تقي زاده

تقي زاده

Le site " Information économique allemande"  fait publier un rapport, où il détaille ce qu'il appelle " l'âpre rivalité américano-russe, pour s'allier à l'Iran". "Il semblerait que les rivalités traditionnelles russo-américaines aient pris un nouveau tournant, avec comme point central, l'Iran. Chacune de ces deux puissances veulent faire en sorte que l'Iran leur soit attaché. Les Américains affirment que l'accord nucléaire avec l'Iran est bien accessible et qu'un tel accord pourrait garantir la paix, au Moyen-Orient. De l'autre côté, les Russes négocient, en ce moment, avec l'Iran, la livrasion des missiles anti-missiles, missiles qui vont, très sensiblement, renforcer les capacités défensives iraniennes. Le journal se réfère, ensuite, aux propos de Kerry et de Zarif, qui, au terme de leur dernière rencontre, ont affirmé avoir une meilleure compréhension de leur interlocteur respectif". Le journal relève, ensuite, les menaces de Kerry, qui dit ne pas hésiter à mettre à l'arrêt les négociations. Dans le même temps, le ministre israélien, Yaalon, a qualifié de dangereux, "tout accord nucléaire irano-américain". Et le journal d'ajouter : "Le rapprochement soudain entre Téhéran et Washington intervient, peu de temps après une offre formulée par l'armurier russe, Rostok, qui envisage de livrer des missiles sol-air Anty 2500 à l'Iran, en lieu et place des S-300 que les Russes ont refusés de livrer aux Iraniene, en 2010, sous pression US/Israël. Les Anty 2500 devront, donc, remplacer les S-300, marquant une nouvelle étape, dans les rivalités des deux géants, qui se disputent l'alliance iranienne. Il semblerait que les deux puissances cherchent à créer des engagements, chez les Iraniens, un Iran, qui ne cesse d'être de plus en plus présent, dans de grands dossiers comme l'Irak, le Yémen, la Syrie et le Liban".

"L'Iran a la marine la plus avancée du Moyen-Orient, ce qui lui permet de défendre ses frontières maritimes ", lit un rapport publié par l'agence de nouvelles ITAR TASS.

La neuvième édition de la grande manœuvre militaire CGR a commencé mercredi dans une zone entre la mer d'Oman et le détroit d'Ormuz (au sud du pays persan), concluant le vendredi avec le lancement d'une nouvelle arme stratégique pour être livré à l’unité de défense maritime de cette institution.

Pour sa part, le journal russe Rossiyskaya Gazeta a souligné la destruction de la maquette grandeur nature le porte-avions américain USS Nimitz (CVN-68) par des navires iraniens et a ajouté que l'Iran est en possession de puissants nouveaux missiles qui lui permettraient, si une confrontation avec les États- Unis, abattre porte-avions dans le temps minimum. À la fin de la publication, a également déclaré que, compte tenu de la puissance du pays Persique, Téhéran n’aurait aucun problème à défendre contre les dangers et les menaces des ennemis.

Ces dernières années, le pays de Perse a remporté beaucoup de succès en raison de la capacité de leurs experts et professionnels, une autre manifestation de la volonté de montrer l'inefficacité de l'ennemi de sanctions qui cherchent à entraver leur développement dans la zone défensive.

Doctrine défensive de l'Iran est basée sur la dissuasion, et les autorités du pays ont fait en sorte que son armée ne représente pas d'aucune menace pour les pays tiers, en particulier pour ses voisins.

La chaîne 7 de la TV israélienne l'a reconnu, jeudi, l'infiltration des drones du Hezbollah, au coeur d'Israël, a poussé le commandant en chef de l'armée de l'Air sioniste à ordonner l'arrêt total des exercices militaires. Cité par "An-Nashra", le général Amir Eichel a justifié cette décision, en expliquant qu'il faudrait examiner "les incidents sécuritaires". Et la chaîne israélienne d'ajouter :"Le général n'a pas évoqué la nature de ces incidents sécuritaires, mais il semblerait qu'il y a deux semaines de cela, des drones inconnus auraient pénétré l'espace aérien israélien, le sillonnant, pendant quelque temps, avant de le quitter. A l'époque, les médias du régime sioniste ont confirmé l'infiltration des drones du Hezbollah, dans la région de Raas Naghoura, drones reconnus comme appartenant au Hezbollah. Depuis le fiasco de l'armée sioniste, à Gaza, en été 2014, les ratés militaires de l'armée sioniste se multiplient : l'attaque du Hezbollah, à Chebaa, l'échec du tir des missiles "Hetz" en sont quelques exemples.

