تقي زاده

تقي زاده

À la tête de la Force Qods du CGRI, le général Qassem Soleimani a joué un rôle indéniable dans la défaite définitive de Daech en Irak, puis en Syrie.
Né en 1956 à Kermân, Qassem Soleimani est entré dans le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) après la victoire de la Révolution islamique dès sa création en 1979. Pendant la Défense sacrée du peuple iranien (guerre Iran-Irak de 1980 à 1988), Qassem Soleimani est devenu un haut commandant du CGRI et a commandé des troupes lors d’importantes opérations.
 
Après la fin de la guerre irano-iranienne, le général Soleimani a été en mission pendant plusieurs années dans l’est du pays dans les zones situées près de la frontière de l’Afghanistan, jusqu’à ce qu’il a été nommé en 1997 au poste de commandant de la Force Qods du CGRI par le commandant en chef des forces armées iraniennes, l’honorable Ayatollah Khamenei.
 
À ce poste, le général Soleimani a contribué aux efforts pour renforcer les rangs de l’axe de la Résistance face au bellicisme et l’expansionnisme d’Israël. En 2010, Qassem Soleimani est monté en grade par un décret du Leader de la Révolution islamique, et est devenu général de division.
 
Le général de division Qassem Soleimani est devenu célèbre après les événements liés à l’apparition des organisations takfiristes comme Daech en Syrie (2011) et en Irak (2014), où le commandant de la Force Qods a reçu l’ordre de soutenir les forces syriennes et irakiennes à mieux s’organiser pour le combat contre le terrorisme.
 
Le général Qassem Soleimani et les conseillers de la Force Qods ont entamé leur mission à la demande officielle des gouvernements syrien et irakien, et leurs conseils ont joué un rôle de premier plan pour permettre aux forces militaires de la Syrie et de l’Irak pour empêcher la chute de Damas et de Bagdad face aux assauts des organisations terroristes forts du soutien tous azimuts que les États-Unis, le régime israélien et leurs alliés européens et régionaux leur ont accordé pour démembrer la Syrie et l’Irak.
 
La visite officielle du commandant de la Force Qods à Moscou et ses consultations avec les hautes autorités politiques et militaires russes ont eu un effet indéniable dans la décision prise le 30 septembre 2015 par le président Vladmir Poutine de déployer les forces russes en Syrie en soutien à l’armée syrienne, pour répondre à la demande officielle du président syrien Bachar al-Assad d’aide militaire.
 
Les analystes indépendants s’accordent à dire que l’une des principaux objectifs du plan du démembrement de la Syrie était de couper la communication via la Syrie entre la République islamique d’Iran et le Hezbollah libanais. Cependant, la défaite de Daech en Irak et en Syrie, avec le rôle irréfutable de la Force Qods, a empêché la réalisation de ce complot.
 
Pour louer le rôle de la Force Qods dans le combat contre le terrorisme et après la défaite définitive de Daech en Irak, le Leader de la révolution islamique a décerné, le 10 mars 2019, la plus haute distinction militaire de l’Iran, celle de l’ordre de Zulfakar.
 
En réponse d’une lettre que le général Qassem Soleimani avait adressée au Leader de la Révolution islamique pour annoncer la défaite définitive de Daech en Irak, l’honorable Ayatollah Khamenei a écrit : « En anéantissant la tumeur cancéreuse et mortelle qu’était Daech, vous avez rendu un immense service aux peuples de la région, aux nations musulmanes, à toutes les nations et à l’humanité tout entière. »
 
