تقي زاده

تقي زاده

La semaine qui vient de s’écouler a été extraordinairement riche en événements. Mais aucun média n’a été en mesure d’en rendre compte car tous ont délibérément masqué certains d’entre eux pour protéger la narration qu’en faisait leur gouvernement. Londres a tenté de provoquer un conflit majeur, mais a perdu face à la Russie, au président Trump et à la Syrie.

Bien que disposant de la quatrième armée au monde, le Royaume-Uni ne peut pas défier la Russie sans disposer d’alliés. Il doit donc inventer un casus belli, et faire réagir ses partenaires pour les conduire à s’exposer avec lui.

Le gouvernement britannique et certains de ses alliés, dont le secrétaire d’État Rex Tillerson, ont tenté de lancer une Guerre froide contre la Russie.

Leur plan prévoyait d’une part de mettre en scène un attentat contre un ex-agent double à Salisbury et d’autre part une attaque chimique contre les « rebelles modérés » dans la Ghouta. Les conspirateurs entendaient profiter de l’effort de la Syrie pour libérer la banlieue de sa capitale et de la désorganisation de la Russie à l’occasion de son élection présidentielle. À l’issue de ces manipulations, le Royaume-Uni aurait poussé les USA à bombarder Damas, dont le palais présidentiel syrien, et demandé à l’Assemblée générale de l’Onu d’exclure la Russie du Conseil de sécurité.

Cependant, les services de Renseignement syrien et russe ont eu vent de ce qui se tramait. Ils ont acquis la certitude que les agents US qui préparaient depuis la Ghouta une attaque chimique contre la Ghouta ne dépendaient pas du Pentagone, mais d’une autre agence US.

À Damas, le ministre adjoint des Affaires étrangères, Fayçal Miqdad, a convoqué en urgence, le 10 mars, une conférence de presse pour alerter ses concitoyens. De son côté, Moscou a d’abord tenté de saisir Washington par la voie diplomatique. Mais sachant que l’ambassadeur US, Jon Huntsman Jr, est administrateur de Caterpillar qui a fourni des tunneliers aux jihadistes pour qu’ils construisent leurs fortifications, il tenta de contourner la voie diplomatique normale.

Voici comment les événements se sont enchaînés :

12 mars 2018

L’armée syrienne saisit deux laboratoires d’armes chimiques, le premier le 12 mars à Aftris et le second, le lendemain à Chifonya. Tandis que la diplomatie russe pousse l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) à entrer dans l’enquête criminelle de Salisbury.

Le Premier ministre britannique, Theresa May, accuse violemment à la Chambre des Communes la Russie d’avoir commandité l’attentat de Salisbury. Selon elle, l’ex-agent double Sergueï Skripal et sa fille auraient été empoisonnés avec une substance militaire innervante du type « développé par la Russie » sous le nom de « novitchok ». Sachant que le Kremlin considère ses citoyens ayant fait défection comme des cibles légitimes, il serait donc hautement probable qu’il ait commandité le crime.

Le novitchok est connu à travers ce qu’en ont révélé deux personnalités soviétiques, Lev Fyodorov et Vil Mirzayanov. Le savant Fyodorov publia un article dans l’hebdomadaire russe Top Secret (Совершенно секретно) en juillet 1992, alertant sur l’extrême dangerosité de ce produit et mettant en garde contre l’usage des anciennes armes soviétiques par les Occidentaux pour détruire l’environnement en Russie et la rendre invivable. En octobre 1992, il publia un second article dans les Nouvelles de Moscou (Московские новости) avec un responsable du contre-espionnage, Mirzayanov, dénonçant la corruption de certains généraux et le trafic de novitchok auquel ils se livreraient. Ils ignoraient à qui ils auraient pu en vendre. Mirzayanov fut d’abord arrêté pour haute trahison, puis relâché. Si Fyodorov est mort en Russie en août dernier, Mirzayanov vit en exil aux États-Unis où il a collaboré avec le département de la Défense.

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L’ex-officier russe de contre-espionnage Vil Mirzayanov a fait défection aux États-Unis. À 83 ans, il commente l’affaire Skripal depuis Boston.

Le novitchok était fabriqué dans un laboratoire soviétique à Nurus, dans l’actuel Ouzbékistan. Lors de la dissolution de l’Union soviétique, il fut détruit par une équipe spécialisée états-unienne. L’Ouzbékistan et les États-Unis ont donc nécessairement possédé et étudié des échantillons de cette substance. Ils sont tous deux capables d’en produire.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, convoque l’ambassadeur russe à Londres, Alexandre Iakovenko. Il lui pose un ultimatum de 36 heures pour vérifier si du novitchok manque dans ses stocks. L’ambassadeur lui répond qu’il n’en manque pas car la Russie a détruit la totalité des armes chimiques héritées de l’Union soviétique et l’OIAC en a dressé procès-verbal.

Après un entretien téléphonique avec Boris Johnson, le secrétaire d’État US, Rex Tillerson, condamne à son tour la Russie pour l’attentat de Salisbury.

