
تقي زاده
Nord syrien : la Russie durcit le ton
Verchinine a ajouté que la Russie continuerait d’appliquer les accords trouvés avec ses partenaires sur la paix en Syrie. « La peine des civils syriens devra prendre fin un jour », a-t-il affirmé.
Le vice-ministre russe a pourtant reconnu qu’il ne serait pas facile de parvenir à ce but. Sergueï Verchinine s’est voulu rassurant sur le fait que Moscou poursuit son appui aux forces gouvernementales syriennes afin de concrétiser cet objectif.
Quatre tentatives d’attaque au drone ont été neutralisées cette semaine contre la base aérienne russe, à Hmeimim. Qui vise la base russe réellement ?
Le diplomate russe a également appelé toutes les parties à respecter, en paroles et en actes, la souveraineté et l’intégrité territoriale syriennes. « Au bout du compte, Idlib fait partie du territoire syrien », a-t-il remarqué.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a insisté sur la volonté de son pays de riposter aux attaques consécutives des terroristes contre la base militaire russe à Hmeimim dans la province de Lattaquié en Syrie.
« Nous allons riposter avec précision aux attaques qui visent les civils et les forces militaires en Syrie, dont celles déployées à l’intérieur de nos bases militaires ; nous finirons par détruire les sources et les auteurs des attaques », a ajouté le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine.
L’armée syrienne, soutenue par ses alliés et surtout l’aviation russe, continue de combattre les terroristes dans le nord et le nord-ouest de la Syrie. Depuis peu, les forces russes participent également aux opérations terrestres contre les terroristes.
À quoi pourrait mener l'annexe balistique au PGAC qu'exige Paris?
Entre l'Iran et la France, ça ne va pas trop fort et c'est le moins qu'on puisse dire. La réaction de Paris à la colère légitime de l'Iran, après un an d'apathie nucléaire européenne, a été marqué par un étrange et incompréhensible mélange de menaces, d'intimidations, d'inversion abusive qui fait que la victime change de place avec le bourreau: Le retrait Us de l'accord nucléaire a déclenché au bout d'un an de patience iranienne, une décision bien logique de la part de Téhéran, celle de la réduction des engagements iraniens pris dans le cadre de l'accord de Vienne. l'Iran a repris la production de l'uranium enrichi à 3.67%, ce qui est permis par le PGAC qui l'autorise à en avoir jusqu'au plafond de 300kg. Or Paris s'en est senti offusqué...bien à tort.
Lors d’une conférence de presse ce mardi 21 mai, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a affirmé : « Nous avons noté les dernières annonces des autorités iraniennes concernant les capacités de production d’uranium faiblement enrichi par l’Iran, qui s’inscrivent dans la lignée de leurs déclarations du 8 mai. Nous appelons fermement l’Iran à continuer de mettre en œuvre l’ensemble de ses obligations au titre du JCPOA (PGAC, accord nucléaire), comme il l’a fait jusqu’à maintenant, et à s’abstenir de toute mesure qui le placerait en violation de ses engagements. »
Caracas accuse les USA de fausses allégations
Cumulant échec sur échec sur le plan de sa politique étrangère depuis le Moyen-Orient jusqu’au Venezuela en passant par la Corée du Nord, Washington tente de faire endosser la responsabilité de cet échec par la Russie et dans un moindre degrés par l'ensemble des alliés de l'État vénézuélien.
Par la voie de son ministère des Affaires étrangère, Caracas a rejeté toutefois cette allégation affirmant par la voix de son ambassadeur à Moscou, que le Venezuela et la Russie sont liés par des accords de coopération, ce qui est bien permis par le droit international.
En effet, les États-Unis ont accusé l'Iran, la Chine et Cuba mais aussi la Russie, de "contribuer à la crise politique" et le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a de son côté déclaré que la Russie "est intervenue" et "est allée à l'encontre de la direction que prend le Venezuela".
