-ils décidé de se retirer de la Syrie ? La réponse est bien multiforme: Ce serait d'abord un pas franchi dans le sens des promesses électorales du président Trump quand il affirmait en 2016 vouloir retirer les troupes US de la Syrie, promesse qu'il a d'ailleurs réitéré il y a un mois au grand dam des généraux US.

Trump a avoué que « les Américains avaient dépensé quelque 70 milliards de dollars ces 17 dernières années au Moyen-Orient sans en tirer grands profits ».

Plus loin dans son article, l'auteur évoque le plan « Bolton » porté au grand jour par les médias outre-Atlantique et qui consiste à créer une armée arabe en Syrie en lieu et place des forces que les États-Unis détiennent dans le sud et le nord-est syriens : « Mais les Américains auraient-ils décidé de lâcher prise? »

Les résultats d'un récent sondage indiquent que le régime israélien craint que l’Iran réplique à l’attaque aérienne contre la base militaire T4 située dans la province syrienne de Homs.

Selon un rapport publié par le journal Maariv, plus de 73% des colons israéliens habitant les territoires occupés palestiniens pensent que des menaces sécuritaires planent sur eux.

Des sources diplomatiques et militaires russes font état de la mise en application d’un nouveau plan commandité par les États-Unis pour démembrer la Syrie.

La chaîne Al-Mayadeen citant certaines sources diplomatiques et militaires russes a annoncé cette nouvelle, sans manquer de rappeler que des groupes armés projetaient de lancer une vaste opération militaire dans le but de former un gouvernement indépendant vis-à-vis de Damas, avec Deraa comme capitale. À en croire ces sources, un point de passage a été établi entre Israël et la Jordanie pour transférer des armes lourdes vers les régions sous contrôle des groupes armés.

« Tout comme la région située à l’est de l’Euphrate contrôlée par les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis, un nouveau gouvernement sera mis en place avec Deraa comme capitale. Il est fort probable que l’attaque chimique présumée à Douma soit évoquée par l’Occident pour justifier sa nouvelle agression contre la Syrie », ont-elles précisé.

Le journaliste d’Al-Mayadeen a déclaré que Moscou avait déjà mis en garde contre la mise en application d’un tel scénario.

La création de coalitions tripartite ou quadripartite au Moyen-Orient où l’Iran, la Syrie, la Russie, l’Irak et la Turquie jouent un rôle de premier rang, a nettement influé sur les crises en Syrie et en Irak. Elles pourraient donc accueillir de nouveaux adhérents et contribuer au règlement d’autres conflits.

Selon Tasnim News, le ministre iranien de la Défense Amir Hatami se trouve depuis mercredi 18 avril à Bagdad en visite officielle pour participer au sommet quadripartite Iran-Irak-Syrie-Russie sur le renseignement et rencontrer les autorités militaires et sécuritaires irakiennes.

L’objectif de ces quatre pays à Bagdad est de coordonner leur lutte contre « le terrorisme ». «La coopération sur le plan du renseignement entre les quatre pays pour des objectifs communs et des missions contre le terrorisme a été une expérience réussie pour ramener la stabilité et la sécurité et doit être la base de toute coopération future», a déclaré le général Amir Hatami.

En 2015, un accord de coopération dans le domaine de la Défense a été signé lors du passage à Téhéran du ministre irakien de la Défense, Khaled al-Obeidi.

L’actuelle visite de M. Hatami à Bagdad a été, quant à elle, marquée par la tenue de la première commission mixte de coopération en matière de défense Irano-irakienne et la réunion quadripartite Iran-Irak-Syrie-Russie contre le terrorisme. Cette coalition a vu le jour fin 2015 alors que la Russie commençait ses frappes ciblées contre les positions terroristes en Syrie.

« Les responsables russes, iraniens et syriens sont arrivés en Irak. Ils ont entamé des discussions autour du terrorisme et notamment du groupe terroriste Daech. Il existe un accord stratégique entre l’Irak et les États-Unis. Ces derniers ont le devoir de protéger l’Irak en cas d’attaque venant de l’étranger. Mais vu le laxisme et le désengagement de Washington, Bagdad a été obligé de trouver un nouvel allié militaire et de se tourner vers la Russie », a par ailleurs expliqué un député du Parlement irakien.

Le ministre iranien de la Défense a indiqué en début de séance de cette réunion quadripartite que la coalition Iran-Irak-Syrie-Russie avait eu un « rôle important dans la défaite de Daech ».

Dernières initiatives en date : sur ordre du Premier ministre Haïder al-Abadi, des F-16 de l'armée irakienne ont mené jeudi des frappes aériennes contre les positions de Daech en Syrie.

Dans la ville américaine de Durham, en Caroline du Nord, la décision a été prise par les élus d’interdire à la police locale d’être entraînée par l'armée israélienne.

Selon la chaîne Al-Jazeera, une coalition d'organisations communautaires de la ville de Durham, dans l'État américain de Caroline du Nord, a réussi à faire pression sur le Conseil municipal pour interdire la formation et les échanges entre le département de police de Durham et l'armée israélienne.  

Une motion soulignant que « l’armée et la police israéliennes ont une longue tradition de violence et de racisme contre les Palestiniens et les Juifs de couleur », a été adoptée à l’unanimité par le Conseil municipal de la ville.

« Le Conseil s'oppose aux échanges internationaux avec n'importe quel pays ou entité dans lequel les officiers de Durham reçoivent une formation de type militaire puisque ces échanges ne soutiennent pas le type de police que nous voulons ici dans la ville de Durham », peut-on lire dans le texte.

Il souligne l'engagement de Durham, une ville de plus d'un quart de million de personnes, à créer un environnement sûr et sain pour ses habitants et à « reconnaître et partager la profonde inquiétude concernant la militarisation des forces de police à travers le pays ».