L'Unesco en a appelé vendredi à la Cour pénale internationale (CPI) après la destruction par le groupe Daech d'oeuvres d'art à Mossoul, en Irak.
L'Unesco a envoyé une lettre à la CPI après les destructions par l'EI d'oeuvres d'art au musée de Mossoul. Irina Bokanova, sa directrice générale, dénonce "un nettoyage culturel", "une destruction délibérée du patrimoine qui vise les identités des différentes communautés qui vivent en Irak".


"On lance une coalition internationale contre le trafic illicite des biens culturels", a-t-elle ajouté. L'organisation basée à Paris avait demandé jeudi une réunion de crise au Conseil de sécurité des Nations unies.


Daech avait auparavant mis en ligne une vidéo montrant des militants en train de faire tomber des statues de leur socle et de les détruire à coups de masse. Ils ont vandalisé les collections du musée de Mossoul, qui renferme des objets inestimables des périodes assyrienne et hellénistique, dont le fameux et colossal taureau ailé.


"Fascisme hitlérien"
Des réactions d'indignation venues du monde entier affluaient vendredi. L'instance représentant l'islam auprès des autorités égyptiennes, Dar al-Ifta, a estimé que la destruction par Daech de trésors antiques révélait leur "ignorance de l'islam", une religion qui "encourage et ordonne" la préservation du patrimoine.


L'Institut du monde arabe à Paris a aussi fait part de son indignation. "Leur modèle, c'est le fascisme hitlérien qui s'est employé à brûler les livres et à organiser des cérémonies d'autodafés", s'est insurgé dans un communiqué son président, l'ancien ministre français de la Culture Jack Lang.

Environ 5.000 membres de la minorité chrétienne des Assyriens ont pris le chemin de l'exode en Syrie après le rapt de dizaines des leurs par les combattants de Daech.
Près de 1.000 familles ont fui leur domicile dans le nord-est syrien depuis lundi pour trouver refuge dans les villes de Hassaké et de Qamichli, "soit près de 5.000 personnes", a affirmé à l'AFP Oussama Edward, directeur du Réseau assyrien des droits de l'Homme basé en Suède.

Cet exode a suivi l'enlèvement par Daech de 90 chrétiens assyriens dans la province de Hassaké, bordée par la Turquie et l'Irak. D'après M. Edward, les otages sont entre 70 et 100, "en grande majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées".

Quelque 30.000 Assyriens, une communauté parmi les plus anciennes du christianisme, vivaient en Syrie avant le début du conflit le 15 mars 2011, la majorité à Hassaké.


- 'Ici, la maison de Daech' -

"Mon épouse est originaire de Tall Chamiram, et quand elle a voulu joindre au téléphone la femme de son oncle, c'est un homme qui lui a répondu +Ici, c'est la maison de Daech+", a raconté M. Edward. D'après lui, les otages ont été emmenés à Chaddadé, un fief de Daech dans la province de Hassaké.

Daech cherche ainsi à se venger de l'offensive des forces syriennes à Hassaké.

"Ils savent très bien que prendre des otages chrétiens fera beaucoup de tapage au niveau international", a expliqué M. Edward. "Daech perd du terrain et ils ont pris ces otages pour en faire des boucliers humains", a-t-il affirmé, estimant que le groupe tentera aussi d'échanger ses otages contre des prisonniers insurgés aux mains des Kurdes syriens.

