
تقي زاده
L'oppression et l'injustice
Les Saints Imams ont considéré que l’usurpation du droit d’autrui et la perpétration de l’oppression et de la cruauté étaient l’un des pires péchés, et ils ont condamné fermement de telles pratiques, se fondant en cela sur les injonctions du Saint Coran qui dit à ce propos: «Ne pense pas qu’Allah ignore les actions des oppresseurs. Ils a différé la Punition jusqu’au Jour du Jugement, où leurs yeux se fixeront d’horreur» (Sourate Ibrâhîm, 14:42).
L’Imam Ali a fustigé avec force dans ses sermons la pratique de l’oppression et de l’injustice:
«Je jure, par Allah, que si l’on m’offrait tout ce qu’il y a dans les sept cieux et tout ce qui existe sous le Soleil de cette Terre, en échange d’un péché consistant à arracher de la bouche d’une fourmi le tégument d’un grain d’orge, je ne le frais pas».
Cette affirmation montre à quel point un Musulman doit être pointilleux lorsqu’il est question d’injustice, et combien il doit être prudent pour éviter de commettre la moindre injustice, et ferme dans la condamnation de l’oppression! Ne doit-il pas se garder de frustrer une fourmi en lui arrachant l’enveloppe de grain d’orge, même si on lui offrait contre cet acte les sept Cieux? Que alors de ceux qui sucent le sang des Musulmans, pille leurs biens, violent leur honneur et leur dignité! Quelle sera la gravité de leur péché en comparaison de celui que l’Imam Ali refuse de commettre, même contre l’offre de tout ce que le Ciel et la Terre renferment! Et quelle sera leur position par rapport à l’intégrité de l’Imam Ali! La justice exemplaire que prêche l’Imam Ali est ce que la Religion exige des êtres humains.
Oui, l’injustice et l’oppression sont parmi les choses les plus graves qu’Allah a interdites. C’est pourquoi, la condamnation et la fustigation de l’injustice tiennent la première place dans les hadiths et les Supplications des Ahl-ul-Bayt, qui se sont attachés constamment à mettre leurs adeptes en garde contre l’oppression et les oppresseurs.
Telle fut effectivement toujours la position et l’attitude des Ahl-ul-Bayt, une attitude fondée sur une Justice impeccable et sur le refus absolu de l’oppression, même vis-à-vis de ceux qui les agressaient et les offensaient personnellement. L’histoire bien connue du Syrien qui avait offensé et injurié l’Imam al-Hassan, lequel répondit à l’offense par une attitude aimable et sympathique qui fit réfléchir son offenseur et l’amena à regretter sa mauvaise conduite, est révélatrice de la clémence et de l’indulgence de l’Imam, et représentative du souci de tous les Ahl-ul-Bayt d’éviter tout ce qui pourrait conduire à la moindre injustice. Nous avons déjà vu dans les Supplications de l’Ornement des Adorateurs, l’Imam Zayn al-`Abedîn, cette sublime morale consistant à pardonner aux offenseurs leurs offenses, et à demander pour eux le Pardon d’Allah. Certes, la Loi autorise que l’on réponde à l’agression par une agression égale, et que l’on invoque contre l’agresseur le Châtiment d’Allah. Mais ce qui est autorisé par la Loi n’interdit nullement que l’on s’arme d’une tendance au pardon et à la clémence, tendance qui s’inscrit dans la noble morale. Le souci d’éviter d’être injuste a fait que les Imams d’Ahl-ul-Bayt ont considéré que l’exagération dans l’invocation du Châtiment d’Allah contre un agresseur pourrait équivaloir à une injustice. L’Imam al-Çâdeq dit à ce propos:
«Un opprimé qui invoque de manière excessive l’anathème sur son oppresseur pourrait devenir, de ce fait, oppresseur lui-même».