"Nous pouvons nous attendre à tout commentaire du gouvernement américain. Mais vous devez savoir qu'une preuve doit être apportée en annexe à tout commentaire. Mais notre gouvernement voit clairement qu'il n'y a aucune intervention directe [de la Russie]. C'est pourquoi nous rejetons fermement les accusations américaines selon lesquelles la Russie serait directement impliquée dans les affaires du Venezuela ", a déclaré à la presse l'ambassadeur du Venezuela en Russie, Carlos Rafael Faria Tortosa cité par Sputnik.
Iran-Syrie : les USA sanctionnent le russe concepteur des missiles SAM
En réaction aux nouvelles sanctions américaines contre la Russie le ministère russe des Affaires étrangère a annoncé que Moscou continuerait à entretenir des relations avec n’importe quel pays qu’il souhaite. Quelques heures après la publication d'une lettre signée par 400 congressistes américains qui réclament des sanctions contre l'Iran et la Russie pour cause d'alliance avec l'État syrien, les États-Unis sanctionnent la Russie pour la punir d'avoir entretenu des relations étroites à la fois avec la Syrie, l'Iran et la Corée du Nord. Mardi, Moscou a apporté son entier soutien à la décision de l'Iran de quadrupler ses réserves en uranium enrichi à 3.67%.
« Moscou qualifie d’illégitimes les sanctions anti-russes des États-Unis prétextant une coopération technico-militaire entre Moscou, Téhéran, Pyongyang et Damas », lit-on dans le communiqué de ce mardi de la diplomatie russe.
Le missile nord-coréen Kimskander, capable d'échapper aux défenses US (officiels)
Quelques semaines après le déploiement du système de missiles THAAD en Israël et en Arabie saoudite et alors que certaines informations font état de la volonté américaine de déployer ce même système à l'ouest de l'Irak, les milieux américains suivent avec inquiétude de nouveaux testes de missiles de courte portée nord-coréens. Pas tant parce que ces missiles présentent un danger pour le voisin du Sud mais surtout parce que, vu les contacts de plus en plus élargis de Damas avec Pyongyang, il est fort possible que des Kimskandar, ces avatars de missiles Iskandar russes que la Corée du Nord vient de tester avec succès fassent bientôt leur apparition en Syrie.
Selon des responsables américains, le missile nord-coréen à courte portée récemment mis à l’essai est très similaire à celui d’Iskander, en Russie. Il peut également esquiver les systèmes de défense antimissile américaine.
Corée-Venezuela: Washington discrédité
Le fondateur du Mouvement russe de l’Eurasie Alexandre Douguine estime que les récents agissements des États-Unis au Moyen-Orient, dont l’acheminement d’un porte-avions vers le golfe Persique, visent à faire oublier l’échec des politiques de Washington envers la Corée du Nord et le Venezuela.
Ce mardi 21 mai, Alexandre Douguine a déclaré, lors d’une interview exclusive avec l’agence de presse IRNA, que malgré le tapage qu’ont fait les États-Unis au Moyen-Orient, Donald Trump n’a pas encore réussi à conclure le dossier de la Corée du Nord. « Pyongyang a récemment défié Washington et ses alliés en lançant de nouveaux missiles. Son message à la Maison-Blanche : il ne cédera pas aux pressions et il n’acceptera pas une dénucléarisation », a expliqué Alexandre Douguine.
L’expert russe s’est ensuite attardé sur le dossier du Venezuela : « Malgré les plans élaborés par les États-Unis pendant les derniers mois, le coup d’État a échoué au Venezuela et Washington n’a pas réussi à renverser Nicolas Maduro bien que Donald Trump ait voulu faire croire, les premiers jours, que le gouvernement de Maduro serait renversé en quelques semaines », a déclaré Alexandre Douguine.
Le fondateur du Mouvement de l’Eurasie a donc conclu que Donald Trump avait décidé d’envenimer la situation au Moyen-Orient pour ainsi détourner l’attention publique de ses échecs dans les dossiers de la Corée du Nord et du Venezuela. « Et cela ira comme ça jusqu’aux élections, car les responsables de la Maison-Blanche ont besoin d’un sujet pouvant faire oublier leurs défaites face à Pyongyang et à Caracas. »
Nord syrien : la Russie durcit le ton
« Nous ne tolérerons pas pour toujours la présence des terroristes sur le territoire syrien », a affirmé le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine.
