
تقي زاده
Le Parlement britannique forme un groupe antirusse
Le Parlement britannique annonce la formation d' un groupe destiné à obstruer les efforts de la Russie qui cherche à faire la lumière sur l’affaire Skripal et sur celle de l’attaque chimique de Douma.
Le groupe en question se compose de députés parlementaires influents dont les chefs des Comité de la Défense, des Affaires étrangères, du Trésor et de la Sécurité nationale, a écrit le journal britannique, The Times, ce vendredi 20 mars 2018.
Citant une source gouvernementale dans son article, The Times prétend que la Russie a publié un total de 31 faux rapports pour tenter de se soustraire à toute accusation d'implication dans l’affaire Skripal ainsi que porter un démenti aux accusations portées à l’encontre du gouvernement de Damas au sujet de l’attaque chimique présumée à Douma.
L’affaire de l’empoisonnement de l’agent double russe Skripal et de sa faille a plus que terni les relations entre Moscou et Londres. Le gouvernement britannique se dit persuadé de l’implication de la Russie dans cette affaire suite à quoi des dizaines de diplomates russes ont été expulsés du Royaume-Uni pour espionnage. Il faut préciser aussi que Washington et l’UE ont rapidement apporté leur soutien au Royaume-Uni sur ce dossier.
Le CGRI met en garde Israël contre les conséquences de tout aventurisme
Fustigeant l’aventurisme israélien au Moyen-Orient, le général de brigade Hossein Salami, commandant adjoint du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a averti que le déclenchement de toute nouvelle guerre dans la région, aboutirait certainement à l’élimination d’Israël de la carte du monde.
S’exprimant ce vendredi 20 avril, le général de brigade Salami a déclaré que les « ennemis voulaient saper nos efforts allant dans le sens de la lutte contre le terrorisme dans la région ».

« En dépit de tout, l’Iran est parvenu à chasser les terroristes de beaucoup de pays. Aujourd’hui, le monde musulman est un champ de bataille contre les puissances mondiales qui cherchent à y réaliser leurs objectifs malsains et qui n'y arrivent point", a-t-il fait remarquer.
Plus loin dans ses propos, le commandant adjoint du CGRI a affirmé que le front de la Résistance est plus fort que jamais et que de nouvelles guerres lancées dans notre région ne ressembleront point à celles de 2008, à celles de 33 jours ou encore des 51 jours.
S’adressant aux dirigeants du régime israélien, M. Salami a souligné qu’en cas d’éclatement d’un nouveau conflit, Israël serait rayé de la carte.
« Ne comptez pas sur vos bases aériennes. Elles sont toutes à portée de main. Ne vous en remettez pas aux États-Unis, à la Grande-Bretagne et à la France. Ils arriveront au moment où vous n’existerez plus tout comme l’arrivée d’une ambulance après la mort d’un homme. Faites attention à votre comportement et ne faites pas de calculs dangereux », a-t-il martelé.
US Army : vingt millions de personnes tuées à travers le monde
Selon les résultats d’une enquête menée fin 2015 par Global Research, les États-Unis sont directement impliqués depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale dans le massacre de près de vingt millions de personnes à travers le monde.

Selon une étude publiée par Global Research fin 2015, les États-Unis sont directement impliqués depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale dans le massacre d’une vingtaine de millions de personnes à travers le monde.
Washington, Paris et Londres ont effectué, samedi 14 avril, à l'aube des frappes contre les positions de la Syrie sous prétexte que ce pays avait utilisé des armes chimiques à Douma.
Il existe des preuves solides qui montrent que le gouvernement syrien n’a jamais utilisé d’armes chimiques à Douma, dont l’aveu du secrétaire américain à la Défense. Par ailleurs, les experts des questions juridiques ont remis en cause la légitimité de ces frappes du point de vue du droit international.
Et pourtant, les États-Unis prétendent qu’il s’agissait d’une intervention humanitaire.
Sur les 194 pays du monde, 136 ont moins de 20 millions d'habitants, c'est-à-dire que si Washington se concentre sur un seul pays, trois quarts des pays du monde sont susceptibles d’être éradiqués par les soi-disant interventions humanitaires des États-Unis.
