تقي زاده

تقي زاده

lundi, 09 février 2015 01:00

Tel-Aviv a-t-il peur de Téhéran?

Le général Hossein Hamadani a déclaré que le régime sioniste avait demandé à trois pays d’intervenir, pour dissuader l’Iran d’agir en représailles contre le raid sur Quneitra.
Le général Hossein Hamadani, ancien commandant de la division Mohammad Rassoul Allah du corps des Gardiens de la Révolution islamique, à Téhéran, a déclaré que les dirigeants des troubles de 2009, en Iran, ont commis des erreurs impardonnables, rappelant que, lors de ces troubles, plus de 830 personnes ont été très, grièvement, blessées et sont devenues infirmes à vie. Il a évoqué, ensuite, le raid du régime sioniste contre un convoi des commandants de la Résistance, à Quneitra, au Golan syrien, et le martyr d’un haut commandant du corps des Gardiens de la Révolution islamique, avant d’ajouter que si l’Iran avait voulu répondre à ce raid par des opérations de représailles, il aurait pu organiser, à chaque heure, une nouvelle opération contre les militaires du régime sioniste. «Tout de suite après le raid sur Quneitra, le régime sioniste a prétendu avoir ignoré la présence d’un haut commandant du corps des Gardiens de la Révolution islamique, parmi les autres commandants de la Résistance. Dans ce sens, Tel-Aviv a demandé à trois pays de jouer la médiation, pour convaincre l’Iran de ne pas recourir aux opérations de représailles. Mais nous ne marchandons pas, et Israël devra être puni, tôt ou tard. Les Israéliens peuvent imaginer la possibilité, pour eux, de commencer une guerre. Mais ils ne seront pax ceux qui pourront mener cette guerre, à son terme», a déclaré le général Hossein Hamadani.

lundi, 09 février 2015 01:00

Syrie : les combats souterrains à Douma

En Syrie, les opérations de l’armée régulière se poursuivent en banlieue de Damas notamment à Douma et le groupe terroriste « Jaysh Al-Eslam », lié à l’Arabie saoudite, a essuyé de cuisantes défaites, ce qui a poussé le chef de ce groupe à demander un cessez-le-feu.

Selon l’agence de presse Fars depuis Damas, les opérations de l’armée syrienne se poursuivent en banlieue de Damas, dans le sud de la Syrie, près de la capitale et aussi dans les localités « Tal Kordi », « Tal Al-Sawan », « Tal Al-Reyhan », les fermes d’Aliya et Dahiya Al-Assad.

Les militaires syriens, appuyés par les comités de la défense populaire, ont réussi à faire des progressions dans lesdites localités. Les victoires en série de l’armée ont rendu le terrain propice à la libération de la ville de Douma, bastion du groupe terroriste « Jaysh Al-Eslam », dirigé par le mercenaire saoudien Zahran Aloush.

Dimanche, les terroristes et les militaires ne se combattaient pas seulement sur la terre mais aussi sous la terre et dans les tunnels souterrains des alentours de Douma. Selon une source syrienne, une équipe composée de 16 personnes appartenant à la Force spéciale de l’armée et à l’Unité de « Jaysh Al-Wafa » s’est infiltrée dans l’un des tunnels creusés par les terroristes et est arrivée à en tuer neuf et en arrêter six lors des affrontements. Deux chefs du groupe terroriste « Jaysh Al-Eslam », appartenant aux familles Al-Khanshour et à Al-Qatifani, figurent parmi les personnes arrêtées. « Ces opérations souterraines ont duré six heures et ont été couronnées de succès pour les militaires syriens », ajoute la même source.

Les membres d'Ansarullah se sont résolus à participer lundi à un dialogue sous l'égide de l'ONU.

Les miliciens d'Ansarullah, dits Houthis, ont annoncé vendredi la dissolution du Parlement et l'installation de nouvelles instances dirigeantes.

Dimanche, le ministère de l'Intérieur a annoncé l'interdiction des manifestations anti-Houthis, à moins qu'elles soient autorisées par le ministère.

"USA conduit la région au chaos à travers un plan britannique-israélienne “, a souligné Hajizade ensuite ajouté que les événements en Irak et la Syrie ne se produisent pas naturellement, mais ont été planifiés par l’Occident.

Selon le commandant perse, lorsque les Etats-Unis et ses alliés ont été remplies ses objectifs en Syrie et après que l'Amérique n'a pas obtenu l’accord aspirant militaire signe avec l’Irak, exécuté le plan de la formation du groupe terroriste EIIL (Daesh, en arabe) et de son transfert à l’Irak.

Aujourd'hui, la présence américaine en Irak non seulement ne sert pas à combattre petit groupe qui a été créé par lui-même, mais est devenu une excuse pour augmenter les membres du groupe terroriste a continué.