Qu’Allah soit Glorifié! Un opprimé qui ne fait que souhaiter de manière excessive la punition de celui qui l’a opprimé, devient lui-même oppresseur! Que dire alors de celui qui prend l’initiative de l’oppression et de l’agression, qui attaque le premier les gens, viole leur honneur, pille leurs biens, les dénonce aux oppresseurs, les induit en erreur pour les jeter dans une situation périlleuse, les diffame, leur nuit, ou les espionne! Quel est le statut d’un tel malfaiteur dans la Jurisprudence des Ahl-ul-Bayt? Ceux-ci considèrent de tels individus comme étant les plus éloignés d’Allah, les plus condamnables par Lui, et les plus détestables dans leurs actions et dans leurs moeurs.
La Coopération avec les Oppresseurs
Etant donné la gravité du péché d’injustice et de ses conséquences, Allah a prohibé la coopération avec les oppresseurs.
«Ne vous inclinez pas vers les injustes, sinon vous seriez atteints par le Feu de l’Enfer; ne prenez pas de protecteur en dehors d’Allah, autrement vous ne serez pas secourus» (Sourate Houd, 11:113).
Telles sont donc les règles de bonnes conduites du Saint Coran, règles reprises et développées dans les enseignements des Imams d’Ahl-ul-Bayt, qui se sont attachées à inciter leurs adeptes à s’éloigner des oppresseurs, à ne pas prendre contact avec eux, à ne pas coopérer avec eux, et à ne pas s’associer avec eux, même pour un fragment de datte.
Il ne fait pas de doute que le plus grand malheur qui se soit abattu sur l’Islam et les Musulmans, c’est l’indulgence de ceux-ci vis-à-vis des oppresseurs, leur mutisme à propos des méfaits qu’ils ont commis, leur coopération avec eux, sans parler de leur complicité avec eux, de l’appui qu’ils leur ont apporté, et de leur contribution aux injustices qu’ils ont commises. Les calamité qu’a subies et connues la Nation Musulmane ne sont que la conséquence logique de cette déviation des Musulmans du Droit Chemin et de la Voie de la Vérité. Le résultat de cette déviation fut qu’à la longue la Religion finit par s’affaiblir et sa force par se dissiper, pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui, très éloignée de la Voie que lui avait tracée le Saint Prophète, et de la puissance qu’il lui avait assurée. Les musulmans ou ceux qui se disent Musulmans sont tombées aujourd’hui dans un tel lamentable que, loin d’éviter de chercher un protecteur en dehors d’Allah, comme le Coran le leur enseigne, il tendent leurs mains à leurs ennemis et agresseurs (aussi bien les faibles que les forts d’entre eux) et les aident ainsi à perpétuer et accentuer leur agression contre eux. Leur soumission aux puissances non musulmanes et à leurs oppresseurs n’est plus à démontrer.
Les Imams d’Ahl-ul-Bayt avaient déployé tous leurs efforts pour mettre leurs adeptes en garde contre la coopération avec les oppresseurs, et insisté auprès de leurs partisans pour qu’il s’abstiennent de se pencher vers les injustes et de marcher avec eux. Ces mises en garde qu’ils avaient faites aux Musulmans sont innombrables. Citons-en un exemple: la lettre de l’Imam Zayn al-Abidîne à Mohammad ibn Moslem al-Zoharî, après que celui-ci avait soutenu leurs oppresseurs dans leurs oppressions:
«N’est-il pas vrai qu’en faisant appel à toi, ils ont fait de toi un essieu pour faire tourner les moulins de leur injustice, un pont les menant vers leurs méfaits, une échelle conduisant à leur déviation, un instrument appelant à leur égarement, un véhicule marchant sur leur voie? Par toi, ils ont semé le doute dans l’esprit des sages, et attiré le coeur des ignorants vers eux. Aucun de leurs plus fidèles ministres, ni aucun de leurs plus forts partisans, n’était parvenu à apporter autant d’eau que tu en as apportée à leur moulin de corruption, ni à attirer vers eux autant de gens que tu en as attirés vers eux. Que c’est peu ce qu’ils t’ont donné, et que c’est énorme ce qu’ils t’ont soutiré! Que c’est insignifiant ce qu’ils ont construit pour toi, à côté de toute la destruction qu’ils t’ont apportée! Regarde donc toi-même ton âme, car personne d’autre ne la regardera, et demande-lui des comptes comme un homme responsable».