Le général de division Qassem Soleimani, haut commandant du Corps des gardiens de la Révolution islamique, a été assassiné ce vendredi matin 3 janvier lors d’une attaque d’un hélicoptère Apache de l’armée américaine à Bagdad.
L’assassinat de Qasim Soleimani en Irak, est immédiatement devenu l’objet de diverses réactions et analyses qui se poursuivent deux jours après.
L'un des principaux titres du site d'information d’Al Jazeera est consacré à l'assassinat du Général Soleimani et à la visite du Guide suprême de la révolution, l'Ayatollah Seyed Ali Khamenei à sa famille, à sa promesse de dures représailles et aux promesses du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, menaçant d’une vengeance qui « s’étendra à tout le Moyen-Orient ».
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Sky News des Emirats a consacré un de ses principaux titres à une vidéo de l’attaque des véhicules transportant les martyrs Soleimani et Abu Mahdi al-Mohandes.
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Le site d'information égyptien d’Arabi 21 a consacré la plupart de ses titres aujourd'hui, au martyre du Général Soleimani, aux réaction des médias et des personnalités internationales et régionales, et à l'analyse des positions officielles de certains dirigeants arabes et de groupes de résistance régionaux. 
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L’agence de presse d’Anatolie a consacré ses principaux titres au martyre du Général Soleimani, qualifié d'homme des missions difficiles.
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La section arabe de Reuters a cité l’envoi de plus de 3000 soldats au Moyen-Orient et les déclarations de Téhéran qui a qualifié cet attentat contre le Général iranien « d’acte de guerre des forces américaines » qui risque de faire exploser la région.
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Le journal Rai al Yaoum a consacré plusieurs titres à l'attaque américaine contre les responsables d’Hashd al Chaabi et au martyre du Général Soleimani, dans un article d'Abdel Bari Atwan, éminent analyste du monde arabe et rédacteur en chef du journal, sur la réponse que donnera l’Iran à cet acte odieux, à savoir des opérations dans le détroit d'Ormuz ou des attaques électroniques contre les principales infrastructures des Etats-Unis et de leurs alliés dans la région.
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L'Agence de presse russe d’Al Yaoum a également publié une interview de l'ambassadeur d'Iran auprès des Nations Unies, Majid Takht Ravanchi, qui avait souligné que la réponse à une action militaire était une opération militaire.
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Le site d'information russe "Sputnik" dans un de ses titres, s’est demandé si dans l’assassinat du Général Soleimani, Trump avait violé la constitution américaine, suite aux déclarations du président de la Chambre des représentants qui a critiqué cette décision qualifiée de « mesure d'intensification de la violence ».
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Les médias de langue anglaise se sont concentrés sur la réaction du peuple et du régime iranien et aux conséquences de cet attentat pour les États-Unis, le monde et la région, et ont publié hier les informations suivantes :
Euronews a pointé les diverses réactions à travers le monde, y compris aux États-Unis et écrit : « Aux États-Unis, les politiciens démocrates et républicains ont une vision complètement différente sur ce sujet. Les démocrates ont critiqué Trump accusé d’aggraver les tensions au niveau régional, mais les républicains en ont fait l'éloge.
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La chaîne d'information CNN a qualifié le Général Soleimani de « héros populaire, courageux et charismatique », et a mentionné les points de vue de divers personnalités et responsables américains.
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La chaîne d'information France 24, citant les craintes des États-Unis au sujet des conséquences de l'assassinat du haut commandant iranien, a annoncé la décision de Washington de déployer 3000 à 3500 soldats supplémentaires dans la région.
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La chaine qatarie d'Al-Jazeera en anglais, a publié des photos des manifestants et des responsables iraniens, et les réactions en Iran, suite au martyre du Général Soleimani.
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Le Gardian a annoncé : "L'assassinat de Soleimani ne sera pas un coup fatal pour les Iraniens comme le dit Trump, mais unira encore davantage les Iraniens contre les États-Unis".
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Le Los Angeles Times a écrit : « L'ordre de Trump d'assassiner le Général Soleimani a été le plus grand risque qu’il a pris dans son mandat, cela exacerbera les tensions et l’obligera à envoyer plus de troupes américaines au Moyen-Orient, malgré ses promesses de retrait.
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Le New York Times a déclaré que l'assassinat du Général Soleimani à Bagdad, pouvait avoir de graves conséquences non seulement dans la région mais aussi dans le monde entier.
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Les parlementaires iraniens ont lancé des slogans contre les Etats-Unis et leur président. Ils ont fermement condamné l'assassinat du général Qassem Soleimani en le qualifiant un crime terroriste gouvernemental.
président du Parlement islamique d’Iran a qualifié l'assassinat du général Qassem Soleimani d’un crime conforme au coup d'État de 1953.

« L’incident troublant de vendredi a changé d’un coup la condition de la région et du monde et le martyre de Hadj Qassem Soleimani et ses compagnons, a endeuillé la nation iranienne », a déclaré le président du Parlement islamique d’Iran, Ali Larijani.

Précisant sur le rôle du général Soleimani dans l’élimination des terroristes de Daech, M. Larijani a souligné que ce général est parti à l’aide des peuples irakien et syrien suite à la demande des gouvernements de ces pays et a éliminé les terroristes avec des planifications justes.

