تقي زاده

تقي زاده

Alors que TikTok transfère ses opérations américaines à des investisseurs ayant des liens étroits avec le régime israélien, les critiques avertissent que l’application pourrait bientôt faire face à de nouvelles pressions pour faire taire les voix palestiniennes.

La version américaine de TikTok, qui va devenir indépendante de sa maison mère ByteDance, utilisera une copie de l’algorithme actuel de la plateforme, dont les données seront inaccessibles au groupe chinois et gérées par la société américaine Oracle, a indiqué lundi un haut responsable américain.

Cette formule permettra de satisfaire les conditions fixées par le Congrès, qui craignait de voir les autorités chinoises accéder aux données des utilisateurs américains ou modifier l’algorithme pour les influencer.

Notons qu’au cours des deux dernières années de guerre génocidaire du régime israélien contre les Palestiniens, l’application a permis de diffuser des images tremblantes de la brutalité. Mais il faut croire que les Américains ne puissent plus témoigner de la détresse des Palestiniens après le rachat de TikTok aux États-Unis par un consortium d’entreprises américaines.

Plus tôt cette semaine, le président américain Donald Trump a annoncé que Washington et Pékin avaient conclu un accord pour transférer les opérations américaines de TikTok vers une nouvelle société dirigée par les États-Unis. 

Pour beaucoup, qui voient TikTok comme une grande salle de rédaction remplie de journalistes citoyens, cela signifie que l’application tombe sous le contrôle d’entreprises ayant des liens financiers, institutionnels et même idéologiques profonds avec le régime sioniste.

Ce qui s’est passé récemment dans ces entreprises au sujet de la guerre d’Israël à Gaza renforce ces inquiétudes. En effet, des reportages du Intercept et d’observateurs des droits de l’homme ont documenté des campagnes internes encourageant les employés d’Oracle à soutenir des projets de communication pro-israélienne. Certains employés ayant exprimé leur solidarité avec les Palestiniens ont fait l’objet de mesures disciplinaires internes ou ont quitté l’entreprise.

Mais revenons à Oracle ; Oracle n’est pas un nom aussi connu du grand public que d’autres entreprises technologiques américaines telles que Microsoft, Meta ou Apple, mais la société se classe néanmoins parmi les entreprises les plus influentes en Amérique.

Oracle devrait donc héberger les données des utilisateurs américains de TikTok sur ses serveurs cloud. L’administration Trump a également confirmé qu’Oracle serait un partenaire et un investisseur clé de la nouvelle entité issue de TikTok, qui supervisera l’algorithme de la plateforme vidéo sociale.

 

Par l’équipe du site web de Press TV

Le Conseil de sécurité de l’ONU a rejeté vendredi une résolution visant à lever définitivement les sanctions contre l’Iran, ouvrant ainsi la voie à un rétablissement des sanctions contre la République islamique d’Iran.

Cette décision intervient bien avant la date limite du 28 septembre pour la réactivation automatique des sanctions, prévue par le mécanisme dit de « snapback » intégré à l’accord nucléaire de 2015, connu officiellement sous le nom de Plan global d’action commun (PGAC).

Le processus avait été lancé par la troïka européenne (France, Allemagne et Royaume-Uni) le 28 août, avec le soutien des États-Unis, accusant à tort l’Iran de « non-respect » de cet accord historique sur le nucléaire.

La résolution, présentée par la Corée du Sud, n’a pas été adoptée, seuls quatre pays – la Chine, la Russie, le Pakistan et l’Algérie – ayant voté en sa faveur, tandis que neuf membres se sont opposés à la mesure et deux se sont abstenus, ce qui n’a pas permis d’atteindre les neuf votes positifs requis pour son adoption.

Comment la Russie et la Chine ont-elles réagi ?

