تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 26 janvier 2022 14:29

A quoi jouent l'axe US/Israël à Dakhla?

Ce coup d'Etat que Barkhane aux abois vient de commettre très difficilement au Burkina Faso de Christian Kaboré car bien au contraire du Mali 2021 ou de la Guinée ou encore du Tchad où cette même Barkhane a fait liquider Idrisse Déby Itno, puis qu’opposé à la mercenarisation de l'armée tchadienne, elle a mis trois jour et une bonne dose d'opérations médiatique avant de faire lire aux putschistes un communiqué fort calibré à la TV publique et annoncer la fin de Kaboré qui a eu la géniale idée de créer une force populaire composée de ces même Burkina bé qui  en octobre ont fait face main nue à Kara contre les occupants, il y a de fortes chances qu'il soit une réaction paniquée à tous ces inattendus  qui se passent au Sahel ces temps-ci :ces fermetures du ciel malien à Barkhane et à l’OTAN, ce mépris du peuple du Mali à l'égard d'un embargo made in US que les Occidentaux croyaient mortel mais qui s'est avéré au contraire un facteur d’éveil et de dénonciation de l'Occident à travers tout Afrique,  cette chasse aux militaires français non plus seulement à coup de pierres comme au Niger ou au Bukina il y a quelques mois  mais bel et bien  à coup de roquettes  qui à Gao ont coûté, dit l'Elysée la vie à un caporal et ont blessés huit autres militaires sans que, et c'est une première, la France, qui par le passé envoyer ses Mirage écraser dans le sang et pour un oui ou pour un non des villes et villages entiers n'osent bombarder le petit doigt.

 

La Résistance irakienne a attaqué trois convois logistiques de l’armée américaine dans différentes régions du pays. Les attaques ont eu lieu respectivement dans les provinces d’al-Qadissiyya, d’al-Muthanna et de Babil. Le groupe de Résistance Ashab al-Kahf a revendiqué les événements survenus à al-Qadissiyya et à Babil.

Le site web américain Al-Monitor a publié un rapport sur les capacités de missiles et de drones de l’armée et des Comités populaires yéménites sur fond l’attaque de la semaine dernière de la Résistance yéménite contre les EAU. Des analystes militaires sionistes affirmant que les Houthis étaient capables de cibler le port d’Eilat et l’installation nucléaire de Dimona.

Al-Monitor écrit : « Ils sont sous le choc, profondément choqués. Ils n’ont pas l’habitude d’être attaqués comme ça », a déclaré un haut responsable de la sécurité israélienne à Al-Monitor sous couvert d’anonymat, faisant référence à l’attaque au drone du 17 janvier contre les Émirats revendiquée par le mouvement Ansarallah yéménite. C’était une attaque incroyable en termes de courage, mais les Émiratis ont réussi à intercepter trois des cinq drones. L’un d’eux devait toucher le Musée du Louvre à Abou Dhabi et l’autre une autre cible stratégique. Bien que trois personnes aient été tuées et que plusieurs camions-citernes aient été détruits, le responsable israélien a déclaré qu’une catastrophe plus grave a été miraculeusement évitée. »

L’attaque de l’armée yéménite contre les EAU semble avoir été si puissante que les sionistes ne pouvaient pas croire qu’une telle attaque avait été menée par la Résistance yéménite. C'est peut-être pour cette raison qu'ils ont tenté d'en rendre responsable l'Iran, manière de se montrer à la hauteur pour la confrontation avec la puissance régionale qu'est la RII.

« Le courage sans précédent des Houthis a semé un vent de panique en Israël et la supériorité des Houthis dans le domaine de la capacité de missiles et des drones a constitué la menace majeure pour Israël. Le port d’Eilat et les installations nucléaires de Dimona figurent sur la liste des cibles des Houthis, car ils disposent de missiles de précision et de drones d’une portée de 2 000 kilomètres ».

Le rapport stratégique annuel pour 2022 montre une fois de plus que l'Iran constitue le plus grand défi extérieur au régime d'occupation israélien.