Pendant ce temps, un débat sur la situation dans la Ghouta se tient au Conseil de sécurité de l’Onu. La représentante permanente des États-Unis, Nikki Haley, y déclare : « Il y a près d’un an, après l’attaque au gaz sarin perpétrée à Khan Cheïkhoun par le régime syrien, les États-Unis avaient mis en garde le Conseil. Nous avons dit que face à l’inaction systématique de la communauté internationale, les États sont parfois obligés d’agir eux-mêmes. Le Conseil de sécurité n’a pas agi, et les États-Unis ont frappé la base aérienne à partir de laquelle Al Assad avait lancé son attaque à l’arme chimique. Nous réitérons la même mise en garde aujourd’hui ».

Les services de Renseignement russe font circuler des documents de l’état-major états-unien. Ils montrent que le Pentagone est prêt à bombarder le palais présidentiel et les ministères syriens, sur le modèle de ce qu’il a fait lors de la prise de Bagdad (3 au 12 avril 2003).

Commentant la déclaration de Nikki Haley, le ministère russe des Affaire étrangères, qui a toujours qualifié l’affaire de Khan Cheïkhoun de « manipulation occidentale », révèle que les fausses informations, qui ont induit à l’époque la Maison-Blanche en erreur et l’ont conduite à bombarder la base d’Al-Chaayrate, provenaient d’un laboratoire britannique qui n’a jamais indiqué comment il s’était procuré ses échantillons.

13 mars 2018

Le ministère russe des Affaires étrangères publie un communiqué condamnant une possible intervention militaire US et annonçant que si des ressortissants russes étaient touchés à Damas, Moscou riposterait de manière proportionnée ; le président russe étant constitutionnellement responsable de la sécurité de ses concitoyens.

Contournant la voie diplomatique officielle, le chef d’état-major russe, le général Valéri Guérassimov contacte son homologue US, le général Joseph Dunford, pour l’informer de ses craintes d’une attaque chimique sous faux drapeau dans la Ghouta. Dunford prend la chose très au sérieux et alerte le secrétaire US à la Défense, le général Jim Mattis, qui en réfère au président Donald Trump. Vu l’assurance des Russes selon qui ce coup tordu serait préparé à l’insu du Pentagone, la Maison-Blanche demande au directeur de la CIA, Mike Pompeo, d’identifier les responsables de ce complot.

Nous ignorons le résultat de cette enquête interne, mais le président Trump acquiert la conviction de l’implication de son secrétaire d’État, Rex Tillerson. Celui-ci est immédiatement prié d’interrompre son voyage officiel en Afrique et de rentrer à Washington.

Theresa May écrit au secrétaire général de l’Onu pour accuser la Russie d’avoir commandité l’attentat de Salisbury et pour convoquer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité. Sans attendre, elle expulse 23 diplomates russes.

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Publié un mois et demi avant l’attentat de Salisbury, le livre d’Amy Knight présente ce qui va devenir la thèse du MI5. L’auteur affirme elle-même qu’elle n’a pas la moindre preuve de ce qu’elle avance.

À la demande de la présidente de la Commission de l’Intérieur de la Chambre des Communes, Yvette Cooper, la secrétaire britannique à l’Intérieur, Amber Rudd, annonce que le MI5 (services secrets militaires intérieurs) va réouvrir 14 enquêtes sur des morts qui, selon des sources US, auraient été commanditées par le Kremlin.

Ce faisant, le gouvernement britannique adopte les théories du professeur Amy Knight. Le 22 janvier 2018, cette soviétologue US publiait un bien étrange ouvrage : Ordres de tuer : le régime de Poutine et l’assassinat politique. L’auteure, qui est « la » spécialiste de l’ancien KGB, tente d’y démontrer que Vladimir Poutine est un tueur en série responsable de douzaines d’assassinats politiques, allant des attentats de Moscou en 1999 à celui du Marathon de Boston en 2013, en passant par l’exécution d’Alexandre Litvinenko à Londres en 2006 ou celle de Boris Nemtsov à Moscou en 2015. Cependant, elle avoue elle-même qu’il n’existe aucune preuve de ses accusations.

Les libéraux européens entrent dans la danse. L’ancien Premier ministre belge, Guy Verhofstadt, qui préside leur groupe au Parlement européen, appelle l’Union européenne à prendre des sanctions contre la Russie. Son homologue à la tête de leur parti britannique, Sir Vince Cable, propose un boycott européen de la Coupe du monde de football. D’ores et déjà, Buckingham Palace annonce que la famille royale annule son voyage en Russie.

L’autorité de régulation britannique, l’Ofcom, annonce qu’elle pourrait interdire la chaîne Russia Today à titre de rétorsion, bien que celle-ci n’ait aucunement violé les lois britanniques.

Le ministère russe des Affaires étrangères convoque l’ambassadeur britannique à Moscou pour l’informer que des mesures de réciprocité lui seront indiquées sous peu en rétorsion de l’expulsion de diplomates russes de Londres.

