تقي زاده

تقي زاده

Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a reçu en audience, ce jeudi 6 septembre, le président et les membres de l’Assemblée des Experts. 

Qualifiant de « sensible » la conjoncture actuelle, l’honorable Ayatollah Khameneï est revenu sur la perspective d'un face-à-face Iran/Occident. Pour le Leader de la Révolution islamique, la particularité du contexte actuel est moins liée " au nombre et à la puissance " des ennemis qu'à la phase nouvelle dans laquelle est entrée l'Iran :

" L'Iran fait face à un contexte bien sensible non pas parce que ses ennemis sont nombreux ou qu'ils sont plus puissants, au contraire, ils sont même bien affaiblis et leur animosité n'a rien de nouveau : l'intervention militaire à Tabas, les huit de guerre de Saddam contre l'Iran, le crash de l'avion de ligne iranienne abattu par le navire de guerre US, le blocus économique, tous ces actes de guerre ont déjà eu lieu à notre encontre mais ils ont tous échoué. L'Iran est désormais avance sur une base bien solide. C'est un arbre qui croit et se développe sans répit. Le contexte délicat du moment est lié en effet à ce que l'Ordre islamique s'est engagé sur une voie nouvelle. Un horizon bien nouveau s'ouvre à l'Iran qui s'oppose au courant dominant et à l'hégémonie mondiale. Or cet état de faits impose de nouveaux impératifs tout en attisant l'animosité à notre égard".

 

L’Ayatollah Khamenei  a recommandé aux responsables du pays d’être bien vigilants dans ce contexte nouveau qui demande des « démarches  biens précises » et des « positions bien calculées » car le « moindre faux »-pas pourra s’avérer très coûteux.

«  L’Iran fait aujourd’hui  face à une guerre économique totale piloté par un Centre de commandement qui opère avec  minutie. Une bataille médiatique accompagne parallèlement cette guerre économique. Or à cette guerre de propagande prennent part les services de renseignement américains et sionistes que soutiennent les monarchies de la région. Leurs objectifs ? Instiller le doute, créer  l’angoisse et le sentiment de désespoir et d’impasse au sein de la population et provoquer sa défiance à l’égard de ses responsables et surtout grossir les problèmes dans l’esprit et la conscience de la société.  La dépréciation de la monnaie nationale a largement servi de matière aux médias  hostiles. Ce qui au demeurant entre bien dans la logique d’’aversion et d’hostilité qui est la leur à notre égard.  Mais ce qui devrait en revanche attirer notre pleine vigilance, ces nos actes et nos paroles. Que nos responsables se gardent bien de participer sciemment ou insciemment à cette campagne d’acharnement médiatique qui vise le pays »

Le Leader de la RI a appelé tous les organes et composantes de l’Etat à resserrer les rangs et à être bien pragmatique et à avancer des solutions concrètes pour obvier aux manques : " C’est là la méthode qui pourra rapprocher la nation de l’Etat et renforcer la confiance entre ces deux ».

Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a reçu en audience, ce jeudi 6 septembre, le président et les membres de l’Assemblée des Experts. 

À suivre...

Comment la France permet-elle à Israël de bousiller ses rapports avec l’Iran ? la réponse est simple : le Quai d’Orsay est contrôlé par des lobbyistes pro-Israël. Dernière preuve en date : une note secrète signée par le ministère des Affaires étrangères qui interdit aux diplomates français tout séjour linguistique et touristique en Iran jusqu’au nouvel ordre. Le prétexte ? Une possible représaille iranienne à l’arrestation d’un diplomate iranien en poste en Allemagne. L’État français accuse-t-il tacitement l’État iranien d’intention d’enlèvement ?

Au moment où le président français et son ministre des Affaires étrangères multiplient les apparitions publiques pour exiger à l’Iran de négocier des pans entiers de sa défense nationale, bien qu’il se trouve sous les menaces militaires permanentes de l’axe US/Israël, la ridicule « affaire de Villepinte » connaît de nouveaux rebondissements.

Nouvelle tentative d'infiltration terroriste en territoire iranien vient d'être puissamment neutralisée. Selon la préfecture de la ville de Sarbaz, située dans le Sistan-et-Baloutchistan, les terroristes de Jaïch al-Adl, ont pris d’assaut un poste de contrôle à la frontière iranienne avec le Pakistan.