"L'entrée des Etats-Unis pour lutter contre Daesh préparé le terrain pour le groupe terroriste recruter plus de membres, comme on le croyait précédemment que Daesh pas combattu USA et l’Occident, mais cette présence symbolique provoqué une augmentation de l'emploi de membres “, a-t-il conclu.

Ces derniers mois, à plusieurs reprises, les médias et les responsables syriens et irakiens ont révélé et condamnés le soutien des États-Unis, offrant secret pour Groupe EIIL, auteur des massacres et de la violence dans la région.

Certains analystes politiques remettent en question la gravité USA et ses alliés en matière de lutte contre le terrorisme et rappellent que des groupes extrémistes comme EIIL renforcées au cours des dernières années avec l'aide financière des pays comme les USA, la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar, qui cherchait à renverser le gouvernement syrien soutien aux terroristes.

lundi, 09 février 2015 01:00

Poutine en position de force ....

La chaîne France 2 a estimé, dans un reportage, que les victoires de l'opposition dans l’Est de l’Ukraine, ont mis le président Vladimir Poutine en position de force.

La journaliste de la chaîne France 2 a rapporté que dans le cadre de la prochaine étape des efforts diplomatiques pour mettre un terme à la crise actuelle en Ukraine, une conférence téléphonique quadripartite sera organisée pour réunir le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel, le président russe Vladimir Poutine et le président ukrainien Petro Porochenko. Le sujet principal de cette conversation sera l’examen du plan de paix proposé par la France et l’Allemagne, mais aussi les conditions préalables de Kiev et de Moscou. La veille, les conseillers des quatre dirigeants se sont longuement entretenus pour préparer cette conférence téléphonique. Lors des réunions privées, le président français François Hollande aurait dit que les récentes victoires des séparatistes de l’Est de l’Ukraine, sur le terrain, permettraient au président russe Vladimir Poutine de se mettre dans une position de force lors de cette conférence téléphonique.

Quatre-vingt "Français ou résidents en France" ayant rejoint la rébellion ont été tués en Irak ou en Syrie, et près de 1.400 personnes ont été identifiées comme étant en relation avec les filières extrémistes, a indiqué lundi le Premier ministre, Manuel Valls.
"Ce sont près de 1.400 personnes qui ont été identifiées, Français comme étant en relation avec ces filières. Environ 750 y séjournent ou ont séjourné, 410 seraient aujourd'hui sur place, 260 repartis, et 80 Français ou résidents en France ont été tués sur place", a déclaré le Premier ministre lundi sur Europe 1.

Le 19 janvier, le procureur de Paris, François Molins, avait annoncé que 1.280 personnes étaient "soit sur le départ, soit sur zone, soit sur le retour, soit déjà revenues sur le territoire français".

Le 22 janvier, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait évoqué le nombre de 73 Français tués en Syrie et en Irak.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a déclaré dimanche qu'il semble grandement possible d'arriver à un accord sur le sujet du nucléaire iranien et qu'il n'y avait pas besoin de prolonger les pourparlers entre son pays et le groupe P5+1.
M. Zarif a fait cette déclaration lors d'une table ronde de l'actuelle 51e Conférence sur la sécurité de Munich.

Le ministre iranien a indiqué que son pays veut montrer au monde que son plan nucléaire est uniquement pacifique, et a souligné que les négociations et le respect représentaient le seul moyen de parvenir à un accord sur ce sujet.

Les sanctions imposées contre l'Iran, a-t-il ajouté, ont aussi un impact sur d'autres pays et n'aideront pas à résoudre les problèmes.

 

Les forces de sécurité afghanes ont abattu près de 90 insurgés durant une série d'actes de répression menés durant la semaine écoulée, a annoncé dimanche le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Sediq Sediqi.
"Un total de 89 terroristes ont été tués et 90 autres capturés au cours de plusieurs opérations militaires menées la semaine passée", a-t-il indiqué aux journaliste lors d'une conférence de presse.

L'officiel a déclaré que les forces de sécurité, dont la police, ont mené 79 opérations conjointes cette semaine, au cours desquelles 154 mines antipersonnel et anti-véhicules ont été découvertes et désamorcées.

Il a ajouté que le personnel de sécurité avait aussi saisi 65 fusils d'assaut des mains des militants durant les opérations.

Tous les organes de sécurité, comprenant la la police, l'armée, et le conseil d'administration national pour la sécurité, sont assez compétents pour surpasser les défis sécuritaires, a affirmé M. Sediqi.

« Cette lettre a été extraordinaire et important et a été publiée à un moment approprié, compte tenu de la situation actuelle, » a souligné Straw dans une interview accordée à l'Agence de presse officielle iranienne IRNA, a publié samedi.