Le rapport stratégique annuel pour 2022, qui a été remis lundi 24 janvier par l’Institut d'études sur la sécurité intérieure israélienne (INSS) au chef du régime, Isaac Herzog, montre une fois de plus que l'Iran constitue le plus grand défi extérieur au régime d'occupation israélien, et qu'Israël est pratiquement incapable de le confronter tout seul en raison de ce que l'Iran a réalisé dans son programme nucléaire.

Extraordinaire ! Fin 2021, Bakou cherchait à l’incitation de l’axe Israël/Turquie a déclencher la guerre contre son voisin du sud. En 2022, il est question d’une assistance militaire iranienne dans le Haut-Karabakh, d’un pont qui transiterait les marchandises ukrainiennes vers la Russie...

Le général Bagheri, lors de la rencontre avec le ministre de la Défense de l’Azerbaïdjan, a décrit le régime sioniste comme une menace pour la sécurité de la région.

Le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général Bagheri a déclaré : « La présence du régime sioniste dans la région est un facteur de désolation et de menace pour la sécurité et la stabilité des pays de la région ».

Le général de division Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées, a déclaré, mardi 25 janvier, lors d’une rencontre tenue en Iran avec le ministre azerbaïdjanais de la Défense, le général Zakir Hasanov : « J’espère que votre visite en Iran sera une bonne occasion de développer et de renforcer les relations entre les deux pays, notamment sur les questions de défense, techniques et militaires. »

Se référant à la politique de la République islamique d’Iran de s’opposer à toute occupation, le chef d’état-major des forces armées a déclaré : « La libération des territoires occupés de l’Azerbaïdjan, qui a eu lieu après trois décennies, a plu au Leader de la Révolution islamique et au peuple iranien. »

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré jeudi que l'OTAN est atteinte de la folie d'expansion.

« La seule force qui unit les pays de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) est la demande d'expansion territoriale, et cette unité est dans une frénésie de développement », a-t-elle souligné.

Les cours du pétrole sur les marchés mondiaux ont augmenté, vendredi 7 janvier, en raison des préoccupations d'approvisionnement qui s’imposent dans un contexte de troubles croissants au Kazakhstan et en Libye et, ils se dirigent vers leur plus forte hausse hebdomadaire depuis la mi-décembre.

Le Brent est au-dessus des 80 $ pour la première fois depuis l’apparition d’Omicron ; le prix du baril de Brent de la mer du Nord a augmenté de 1,09% pour passer à 82,88 dollars et le prix du baril américain de West Texas Intermediate a avancé de 1,08% à 80,32 dollars.

Brent et West Texas Intermediate sont sur la bonne voie pour une croissance de plus de 6% au cours de la première semaine du Nouvel An et les inquiétudes concernant les perturbations en approvisionnement dépassent celles sur l'impact de l'épidémie de la nouvelle variante d'Omicron sur la demande.

Les manifestants ont l'intention de s'emparer de Baïkonour et des combats font rage dans la région Kzyl-Orda.

Après la saisie d'un grand nombre d'installations gouvernementales et la perte de contrôle qui en a résulté, on a appris que des hommes armés tentaient de s'emparer de Baïkonour, prenant ainsi le contrôle non seulement de la rampe de lancement, mais aussi des moyens de contrôle des engins spatiaux et d'un nombre d'objets au sol analysant la situation dans l'espace, a-t-on appris du site web militaire russe, Avia-Pro.

La saisie du navire émirati constitue un tournant dans la confrontation entre la Résistance yéménite et la coalition saoudienne, d’autant plus que le régime israélien regarde d’un œil inquiet une mer Rouge qui n’est plus si sûre pour les agresseurs.

Quelques jours après l’opération navale réussie des combattants yéménites

qui sont arrivés à saisir un navire battant pavillon émiratin et transportant du matériel militaire, le site web officiel d’Ansarallah a fait paraître un article dont un extrait est repris, pour examiner les dimensions et les conséquences de cette victoire inouïe.  