Le président Trump annonce sur Twitter avoir limogé son secrétaire d’État avec lequel il n’était pas encore entré en contact. Il est remplacé par Mike Pompeo, ex-directeur de la CIA, qui a confirmé la veille l’authenticité des informations russes transmises par le général Dunford. Arrivé à Washington, Tillerson obtient confirmation de son renvoi par le secrétaire général de la Maison-Blanche, le général John Kelly.

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L’ancien patron de la plus grande multinationale au monde, ExxonMobil, se pensait au dessus de la mêlée. À sa grande surprise, Rex Tillerson a été brutalement limogé par Donald Trump. Le premier pensait servir le monde anglo-saxon, tandis que le second le considère comme un traître à sa patrie.

L’ex-secrétaire d’État, Rex Tillerson, est issu de la bourgeoisie texane. Sa famille et lui-même se sont investis dans les Scouts états-uniens, dont il devint le président national (2010-12). Culturellement proche de l’Angleterre, il n’hésita pas, lorsqu’il devint président de la méga multinationale Exxon-Mobil (2006-16) aussi bien à mener une campagne politiquement correcte pour accepter les jeunes gays parmi les Scouts que pour recruter des mercenaires en Guyane britannique. Il serait membre de la Pilgrims Society, le plus prestigieux club anglo-US présidé par la reine Elisabeth II, dont de nombreux membres firent partie de l’administration Obama.

Durant ses fonctions au secrétariat d’État, sa bonne éducation fournit une caution à Donald Trump, considéré par la haute société US comme un histrion. Il entra en conflit avec son président sur trois sujets majeurs qui nous permettent de cerner l’idéologie des conspirateurs : 
- Comme Londres et l’État profond US, il pensait utile de diaboliser la Russie pour consolider le Pouvoir des Anglo-Saxons dans le camp occidental ; 
- Comme Londres, il pensait que pour maintenir le colonialisme occidental au Moyen-Orient, il fallait favoriser le président iranien cheikh Rohani contre le Guide de la Révolution l’ayatollah Khamenei. Il soutenait donc l’accord 5+1. 
- Comme l’État profond US, il considérait que le basculement de la Corée du Nord vers les États-Unis devait rester secret et être utilisé pour justifier un déploiement militaire en réalité dirigé contre la Chine populaire. Il était donc favorable à des pourparlers officiels avec Pyongyang, mais opposé à une rencontre entre les deux chefs d’État.

14 mars 2018

Alors que Washington est sous le choc, Theresa May intervient à nouveau devant la Chambre des Communes pour y développer son accusation, tandis que partout dans le monde, les diplomates britanniques prennent la parole dans de nombreuses organisations inter-gouvernementales pour leur transmettre le message. Répondant au Premier ministre, le député blairiste Chris Leslie qualifie la Russie d’État voyou et demande sa suspension du Conseil de sécurité de l’Onu. Theresa May s’engage à examiner la question tout en soulignant que cela ne pourrait être décidé que par l’Assemblée générale pour contourner le veto russe.

Le Conseil de l’Atlantique-Nord (Otan) se réunit à Bruxelles à la demande du Royaume-Uni. Les 29 États membres établissent un lien entre l’usage d’armes chimiques en Syrie et l’attentat de Salisbury. Ils considèrent la Russie comme « probablement » responsable de ces deux événements.

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Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan, et la représentante permanente du Royaume-Uni au Conseil de l’Atlantique-Nord, Sarah MacIntosh. Celle-ci est l’ancienne directrice des questions de Défense et de Renseignement au ministère britannique des Affaires étrangères, poste qu’elle laissa à Jonathan Allen, actuel chargé d’affaires à l’Onu.

À New York, le représentant permanent de la Russie, Vasily Nebenzya, propose aux membres du Conseil de sécurité d’adopter une déclaration attestant de leur volonté commune de faire la lumière sur l’attentat de Salisbury et confiant l’enquête à l’OIAC dans le respect des procédures internationales. Mais le Royaume-Uni refuse tout texte qui ne comporte pas l’expression selon laquelle la Russie serait « probablement responsable » de l’attaque.

Lors du débat public qui suit, le chargé d’affaire du Royaume-Uni, Jonathan Allen, représente son pays. C’est un agent du MI6 qui a créé le service de propagande de guerre du Royaume-Uni et apporté activement son soutien aux jihadistes en Syrie. Il déclare : « La Russie a déjà interféré dans les affaires des autres pays, la Russie a déjà bafoué le droit international en Ukraine, la Russie méprise la vie civile comme le montre l’attaque d’un avion commercial au-dessus de l’Ukraine par des mercenaires russes, la Russie protège l’emploi par Assad d’armes chimiques (…) L’État russe est responsable de cette tentative d’assassinat ». Le représentant permanent de la France, François Delattre, qui en vertu d’un décret dérogatoire du président Sarkozy a été formé au département d’État US, rappelle que son pays a lancé une initiative pour mettre fin à l’impunité de ceux qui utilisent des armes chimiques. Il laisse entendre que cette initiative dirigée contre la Syrie pourrait être tournée contre la Russie.