Selon la chaîne arabophone russe RT, dans une récente interview, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine, a affirmé : « Nous ne tolérerons pas pour toujours la présence des terroristes sur le territoire syrien. Des terroristes sont malheureusement nombreux à Idlib, ils ont cette région sous contrôle. »
Verchinine a ajouté que la Russie continuerait d’appliquer les accords trouvés avec ses partenaires sur la paix en Syrie. « La peine des civils syriens devra prendre fin un jour », a-t-il affirmé.
Le vice-ministre russe a pourtant reconnu qu’il ne serait pas facile de parvenir à ce but. Sergueï Verchinine s’est voulu rassurant sur le fait que Moscou poursuit son appui aux forces gouvernementales syriennes afin de concrétiser cet objectif.
Nucléaire : la France met en garde l’Iran
Lors d’une conférence de presse ce mardi 21 mai, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a réagi aux nouvelles mesures prises par Téhéran conformément aux termes de l’accord conclu en 2015 sur le nucléaire iranien (Plan global d’action conjoint, PGAC ou JCPOA selon son sigle anglais).
La première question que les journalistes lui ont posée portait sur la nouvelle mesure prise par Téhéran, consistant à « annoncer une augmentation importante de sa production d’uranium enrichi », sur fond de « tensions croissantes entre l’Iran et les États-Unis ».
« Cette annonce remet-elle en cause les efforts entrepris par la France et l’Europe pour maintenir les effets du PGAC ; ou au contraire, cela va-t-il accélérer la mise en place du mécanisme d’échanges Instex ? », ont demandé les journalistes à la porte-parole.
Selon le site web officiel du ministère français des Affaires étrangères, elle a répondu en ces termes :
« Nous avons noté les dernières annonces des autorités iraniennes concernant les capacités de production d’uranium faiblement enrichi par l’Iran, qui s’inscrivent dans la lignée de leurs déclarations du 8 mai.
Nous appelons fermement l’Iran à continuer de mettre en œuvre l’ensemble de ses obligations au titre du JCPOA (PGAC, accord nucléaire), comme il l’a fait jusqu’à maintenant, et à s’abstenir de toute mesure qui le placerait en violation de ses engagements. »
Par la suite, elle a affirmé que la France rejetait tout ultimatum et évaluerait le respect de ses engagements nucléaires par l’Iran au regard de sa mise en œuvre des obligations prévues par l’accord. La porte-parole a affirmé qu’« à cet égard, nous rappelons le rôle essentiel de suivi et de vérification joué par l’Agence internationale de l’énergie atomique ».
Fujaïrah-Yanbu : Israël, motus et bouche cousue
En normalisant avec Israël, Riyad et Abu Dhabi croyaient pouvoir compter sur Tel-Aviv dans le cadre d’une coalition anti-iranienne. Grosse erreur : l’Arabie saoudite et les Émirats viennent d’être largués par Israël, qui se garde bien de s’exprimer sur les récents événements dans le golfe Persique. Alors à qui profite la relation contre nature entre les régimes arabes et Israël ?
Le quotidien saoudien Asharq Al-Awsat, basé à Londres, s’est référé, le mardi 21 mai, à des sources sécuritaires à Tel-Aviv, pour rapporter que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait demandé à ses commandants militaires et aux responsables de son cabinet de ne pas se laisser impliquer dans les tensions entre l’Iran et les États-Unis d’une part, et l’Iran et les pays arabes de l’autre.
Selon Asharq al-Awsat, « Netanyahu a donné cet ordre lors d’une réunion en présence de plusieurs responsables israéliens, dont le chef d’état-major de l’armée Aviv Kokhavi, le chef du Mossad Yossi Cohen, le conseiller à la sécurité d’Israël Meir Ben-Shabat, le chef du Service de sécurité intérieure israélien Nadav Argaman et le chef du renseignement de l’armée, le général Tamir Heyman ».