Il n’est plus caché à personne que le régime d’Israël est impliqué dans la guerre au Yémen et qu’il tente de renforcer sa présence sur les côtes de la mer Rouge, le détroit de Bab el-Mandeb et les îles yéménites.

vendredi, 07 janvier 2022 10:44

Kazakhstan : où est l'erreur russe?

Un air de Maïdan à Almaty? Au troisième jour d'un mouvement qui n'a rien moins qu'une action militaire étrangère contre le Kazakhstan, la Russie et ses alliés en Asie centrale ont été forcés d'envoyer des troupes dans le pays pour éviter qu'il ne tombe pas entre les mains de l'OTAN.

Remarquons que ces soi-disant manifestants parfaitement ordonnés et entraînés que d'aucuns disent avoir été fabriqués par les soins du Sultan à Idlib n'ont pas hésité ces dernières 72 heures à capturer, à molester à liquider voire à emprisonner les effectifs de l'armée et de la police rappelant des scènes de guerre en Syrie. Après avoir attaqué les bases militaires, ils se sont emparés très rapidement d'armes, de lance-roquettes, de blindés et ont pris le contrôle de l'aéroport. Dès le début, les scénaristes de ce coup magistrale ont mis à exécution l'expérience de la Syrie : il faut prendre le ciel pour pouvoir remporter la bataille.

 

Et quel ciel: Celui du Kazakhstan abrite non seulement les fusées russes mais encore le fameux missile hypersonique Avangard. Imaginons le pays contrôlé par l'OTAN à l'heure même que la Russie n'a toujours pas la tête tranquille avec l'Ukraine. 7000 km de frontières communes au sud de la Fédération aux mains des Otaniens , c'est largement mieux que l'Ukraine et sa zone tampon Donbass. La Russie vient-elle de payer encore le prix fort de son mansuétude avec la Turquie à Idlib? Que se passe-t-il à Almaty? 

 

 

À Almaty, au Kazakhstan, des opérations antiterroristes sont menées dans le but de rétablir l'ordre et la stabilité dans la ville. Dans la plus grande ville du Kazakhstan, Almaty, des opérations antiterroristes sont lancées pour rétablir l'ordre et la stabilité. Les habitants ont été invités à garder leur calme et à aider les forces de l'ordre.

 

A cet égard, le commandement militaire de la ville a déclaré dans un communiqué : « Malheureusement, des partisans radicaux du chaos ont causé de lourds dommages à la ville et ont tenu tête aux forces de l’ordre. Les extrémistes procèdent à des pillages et des sabotages. De plus, ils mettent en danger la vie et la santé des civils, entravent les actions du personnel médical et endommagent les cliniques et les hôpitaux. Une opération antiterroriste spéciale est lancée à Almaty dans le but de rétablir l'ordre et la sécurité [dans l’ancienne capitale kazakh]. »

Depuis le début des troubles, huit policiers et un soldat de la Garde nationale ont été tués et 317 autres blessés.Des dizaines d'assaillants ont été tués mercredi soir à la suite d'une tentative d'attaque du bâtiment de la police de la ville d'Almaty, selon le ministère de l'Intérieur.

 

 

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh, a déclaré ce jeudi que Téhéran suivait de près les développements en République du Kazakhstan. 

Le dimanche 12 décembre, les habitants des villes de Janauzen et d'Aktau sont descendus dans les rues pour exprimer leur protestation contre les prix élevés du carburant. Deux jours plus tard, des manifestations ont éclaté à Almaty. Elles se sont poursuivies encore mercredi dans d'autres villes malgré la déclaration de l'état d'urgence dans tout le pays. « Nous pensons, déclare Khatibzadeh, que le gouvernement et le peuple intelligent du pays ami, frère et voisin peuvent résoudre la crise de manière pacifique sans ingérence étrangère et via le dialogue. » Soulignant que l’Iran accorde une importance particulière à l’établissement de la sécurité au Kazakhstan, il a précisé qu’il ne fallait pas du tout permettre aux parties étrangères d’abuser du chaos.