« Monsieur Trump vous avez commis un grand crime ; conformément au coup d’Etat de 1953 et à la destruction de l’avion de ligne iranien », s’est adressé M. Larijani au président américain.
 
Les forces de la résistance irakiennes ont appelé les forces de ce pays de quitter les environs des bases et de l'ambassade des Etats-Unis.
 
Ni l'ambassade des États-Unis ni les bases américaines en Irak ne sont désormais à l’abri. Plus d'une semaine après la frappe US contre les bases des Hachd al-Chaabi sur les frontières syro-irakiennes et plus de 24 heures après le lâche assassinat du commandant en chef de la Force Qods, six roquettes se sont abattues sur la base aérienne Bahla au nord de Bagdad tandis que deux autres roquettes ont visé la Zone verte où siège l'ambassade américaine.

Sky News a fait état de la mise en place d'un périmètre de sécurité autour de l'ambassade. Les Apache US survolent précipitamment le bâtiment étendu sur une superficie de 420 mille mètres carrés. Un nid d'espions, selon des milliers de manifestants qui ont défilé mardi dernier devant l'ambassade avant de la prendre d'assaut.

À quelques kilomètres de la Zone verte, au nord-ouest de Bagdad, la base aérienne de Bahla placée sous l'occupation US a été prise pour cible de six missiles, selon Al-Mayadeen qui rapporte le déclenchement d’incessantes sirènes d'alarme à l'intérieur de la base. Le nombre d'engins n’a pas été encore confirmé.

Des millions d'Irakiens participant ce samedi aux funérailles du commandant des Hachd al-Chaabi, Abou Mehdi al-Mouhandis, lâchement tué vendredi à une heure du matin en compagnie du général Soleimani, ont juré vengeance au cri de « À bas l'Amérique » et « Yankee go home ».

Il y a quelques minutes, Kataeb Hezbollah a lancé un appel à toutes les forces irakiennes demandant à ce qu'elles quittent très rapidement les bases américaines en Irak:

    « Éloignez-vous d'au moins un kilomètre des bases américaines. Ne permettez pas que les Américains se servent des forces irakiennes comme bouclier humain », lit-on dans le communiqué.
La diplomatie iranienne a insisté par la voie de son porte-parole que l'Iran n'accepte pas les négociations sous la mence. Cette insistance est formulée après l'assassinat terroriste du général iranien Qassem Soleimani par les Américains en Irak.
 
Le général martyre Soleimani était le héros mondial de la lutte contre le terrorisme, la violence et l’extrémisme », a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne.

Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, Seyed Abbas Moussavi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a remercié le peuple et le gouvernement irakiens pour leur présence à la cérémonie des funérailles du général martyre Qassem Soleimani et ses compagnons.

Félicitant la nomination du général Esmaeil Qaani en tant que le nouveau commandant des forces de Qods du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), M. Moussavi a précisé que le ministère iranien des Affaires étrangères aura les mêmes relations bonnes et étroites avec celui-ci qu’il avait avec le général martyre Soleimani et les forces Qods du CGRI et ensemble, nous ferons avancer les objectifs sacré de la République islamique d’Iran.

S exprimant sur le message des Etats-Unis à l'Iran via l'ambassade de Suisse à Téhéran, M. Moussavi a ajouté que le message des Américains était une lettre grossière de la part du Secrétaire d Etat américain, Mike Pompeo, qui était en dehors de la routine et des formalités diplomatiques. "Nous avons examiné cette lettre et nous en avons répondu avec une réponse digne des responsables américains et à un niveau bas qu’ils le pensaient", a-t-il ajouté.

Au sujet de la visite du ministre qatari des Affaires étrangères à Téhéran, M. Moussavi a souligné que ce voyage était prévu de l'avance.

« Ce soir (5 janvier), il y aura une réunion importante au sujet de la réduction des engagements de l’Iran envers le JCPOA (le Plan global d’action conjoint) et le cinquième pas ; la décision finale sera prise à ce sujet », a ajouté le porte-parole de la diplomatie iranienne.

« La République islamique d’Iran et le ministère iranien des Affaires étrangères n’acceptent pas la négociation sous l’ombre de menace, comme nous avons avancé avec cette politique et cette stratégie pendant ce temps », a insisté le porte-parole iranien.