En outre, vu le nombre de la population de l’ensemble des pays du monde on peut dire que les États-Unis ont tué à eux seuls la population totale de 45 pays.
« La Russie peut vendre des S-300 à la Syrie en toute liberté »
Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que son pays avait tracé des lignes rouges pour l’attaque au missile des États-Unis contre la Syrie.
Sergueï Lavrov a déclaré, ce vendredi 20 avril, que le président américain Donald Trump avait invité, lors d’un entretien téléphonique, Vladimir Poutine à se rendre à la Maison Blanche.
Concernant l’attaque au missile tripartite, dirigée par les États-Unis, contre la Syrie, le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que Moscou avait mis en garde les États-Unis contre toute attaque visant les régions qui constituaient des lignes rouges pour la Russie.
« Les Américains n’ont pas transgressé les lignes rouges que nous leur avions indiquées. Nous avions averti les Américains que toute attaque contre ces lignes rouges serait suivie d’un acte de représailles de Moscou », a réaffirmé Sergueï Lavrov, cité par Russia Today.
Le chef de la diplomatie russe a souligné qu’il n’existait plus aucun obstacle à la vente des systèmes de défense antiaériens S-300 à la Syrie après l’attaque tripartite de Washington, de Londres et de Paris contre la Syrie.
« Poutine et Trump ne permettront jamais qu’une confrontation militaire ait lieu entre Moscou et Washington », a-t-il réaffirmé.
Sergueï Lavrov a ensuite rappelé la destruction de plusieurs missiles, tirés par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni sur les cibles en Syrie, par la DCA syrienne, ajoutant que l’armée russe en fournirait bientôt des preuves.
L’Iran accueillera le Symposium des Marines de l'Océan indien
L’Iran accueillera ce lundi le Symposium des Marines de l'Océan indien.
La Force navale de l’armée de la République islamique d’Iran accueillera, ce lundi 23 avril à Téhéran, une réunion du Symposium des Marines de l'Océan indien (IONS).
Le Symposium des Marines de l'Océan indien est composé de 23 membres permanents et de neuf membres observateurs. La Force navale stratégique de l’armée iranienne compte parmi les membres permanents de l’IONS.
« L’idée du déploiement d’une force arabe multinationale en Syrie connaîtra bientôt un échec »
Le quotidien américain The Wall Street Journal a révélé, lundi 16 avril, un nouveau plan des États-Unis qui consiste à faire déployer une force arabe multinationale dans le nord-est de la Syrie dans l’objectif de « rétablir la sécurité ».
Cette initiative de Washington s’inscrit dans le cadre d’une demande, faite à l’Arabie saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis, d’investir des milliards de dollars pour « reconstruire la Syrie ».
Dans la foulée, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Joubeir a donné, mardi 17 avril, son feu vert au déploiement de contingents saoudiens en Syrie.
Voici une interview exclusive de l’analyste libanais Radwan al-Dhib, accordée à ce propos à l’agence de presse iranienne Mehr :
* Mohammed ben Salmane s’est dit prêt à acheminer des forces militaires en Syrie dans le cadre d’une coalition antiterroriste islamique et les États-Unis entendent remplacer leurs militaires par les forces arabes multinationales dans le nord-est de la Syrie. Ce plan peut-il être opérationnel ?
- Tout ceci n'est qu'un tapage médiatique. L’Arabie saoudite s’enlise actuellement dans la guerre qu’elle a déclenchée, elle-même, au Yémen. Idem pour les Émirats arabes unis. Dans cette conjoncture, le projet de l’envoi de forces militaires saoudiennes en Syrie vise à camoufler les échecs qu’ont accumulés les Saoudiens sur le front yéménite. D’autre part, cette initiative de Washington vise, entre autres, à exploiter l’Arabie saoudite et d’autres pays arabes sur le plan financier. C’est le même projet qu’a présenté l’ancien président des États-Unis Barack Obama en 2013, avant l’implication de la Russie dans les conflits en Syrie. Lorsque Barack Obama a mis en avant ce projet, les ennemis de la Syrie ne songeaient qu'à la conquête, mais la situation est aujourd’hui totalement différente et les ennemis de la Syrie ont subi des défaites cuisantes sur tous les plans. D’autre part, l’Égypte s’oppose à l’idée du déploiement d’une force arabe multinationale en Syrie, car elle préfère focaliser ses efforts sur la lutte contre le terrorisme à l’intérieur de son pays. En Syrie, les évolutions tournent au profit de Damas et de ses alliés, les ennemis reconnaissent leur défaite et Israël craint la réaction de l’Iran à ses récentes attaques contre la Syrie. Toutes ces évolutions peuvent nous aider à comprendre pourquoi Washington cherche à justifier son retrait par la mise en place d’une force arabe multinationale.
