تقي زاده

تقي زاده

Le quotidien américain The Los Angeles Times a fait paraître le mardi 10 avril un article avec pour titre « Alors que Trump envisage une action militaire contre la Syrie, le Pentagone craint que cela ne mette en péril les soldats russes ». Voici une partie de cet article…

« Alors que les décideurs du Pentagone préparent une éventuelle réponse militaire à une attaque chimique présumée en Syrie, une inquiétude mérite d’être prise en compte : les frappes aériennes américaines pourraient-elles tuer, par inadvertance, des soldats russes en Syrie ? Ce qui risquerait de transformer ce conflit en une confrontation directe entre Washington et Moscou…

Les chances d’un tel incident augmenteraient si le président Trump ordonnait un bombardement d’envergure, impliquant non seulement les missiles de croisière Tomahawk tirés depuis les navires de l’US Navy stationnés au large des côtes — comme il l’avait fait l’année dernière après une autre attaque chimique — mais aussi des bombardiers et d’autres avions de combat pour frapper plusieurs cibles en Syrie, a-t-on appris d’actuels et d’anciens responsables du Pentagone.

Bien que le président Trump ait déclaré qu’il prendrait une décision définitive d’ici 24 à 48 heures, le déclenchement d’une offensive militaire par les États-Unis pourrait être reporté, après que le gouvernement syrien a autorisé les inspecteurs d’armes chimiques à se rendre en Syrie pour mener une enquête sur une attaque chimique qui a fait une cinquantaine de morts dans la ville de Douma, contrôlée par les rebelles, d’autant plus que le Pentagone et les alliés des États-Unis ont besoin d’un temps suffisant pour mobiliser leurs forces militaires.

Il est clair que ni Moscou ni Washington ne veulent un conflit direct en Syrie. Les États-Unis ont environ 2 000 soldats en Syrie, déployés principalement dans le nord du pays où ils soutiennent les troupes kurdes. Le Pentagone utilise une ligne directe depuis sa base aérienne au Qatar pour s’assurer que les avions américains et russes évitent de toute collision dans le ciel syrien.

Trois journalistes russes ont été blessés par des tirs visant leur bus dans la Ghouta orientale. 

Un correspondant de la chaîne de télévision NTV, ainsi que des caméramans des chaînes Rossia 1 et Zvezda ont été légèrement blessés lorsqu’ils quittaient la Ghouta orientale en bus, selon le ministère russe de la Défense.

« Un bus transportant des journalistes russes qui avaient réalisé un reportage sur la situation dans la Ghouta orientale, en Syrie, a essuyé des tirs de la part d’inconnus », a fait savoir le ministère.

Les médecins du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie ont apporté les soins nécessaires aux blessés sur place. Les journalistes sont actuellement en train d’être transportés vers un hôpital pour recevoir d’autres traitements.

Le commandement de l’armée syrienne a annoncé la libération de l’ensemble des localités de la Ghouta orientale le 31 mars dernier. Plus tôt dans la journée de mercredi, l’état-major général des forces armées russes avait estimé que la situation dans la région était revenue à la normale.

Source : Sputnik 

Une délégation parlementaire russe est arrivée ce mercredi 11 avril 2018 à Damas, capitale de la Syrie.

Dmitri Sablin, député à la Douma (chambre basse du Parlement russe) et coordinateur des relations interparlementaires avec la Syrie, préside cette délégation.

À son arrivée à Damas, il a démenti les fausses informations diffusées par certains médias selon lesquelles le président syrien Bachar al-Assad et sa famille auraient quitté le pays.

La délégation parlementaire russe est arrivée mercredi en Syrie et prévoit d’organiser des réunions avec les dirigeants du pays, des hommes d’affaires et de mener un certain nombre d’efforts humanitaires.

« Le président syrien Bachar al-Assad est à Damas et nous avons l’intention de le rencontrer pour nous entretenir avec lui », a déclaré M. Sablin, en visite en Syrie.

Le parlementaire russe a rappelé qu’il avait rencontré Assad à plusieurs reprises, y compris en 2014, « lorsque la situation en Syrie était bien pire ».

« Le président syrien a dit qu’il ne quitterait jamais la Syrie et partagerait le sort de son peuple ; sa famille est maintenant à Damas avec son peuple », a déclaré Dmitri Sablin.

Sur fond de nouvelles menaces tweetées par Donald Trump, une information vient d’être rapportée par Al-Mayadeen : l’armée syrienne et ses alliés auraient capturé un certain nombre de « militaires britanniques » dans la Ghouta orientale. 

Libérée à 95 %, la Ghouta a été vidée des terroristes takfiristes qui l’occupaient depuis 2013. Avant la reprise quasi totale de la ville, d’autres informations faisaient déjà état de la présence des forces occidentales dans cette localité ultra stratégique de la banlieue de la capitale. Selon des témoins, des terroristes takfiristes qui ont quitté la Ghouta avaient été encadrés à plusieurs reprises par des soldats réguliers britanniques et français, ce qui confirmait ainsi les mises en garde de la Russie, dont le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dénonçait il y a peu une implication directe des « militaires occidentaux » dans les combats dans la Ghouta orientale.

L'attaque balistique d’Israël contre la Syrie ayant affecté les relations entre Tel-Aviv et Moscou et déstabilisé, plus que jamais, la sécurité d’Israël est jugée comme une erreur stratégique selon les analystes.

