تقي زاده

تقي زاده

vendredi, 24 février 2017 11:45

L'Égypte confirme ses contacts avec l'Iran

Le ministre égyptien des Affaires étrangères a confirmé des contacts entre Le Caire et Téhéran.

Lors d'une réunion avec les membres de la commission parlementaire des relations extérieures d'Égypte, tenue jeudi 23 février, Sameh Choukri a confirmé des contacts entre Le Caire et Téhéran, disant que ce dernier faisait partie des organisations internationales dont l'Organisation de la coopération islamique (OCI).

Le chef de la diplomatie égyptienne n'a pourtant pas fourni plus de détail à ce sujet. Selon la chaîne Al-Mayadeen, Sameh Choukri a dit que l'Iran devrait arrêter de "s'infiltrer dans les pays arabes".

Il a ensuite souligné que l'Égypte éprouvait une estime totale vis-à-vis de la noble nation iranienne, dotée d'une Histoire très riche.

Pour rappel, la République islamique d'Iran n'a eu cesse s'appeler au renforcement des relations entre des pays islamiques. L'Iran appelle à une coopération collective pour résoudre les problèmes auxquels est confronté le Moyen-Orient, loin de toute ingérence étrangère. L'Iran appelle les pays musulmans à éviter l'aventurisme militaire qui ne sert que les intérêts des puissances étrangères, l'aventurisme comme celui mené, actuellement, par le régime saoudien au Yémen et à Bahreïn.  La politique étrangère de Téhéran consiste à nouer des liens très étroits avec les pays arabes. Cela étant, il y a eu ceux parmi les acteurs régionaux et transnationaux qui n'ont cessé, dès le début de la victoire de la Révolution islamique de 1979, de tout mettre dans la balance pour miner les relations entre l'Iran et les pays de la région, surtout, ses voisins. 

Ces derniers jours, on a assisté à un acharnement orchestré, surtout par les Etats-Unis, l'Arabie saoudite et le régime israélien, contre l'Iran.

Le commandant du quartier général de défense aérienne de Khatamol-Anbiya a fait part du dévoilement et du déploiement de nouveaux systèmes de défense antiaérienne.

 « Grâce aux systèmes de défense aérienne locale et aux ressources humaines ardentes et formées, il n'existe aucun risque de menace pour notre espace aérien », a dit le général Farzad Esmaïli.

En allusion aux progrès enregistrés par le quartier-général de défense aérienne de Khatamol-Anbiya dans ses missions de défense contre-aérienne, il a déclaré que la DCA iranienne, en s’appuyant sur ses capacités locales, était en mesure de riposter aux menaces.

« Les manœuvres défensives de cette année dont le tir réussi du missile « Talash » ont certes démontré la force aérienne iranienne en matière de défense. D'autant plus que tous les équipements utilisés sont de fabrication locale et sont capables d'intercepter et détruire tout objectif dans l'espace aérien du pays, même les moins détectables en haute altitude », a souligné le général Esmaïli.    

Dans une interview exclusive accordée à la chaîne Al-Alam, le secrétaire de la conférence sur l’appui à l’Intifada palestinienne a affirmé que la tenue du référendum resterait l’unique option politique pour résoudre la question palestinienne.

La conférence sur l’appui à l’Intifada palestinienne aura lieu les 21 et 22 février, à Téhéran.

Selon Hossein Amir-Abdollahian, cette conférence se tient dans des circonstances assez particulières, étant donné la situation régionale et internationale. « Sur le plan régional, on est témoin de la normalisation patente ou évidente entre certains pays et le régime sioniste ; or, sur le plan international, les États-Unis de Donald Trump disent vouloir augmenter leur appui à Israël et transférer l’ambassade US de Tel-Aviv à Qods », a affirmé le secrétaire de la conférence sur l’appui à l’Intifada palestinienne.

Amir-Abdollahian a également affirmé que la question de Qods avait une immense potentialité de renforcer l’unité et la cohésion, au sein du monde musulman et bien plus que cela, voire à l’échelle internationale.

« Cette conférence se déroule dans des conditions où les ingérences étrangères, les actes terroristes et les plans du régime israélien ont entraîné dans le chaos et l’instabilité certains pays islamiques, sans oublier les agissements des services de renseignement de certains pays étrangers pour attiser les différends entre chiites et sunnites », a-t-il précisé.