La préfecture de la ville frontalière de Sarbaz, située dans la province de Sistan-et-Baloutchistan, au sud-ouest du pays, a annoncé que des éléments pro-saoudiens du groupuscule terroriste Jaïch al-Adl, positionnés à 600 kilomètres du poste de frontière de Jakigour, ont commencé à tirer en direction des gardes-frontière iraniens.

Les forces iraniennes ont riposté et contraint les terroristes à se replier au Pakistan voisin au bout de 40 minutes de violents échanges de tirs. Les terroristes takfiristes, se revendiquant de la milice "Jaïsh al-Adl", ont mené depuis le début de l'année en cours plusieurs attaques contre les gardes-frontières iraniens qui ont toutes échoué. Celle-ci se distingue des autres par sa concomitance avec la visite du secrétaire d'État US au Pakistan, Mike Pompeo alors qu'Islamabad est sur le point d'effectuer un important virage vers l'Est. 

Deux bombardiers stratégiques Tu-160 ont rempli les missions qui leur avaient été assignées dans le cadre des exercices militaires de la flotte et des forces aérospatiales russes en Méditerranée, indique le ministère russe de la Défense.

La Défense russe a annoncé les résultats de la mission de deux bombardiers Tu-160 en Méditerranée, rapporte l’agence de presse russe, Sputnik.

«Deux bombardiers stratégiques Tu-160 ont décollé de la base militaire Engels (région de Saratov) et ont rempli les missions prévues dans le cadre des manœuvres à grande échelle en Méditerranée menées par la flotte et les forces aérospatiales russes», indique un communiqué de ministère.

Selon le ministère, les deux appareils ont survolé les eaux internationales des mers Caspienne et  Méditerranée.

«Les avions ont effectué un vol de 10 heures dans des conditions météorologiques défavorables et ont lancé des missiles de croisière sur des cibles conventionnelles au sol dans une zone pré-déterminée», a ajouté le ministère.

Il est également indiqué que lors de certaines étapes de leur vol, les bombardiers ont été accompagnés de chasseurs Su-30 et Su-33 qui avaient décollé de l’aérodrome de Hmeimim en Syrie.

Les Forces aérospatiales et la Marine russes mènent des exercices du 1er au 8 septembre en Méditerranée. Les manœuvres engagent 26 navires des flottes du Nord, de la mer Noire, de la Baltique et de la flottille de la mer Caspienne. Trente-quatre aéronefs, dont des avions stratégiques lance-missiles Tupolev Tu-160, des avions de lutte anti-sous-marine Tu-142 et Il-38, des chasseurs Su-33 et des avions Su-30SM de l’aviation embarquée, participent à la partie aérienne des exercices, ajoute la source.

jeudi, 06 septembre 2018 11:58

Tension diplomatique entre Israël/ Paraguay

Israël n’a pas tardé à réagir à la décision du Paraguay de ramener son ambassade de Qods à Tel-Aviv. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a ordonné, le mercredi 5 septembre, la fermeture de l’ambassade israélienne en poste à Asuncion, capitale du Paraguay.

En réaction à la décision du Paraguay ayant ramené ce mercredi son ambassade de Qods à Tel-Aviv, le régime israélien a convoqué son ambassadeur en poste à Asuncion.    

Le plan trumpien d’une confédération englobant la Palestine et la Jordanie ne plaît ni aux Palestiniens ni aux Jordaniens, d’autant plus que ces derniers ont constaté l’échec évident de la première phase de ce plan qui ne tient compte que des intérêts du régime de Tel-Aviv. Le roi Abdallah de Jordanie, après la Résistance palestinienne, dit non au 2ème acte du « Deal du siècle ».

Abdallah II de Jordanie a exprimé son opposition totale à l’idée américaine de la confédération avec les Palestiniens, projet qui contredit la solution de deux États.

« Chaque année, il y a ceux qui avancent le plan d’une confédération. Mais, une confédération avec qui ? Cela constitue notre ligne rouge ", a souligné  Abdallah II qui s'exprimait lors d'une rencontre avec d'anciens officiers et soldats jordaniens.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, fustigeant vivement les positions « irréalistes » des États-Unis envers l’Iran, a déclaré que Washington ne pouvait pas restreindre l’Iran et son rôle dans région.

« Irréalistes » c’est ainsi qu’a qualifié le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, les positions anti-iraniennes des États-Unis visant à limiter l’Iran et son rôle dans la région.