Le président Bachar al-Assad a examiné avec une délégation française, présidée par le membre du Sénat français Jean Pierre Vial, l’état des relations syro-françaises et les développements dans la zone arabe et en Europe, notamment en ce qui concerne le terrorisme.
Lors de cette rencontre, les membres de la délégation française ont exprimé le désir de nombreux députés français de visiter la Syrie pour s’informer de la réalité et la transmettre au peuple français , mettant l’accent sur la nécessité de coordonner et d’échanger les informations entre les deux pays quant aux questions d’intérêt commun.


Ils ont souligné l’importance de l’action commune dans les différents domaines pour l’intérêt des deux peuples, français et syrien, assurant que le rétablissement de la sécurité et la stabilité dans la région et la coopération avec la Syrie pour mettre fin au terrorisme qui menace l’Europe aussi sont dans l’intérêt de la France.

Pour sa part, le président al-Assad a insisté que la Syrie, au fil de l’histoire, était et restera toujours pour le développement et le renforcement des relations avec les autres pays sur la base du respect de la souveraineté et de la non-ingérence dans les affaires intérieures d’autrui, mettant l’accent sur le rôle important que jouent les parlementaires dans la rationalisation des politiques gouvernementales de façon à réaliser les intérêts des peuples.

Valls critique la rencontre

Manuel Valls a condamné jeudi "avec la plus grande vigueur" l'initiative de parlementaires français qui ont rencontré le président syrien Bachar al-Assad.

"Je veux condamner avec la plus grande vigueur cette initiative", a lancé le Premier ministre sur BFMTV-RMC.

Selon le porte-parole d’OEAI, Behrouz Kamalvandi, Salehi doit se réunir à Genève pour répondre Moniz « questions techniques » de pourparlers sur le nucléaire.

Le secrétaire américain, quant à lui, se joindre aux pourparlers sur le programme nucléaire du pays perse à la demande du secrétaire d'Etat américain John Kerry.

Les réunions à Genève font partie des dialogues qui empêchent l'Iran et le G5+1 (États-Unis, la Grande-Bretagne, France, Russie et Chine, plus l’Allemagne) pour tenter de parvenir à un accord par prochaines 30 Juin, pour mettre fin à des différends occidentaux sur la nature du programme nucléaire de Téhéran.

Antoine Bara, écrivain chrétien libanais, dans son livre «زینب صرخة أکملت مسیرة» sur Hazrate Zeinab (SA), a déclaré qu’il avait commencé ce livre en 1986 et que ce livre avait pris 25 ans de recherches dans 365 livres de références.

Antoine Bara a expliqué : « Ce livre a été traduit en persan par Gholam Hossein Ansari et publié aux Éditions internationales. Ce livre était très difficile ainsi que l’étude et la comparaison des différentes revayats, car la personnalité d’Hazrate Zeinab (SA) est une personnalité complexe.»
« Mes sources, a-t-il dit, étaient plus chrétiennes que chiites, qui sont très affectives, ou sunnites, qui sont très partiales et considèrent l’évènement d’Ashura comme une sédition. »
« Les chrétiens d’Orient connaissent bien les Ahl-ul-bayt (AS) et le sens du martyre, mon objectif était essentiellement de montrer comment a réagi Hazrate Zeinab (SA) à cet évènement auquel elle avait participé volontairement», a-t-il ajouté.
L’ écrivain chrétien libanais a précisé : « Hazrate Zeinab (SA) lors de son mariage avec Abdoullah ben Jaafar, avait posé comme condition de pouvoir aller voir son frère quand elle le voudrait et c’est avec l’autorisation de son mari qu’elle a accompagné l’Imam Hossein (as) à Karbala. »
« Hazrate Zeinab (SA) dans son discours au palais de Yazid et d’Ebn Marjane, a réussi à faire aboutir le mouvement de l’Imam Hossein (AS) qui sans elle, aurait peut-être été oublié », a-t-il déclaré.

« L’islam est une religion de paix et de fraternité et l’idéologie takfiriste n’est pas islamique », a déclaré un religieux mauritanien.