Selon Amir-Abdollahian, la conférence sur l’appui à l’Intifada palestinienne aura lieu à un niveau très élevé. Y sont au rendez-vous des délégations parlementaires de haut rang des pays islamiques, mais aussi européens ou encore, latino-américains. Des penseurs et des figures importantes de l’Intifada, mais aussi des représentants des ONG européens participeront à la conférence de Téhéran.

Les discussions seront axées sur les moyens d’empêcher la poursuite de la colonisation israélienne dans les territoires occupés palestiniens. Les participants se pencheront également sur divers plans élaborés par les participants, que ce soit des plans dans le sens de la résistance, des activités parlementaires ou celles des ONG et tout cela, pour aider la Palestine et écarter les agressions israéliennes. 

Les accusations formulées par les États-Unis contre l’Iran selon lesquelles ce pays aurait déstabilisé le Moyen-Orient sont ridicules, c’est ce qu’a déclaré un ancien membre du personnel du Congrès américain Rodney Martin.

Il a fait ces remarques lors d’une interview à Press TV, dimanche 19 février.

Les sénateurs républicains en majorité au Congrès américain envisagent de présenter un nouveau plan visant à imposer de nouvelles sanctions à l’encontre de l’Iran sous prétexte de ses récents essais de missiles.  

"Je pense qu'il est maintenant temps pour le Congrès de prendre des mesures contre l'Iran pour ce qu'il a fait en dehors du cadre de son programme nucléaire", a déclaré le sénateur Lindsey Graham, membre de la commission des forces armées du Sénat américain, lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, dimanche 19 février.

« Ces propos sont ridicules et injustes. Ce sont les États-Unis avec leurs actions hégémoniques en Irak, leurs horribles actes de génocide en Syrie et leurs actions déstabilisatrices en Libye, qui continuent de déstabiliser la région du Moyen-Orient ", a-t-il déclaré.

Washington prétend que les récents essais de missiles par l’Iran contredisent la résolution 2231 du Conseil de sécurité qui confirme l’accord nucléaire signé entre l’Iran et les 5+1.

Tout en défendant le programme défensif de leur pays, les autorités iraniennes critiquent l’approche hostile de la nouvelle administration américaine.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a, à maintes reprises, confirmé le respect par l’Iran de ses engagements envers l’accord nucléaire.

Le porte-parole du Gouvernement d’Union Nationale en Libye vient d’annoncer que Fayez al-Sarraj, avait échappé aujourd’hui, lundi, 20 février 2017 à un attentat.

En effet, le convoi du Chef du gouvernement d’union nationale libyen (GNA) a été visé par des tirs à Tripoli.

Al-Sarraj était alors accompagné du président du Conseil d’État, Abderrahmane el-Swehli. Il s’agissait en fait de plusieurs voitures blindées; ce qui expliquerait le bilan positif et le fait qu’il n’y ait pas eu de blessés.

Le porte-parole du Conseil d’État libyen a quant à lui annoncé que le convoi circulait dans un quartier de Tripoli où sont installés des groupes armés opposés au GNA ; quartier qui serait situé à proximité du siège du CE.

La famine touche, pour la première fois, plusieurs zones dans le Soudan du Sud.

Le gouvernement sud-soudanais a annoncé lundi que la famine touchait pour la première fois plusieurs zones du Soudan du Sud, ravagé par la guerre depuis plus de trois ans, alors que près de la moitié de la population du pays nécessite une assistance alimentaire.

Plusieurs zones de la région d'Unité (nord) sont désormais "classifiées comme étant en famine (...) ou courant le risque d'être en famine", a déclaré à la presse Isaiah Chol Aruai, président du bureau national des statistiques, se basant sur l'échelle IPC, le standard le plus utilisé pour classifier la sécurité alimentaire.

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a affrété, il y a quelques jours, deux vols pour rapatrier depuis la Libye 334 immigrants, principalement des Nigérians et des Sénégalais, annonce un communiqué publié ce dimanche 19 février à Tripoli.

Le premier vol a été affrété le 14 février dernier, transportant au total 162 immigrants nigérians, plus précisément 101 femmes, 43 hommes et 18 enfants. Le deuxième vol, affrété deux jours plus tard, a rapatrié 172 Sénégalais, dont 171 hommes, apprend-on d’Asharq Al-Awsat.

Le rapatriement des immigrés a été le résultat d’une collaboration entre les autorités libyennes, les ambassades du Nigeria et du Sénégal à Tripoli et les bureaux de l’OIM dans les pays d’origine.

Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, les migrants en provenance d’Afrique subsaharienne ont utilisé la Libye comme zone de transit avant de se rendre en Europe à bord d’embarcations de fortune.

Des centaines d’immigrés ont été jusqu’à ce jour arrêtés et emprisonnés, suscitant la contestation des associations de défense des droits de l’homme, qui demandent leur libération et un suivi de leur situation.

La guerre en Irak, en Syrie et la crise humanitaire en Afrique poussent chaque mois des centaines de migrants à traverser la Méditerranée pour atteindre les côtes de l’Europe, saturée et en proie à une crise migratoire.  

Une quarantaine de personnes ont perdu la vie à Mogadiscio, capitale somalienne, lors de l’explosion d’une voiture piégée.

Une voiture a explosé, dimanche 19 février, à un carrefour très animé du quartier de Madina, dans le sud de Mogadiscio, faisant une quarantaine de morts et de nombreux blessés.

Les secouristes se sont rapidement rendus sur place, mais le bilan exact des victimes n’est pas encore connu.

Les commerçants tentent de récupérer leurs biens, endommagés par une explosion terroriste, sur le marché de Wadajir, dans le quartier de Madina à Mogadiscio, le 19 février 2017. ©Reuters

 

Aucun groupe n’a encore revendiqué cet attentat sanglant, mais il s’est produit à peine quelques heures après que le groupe terroriste des Shebab eut menacé le nouveau président Mohamed Abdullahi Mohamed, alias Farmajo, d’une guerre d’envergure contre son gouvernement.

Le nouveau président élu de la Somalie, Mohamed Abdullahi Farmajo, le 8 février 2017, à Mogadiscio. ©Reuters

 

Cet attentat est le premier du genre depuis l’élection du nouveau président, le 8 février 2017.

La Somalie est, de temps à autre, le théâtre d’attentats terroristes faisant des centaines de morts et de blessés parmi les civils.

 

Robert Mugabe, qui fêtera mardi 21 février ses 93 ans, a écarté un départ à la retraite. Il a encore les aptitudes pour demeurer président de la République selon le parti au pouvoir, l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF).

Il s’est exprimé ce dimanche dans un entretien à la radio publique dont l’intégral paraîtra dans le journal d’État Sunday Mail à l’occasion de son anniversaire. « Comme je ne trouve pas de successeur acceptable, je resterai au pouvoir jusqu’à nouvel ordre », a-t-il déclaré.

« Seul mon parti peut me demander de me retirer, lors d’un congrès ou lors d’un comité central. Dans ce cas-là, je partirai », a déclaré M. Mugabe. « Mais qu’est-ce que j’entends ? Exactement le contraire. Ils veulent que je me représente », a-t-il ajouté.

« La majorité des gens pensent qu’il n’y a personne pour me remplacer, aucun successeur possible qui leur serait acceptable, aussi acceptable que je le suis. »

Robert Mugabe dirige d’une main de fer le Zimbabwe depuis qu’il a obtenu son indépendance du Royaume-Uni en 1980 et récuse toutes les rumeurs autour de son mauvais état de santé. 

L’armée algérienne a tué 9 hommes armés et découvert une quantité d’armes automatiques et de munitions lors d’opérations dans la localité d’al-Ajiba, dans la Wilaya de Bouira à l’est de la capitale, a-t-on appris de Fars News.

Lors de ces opérations, 7 militaires de l’armée algérienne ont également été tués.

Dans un communiqué, le ministre algérien de la Défense a mis l’accent sur la détermination de l’armée en vue d’accomplir des opérations militaires jusqu’à l’anéantissement total du terrorisme dans ce pays, a rapporté la chaîne al-Mayadeen.

« Désormais, il est impossible de tromper le peuple algérien, qui ne prêtera plus attention aux propos et campagnes d’intoxication venus d’outre-mer », a affirmé Abdelaziz Bouteflika. 

Dans un message émis à l’occasion de la journée nationale du martyr, Bouteflika s’est exprimé en ces termes : « Nos jeunes ont prouvé qu’ils sont conscients des dangers qu’ils devront affronter et des tentatives de ceux qui ont l’intention de semer le chaos et le trouble. Il est donc impossible de les induire en erreur. Forts culturellement et politiquement et dotés de profondes convictions, nos jeunes jouissent d’une sorte d’immunité. Ils sont conscients de leur responsabilité vis-à-vis du peuple et sont prêts à tout moment à défendre la mère patrie et ses acquis ».