Cette dernière partie de la lettre: «Demande des comptes à ton âme, comme un homme se soumet à l’emprise de ses bas désirs, il se moque au fond de lui-même de sa dignité, c’est-à-dire qu’il ne se sent pas responsable de ses actions, parce qu’il ne peut pas en prendre conscience, et qu’il pense que ce qu’il fait ne peut pas être l’objet de comptes. Tels sont en fait les mystères de l’âme qui s’habite, afin qu’il ne soit pas sous l’emprise de l’illusion, et qu’il ne néglige pas sa responsabilité vis-à-vis de lui-même».
Il y a une autre conversation, encore plus significative entre le septième Imam, Mousâ al-Kâdhem, et Çafwân Jammâl, qui était un adepte sûr de l’Imam et l’un des rapporteurs dignes de foi de ses hadiths. Dans ses « Rejâl » (Biographie des Rapporteurs des hadiths), al-Kâchî rapporte de la façon suivante cette conversation entre l’Imam et Çafwân:
L’Imam : «O Çafwân! Toutes tes actions sont bonnes, sauf une!»
Çafwân : «Que je sois sacrifié pour toi! Laquelle?»
L’Imam : «Le fait d’avoir loué des chameaux à Hâroun al-Rachîd!»
Çafwân : «Par Allah! Je ne les ai prêtés à loyer ni pour son plaisir, ni pour qu’il en fasse un usage illégal, ni pour la chasse, ni pour un divertissement, mais pour qu’il s’en serve dans son voyage à la Mecque! En outre, ce n’est pas moi qui les accompagne, mais mes serviteurs.»
L’Imam : «O Çafwân! Doit-il te payer pour cela?»
Çafwân : «Oui».
L’IMam: «Ne désires-tu pas qu’ils reviennent vivants afin que tu sois payé?»
Çafwân : «Si!»
L’Imam : «Alors, quiconque souhaite qu’ils restent vivants est un des leurs et ira par conséquent en Enfer!»
Çafwân raconte qu’il vendit immédiatement ses chameaux, après cette conversation, pour éviter de les louer à un oppresseur, en l’occurrence Hâroun al-Rachîd.
S’il suffit donc de souhaiter qu’un oppresseur reste vivant, pour être passible du Châtiment de l’Enfer, que dire donc de ceux qui aident constamment l’oppresseur, qui l’encouragent dans son oppression, ou pis, de ceux qui adoptent la voie de l’oppresseur et qui se joignent à lui dans toutes les cruautés qu’il commet!
Occuper une Fonction dans un Etat Oppresseur
Si soutenir les oppresseurs, même avec un fragment de datte, ou même par le simple souhait qu’ils restent en vie, est une chose contre laquelle les Imams d’Ahl-ul-Bayt ont mis vivement en garde les Musulmans, quel péché impardonnable serait de participer à un gouvernement oppresseur, d’accepter d’y occuper une fonction ou de lui prêter serment d’allégeance, ou pis encore, de faire partie des piliers d’un pouvoir injuste et de contribuer activement à l’installation et à la consolidation de ce pouvoir. Car, comme l’a dit l’Imam al-Çâdeq, « un régime oppresseur, c’est le minage de tout le bon droit, le ravivage total du faux, la résurgence de l’injustice, du despotisme et de la corruption. »
Toutefois, les Saints Imams ont autorisé que l’on accepte d’occuper un poste dans un régime injuste si le but de cette acceptation est d’oeuvrer en vue de sauvegarder la justice, d’appliquer les peines prescrites par la Loi Divine, d’aider les Croyants, l’ordonner le bien et d’interdire le mal. L’Imam Mousâ al-Kâdhem a dit, à ce propos: «Il y a, parmi les oppresseurs, certains hommes à travers lesquels Allah établit Sa Convention et Sa Preuve, et qu’IL rend puissants afin qu’ils protègent les serviteurs pieux d’Allah et améliorent les affaires des Musulmans… Ces hommes-là sont de vrais Croyants. Ils sont le Phare d’Allah sur Terre et Sa Lumière parmi Ses serviteurs».