Le site d’information youm7 a annoncé qu’Abdoullah ben Bieh, chef de l’Association pour la paix dans les sociétés islamiques, avait déclaré que l’islam était une religion de paix et de fraternité, que l’idéologie takfiriste n’était pas islamique et que les propagateurs du takfirisme devaient être poursuivis en justice.
« Personne n’a le droit de recourir à la violence et nous ne devons pas donner aux takfiristes l’occasion de jouer à ce jeu de guerre », a-t-il dit.

samedi, 28 février 2015 08:09

le troisième tour des négociations

Lancement du 3ème round des consultations Zarif/Kerry. Selon Farsnews, le troisième tour des consultations des chefs de la diplomatie iranienne et américaine, respectivement, Mohammad-Javad Zarif et John Kerry, en présence du Président de l'OIEA, Ali-Akbar Salehi, et du secrétaire américain à l'Energie, Ernest Moniz, a débuté, à Genève, il y a quelques minutes. Dimanche soir et lundi matin, les deux parties ont mené des heures de discussions, en vue de dissiper les divergences, sur l'accès à un accord nucléaire global.

Genève: le troisième tour des négociations Salehi/Moniz

Le troisième tour des négociations nucléaires techniques entre l'Iran et les Etats-Unis, présidées par le président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique et le secrétire américain à l'Energie, Ernest Moniz, a pris fin ce lundi à Genève Le troisième tour des négociations Salehi/Moniz avait débuté à 14 heures, heure locale à Genève, simultanément à la réunion des ministres iranien et américain des Affaires étrangères. Après deux heures de discussions, ils se sont joints aux négociations Zarif/Kerry. Les hauts responsables de l'énergie atomique de l'Iran et des Etats-Unis avaient également mené deux tours de discussions samedi et dimanche. Les analystes occidentaux voient dans la participation du président de l'OEIEA et du secrétaire américain à l'Energie aux récentes négociations le renforcement de l'aspect technique de ces négociations, la qualifiant de signe de changement dans le processus des pourparlers. Depuis vendredi, les délégations iranienne et américaine mènent d'intenses tractations à Genève. Ce lundi, les vice-ministres iraniens des Affaires étrangères, Abbas Araqchi et Madjid Takht Ravantchi, ont une rencontre bilatérale avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Serguëi Riabkov à Genève.

Nucléaire: "un long chemin à parcourir"(Zarif)

« On a avancé dans une certaine mesure sur certains points, mais nous avons encore un long chemin devant nous, pour parvenir à l’entente définitive », a affirmé le Ministre iranien des Affaires étrangères qui parlait des négociations nucléaires de Genève.

Selon l’agence Tasnim, le chef de la diplomatie iranienne Mohammad-Javad Zarif a parlé devant les journalistes des négociations nucléaires avec les responsables américains. « Au cours de ces trois derniers jours, nous avons eu des négociations sérieuses, efficaces et constructives, avec les pays des 5+1, surtout avec la partie américaine qui avait participé à ces pourparlers avec ses Ministres des Affaires étrangères et de l’Energie », a déclaré Zarif aux journalistes. « Sur certains points, l’entente s’est obtenue dans une certaine mesure, mais nous avons encore un long chemin devant nous afin de parvenir à l’entente définitive », a souligné le Ministre pour dire :

« Evidemment, aucune entente ne sera obtenue, tant qu’il n’y aura pas d’entente sur toutes les questions. » « De ce fait, les négociations vont se poursuivre et nous avons décidé de continuer les négociations la semaine prochaine en marge du Conseil des Droits de l’Homme », a poursuivi Mohammad-Javad Zarif. Le 3ème tour des négociations entre Zarif et John Kerry a eu lieu ce lundi à 14h, heure locale, à l’hôtel Wilson de Genève. Tout comme les 1er et second tours, le patron de l’Organisation Iranienne de l’Energie Atomique (OIEA), Ali-Akbar Salehi et le Secrétaire américain à l’Energie Ernest Moniz, ainsi que les vice-ministres des Affaires étrangères des deux parties, ont participé à ces négociations. Les négociations des Ministres des Affaires étrangères de la RII et des Etats-Unis ont pris fin ce lundi à Genève.