* Compte tenu du bras de fer opposant le Qatar d’une part à l’Arabie saoudite et aux Émirats de l’autre et les points de désaccord qui existent entre l’Arabie saoudite et l’Égypte concernant le dossier syrien, est-il possible de former une force arabe multinationale ?
- C’est le gouvernement syrien qui a su l'emporter sur ses ennemis et c’est bien évidemment celui qui accumule les victoires sur le champ de bataille qui est capable de prendre les rênes des affaires. En plus, la Turquie n’acceptera en aucun cas le déploiement de militaires égyptiens et saoudiens près de ses frontières d’autant plus qu’elle est en litige avec l’Égypte et l’Arabie saoudite, car cette dernière entend transférer les terroristes de Jaïch al-Islam, qui se sont retirés de la Ghouta orientale, au Yémen pour ainsi compenser les failles de son armée. Cela dit, l’initiative américaine est une pure campagne de propagande dont l’objectif est de faire oublier les victoires, enregistrées par l’armée syrienne, l’Iran, le Hezbollah et la Russie. Des victoires qui feront déséquilibrer toutes les évolutions de la région et qui ouvriront une nouvelle voie à l’axe de la Résistance.
Leader: L'Iran est au milieu d'une grande guerre avec de puissants ennemis
Le chef de la Révolution islamique d'Iran, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, a souligné mercredi que le pays est au milieu d'une "bataille" avec certains ennemis puissants, tout en avertissant des tentatives des infiltrés d'infiltrer le système des renseignements iraniens.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "La République islamique d'Iran est confrontée à un grand conflit, où l'ennemi est devant nous", a déclaré le dirigeant iranien de la Révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, lors d'une réunion avec le ministre iranien de l'Iran. Intelligence, Mahmud Alavi, et un groupe d'employés et d'officiers de ce portefeuille.
Cette guerre d'intelligence entreprise contre la République islamique, a précisé le dirigeant, a des aspects différents, qui incluent "infiltrer et influencer" le système et "altérer" la croyance populaire.
"Dans l'agenda de cette guerre, il existe différentes méthodes et approches qui vont de l'infiltration et du vol de données à influencer les décisions des officiels et les croyances populaires, créer des désordres financiers et économiques et saper la sécurité", a averti. Ayatollah Khamenei
Il a souligné que les traces des systèmes de renseignement étrangers sont visibles dans la récente crise qui a frappé la monnaie nationale de l'Iran, le rial.
Dans un autre moment de son discours, le chef de la révolution islamique a abordé le problème de la corruption dans le pays, et a exhorté toutes les autorités perses à mener une lutte sérieuse contre ce problème.
Début du plus grand événement coranique de l’Iran
La cérémonie de l’ouverture de la 35e édition des compétitions de la mémorisation et de la récitation du Saint Coran de la république islamique d’Iran a eu lieu ce jeudi en présence de l’hojatolislam Ali Mohammadi, représantant du Vali Faghih et directeur de l’organisation iranienne d’owqaf et des affaires pieuses, d’Ali Akbar Vélayati, conseiller aux affaires internationales du guide suprême et d’autres responables de l’ordre islamique ainsi que des récitants et mémorisateurs.
Ces compétitions se dérouleront avec la participation des représentants de 84 pays en disciplines de la lecture et de la mémorisation du Saint Coran.