Sur ce sujet, il y a beaucoup de hadiths qui expliquent comment doivent se comporter les gouverneurs et les employés. La lettre de l’Imam al-Çâdeq à Abdullah al-Najâchî, l’Empire d’Ahwâz, en est une illustration.
Spectaculaire opération Zikim (2014) a toutes les chances de se reproduire (experts)
Le 8 juillet 2014, la terre a tremblé pour Israël. Au plus fort d'une guerre contre Gaza qui allait déboucher en 51 jours sur une totale capitulation d'Israël, les commandos marines de la Résistance palestinienne sont sortis des limbes. Une opération spectaculaire a eu lieu contre la base israélienne de Zikim et la marine israélienne. La base se situe au large d'Askelon. Les analystes militaires qui y sont revenus malgré le black-out médiatique des médias sionistes, ont évoqué une opération "complexe", et un "coup douloureux" infligé à l'armée israélienne.
L'opération a poussé Israël à ériger par la suite des "murs" en mer, façon de se mettre à l'abri des opérations similaires. L'opération s'est déroulée en deux phases, impliquant des combattants aguerris. un premier commando s'st dirigé vers la côte israélienne s'en prenant au siège du commandement marin israélien tandis que le second commando s'est dirigé vers la base Zikim. Les deux groupes s'y sont retrouvés avant de foncer dans les rangs des militaires israéliens. En quelques heures, la côte israélienne a été bloquée du nord et au sud, la TV sioniste ayant fini par passer aux aveux. Les brigades Qassam (branche militaire du Hamas) disposent d'équipements sophistiqués et suivent sans arrêt des heures d'entraînement dans l'attente de l'heure H".
La force terrestre du CGRI est une force "stratégique" (G. Salami)
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique a déclaré que l’Iran ne serait vaincu dans aucun combat terrestre.
Devant les commandants et les responsables de la Force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique, ce mardi 9 juillet, le général de brigade Hossein Salami a déclaré que la Force terrestre était une force stratégique qui s’était développée dans toutes les dimensions.
« Du point de vue de la créativité et de l’idée, la force terrestre iranienne compte parmi les forces terrestres les plus privilégiées du monde. Grâce à nos troupes terrestres et aux autres forces armées de la République islamique d’Iran, on ne subira aucun échec dans aucun combat sur le sol », a souligné le général de brigade Hossein Salami.
"Militairement parlant, l’Iran est invincible" (Israël)
En Évoquant ce à quoi seraient confrontés les États-Unis et leurs alliés en cas du déclenchement de la guerre avec l’Iran, Yakov Kedmi, ancien chef de l’agence du renseignement israélien « Nativ », indique que l’Iran est invincible dans le domaine militaire. «Il y a quelques aspects, en termes purement militaires, il est impossible de vaincre l’Iran. Le pays dispose d'un immense territoire. Les Américains n’auront pas assez de forces qui s’y déploieraient. Il n’y a donc aucune possibilité de mener une guerre terrestre contre l’Iran et surtout de la gagner. Le pentagone le sait mieux que quiconque et a d’ores et déjà mis en garde contre toute tentative dans ce sens », a affirmé Kedmi cité par Global Research.