Répondant à une question des journalistes sur le fait qu’une délégation du Sultanat d’Oman est venue en Iran pour la médiation et elle est repartie les mains vides, M. Moussavi a précisé « qu’aucune délégation du Sultanat d’Oman n’est venue en Iran et le sujet de médiation n’est pas vrai ».

« Jusqu’à maintenant, aucun visa n’a été délivré pour le voyage vers les Etats-Unis pour M. Zarif », a-t-il continué.
Dans un message, l'ayatollah Sistani a présenté ses condoléance au Leader de la Révolution islamique à l'occasion du maryre du général Qassem Soleimani.
l'ayatollah Ali Sistani le plus grand religieux chiite de l'Irak a présenté ses condoléances au Leader de la Révolution islamique.

Apprendre la nouvelle du martyre Hadj Qassem Soleimani a suscité le plus grand sentiment de regret. Son rôle sans précédent dans la lutte contre Daech en Irak et ses efforts déployés par ce grand martyre dans ce sens ne seront pas oublié, a indiqué l'ayatollah Ali Sistani dans son message au Leader de l'Iran.

je tiens à présenter mes condoléances à vous, à ses chers enfants, à tous peuple iranien et surtout au cher peuple de la ville Kerman (ville natale du général Soleimani).Je prie Dieu d'accorder une place privilégiée à ce grand martyre et de donner une grande patience à la famille de ce grand martyre, a écrit l'ayatollah Sistani à la fin de son message. 
 

Le président iranien Hasan Rohani a déclaré que le martyre du général Soleimani augmentait la volonté de la nation perse de résister à l'agression américaine.

"Le martyre de Soleimani rendra l'Iran plus décisif pour résister à l'expansion des États-Unis et défendre nos valeurs islamiques", a averti Rohani vendredi dans un communiqué.

Les États-Unis ont tué vendredi le commandant des Forces Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), le lieutenant-général Qassem Soleimani, lors d'une attaque à la roquette Katiusha près du terminal de fret de l'aéroport international Muhammad Alaa de Bagdad Capitale irakienne À la suite de l'attaque, le sous-commandant des Unités de mobilisation populaire d'Iraq (Al-Hashad Al-Shabi, en arabe), Abu Mahdi al-Mohandes, a également perdu la vie.

Comme l'a averti Rohani, « le grand peuple iranien et les autres nations libératrices de la région se vengeront sans aucun doute des États-Unis criminel. "

Le président de l'exécutif iranien a décrit l'attaque américaine "lâche". Comme un signe de leur "frustration et impuissance" dans la région, et a mis en évidence la haine des nations régionales envers ce "régime d'agresseurs".
 
Les États-Unis, a poursuivi Rohani, ont enregistré "une autre tâche de honte dans leur histoire", "violant tous les principes des droits de l'homme et le droit international".

Le chef de la révolution islamique d’Iran, l’ayatollah Seyed Ali Khamenei, a déjà mis en garde les « criminels » responsables du meurtre de l’armée perse notable qui leur attend une « vengeance dure » de la part de l’Iran.

Selon l'ayatollah Khamenei, Soleimani reflète "le visage international de la Résistance" dont les avancées et les réalisations antiterroristes ont semé la panique aux États-Unis et en Israël.
 
Le lieutenant-général Soleimani a joué un rôle important dans les combats intenses en Irak et en Syrie contre des groupes terroristes, dont beaucoup sont soutenus par le régime israélien, les pays occidentaux et certains régimes de la région du Moyen-Orient.

Une armée perse rejette les tentatives américaines. Pour calmer la tension, aggravée par le meurtre du général Soleimani, et indique clairement que l'Iran vengera cette mort.

« Premièrement, les États-Unis vous devez savoir que nous prendrons sans aucun doute une dure revanche, vous devez donc cesser d'envoyer un message ou demander à d'autres pays de servir d'intermédiaires pour résoudre la crise entre Washington et Téhéran », a déclaré le chef adjoint du Guardian Corps of la révolution islamique (CGRI) d'Iran pour la coordination, Mohamad Rezai.

Vendredi, le commandant des Forces Quds du CGRI, le lieutenant-général Qassem Soleimani, et le commandant adjoint des forces populaires irakiennes Al-Hashad Al-Shabi, Abu Mahdi al-Muhandis, ainsi que d'autres soldats, sont tombés martyrs à Bagdad, capitale de l'Irak, dans une attaque terroriste exécutée sur ordre direct du président américain Donald Trump.