L’ambassadeur de Russie, Vasily Nebenzya, rappelle que la séance a été convoquée à la demande de Londres, mais qu’elle est publique à la demande de Moscou. Il observe que le Royaume-Uni viole le droit international en évoquant cette affaire au Conseil de sécurité alors qu’il tient l’OIAC en dehors de son enquête. Il note que si Londres a pu identifier le Novitchok, c’est qu’il en a la formule et peut donc en fabriquer lui-même. Il rappelle le souhait de la Russie de collaborer avec l’OIAC dans le respect des procédures internationales.

15 mars 2018

Le Royaume-Uni publie une déclaration commune cosignée la veille par la France, l’Allemagne, ainsi que par Rex Tillerson qui était encore secrétaire d’État des États-Unis. Le texte reprend la suspicion britannique. Il dénonce l’emploi « d’un agent neurotoxique de qualité militaire, d’un type développé par la Russie ». Il affirme qu’il est « hautement probable que la Russie soit responsable de l’attaque ».

Le Washington Post publie une tribune libre de Boris Johnson, tandis que le secrétaire US au Trésor, Steven Mnuchin, prend de nouvelles sanctions contre la Russie. Celles-ci ne sont pas liées à l’affaire en cours, mais aux allégations d’ingérence dans la vie publique US. Le décret cite néanmoins l’attentat de Salisbury comme une preuve des agissements sournois de la Russie.

Le secrétaire britannique à la Défense, le jeune Gavin Williamson, déclare qu’après l’expulsion de ses diplomates, la Russie devrait « la fermer » (sic). C’est la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale qu’un dirigeant d’un État membre permanent du Conseil de sécurité emploie un tel vocabulaire à l’encontre d’un autre membre du Conseil. Sergueï Lavrov commente : « C’est un charmant jeune homme. Il veut sûrement gagner sa place dans l’histoire, en faisant des déclarations choc [...] Peut-être manque-t-il d’éducation ».

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Le Royaume-Uni n’a pas hésité, tout au long de son histoire, à mentir et à trahir sa parole pour défendre ses intérêts. D’où son surnom français de « perfide Albion » (en référence au nom latin de l’Angleterre)

Conclusion

En quatre jours le Royaume-Uni est ses alliés ont lancé les prémisses d’une nouvelle division du monde, d’une Guerre froide.

Cependant, la Syrie n’est pas l’Irak et l’Onu n’est pas le G8 (dont la Russie a été exclue en raison de l’adhésion de la Crimée à sa fédération et de son soutien à la Syrie). Les États-Unis ne vont pas détruire Damas et la Russie ne sera pas exclue du Conseil de sécurité. Après s’être retiré de l’Union européenne, puis avoir refusé de signer la déclaration chinoise sur la route de la soie, le Royaume-Uni pensait rehausser sa stature en éliminant un concurrent. Par ce coup tordu, il imaginait acquérir une nouvelle dimension et devenir la « Global Britain » annoncée par Madame May. Mais il détruit lui-même sa crédibilité.

L’aviation israélienne a frappé samedi, 24 mars, la ville de Rafah dans la bande de Gaza.

Des sources locales ont mentionné une explosion, entendue dans le sud de la bande de Gaza, et des vols de chasseurs dans le ciel de la région.

Une frappe de l’aviation israélienne a provoqué cette explosion, rapporte la chaîne satellitaire palestinienne, Al-Quds TV.

Selon le rapport, les chasseurs israéliens ont attaqué à trois reprises plusieurs régions dans le nord et l’ouest de la ville de Rafah. Une base des brigades Qassam, branche militaire du mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas, aurait été la cible de l’attaque. Aucune information n’a filtré sur d’éventuels morts ou blessés de cette attaque.

Chose nouvelle, le centre d’information palestinienne a rapporté que la défense anti-aérienne du Hamas ouvrant le feu en direction des chasseurs israéliens, les ont repoussé.

Crainte d'un assaut commando depuis Gaza

La presse israélienne faisait écho samedi à une crainte de plus en plus large au sein des milieux militaires d'Israël de voir les manifestations de colère palestiniens à Gaza se transformer en assaut contre le sud d'Israël.

Confirmant l’attaque par la voix de son porte-parole, Avichay Adraee, l’armée israélienne a menacé d’intensifier ses frappes sur Gaza et mis en garde les Palestiniens contre toute manifestation à proximité des zones frontalières et tout éventuel dégât infligé aux équipements militaires et sécuritaires installés par le régime de Tel-Aviv dans la zone frontalière. Les experts politiques et militaires relèvent par allieurs la fragilité dont fait preuve une armée israélienne superéquipée qui craint désormais des manifestants palestiniens non-armés.     