Plus loin dans ses propos, Kedmi a évoqué à mots couverts un autre sujet d'inquiétude d'Israël à savoir les liens d'alliance très forts qui se sont tissés entre l'Iran et l'Irak. Selon lui, le renversement de Saddam Hussein par Washington a été un plan stupide. Il n'a fait qu'élargir le soutien dont bénéficie l’Iran à travers les populations chiites au Moyen-Orient : "Les Américains ne se rendent même pas compte de la stupidité de leur projet de guerre contre l'Iran. C'est un plan aussi stupide que celui qui a consisté à renverser Saddam Hussein. Au fait, l'Irak est à 60% chiite. Dans le sud de l'Iran, il y a des Arabes chiites. En Arabie saoudite, la région où se développe le pétrole, ce sont les chiites qui contrôlent tout. La majorité de la population du Koweït est constituée de chiites comme 80% de la population de Bahreïn. La guerre que les États-Unis déclencheraient dans la région, serait ni plus ni moins un grand incendie qui embraserait tout le Moyen-Orient », a-t-il déclaré reconnaissant ce vaste bloc que constituent les sympathisants de l'Iran au Moyen-Orient au nombre desquels figurent évidemment de nombreux sunnites et kurdes que l'Israélien évite de citer.
Accord nucléaire : l’équipe B est dans l’illusion (Zarif)
Le chef de la diplomatie iranienne a déclaré mercredi que les alliés de Donald Trump avaient trompé le président américain en annulant l’accord nucléaire de 2015 conclu entre Téhéran et les puissances mondiales.
Évoquant les efforts du conseiller à la sécurité nationale des États-Unis John Bolton et du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour détruire l’accord sur le nucléaire iranien, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a dit qu’ils nourrissaient la même illusion qu’en 2005 au moment où ils essayaient de ramener l’enrichissement d’uranium de l’Iran à zéro.
« Bolton et Netanyahu ont détruit l’accord de Paris entre le groupe E3 [Allemagne, France et Royaume-Uni, NDLR] et l’Iran en 2005 en insistant sur l’enrichissement zéro », a écrit Zarif sur son compte Twitter pour rappeler au monde ce qui s’est passé ensuite. « Résultat ? L’Iran a multiplié son enrichissement par 100 vers 2012 », a-t-il ajouté.
« Aujourd’hui, ils ont poussé Donald Trump à détruire le PGAC en cultivant la même illusion », a indiqué Zarif.
Le haut diplomate iranien a exhorté le monde à tirer des leçons de cet épisode en montrant du doigt les dirigeants saoudiens, émiratis, israéliens et le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis qu’il a appelés « l’équipe B », en référence à la première lettre de leurs noms, Ben Salman, Ben Zayed, Benjamin Netanyahu et Bolton.
Lire aussi: Au bout de 60 jours, l’Iran se dirige droit vers l’enrichissement à 20 %
« L’équipe B n’a pas appris. MAIS LE MONDE DEVRAIT LE FAIRE », a conclu Zarif.
Téhéran a annoncé cette semaine qu’il dépasserait le niveau d’enrichissement d’uranium de 3,67 % fixé par le Plan global d’action conjoint (PGAC), affirmant que cette décision répondait à l’échec de l’UE à répondre aux demandes de l’Iran.
CGRI : la guerre en territoire ennemi ?
La stratégie de guerre des forces armées iraniennes est la même que celle simulée lors des manœuvres « Grand Prophète-12 », affirme le commandant des forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général Mohammad Pakpour.
« La doctrine d’attaquer l’ennemi dans les profondeurs de son territoire, qui a été mise en application lors de la manœuvre “Grand Prophète-12” en même temps que des jeux de simulation de combats, est l’une des priorités des forces terrestres du CGRI », a-t-il-ajouté.
« Les capacités des missiles et des drones des forces terrestres du CGRI se sont considérablement amplifiées, ce qui assure notre supériorité au cours des éventuelles batailles à venir », a ajouté le général Pakpour, qui aussi a souligné l’enjeu majeur pour l’Iran, lequel consiste à préserver le rang de la République islamique en tant que puissance régionale et à contrer les efforts hostiles des États-Unis. « L’interception du drone américain le 20 janvier a changé la donne, contribuant largement à discréditer les États-Unis. Une chose est sûre : l’ennemi ne mettra pas de côté ses hostilités. Nous devons donc renforcer nos capacités dans tous les domaines, y compris dans le domaine économique, en neutralisant l’effet des sanctions », a-t-il précisé.