La Russie a catégoriquement rejeté le rétablissement des sanctions contre l'Iran, affirmant que le mécanisme de retour automatique des sanctions était mal appliqué. L'ambassadeur russe Mikhaïl Oulianov a averti que la résolution pourrait s'avérer contre-productive.

La Chine a fait écho à la position de Moscou concernant cette mesure controversée et politiquement motivée de la troïka européenne, soulignant que les actions unilatérales compromettent la diplomatie multilatérale.

L'Iran a condamné le résultat du vote, le qualifiant d'« illégal, injustifié et provocateur », en particulier à un moment où ses installations nucléaires pacifiques et protégées ont été attaquées et endommagées par des frappes de missiles non provoquées et illégales d'Israël et des États-Unis.

« Les trois pays européens ont non seulement refusé de condamner ces actions agressives d'Israël et des États-Unis, mais ont également commis une double violation en abusant du mécanisme de règlement des différends du PGAC », regrette le ministère iranien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le vice-ministre des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, a averti que l'accord Téhéran-AIEA conclu récemment au Caire serait résilié avec l'activation de snapback.

Quelles sont les prochaines étapes du processus ?

La résolution visant à bloquer le snapback ayant échoué, les sanctions sont automatiquement réactivées en vertu de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU. Cela signifie que toutes les sanctions précédemment levées par l’ONU dans le cadre du PGAC sont rétablies sans qu’il soit nécessaire d’obtenir une nouvelle approbation du Conseil de sécurité de l’ONU.

Une fois ces sanctions diffusées, tous les États membres de l’ONU sont juridiquement tenus de s’y conformer, notamment en ce qui concerne les interdictions de transferts d’armes, de technologies liées au nucléaire et de certaines transactions financières.

Avant l’accord sur le nucléaire de 2015, les sanctions de l’ONU consistaient principalement en un embargo complet sur les armes interdisant le transfert d’armes conventionnelles vers et depuis l’Iran, des restrictions visant à freiner le programme de missiles balistiques iranien, le gel des avoirs ciblant les personnes et les organisations liées aux activités nucléaires et de missiles ainsi qu'une interdiction d’exporter des matières ou des technologies nucléaires.

L’Union européenne (UE) et les pays du groupe E3 devraient désormais commencer à coordonner leurs mécanismes d’application.

Comment la Russie et la Chine peuvent-elles entraver le processus ?

Même si les sanctions de type « snapback » sont désormais en vigueur sur le papier, leur application dans la pratique dépend fortement de la coopération des États membres – et c'est là que les choses pourraient s'avérer difficiles pour l’E3.

La Russie et la Chine ne peuvent opposer leur veto au « snapback » une fois lancé par l’E3, mais ces deux pays peuvent contester, faire dérailler ou retarder les procédures de mise en œuvre effective.

Les experts soulignent que les deux pays peuvent bloquer la réactivation du Comité des sanctions de la résolution 1737, aujourd'hui disparu, ou retarder la nomination de son groupe d'experts.

Qu'est-ce que le Comité des sanctions de la résolution 1737 ?

Créé en 2006 en vertu de la résolution 1737 du Conseil de sécurité de l’ONU, le Comité des sanctions supervisait et appliquait les sanctions liées au nucléaire contre la République islamique.

Parmi ses responsabilités, la tenue à jour de listes de personnes et d'entités sanctionnées, le suivi de la mise en œuvre par les États membres et la coordination avec un groupe d'experts chargé d'enquêter sur d'éventuelles violations.

Le comité, composé des 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU, est resté actif jusqu'en 2015, date à laquelle la résolution 2231 et le PGAC ont levé une grande partie des sanctions.

Avant l'accord sur le nucléaire, les décisions étaient prises par consensus, ce qui signifiait que tout membre permanent pouvait effectivement bloquer toute avancée. Après la signature de l'accord, son mandat a immédiatement expiré.

Pour que les sanctions entrent pleinement en vigueur, le Comité des sanctions de la résolution 1737 devrait être réactivé - une action que la Russie et la Chine pourraient ralentir, voire complètement entraver.