Selon une édition électronique du quotidien israélien The Jerusalem Post, l’attaque balistique de lundi contre une base aérienne syrienne mettra en péril la sécurité d’Israël.

« Israël ne pourra pas s’appuyer seulement sur les États-Unis pour assurer sa propre sécurité et relever les menaces découlant de la Syrie, dont celle de l’Iran. En effet, Tel-Aviv devrait maintenir ses relations amicales avec la Russie et prendre en considération les intérêts de Moscou dans ce pays », lit-on dans les colonnes du journal.

Le gouvernement russe a fait porter la responsabilité de l'attaque de lundi au régime israélien, ajoute le journal qui fait allusion à un reportage ayant comme thème "Oubliez Gaza, bombardez Assad" diffusé à la télévision russe. Cela reflète selon l'auteur de l'article la position de Moscou concernant l’attaque balistique contre la Syrie.  

Alors que l’armée syrienne évacue les terroristes de Jaïch al-Islam, affiliés à l’Arabie saoudite, de la ville de Douma dans la Ghouta orientale, des nouvelles font état de la mobilisation des forces de la Résistance pour lancer une nouvelle opération dans le Sud de la capitale.

Le quotidien syrien, Al Watan a annoncé que l’armée avait dépêché d’importante quantité d’armes et d’équipements militaires à destination du Sud de Damas.

Ces équipements militaires ont été envoyés vers le Nord du camp d’al-Yarmouk et la localité d’al-Qadam. Il semble que l’armée syrienne envisage d’en finir avec les terroristes de Daech et d’autres groupes armés sur cette zone.

Des avions de la prétendue coalition anti-terrorisme érigée par les États-Unis ont survolé à basse altitude la ville d’al-Tanf, située à la frontière Syrie-Irak.

La chaîne arabophone Sky News basée à Londres a annoncé, très tôt mercredi matin 11 avril, le survol des dits chasseurs sur cette région frontalière où l’armée américaine a construit, illégalement, en 2016 l’une de ses bases militaires et dans laquelle elle forme les membres des groupes opposés à Bachar al-Assad.

 

On sait déjà que l'armée américaine a installé dans la zone, sept bases militaires, aéroports et sites militaires dans sept régions sous contrôle des Forces démocratiques syriennes à l’est de l’Euphrate tout comme l'avait souligné en juillet dernier l’un des commandants des Unités de protection du peuple (YPG), Saban Hamou.

Après l'attaque du 9 avril contre l'aéroport T4, les responsables iraniens, dont le haut conseiller du Guide suprême, Ali Akbar Velayati, ont averti Tel-Aviv que ces frappes ne resteraient pas sans réponse. Une annonce qui a fait relever à son niveau maximal le niveau d'alerte de l'armée israélienne. 

L'attaque menée par le régime d’Israël contre l’aéroport militaire T4 près de Homs s’est soldée par la mort de 14 conseillers militaires, dont 7 Iraniens. Une attaque que les autorités iraniennes ont promis de ne pas laisser sans réponse.

En visite à Damas, pour participer à la conférence internationale baptisée « Qods, notre approche et notre destination », Ali Akbar Velayati, haut conseiller du Guide suprême et secrétaire général de l’Assemblée mondiale de l’éveil islamique, a annoncé hier 10 avril que la frappe israélienne ne resterait pas sans riposte.

Peu après son décollage, un avion militaire algérien s’est écrasé, ce mercredi matin 11 avril, non loin de l’aéroport de Boufarik a annoncé la chaîne d’information algérienne, Ennahar.

Il s'agit d'un Iliouchine, qui transportait des troupes de l’armée algérienne et qui s’est écrasé dans un vaste champ agricole près du centre de la ville de Boufarik, non loin de l'aéroport.

Un premier bilan fait état de la mort de 105 personnes dont 26 membres du Front Polisario. 

 

D'autres sources d’information annoncent quant à elles, un bilan de 200 morts mais Alger n'a pas confirmé ces chiffres. 

Le crash de cet avion militaire intervient alors que le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel se trouve à Paris. De passage sur France 24, il a évoqué des sujet de divergence entre Paris et Alger dont celui du refus algérien d'engager l'armée dans le projet français dit "G5 Sahel".    

L’artillerie du régime israélien a pris pour cible plusieurs postes d’observation et de zones de culture dans le quartier d’al-Zeitoun dans bande de Gaza, a rapporté la chaîne d’information Al Mayadeen. 

Israël avait accusé peu avant le Mouvement de résistance islamique (Hamas) d'être responsable de l'explosion d'un engin au passage d'un convoi militaire. 

La Marche du grand retour, quant à elle, ne s'essouffle pas et les snipers sionistes continuent à abattre de sang froid les Palestiniens. Deux jeunes palestiniens ont ainsi été blessés à l’est de la ville de Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza.

Les attaques au mortier suivent les tirs des militaires israéliens qui, vendredi 6 avril, ont fait 10 morts et 1 300 blessés parmi les manifestants palestiniens.

Depuis le 30 mars 2018 qui marque le 42ème anniversaire du « Jour de la Terre », les agressions du régime de Tel Aviv contre les Palestiniens s’intensifient. La marche organisée pour l’occasion par les Palestiniens de la bande de Gaza a été, depuis, réprimée dans le sang par les militaires sionistes qui ont tué plus de 30 personnes et en ont blessé 2 850 autres. 

Israël qui vient de s'impliquer directement dans la guerre en Syrie, craint une extension du mouvement à la Cisjordanie et de là vers les colonies israéliennes.