« Ce genre d’approche politique à l’égard d’un pays au riche passé millénaire n’est ni réaliste ni professionnelle » a-t-il insisté dans une interview accordée à la chaîne 1 de la  télévision russe.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov évoquant les deux poids deux mesures et les zigzags diplomatiques des gouvernements américains dont notamment celui de Trump envers l’Iran, a souligné que « Washington garde un comportement provocateur envers Téhéran, et avec une obsession anti-iranienne accuse l’Iran de tous les maux ».

Lavrov a vivement fustigé la politique « non-productive » , « irréaliste » et « non-professionnelle » des États-Unis qui réclament à l'Iran d’être absent sur l'échiquier régional et international. 

En raison de ses ingérences destructives et hégémoniques, Washington est de plus en plus isolé sur la scène internationale, malgré les applaudissements d'Israël et de Riyad.

Lors du nettoyage de Quneïtra au sud de la Syrie de la présence terroriste, l'armée syrienne a découvert une quantité d’armes et d’équipements médicaux fabriqués aux États-Unis et en Israël appartenant aux terroristes.

Les forces de l’armée syrienne ont découvert des dépôts d’armes et d’équipements militaires appartenant aux Casques blancs, dont des lots de sang artificiel dans les villages d’al-Rafid et d’al-Bariqa à proximité de Quneïtra. Figuraient parmi les armes confisquées, les missiles US de type Tow et des lanceurs-roquette israéliens.

Ces deux villages sont proches du Golan occupé et l’armée syrienne continue de nettoyer d’autres régions libérées dans la province de Quneïtra.  

Auparavant, les armes et les munitions fabriquées aux États-Unis et en Israël appartenant aux terroristes avaient été saisies par les militaires syriens dans les provinces de Rif, de Damas, de Deraa et de Quneïtra .

Ces armes appartenaient aux terroristes de Daech et de Tahrir al-Cham qui avaient occupé ces régions.

Auparavant, l’agence officielle de presse syrienne Sana avait annoncé que les militaires syriens avaient découvert deux importants dépôts d’armes américaines et israéliennes en parcourant les villes d’al-Maalaqah et de Jubata al-Khashab dans cette province.  

mercredi, 05 septembre 2018 23:12

Golan : la Russie montre ses griffes à Israël

Les missiles israéliens qui ont visé la région de Banias dans la province de Tartous, où se trouve la base navale russe, ont moins ciblé l’Iran, comme voudraient le faire croire les médias israéliens, que la Russie. 

Sept ans après le début de la guerre contre l’État syrien, l’axe USA/OTAN/Israël est tenté par un remake. Si sa défaite est plus que certaine, cette tentative de reprendre la guerre à son début ne peut se comprendre que si son objectif a évolué. Et indubitablement, une évolution a bien eu lieu : bien conscients du nombre restreint des options qui s’offrent à eux, Israël et ses protecteurs cherchent à provoquer un conflit avec la Russie, c’est-à-dire une guerre qui deviendrait rapidement mondiale.

Les tirs de missiles israéliens depuis le nord et l’ouest du Liban se sont produits d’ailleurs à peine quelques heures après que l’émissaire onusien pour la Syrie, Staffan de Mistura, a affirmé, sur la foi de « certaines informations » que l’armée syrienne avait donné jusqu’à 10 septembre aux terroristes d’Idlib pour qu’ils se désarment. Mais les frappes aux missiles d’Israël, qui se veulent visiblement un prélude à la grande guerre, ont ciblé Tartous, ce port stratégique qui a vu ces dernières semaines l’arrivée de dizaines de cargaisons d’armes russes à destination de l’armée syrienne.

À Moscou, l’argument anti-iranien invoqué à tout va ne passe plus et on discute de la riposte à infliger aux faiseurs de guerre d’Israël qui, boostés par leur accord d’il y a deux semaines avec le conseiller Bolton, croient pouvoir faire de la base russe une des cibles favorites de leurs engins.

Pas plus tard que ce mercredi 5 septembre, deux parlementaires russes ont sévèrement critiqué les raids aériens du régime israélien avant de les qualifier d’illégitimes et d’illégaux au regard du droit international. Ils ont demandé à Israël de mettre fin à ses attaques contre l’armée syrienne, impliquée dans la lutte contre le terrorisme.