Qu'est-ce que le Groupe d'experts ?

Le Groupe d'experts, créé en 2010 en vertu de la résolution 1929, a assisté le Comité 1737, en surveillant la mise en œuvre des sanctions, en enquêtant sur les violations et en fournissant une analyse technique des activités nucléaires et de missiles de l'Iran.

Il a communiqué ses conclusions directement au Conseil de sécurité de l'ONU.

Le Groupe d'experts constitue la base technique de l'application des sanctions. Sans son expertise, le Comité 1737 ne peut contrôler efficacement le respect des sanctions ni identifier les violations potentielles.

La Russie et la Chine pourraient retarder la reconduction des membres du Groupe en refusant d'approuver les décisions consensuelles du Comité ou en faisant obstacle à une résolution de renouvellement au sein même du Conseil.

Quels sont les outils économiques et diplomatiques ?

Au-delà des obstacles procéduraux à l’ONU, Moscou et Pékin disposent également de leviers pratiques pour compromettre l’efficacité du « snapback ». Les deux pays se sont engagés à maintenir des relations économiques solides avec l’Iran, notamment en continuant d’acheter du pétrole iranien.

Ils peuvent également développer les canaux de paiement autres que le dollar, en utilisant le yuan, le rouble, le troc ou les cryptomonnaies, pour contourner les sanctions financières et autres restrictions.

Ils peuvent également fournir des assurances, des financements et un soutien logistique pour faciliter les exportations de pétrole, tout en s’appuyant sur des systèmes bancaires alternatifs tels que le SPFS russe et le CIPS chinois pour contourner ou annuler les restrictions SWIFT.

Sur le plan diplomatique, la Russie et la Chine pourraient utiliser leurs positions à l’ONU pour retarder l’adoption de résolutions ou de mesures opérationnelles liées à l’application des sanctions.

Les deux pays pourraient également chercher à persuader d’autres États membres d'ignorer les sanctions, les considérant comme illégitimes et politiquement motivées.

Les responsables iraniens soutiennent que les signataires européens, n’ayant pas respecté leurs engagements au titre du PGAC après le retrait unilatéral des États-Unis, n’ont plus le droit légal de déclencher le mécanisme de snapback. 

 

Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a adressé un message au peuple iranien à l’occasion de la semaine de la Défense sacrée, marquant huit ans de guerre imposée par l’Irak à la République islamique d’Iran de 1980 à 1988. Ce message a été lu par l’un des représentants du Leader, jeudi 25 septembre, lors de la cérémonie de commémoration des martyrs du pays.

Dans son message, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a rendu hommage aux martyrs de la guerre de 1980 à 1988 ainsi qu'à ceux qui ont perdu la vie au cours de la récente agression israélo-américaine en juin.

Le 13 juin, Israël a lancé une agression flagrante et non provoquée contre l’Iran, déclenchant une guerre de 12 jours qui a fait au moins 1 064 morts dans le pays, dont des commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des civils. Ensuite, les États-Unis sont entrés en guerre en bombardant trois sites nucléaires iraniens, en violation grave du droit international.

L’Ayatollah Khamenei a également salué le courage et le sacrifice des combattants de la Résistance tombés en martyre au Liban et à Gaza.

Dans l’optique du Leader, le martyre couronne les sacrifices et c’est avec les sacrifices et la lutte que la grandeur et la solidarité des nations se forgent.

Par ailleurs, l’Ayatollah Khamenei a exprimé sa conviction en victoire de la vérité et le déclin du mensonge, mettant l’accent sur l’engagement dans la voie de Dieu.

 

L’Iran a fermement rejeté les affirmations américaines selon lesquelles il serait prêt à négocier, les qualifiant de « simplement fallacieuses et absurdes ».