Moscou : l’Iran n’a pas violé l’accord nucléaire
Aucune des mesures prises par l’Iran ne représente une violation de l’accord nucléaire, a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères.
« Il ne faudrait pas fermer les yeux sur cette réalité que l’augmentation de l’enrichissement en Iran ne contredit aucun des engagements de ce pays dans le cadre de l’accord nucléaire », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Selon l’agence de presse Tasnim qui cite Ria Novosti, Sergueï Lavrov, qui parlait ce lundi 8 juillet devant la réunion ministérielle informelle de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), en Slovaquie, a affirmé que la Moscou ne souhaitait pas une escalade autour de l’Iran et d’une manière plus général, dans la région du golfe Persique, ajoutant qu’il espérait que les responsables iraniens feraient preuve de plus de retenue.

« Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur la réalité. Et la réalité est que l’Iran, en dépassant le seuil de 3,67 % dans ses activités de l’enrichissement de l’uranium pour passer à 5 %, n’a enfreint à aucun de ses engagements dans le cadre de l’accord nucléaire [Plan global d’action conjoint, PGAC] ni aucun des points d’entente prévus par le protocole additionnel de cet accord sur les garanties données à l’Agence internationale de l’énergie atomique. La situation doit donc être évaluée en prenant en compte cette réalité. »
Irak : la Résistance réclame l’expulsion de l’ambassadeur US
Alors qu’une vague de demandes de la part du peuple irakien et des groupes de résistance dans le pays s’était déjà constituée, suite à la révélation des actions destructives des États-Unis, pour réclamer la fermeture de l’ambassade américaine à Bagdad et l’expulsion de l’ambassadeur US, un autre groupe rejoint le mouvement.
Hassan Salem, représentant de la coalition al-Fatah au Parlement irakien, a déclaré ce mardi que l’ambassadeur des États-Unis en Irak devrait être convoqué en raison de l’espionnage et des tentatives de troubler la situation intérieure du pays. Il a également réclamé la fermeture de l’ambassade américaine à Bagdad.
Faisant allusion à l’affaire de l’implication d’un officier de l’armée irakienne dans le projet d’espionnage de la CIA, Hassan Salem a dit qu’il fallait former un comité composé des Unités de mobilisation populaire (Hahd al-Chaabi) et de l’appareil sécuritaire de l’Irak pour identifier les traîtres au sein des forces de l’armée et des forces de sécurité.
Iran: la saisie d'un navire par Londres ne sera pas sans réponse
Un haut commandement militaire persan prévient que la récente saisie par le Royaume-Uni d'un pétrolier avec du brut iranien à Gibraltar "ne restera pas sans réponse".
"La détention du navire, chargé de brut iranien, ne restera pas sans réponse, et la réponse à cette mesure ignoble sera prise en compte au bon moment", a déclaré mardi le chef d'état-major des forces armées iraniennes, Le général major Mohamad Hossein Baqeri.
Le Royaume-Uni a capturé le 4 juillet le supertanker Grace 1, chargé de brut iranien, accusé d'avoir transporté du pétrole en Syrie, ce qui constituerait une violation des sanctions imposées à cet égard par l'Union européenne (UE).
Cependant, la République islamique d’Iran a rejeté l’accusation et a assuré que le port indiqué par Londres comme destination du navire en question n’a pas la capacité de recevoir un tel supertanker.
Téhéran a qualifié le navire saisi par le Royaume-Uni de "piraterie maritime" et a exigé sa libération immédiate.
En développant la question, le général Baqeri a indiqué que la mesure avait été mise en œuvre sur la base d '"accusations vaines" et dans les "eaux internationales".