Outre les compétitions coraniques internationales d’autres compétitions coraniques se tiendront en cinq catégories à savoir les compétitions coraniques des étudiants en théologie en disciplines de la lecture, de la mémorisation, le commentaire et le discours coranique, à Qom, les compétitions coraniques des étudiants à Mashhad en disciplines de la lecture et de la mémorisation, les compétitions coraniques pour les femmes en discipline de la mémorisation, à Téhéran, celles réservées aux aveugles et aux adolescents à Téhéran.
Les compétitions coraniques iraniennes ont pour slogan “Un livre, une communauté : résistance face à l’arrogance mondiale jusqu’à la disparition du régime sioniste et la victoire du peuple palestinien”.
Les chasseurs israéliens ne participeront pas à la manœuvre conjointe avec les USA
Préoccupé par les récents agissements militaires iraniens près de ses frontières, Israël a annulé la participation de ses F-15 à l’exercice conjoint avec les États-Unis en Alaska.
Selon la chaîne de télévision NBC News, Israël a fait part de la suspension de la participation de ses avions F-15 dans l’exercice commune avec États-Unis en Alaska. L’armée israélienne a annoncé dans un communiqué que la participation de l’armée de l’air d’Israël à la manœuvre Red Flag sur le territoire états-unien prévue en mai prochain n'aura pas lieu.
Pour la chaîne américaine, cette décision serait prise après le "récent déploiement des militaires iraniens sur le long de la frontière syrienne avec Israël".
Un porte-parole de l’armée israélienne – qui a requis l’anonymat – a confirmé la nouvelle de NBC News.
Depuis 2012, l’aviation israélienne a frappé, à maintes reprises, le territoire de son voisin, prétendant qu’elle avait visé les convois d’armements appartenant au Hezbollah libanais.
Lire aussi : Après la frappe israélienne contre la base T4, il faut s'attendre à tout
Depuis l’attaque d’Israël contre la base syrienne T4 à Homs, les autorités israéliennes ont d’une manière ou d’une autre exprimé leur souci des "représailles possibles de l’armée iranienne".
La crainte d’une riposte forte de l’Iran aux dernières agressions israéliennes contre la Syrie a même brouillé les célébrations du 70e anniversaire du régime factice de Tel-Aviv.
« Les forces armées égyptiennes ne sont pas des mercenaires » (Mohammad Rashad)
En réponse aux demandes formulées par les autorités saoudiennes et américaines d’envoyer des forces en Syrie, un ancien haut responsable des services de renseignement égyptiens a affirmé que les forces armées égyptiennes ne sont pas des mercenaires.
Lors d’une conférence de presse conjointe à Riyad avec Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, hier, mercredi 18 avril, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, a déclaré que son pays était disposé à envoyer des forces en Syrie pour lutter contre le terrorisme, a rapporté l'agence d'information iranienne, Fars News.
Le ministère saoudien des Affaires étrangères a annoncé que Riyad avait formulé la proposition d’envoyer en Syrie les forces de « la coalition islamique antiterroriste » à laquelle participe également l’Égypte.
Plus tard, al-Jubeir a déclaré que le Wall Street Journal avait révélé dans un rapport que les États-Unis avaient l’intention d’atteindre leurs objectifs en Syrie en s’en retirant et y renforçant l’influence de plusieurs pays arabes.

« Le conseiller à la sécurité nationale américaine, John Bolton, lui aussi s’est entretenu avec l’Égypte de l’envoi de forces militaires en Syrie. Il a demandé à l’Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et au Qatar des aides financières. L’Arabie saoudite a accepté de participer à une action militaire », a précisé al-Jubeir.
Un ancien haut responsable des services de renseignement égyptiens, Mohammad Rashad, a réagi à la demande de John Bolton en s’exprimant en ces termes : « l’Égypte ne rejoindra jamais à cette coalition », a rapporté Euronews.
« Les forces armées égyptiennes ne sont pas des mercenaires. La stratégie optée par Le Caire envers la Syrie repose sur un soutien à l’intégrité territoriale syrienne et à l’armée nationale de ce pays », a souligné Rashad.
Stephen Cook, expert américain des questions du Moyen-Orient a écrit sur sa page Twitter : « Il semble que M. Bolton ignore que le gouvernement égyptien soutient Assad ».