Esmaïl Baghaï, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a fait ces remarques dans un message publié ce jeudi 25 septembre sur X, en réponse aux allégations du président américain Donald Trump qui avait précédemment prétendu avoir offert une « offre généreuse » de coopération totale avec l’Iran si ce dernier suspendait son programme nucléaire.

Ces remarques font allusion aux pourparlers indirects entre Téhéran et Washington en juin, alors qu’au même moment, l’attaque israélo-américaine non provoquée contre les installations nucléaires pacifiques de l’Iran a eu lieu.

Qualifiant les mesures diplomatiques américaines de « fallacieuses et absurdes », M. Baghaï a souligné : « On ne peut pas bombarder un pays en pleine négociation diplomatique et lui proposer la paix ».

 

Un grand nombre des sociétés de fabrication d’armes et de munitions militaires américaines, françaises, chinoises et britanniques ont développé des véhicules aériens sans pilote (UAV) armés en s’inspirant des drones iraniens Shahed, a indiqué le Wall Street Journal dans son dernier rapport publié mercredi 24 septembre.

Selon le rapport, ces copies se distinguent par leur prix abordable, leur efficacité et leur précision.

« Les États-Unis et leurs alliés sont en concurrence pour développer des répliques d’armes à faible coût et à longue portée», précise le rapport.

Le ministère américain de la Guerre, a ajouté le rapport, a d’ailleurs démarqué, lors d’une exposition publique estivale, des modèles similaires au drone Shahed parmi 18 prototypes de drones de fabrication locale.

Parmi eux figuraient les modèles LUCAS et Arrowhead, fabriqué respectivement par SpectreWorks et Griffon Aerospace.

Le rapport indique que Shahed et ses imitations sont devenus si répandus que des entreprises comme Griffon et le Suédois Saab vendent même des drones d’entraînement ressemblant aux munitions iraniennes.

 

L’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a fait part du lancement prochain de la phase de conception et d’équipement de la centrale nucléaire d’Hormoz, d’une puissance de 5 000 mégawatts, dans la province d’Hormozgan, à la suite de la signature d’un protocole d’accord avec l’entreprise nucléaire publique russe Rosatom.

Le directeur de l’OIEA, Mohammad Eslami, a fait cette annonce après une rencontre avec le PDG de Rosatom, Alexeï Likhachev, à Moscou, soulignant la coopération stratégique entre Téhéran et Moscou dans le développement de l’énergie nucléaire.

« Nous entretenons de bonnes relations avec la Russie en matière de coopération pour la construction de centrales nucléaires », a déclaré M. Eslami après la signature d’un protocole d’accord sur la construction de petits réacteurs modulaires (PRM). « Il était nécessaire de revoir et de renforcer ce processus, et de franchir une nouvelle étape conformément au plan stratégique sur 20 ans de l’AIEA », a-t-il ajouté.

Selon M. Eslami, les deux parties étaient parvenues à deux accords, dont un sur les petits réacteurs modulaires (SMR), reflétant l’évolution mondiale vers cette technologie.

« Nous avons mené des études et des recherches approfondies, achevé les travaux de conception et développé les capacités industrielles nécessaires », a déclaré le directeur de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, qui a également noté : « La coopération avec la Russie dans ce domaine a été cruciale pour faire progresser un projet spécifique, de la planification à la mise en œuvre. »

M. Eslami a précisé que les négociations sur le protocole d’accord avec Rosatom, le plus grand producteur d’électricité de Russie, progressent rapidement vers un contrat formel : « Conformément au plan stratégique, ce projet est en développement depuis deux ans et devrait passer de contractualisation et de conception d’ici quelques jours. Ce projet représente une opportunité précieuse qui nous permettra de produire 5 000 mégawatts d’électricité nucléaire. »

Le mouvement de résistance yéménite Ansarallah a fermement condamné le veto américain à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu à Gaza, ainsi que la visite d’une délégation du Congrès américain. Selon Ansarallah ce veto et cette visite témoignent d’un soutien manifeste des États-Unis à Israël.