« En s’entourant de radicaux, Donald Trump prépare le terrain pour servir les intérêts d’Israël et faire basculer le Moyen-Orient dans une nouvelle crise ».

Fawzi ben Younes ben Hadid, auteur et blogueur tunisien, a rédigé un article pour le quotidien Rai al-Youm au sujet des récents changements au sein de l’administration américaine.

Cet article, publié le dimanche 25 mars, évoque la nomination de John Bolton, connu pour ses tendances anti-islam.

« En plaçant John Bolton au poste très sensible de conseiller à la sécurité nationale, Donald Trump a en effet écarté toute possibilité d’opposition à ses politiques et à ses décisions, dont le transfert de l’ambassade des États-Unis à Qods, les politiques anti-migratoires, la lutte antiterroriste et les politiques concernant la Syrie, la Corée du Nord et d’autres dossiers intérieurs et extérieurs. Il paraît que Donald Trump montre les dents à tous les pays qui n’entretiennent pas de bonnes relations avec les États-Unis et Israël, bien que nombreux soient les responsables américains à s’opposer à de telles politiques hostiles qui, selon eux, auront des conséquences défavorables pour les États-Unis. Par ailleurs, certains États ont adopté des lois qui restreignent l’impact des tendances impérialistes de Washington, mais ce que Trump aime croire est que les États-Unis sont le seul pays à pouvoir faire ce qu’ils veulent et à connaître ce qui est bon pour d’autres pays mieux qu’eux-mêmes.

Dans une conjoncture où l’accord nucléaire est qualifié de “mauvais accord” par Donald Trump, l’Iran continue d’honorer ce document international qui a été l’aboutissement d’années de négociations intensives et délicates. Du côté des Européens, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et d’autres puissances du Conseil de sécurité sont unanimement en faveur du maintien de l’accord nucléaire », indique le quotidien.

Et d’ajouter : « Tout appel de Donald Trump à modifier l’accord nucléaire met en évidence la tendance des États-Unis à faire fi de la teneur de ce document et à le rendre inefficace. C’est exactement ce que souhaitent Donald Trump et le Premier ministre d’Israël, Benyamin Netanyahu. Le scénario qu’ils envisagent après une possible annulation de l’accord nucléaire serait probablement une campagne d’intoxication médiatique ou une guerre économique contre la République islamique d’Iran.

En revanche, l’Iran fait de son mieux pour respecter l’accord nucléaire. Et même si les États-Unis décident un jour de s’attaquer à l’Iran, celui-ci sera fin prêt pour y faire face.

Cela dit, de nouvelles évolutions pourraient se produire dans la région, d’autant plus que l’Arabie saoudite vient d’adopter une nouvelle approche envers Israël. Les Saoudiens ont permis à Israël d’utiliser l’espace aérien de l’Arabie saoudite alors que cela contredit tous les principes et toutes les résolutions du monde arabe qui interdisent toute sorte de relations avec Israël, en tant qu’entité raciste et colonisatrice. Mais bien que cela soit en contradiction flagrante avec les principes du monde arabe, les autorités saoudiennes, ces jours-ci, ne s’en cachent plus. On s’attend à ce que le prince héritier Mohammed ben Salmane demande bientôt, lors d’une réunion s’apparentant à une mascarade, aux États arabes de normaliser leurs relations avec Israël. »

L’ex-chef d’état-major des forces armées soudanaises a mis en garde contre l’influence d’Israël dans le bassin du Nil, a rapporté l’agence de presse Sputnik

« L’influence israélienne dans le bassin du Nil consitue une menace pour la sécurité nationale du Soudan », a déclaré dimanche Emad Adawi, ex-chef d’état-major de l’armée soudanaise.

Le général Adawi a rappelé le droit du Soudan à fermer ses frontières avec l’Érythrée, ajoutant que divers facteurs, dont l’influence israélienne dans le bassin du Nil, menaçaient la sécurité nationale du Soudan.

Cet ex-responsable militaire du Soudan a noté que certains pays attaquaient les terres agricoles du Soudan et que cela était aussi une menace pour la sécurité intérieure de son pays.

Le chef d’état-major des forces armées de la Fédération de Russie a déclaré que tous les réseaux terroristes opérant en Syrie étaient dirigés depuis l’étranger.

Le général Valéri Guérassimov a réaffirmé, ce dimanche 25 mars, que tous les réseaux terroristes opérant en Syrie recevaient leurs armes, fonds et ordres depuis l’extérieur des frontières syriennes.

Le président russe, Vladimir Poutine (G), et le chef d’état-major des forces armées russes, le général Valéri Guérassimov, le 24 mai 2017 à Moscou. ©AP

« Ce à quoi la Syrie fait face, depuis des années, est une guerre non déclarée menaçant son existence. Certains pays ont tout fait pour fournir aux terroristes des armes, des fonds et des instructions pour ainsi canaliser ce qu’ils appellent “les manifestations populaires” dans l’objectif de porter atteinte à la Syrie », a-t-il souligné.