À cet égard, le général de brigade Naqdi a mis en garde les États-Unis des graves conséquences de cette agression et a assuré que la réponse du Corps des gardes iraniens aux auteurs de ces crimes sera extrêmement douloureuse.

Le commandement perse a assuré que Washington n'avait pas la capacité d'une confrontation militaire généralisée avec l'Iran, et même les Américains eux-mêmes le savent, a-t-il ajouté.

« Maintenant USA Il demande à tous ses alliés de se présenter comme médiateurs pour réduire les tensions entre les États-Unis et l'Iran, (…) Mais, s'ils n'étaient pas si courageux, pourquoi ont-ils fait une si horrible erreur ? », S'est interrogé le général Naqdi.

Il ajoute que si les Américains veulent survivre, ils doivent quitter et démanteler leurs sites militaires. "Le prix le plus bas que les Américains paieront pour leur agression est de détruire leurs bases dans la région", a indiqué le commandement perse et a souligné qu'à la suite de cette agression, désormais ni l'économie, ni la situation turbulente de la politique intérieure de Washington, ni la haine internationale envers le président américain, Donald Trump, ne sont en faveur des États-Unis.

L'assassinat du général Soleimani a déclenché un déluge de refus et de condamnations à la fois en Iran et parmi d'autres personnalités régionales. L'Iran a dénoncé durement le meurtre de son héros dans la lutte contre le terrorisme. Le chef de la révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, ainsi que les hauts commandants du CGRI, ont à leur tour alerté les «criminels» des États-Unis qui attend une "vengeance dure" de la part de la République islamique.

Le haut détroit iranien Qassem Soleimani a joué un rôle important dans les combats sanglants contre les groupes terroristes en Irak et en Syrie, beaucoup d'entre eux soutenus par les États-Unis, le régime israélien, certains pays occidentaux et certaines monarchies arabes, c'est pourquoi eu reçu des menaces de mort, en particulier de la part des services de renseignement du régime israélien (le Mossad).

Au total, 170 législateurs irakiens ont signé un projet de loi exigeant le retrait des forces militaires américaines du pays à la suite de l'assassinat du lieutenant-général Qassem Soleimani, commandant de la Force Quds du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) iranien, et le commandant en second des unités de mobilisation populaire (MPU), Abu Mahdi al-Muhandis.

Dimanche, les législateurs ont profité d'une session parlementaire spéciale pour demander un vote sur une résolution demandant au gouvernement de faire pression sur Washington pour retirer les troupes américaines d'Irak.

Les législateurs, citant les articles 59 et 109 de la Constitution et conformément à leurs responsabilités nationales et réglementaires en tant que représentants pour la sauvegarde de la sécurité et de la souveraineté de l'Iraq, ont rédigé un projet de loi en quatre points comme suit :

Premièrement, le gouvernement central de Bagdad est obligé d'annuler sa demande à la coalition militaire dirigée par les États-Unis, qui prétendait combattre le terroriste Daech Takfiri sur le terrain, maintenant que les opérations militaires ont pris fin dans le pays et que la victoire sur Daech a été remportée. Le gouvernement irakien devrait donc mettre fin à la présence de troupes étrangères et empêcher l'utilisation de l'espace aérien irakien.

Deuxièmement, le gouvernement et le commandant en chef des forces armées doivent annoncer le nombre de formateurs étrangers dont ils ont besoin, ainsi que leur emplacement, leurs responsabilités et la durée de leurs contrats.

Troisièmement, le ministre irakien des Affaires étrangères, au nom du gouvernement, doit s'adresser aux Nations Unies et au Conseil de sécurité pour déposer une plainte contre les États-Unis pour violation de la souveraineté et de la sécurité irakiennes.

Enfin, le plan entre en vigueur après avoir obtenu l'approbation du Parlement.
 
Samedi, le chef d’une puissante coalition politique au Parlement irakien a déclaré que les forces américaines seraient chassées du territoire irakien à la suite de la vicieuse et lâche opération américaine.