Lors d’un discours télévisé jeudi 25 septembre, le leader de la Résistance yéménite, Abdelmalik al-Houthi, a affirmé que « le régime israélien, s’appuyant sur le soutien et le partenariat américains, poursuit son agression ». Il a décrit Israël et les États-Unis comme « les deux faces d’une même pièce sanguinaire ».

Ce discours s’inscrit dans un contexte où l’administration américaine a envisagé d’accorder à Israël, des armes supplémentaires d’une valeur de 6,4 milliards de dollars.

Par ailleurs, les États-Unis ont exercé leur sixième droit de veto pour bloquer une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent dans la bande de Gaza.

La résolution, élaborée par les dix membres non permanents du Conseil était soutenue par 14 des 15 membres, mais les États-Unis ont opposé leur veto le vendredi 19 septembre, bloquant ainsi l’adoption du texte.

 

L’agression illégale lancée par Israël et les États-Unis contre la République islamique, constitue une « trahison grave » de la diplomatie et les efforts déployés en faveur de la paix, lorsque Téhéran s’est engagé dans les négociations, a déclaré le président iranien Massoud Pezeshkian, lors de son discours prononcé ce mercredi 24 septembre devant l’Assemblée générale des Nations Unies.

Le président Pezeshkian a ouvert son allocution en affirmant que le fondement de toutes les religions divines repose sur cette maxime d’or : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse ».

« Est-ce que c’est l’état de notre monde? Penchons-nous sur les deux dernières années. Le monde a connu le génocide à Gaza, la destruction de maisons et la famine dans la bande de Gaza, la violation répétée de la souveraineté nationale du Liban, la destruction des infrastructures en Syrie, les attaques contre la population du Yémen, l’atteinte à l’intégrité territoriale des États, ainsi que de ciblage des dirigeants politiques et tout cela avec l’appuie du régime le plus armé du monde et sous le ptérexte de la défense légitime. Accepteriez-vous de telles choses pour vous-mêmes ? », a-t-il déploré.

Évoquant le martyr de plus de 65 000 Palestiniens innocents dans la bande de Gaza, ravagée par la guerre, le président iranien a appelé tous les pays à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ces crimes pour qu’ils ne se produisent nulle part dans le monde.

 

Philippe Lazzarini, commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), a averti que Gaza comptait le plus grand nombre d'enfants amputés par habitant au monde.

Dans un message publié mercredi sur la plateforme de médias sociaux X, Lazzarini a déclaré que jusqu'à 4 000 enfants amputés ont été recensés à Gaza depuis que le régime israélien a lancé son assaut génocidaire sur le territoire assiégé, le 7 octobre 2023.

« Le coût pour les enfants et l'enfance va au-delà des simples blessures physiques et de la faim qui se propage. Les cicatrices des enfants sont profondes et invisibles : anxiété, cauchemars, agressivité et peur », a-t-il écrit.

« Plus cela dure, plus les enfants seront hantés par leurs traumatismes persistants et croissants pour les générations à venir », a avertit le directeur général de l'agence onusienne, soulignant qu'un cessez-le-feu doit être conclu « si ce n'est pour le bien de quiconque, du moins pour celui des enfants ».

 

La présidente du groupe parlementaire La France insoumise (LFI) a exhorté le président français à soumettre au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution recommandant l’admission de l’État de Palestine comme membre à part entière des Nations unies.

Dans un courrier daté du 24 septembre, l’élue du Val-de-Marne rappelle que la France a reconnu l’État de Palestine le 22 septembre dernier, rejoignant ainsi « 148 États membres de l’ONU » et une dizaine de pays européens. Elle qualifie cette décision de « victoire majeure », mais insiste sur le fait qu’elle « ne saurait constituer un aboutissement » et doit marquer « le point de départ d’une action diplomatique déterminée et cohérente ».