Le chef d’état-major des forces armées russes a déclaré que les combats en Syrie, auxquels a participé la Russie, lui donnaient la motivation nécessaire pour améliorer ses systèmes de défense, destinés à repousser les attaques des ennemis.

Ces dernières semaines, le régime de Tel-Aviv a montré d’autres signes qu’il était en train de se préparer à une guerre contre le Hezbollah au Liban. Une telle action lui coûterait pourtant très cher, en raison des capacités militaires du Hezbollah et des points faibles d’Israël.

Le magazine Newsweek répertorie quelques-uns des points faibles du régime israélien :

1. Le réservoir d’ammoniaque de Haïfa : 

Seyyed Hassan Nasrallah a déclaré lors d’entretiens donnés fin décembre et début janvier à la chaîne Al-Mayadeen, en faisant allusion à la guerre que souhaitent lancer Trump et Netanyahu contre la Résistance dans la bande de Gaza, au Liban ou bien en Syrie : « La Résistance fait des efforts en vue d’accéder à toutes les armes qui rendront une victoire possible en cas de guerre future. Nous devons posséder des armes avancées pour nous y préparer. »

Seyyed Hassan Nasrallah avait déjà menacé à plusieurs reprises le régime occupant : « Face à la stupidité du régime sioniste, tous ses centres sensibles seront ciblés par les missiles du Hezbollah. »

Assez rapidement après ces déclarations de Nasrallah, le régime israélien avait fait fermer son site de Haïfa en transférant ses réserves d’ammoniaque dans un autre endroit.

Nasrallah a rétorqué : « Où irez-vous cacher les navires avec lesquels vous faites entrer l’ammoniaque dans les territoires occupés ? »

C’est alors que Nasrallah a invité les Israéliens de tenter de cacher aussi les installations de Dimona.

2. Les installations de Dimona :

« Aujourd’hui, j’appelle l’ennemi à fermer non seulement le réservoir d’ammoniaque de Haïfa, mais aussi à démanteler les installations nucléaires de Dimona, car nous pouvons transformer toute menace israélienne en une opportunité. Nous pouvons faire des armes nucléaires d’Israël une menace pour Israël lui-même, pour le régime et pour ses colonies. L’ennemi connaît les capacités et la force de frappe de la Résistance au Liban et il sait que lorsque le Hezbollah dit qu’il peut faire quelque chose, c’est qu’il le peut vraiment », a déclaré le secrétaire général du Hezbollah libanais.

L’installation nucléaire de Dimona dans les territoires occupés. (Photo d’archives)

3. La compagnie électrique de Jaffa :

Créée en 1923, la compagnie électrique de Jaffa est située dans la ville de Haïfa et elle contrôle et coordonne la production d’électricité de 17 sites situés dans 5 régions des territoires occupés.

Importante métropole commerciale, Haïfa a été dotée ces dernières années d’un réseau ferroviaire important qui la relie à d’autres villes et même à d’autres pays.

La station centrale est située près du port de Haïfa et il n’a été jusque-là ciblé qu’une seule fois par des missiles de la Résistance.

Un ex-commandant suprême de l’OTAN a déclaré que les nouvelles nominations au sein de la Maison-Blanche allaient causer une montée des tensions dans la péninsule coréenne et une dégradation des relations de l’OTAN avec la Chine et l’Iran.

James G. Stavridis, qui a été le commandant suprême des forces alliées en Europe de juillet 2009 à mai 2013, a en effet mis en garde dans une interview à la radio contre les récentes décisions du président américain Donald Trump, et plus précisément la nomination de John Bolton en tant conseiller à la sécurité nationale et de Mike Pompeo comme secrétaire d’État. Il a affirmé que ces nouvelles désignations allaient dans le sens d’un accroissement des tensions dans la péninsule coréenne et d’une escalade avec l’Iran et la Chine.

Stavridis a affirmé qu’à ses yeux, le choix de Bolton était révélateur du fait que le président américain cherchait à adopter une politique encore plus sévère envers la Corée du Nord.

Le commandant de la police des frontières iranienne, le général de brigade Qasim Rezai, a souligné que le pays est dans de bonnes conditions de sécurité et que ses forces maintiennent une grande maîtrise des renseignements sur les mouvements des ennemis dans les zones frontalières.

"Aujourd'hui, la République islamique d'Iran jouit des meilleures conditions de sécurité et est considérée comme une forteresse forte et impénétrable", a déclaré le général iranien lors d'une cérémonie dimanche.

Il a noté que les gardes-frontières iraniens tentent de surveiller les manœuvres des ennemis le long des zones frontalières, et pendant les vacances du Noruz (nouvel an persan débutant le 21 mars), leurs forces feront double emploi pour contrecarrer les complots hostiles contre les Pays.

Plus tôt ce mois-ci, un haut responsable du ministère iranien des renseignements a annoncé que les forces de sécurité avaient déjoué plusieurs conspirations et tentatives menées par plus de 30 groupes terroristes autres que Daech (Daech, en arabe) qui cherchaient à créer l'insécurité dans le pays. Pays.