« Nous présentons nos condoléances aux partisans de Hashd al-Sha’abi et de tous les Iraquiens pour le martyre d’Abou Mahdi al-Muhandis, du général Soleimani et d’un certain nombre de jeunes hommes courageux. C'est le chemin du martyre et nous déclarons par la présente que nous continuerons à le suivre. Nous n'avons aucune réserve à cet égard », a déclaré à la presse Hadi al-Ameri, chef de l'Alliance du Fatah (conquête), alors qu'il participait à la cérémonie funéraire des héros tombés dans la capitale irakienne, Bagdad, samedi.

« Nous allons vaincre les Américains et les chasser, comme nous l'avons fait plus tôt face à Daech. Nous expulserons les Américains sous les yeux des Irakiens car ils seront frustrés et humiliés. »

De retour le 27 août de l'année dernière, l'Alliance du Fatah a appelé au retrait des troupes américaines d'Irak, à la suite d'une série de frappes aériennes ciblant les forces de Hashd al-Sha'abi dans le pays, imputées à Israël.

Le bloc parlementaire a déclaré qu'il tenait les États-Unis entièrement responsables de l'acte d'agression israélien, "que nous considérons comme une déclaration de guerre à l'Irak et à son peuple".

Les États-Unis, soutenus par le Royaume-Uni, ont envahi l'Irak en 2003, affirmant que l'ancien régime de Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive.

Aucune arme de ce type n'a cependant été trouvée.
 
Les envahisseurs se sont retirés d'Irak, après près de neuf ans d'une campagne militaire qui a coûté la vie à des dizaines de milliers d'Irakiens.

À la tête d'une nouvelle coalition de leurs alliés, les États-Unis sont retournés en Irak en 2014, lorsque Daech a déclenché une campagne de destruction dans le pays arabe. Cependant, selon des informations largement diffusées, les opérations menées par Washington ont largement épargné les terroristes et, au lieu de cela, causé la mort de civils et infligé des dommages à l'infrastructure irakienne.

Les troupes de l’armée irakienne, appuyées par les forces volontaires de Hashd al-Sha’abi, ont réussi à libérer toutes les zones tenues par Daech grâce à l’assistance consultative militaire de l’Iran voisin.
 
Bagdad a déclaré la fin de la campagne anti-Daech fin 2017.

Il y a quelques minutes, les funérailles du général de corps d'armée, Qassem Soleimani, du commandant des Hachd, Abou Mahdi Mohandes et de 10 autres de leurs compagnons ont commencé à Bagdad d'où les dépouilles mortelles sont parties à Kazemeyn, haut lieu saint des Chiites avant d'arriver à Najaf puis à Karbala. Un dernier adieu du peuple irakien à un Grand général à qui il doit la défaite de Daech, la formation du premier corps armé national irakien après la terrifiante invasion US de 2003 et la dissolution de l'armée nationale d'Irak.

À Soleimani et à Abou Mohandes, les Irakiens doivent aussi l'ébauche d'une armée de l'air dont l'existence semble bien échapper aux Américains qui, au mépris du droit international et de la souveraineté irakienne, procèdent à des attentats ciblés comme si l'Irak n'était qu'une base grandeur nature pour les troupes US. Pour un Irak que les États-Unis disent être "harassé" par la présence iranienne, la foule est trop immense. Signe que les liens Irak-Iran survivront à toute tentative américaine, israélienne et saoudienne.

En effet, les quatre villes traversées par le cortège funèbre ont été, selon les images régulièrement diffusées depuis le premier octobre par les médias mainstream, le théâtre de l'explosion de la haine anti iranienne mais ce que les observateurs ont pu voir ce samedi a bien prouvé le contraire. La haine anti-iranienne n'a jamais existé en Irak et n'existera jamais. D'où ces millions de personnes qui ont pris par aux funérailles alors que les Apache US survolaient le ciel irakien pour les intimider. La foule a accompagné un grand Général qui a fait don de sa vie et de son sang pour l'Irak et au-delà de l'Irak, pour le Moyen-Orient pour ses pays recouvrent leur souveraineté et qu'ils sortent de l'emprise américano-sioniste. Adel Abdel-Mehdi, le Premier ministre démissionnaire de l'Irak qui a pris part au cortège, le confirmait, Soleimani s'est sacrifié pour nous. Pour les Etats-Unis dont les ressortissants viennent de quitter le port de Bassora, c'est déjà une déclaration de guerre, venue non pas de l'Iran mais bel et bien de l'Irak.