Il a, également président du groupe parlementaire d'amitié irano-Royaume-Uni a souligné la nécessité que les dirigeants musulmans représentent le vrai visage de l'Islam et il a regretté que l'Occident n'est pas largement couvert la lettre de l'Ayatollah Khamenei.

" Ma maison est en face d'une mosquée et dans la région où je vis une personne sur trois est musulmane. Je suis inquiet pour l'islamophobie depuis de nombreuses années ", a fait valoir.

La paille a défendu le droit de l'Iran à développer l'énergie nucléaire pacifique dans une autre partie de leurs déclarations et a exprimé le soutien de son pays à un accord global entre Téhéran et le G5 + 1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie et Chine, Allemagne plus).

L'actuel député travailliste a averti que l'échec possible des pourparlers nucléaires serait une « catastrophe » pour toutes les parties.

En fin de compte, paille a annoncé qu'une délégation parlementaire d'Iran se rendra, au milieu du mois de mars, le Royaume-Uni pour faire face aux relations entre les deux pays.

samedi, 07 février 2015 01:00

En finir avec les ennemis de l'islam

Le meurtre ignoble du pilote jordanien, revendiqué par Daesh et filmé dans une vidéo où on le voit en train de brûler vif, soulève, à juste titre, l'indignation et l'horreur de la communauté internationale et, particulièrement, des peuples arabes et musulmans. Qualifié d' «inhumain» et d' «anti-islamique» par l'Iran, cet acte barbare est un véritable affront à l'islam et à son message dont les nobles valeurs sont cruellement ternies et trahies.
Après les décapitations, non moins odieuses, des journalistes japonais, peu de jours auparavant, Daesh a donc illustré sa volonté de terroriser les peuples arabes, premières cibles et victimes sacrificielles de son prétendu Califat, concocté dans les laboratoires de l'Oncle Sam, par les mains expertes des mêmes parrains qui avaient, une décennie auparavant, accouché d'El Qaîda.
Al Azhar, l'une des plus hautes instances de l'islam, basée au Caire, a, dans son émotion, appelé à «tuer et crucifier» les «terroristes» du groupe Etat islamique (EI), après l'exécution du pilote jordanien. Cheikh Ahmed al Tayeb, grand mufti d'El Azhar, a même recommandé la punition que méritent «ces agresseurs corrompus», telle que «prévue dans le Coran, pour les apostats qui combattent Dieu et son prophète: la mort, la crucifixion ou l'amputation de leurs mains et de leurs pieds».
La mort dramatique du pilote jordanien a suscité, également, une réaction unanime de tous les pays membres du Conseil consultatif du Golfe persique (CCGP), depuis l'Arabie saoudite aux Emirats arabes unis en passant par Bahrein et le Qatar, qui ont condamné avec force cet assassinat et affirmé leur «engagement à lutter contre cette idéologie faussée et les organisations extrémistes qui se tiennent derrière elle», exhortant «la communauté internationale à intensifier ses efforts pour combattre le terrorisme».
Ce bel unanimisme aurait été davantage convaincant s'il s'était manifesté vingt ans plus tôt, lorsque l'Algérie luttait seule, dans des conditions ô combien contraignantes, à la fois sur les plans financier, militaire et diplomatique.
L'Algérie, son peuple et son armée, se souviennent de la chape de plomb qui régnait sur leur combat, durant la décennie sanglante, au cours de laquelle d' infâmes barbares sévissaient dans nos régions, n'épargnant ni femmes ni enfants, pratiquant meurtres, viols et exactions, selon des méthodes que Daesh s'emploie aujourd'hui à perpétrer. Personne dans le Monde arabe, à cette époque, n'avait émis la moindre condamnation, exprimé la moindre compassion envers nos populations meurtries, manifesté un signe quelconque de solidarité, à l'exception, notable et historique, d'un pays frère et voisin, la Tunisie. Il a fallu plusieurs années, lorsque la menace a été graduellement éradiquée, pour que des signes de désaveux fugaces soient consentis et encore, n'étaient-ils le fait que de quelques érudits de l'islam, notamment à Damas. Peu importe, la bête immonde a été vaincue, même si subsistent, de temps à autre, des soubresauts de son cadavre et l'Algérie a tourné la page, sans pour autant verser dans l'oubli. Cette expérience guide et motive l'Algérie quand elle réclame, inlassablement, une riposte collective au terrorisme transfrontalier qui menace la paix et la sécurité de tous les peuples, arabes en particulier. Que ce soit au Sahel, en Afrique centrale ou dans d'autres régions, elle apporte science et conscience dans la lutte contre l'hydre du terrorisme. Tout en condamnant, sans réserve et sans équivoque, l'acte abject qui a endeuillé le peuple jordanien, l'Algérie, forte de son expertise, appelle à une mobilisation régionale et continentale pour en finir avec les ennemis de l'islam, où qu'ils soient.