"En plus de l'EIIL, les actions de 30 groupes terroristes ont été contrecarrées par les forces de sécurité iraniennes ces dernières années", a déclaré un haut responsable du renseignement pour les opérations antiterroristes dans la province méridionale de Fars, cité par les médias locaux.

Le sous-ministre a également souligné que, bien que la domination de Daech ait pris fin dans certains pays de la région, il faut plus de vigilance pour faire face aux terroristes et aux nouvelles stratégies de leurs partisans.
 
L'Iran reste préparé pour les complots auxquels il fait face étant donné que les ennemis du pays persan, dirigé par les États-Unis et 

Les dirigeants des groupes de miliciens kurdes au nord de la Syrie ont déclaré que suite à l'agression turque sur la ville d'Afrin, plus de 200 000 Syriens avaient été déplacés. 
 
Selon les responsables kurdes, les habitants de la région n'avaient plus de logement et plus d'accès à l'eau et à la nourriture.

Hevi Mustapha, un des leaders kurdes a déclaré: " Les personnes qui ont une voiture dorment dedans et celles qui n'en ont pas, dorment avec leurs enfants, sous les arbres."

Les forces dirigées par les Turcs ont réussi à s'emparer hier, 18 mars, du centre de la ville d'Afrin dans le nord de la Syrie et à achever le contrôle de la région après huit semaines de combat et la retraite des miliciens kurdes.

Mustapha raconte qu'il existe toujours à Afrin, des civils qui sont exposés aux menaces venant des groupes dirigés par la Turquie.
Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, s’adresse aux Iraniens depuis la ville sainte de Machhad, à l’occasion du Nouvel An iranien. 
 
Le mercredi 21 mars 2018, qui coïncide au 1er farvardin 1397, le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a prononcé un discours devant la grande foule des pèlerins du vénéré Imam Ali ibn Moussa al-Reza, huitième imam des chiites duodécimains, à l’occasion du Jour de l’an de l’année 1397 du calendrier iranien.

Le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « Les principaux préceptes et slogans de la Révolution islamique sont multiples : l’indépendance, la liberté, la démocratie, la confiance en la puissance nationale, la justice et par-dessus tout l’application des lois et des principes de la Charia dans le pays. Et ces valeurs ont été préservées exactement comme au premier jour de la Révolution. »

L’honorable Ayatollah Khamenei a ajouté : « Aujourd’hui, le pays jouit d’une indépendance pleine et entière. C’est l’une des premières demandes du peuple depuis l’avènement de notre Révolution. Il s’agit, en réalité, de la réaction du peuple iranien à deux cents ans de domination étrangère. Il faut que nos jeunes avisés prennent en compte ce point important. Avant la victoire de la Révolution islamique, les puissances hégémoniques du monde avaient imposé leur domination à notre pays pendant près de deux cents ans, et les gouvernements iraniens se tenaient dans l’ombre de cette domination étrangère. Cela veut dire que le pays était contrôlé par les puissances étrangères. Par conséquent, la demande principale de la nation iranienne consistait à revendiquer l’indépendance de l’Iran. »

Le Leader de la Révolution islamique a affirmé : « Je peux dire avec certitude qu’aujourd’hui, aucun pays du monde n’a un tel degré d’indépendance que la nation iranienne. En effet, tous les pays du monde doivent respecter d’une manière ou d’une autre une série d’observations face aux grandes puissances mondiales. La nation iranienne est la seule nation qui ne permet en aucun cas que sa volonté soit soumise à celle d’une autre puissance. »

Dans une autre partie de son discours, le Leader de la Révolution islamique a déclaré :

« Il y a quelques semaines, j’ai dit que nous avons un certain retard en ce qui concerne l’établissement de la justice sociale.

C’est ma conviction, mais les malveillants ont interprété autrement mes propos comme si le pays n’a jamais rien fait pour établir la justice. »

L’honorable Ayatollah Khamenei a déclaré : « Je dois souligner que de grands travaux ont été effectivement réalisés pour accélérer l’établissement de la justice sociale. Pourtant, il faut admettre qu’il y a encore une grande distance entre ce qui a été réalisé jusqu’à présent et ce qui est le souhait du peuple musulman iranien. Sinon, il suffit de comparer la situation actuelle du pays avec l’époque d’avant la Révolution islamique ou la situation d’autres pays du monde. Ici, en Iran, l’écart entre les classes sociales est moins prononcé. Les couches défavorisées ont un accès plus large aux services comme à l’éducation nationale, la santé, etc. Cette situation est meilleure, sans aucun doute, à celle de beaucoup d’autres pays. »  