Le haut responsable iranien a également déclaré que l'arrestation de ce navire avait été faite à la demande des Etats-Unis et avait répondu à la décision "directe, claire et courageuse" des forces armées iraniennes d'abattre un avion sans pilote (drone) Un espion américain du 20 juin qui s’était rendu sans avoir l’autorisation appropriée dans l’espace aérien persan.
Baqeri a assuré que "la République islamique d'Iran dispose actuellement de l'autorité nécessaire dans les domaines de la marine, des missiles et de la défense aérienne, ce qui constitue un défi pour l'une des forces de l'ennemi, à savoir la capacité aérienne et antimissile". "L'ennemi n'a pas atteint ses objectifs et a été tellement humilié qu'il ne sait vraiment pas comment se comporter", a-t-il ajouté.
Le général Baqeri a ajouté que la République islamique ne voulait pas entrer en guerre avec aucun pays, mais ne craignait pas non plus un conflit. "Les forces armées iraniennes sont prêtes à appuyer sur la gâchette contre tout ennemi qui veut attaquer leur territoire", a-t-il averti.
Iran: l'Europe doit prouver qu'elle peut défendre son identité devant les États-Unis
Le responsable iranien Ali Shamkhani exhorte les pays européens à rejeter l'unilatéralisme américain pour la défense de leur identité et de leur sécurité.
"Le terrain de confrontation contre l'unilatéralisme américain, plutôt qu'un terrain pour évaluer les capacités de la République islamique, (...) est un test difficile et sérieux pour prouver la détermination de l'Europe à défendre son identité et sa sécurité fragile ", a déclaré mercredi le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien.
Dans un article publié mercredi dans l'agence de presse persane Tasnim, Shamkhani a abordé les conséquences de l'unilatéralisme de Washington en Europe, en particulier les "défis structurels et sécuritaires", ainsi que la perte d'influence à laquelle font face les pays européens.
À cet égard, le responsable persan a déclaré que si le président américain actuel, Donald Trump, éliminait l'Europe des équations mondiales, les prochains dirigeants du pays nord-américain, qu'ils soient républicains ou démocrates, utiliseraient cette situation pour maximiser les intérêts américains avant une "Europe affaiblie".
Dans ce cas, a-t-il poursuivi, de nouveaux groupes extrémistes arriveront probablement au pouvoir en Europe afin de compenser les conditions humiliantes actuelles et de recouvrer l'identité et l'indépendance perdues sur le Vieux Continent.
Shamkhani a ainsi appelé les pays européens à sortir de leur inaction pour sauver l'accord nucléaire - officiellement appelé Plan global d'action commune (PIAC ou JCPOA) - en danger, après le retrait de l'accord de Washington et imposer une série de sanctions à l'Iran.
Pour le haut responsable de l'instance de sécurité nationale iranienne, l'Europe est restée pratiquement un acteur secondaire et passif, malgré les humiliations des États-Unis et faire face aux impacts destructeurs de l'unilatéralisme de Washington dans plusieurs traités internationaux.
Sous la pression de Washington, l’Europe ne soutient que verbalement l’accord nucléaire et refuse de garantir les intérêts commerciaux de la République islamique contre les sanctions américaines.
Shamkhani a fait ces commentaires quatre jours avant l'expiration du délai de 60 jours fixé par l'Iran pour permettre aux signataires européens du pacte nucléaire d'assumer les responsabilités assumées avec Téhéran, dans le cadre de l'accord signé en 2015 par Téhéran et le groupe 5 + 1 qui a ensuite intégré les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine, plus l'Allemagne.
Téhéran a annoncé que si les Européens ne se rencontraient pas avant le 7 juillet, l'enrichissement de l'uranium dépasserait le niveau convenu - 3,67% - et commencerait à reconstruire le réacteur à eau lourde d’Arak.
En fait, le président iranien, Hasan Rohani, a annoncé la décision de la nation persane de ne pas honorer certains des engagements pris dans le cadre de l'accord, conformément aux mécanismes propres du PIAC.