Le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « Ici, j’ai noté les statistiques de la Banque mondiale. Il s’agit d’une source étrangère et j’aimerais vous en présenter ici un résumé. Selon ces statistiques, le coefficient de Gini était supérieur à 50 avant la Révolution. Le coefficient de Gini est un indice souvent utilisé pour indiquer l’inégalité des revenus entre les différentes classes sociales, entre les riches et les pauvres dans une population donnée. Plus ce chiffre est grand, plus il existe un écart social important entre les différentes couches de la population. Ce chiffre, qui était supérieur à 50 avant la Révolution, a diminué à 38 en 2015. C’est un chiffre qui montre que notre nation a réussi à diminuer cet écart. »

L’honorable Ayatollah Khamenei a présenté ensuite un autre exemple, celui des statistiques internationales de la Banque mondiale concernant le taux de pauvreté en Iran. À ce propos, le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « D’après ces statistiques, avant la Révolution islamique, la pauvreté absolue touchait 46 % de la population iranienne. Cela signifiait que près de la moitié des Iraniens comptaient parmi les victimes de la pauvreté absolue. Selon ce document, ce chiffre a diminué à 9,5 % en 2014. Tout cela indique que beaucoup de travail a été effectué en Iran pendant cette période. »

Le Leader de la Révolution islamique a affirmé : « Malgré toutes les pressions qu’elle a subies, la République islamique a réalisé de grandes œuvres en ce qui concerne l’établissement de la justice sociale, et nous avons enregistré des progrès considérables dans ce domaine. Pourtant, la propagande de nos ennemis dit le contraire. En tout état de cause, la justice que nous souhaitons établir en raison de nos valeurs et idéaux est supérieure à ce que nous avons réalisé jusqu’à présent. Par conséquent, notre slogan de justice est un slogan véridique qui restera éternel, grâce à Dieu, dans notre pays. »

Dans une autre partie de son discours, le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a déclaré qu’un système économique endogène ne signifiait pas qu’il fallait fermer les portes du pays sur le monde extérieur. Il a ajouté que les différents gouvernements du pays avaient souhaité, à des périodes différentes, obtenir des prêts de la Banque mondiale, mais que le Leader de la Révolution islamique les en avait dissuadés.

L’honorable Ayatollah Khamenei a déclaré : « Le fait de ne pas se rendre compte de l’importance de l’économie endogène a toujours été l’un des obstacles majeurs devant le progrès national. Or, ce système endogène est une composante très importante du plan de l’économie de la résistance, car ce système se fonde sur la production de la richesse par les forces et les activités intérieures du pays. Il faut détourner le regard de l’extérieur pour concentrer toute notre attention sur nos capacités internes. »

L’honorable Ayatollah Khamenei a ajouté : « Pendant les années passées, les différents gouvernements du pays ont souhaité à plusieurs reprises obtenir des prêts de la Banque mondiale ou du Fonds monétaire international, mais je les ai dissuadés de le faire. Ils avaient même pris les premières mesures, mais je leur ai expliqué que ce serait une grande erreur que de demander des prêts aux étrangers, car nous devrions nous engager à respecter leurs conditions pour chaque prêt. »

Le Leader de la Révolution islamique a souligné : « Notre économie doit se baser sur un système endogène, mais cela ne signifie pas qu’il faut fermer les portes du pays sur le monde extérieur. »

Plus loin dans ses propos, le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « La République islamique d’Iran a réussi à déjouer les plans des États-Unis dans la région. Pendant l’année qui s’est écoulée, la République islamique a hissé dans la région le drapeau de la grandeur, de la dignité et de la puissance de la nation iranienne. »

L’honorable Ayatollah Khamenei a souligné : « La République islamique a eu un rôle remarquable pour briser le dos du takfirisme au Moyen-Orient. Dans une grande partie de notre région, la République islamique a réussi à sauver les populations du mal que leur infligeaient les groupes takfiristes. C’était un très grand exploit. Mais maintenant, ceux qui interviennent dans les affaires intérieures de toutes les régions du monde se permettent de protester et de dire que les Iraniens auraient eu tort de le faire. Mais cela ne les regarde absolument pas. »

Le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « La République islamique a réussi à déjouer le plan des États-Unis dans la région. En quoi consistait le plan des Américains ? Le dessein des États-Unis était de créer des groupes violents, oppresseurs et sauvages comme Daech pour détourner l’attention des nations des activités du régime sioniste afin que personne n’ait le temps de penser à l’injustice que le régime sioniste inflige aux nations de la région. Pourtant, nous avons réussi à déjouer ce plan. »

« Les États-Unis sont incapables de sécuriser la région. Ils ne peuvent ni ne veulent vaincre les terroristes. Ils les ont d’ailleurs créés pour garantir la sécurité d’Israël. Le cas de l’Afghanistan est un exemple bien clair. Cela fait 14 ans que les États-Unis s’ingèrent en Afghanistan sans pouvoir sécuriser ce pays. »

Et le Leader de la Révolution de préciser : « L’Iran est présent là où les États le lui demandent. L’Iran a apporté son assistance à divers États non pas en fonction de ses passions ou de ses sentiments mais pour des raisons et des considérations parfaitement logiques. Il va sans dire que les États-Unis ne pourront atteindre leurs objectifs et qu’ils finiront par perdre. »