تقي زاده

تقي زاده

Samedi à Bruxelles, s'est tenue une prière commune entre les chrétiens et les musulmans autour de la personnalité de Marie. Et ce choix n’est pas innocent, car la mère de Jésus est vénérée différemment, mais vénérée tout de même, dans l’islam comme dans le christianisme.
Pour le comprendre, il faut se rappeler que Jésus également est vénéré dans les deux religions. Si pour les catholiques il est Dieu lui-même, incarné parmi les hommes, il est, pour l’islam, un des plus importants prophètes dont la mère est Marie.
Sous un palmier
Le rayon des ressemblances entre « Marie la mère de Dieu » des chrétiens, et « Notre dame », appelée « sayyidunâ » par les musulmans est étoffé.
Pour les deux religions, elle a enfanté son fils tout en préservant sa virginité grâce à « l’action de l’Esprit de Dieu ».
Comme dans l’évangile de Luc, la naissance se déroula dans des conditions particulières. Au lieu que cela soit dans une mangeoire cependant, Marie enfanta au pied d’un palmier qui la fit bénéficier de dattes fraiches et d’une eau désaltérante raconte le Coran. Certaines caractéristiques de ce récit auraient pour origine des évangiles considérés comme apocryphes par les chrétiens.
Fait notable également, l’évocation de Marie est mentionnée plus de fois dans le Coran que dans le Nouveau testament, et une sourate entière, la sourate 19, lui est d’ailleurs consacrée dans ce même Coran. Aucune autre femme, même pas les épouses du prophète Mohammed, ne bénéficie d’une telle présence.
La mère d’un prophète
Pour le reste cependant, les différences théologiques sont significatives. Marie, dans le Coran, n’est pas la mère de Dieu, mais plutôt d’un prophète. L’islam n’accepte pas le mystère de l’incarnation d’un Dieu qui se serait fait homme. Cette précision est très importante, car c’est là que se situe le point de rupture essentiel entre les deux religions. Le Coran, d’ailleurs, dit que si Jésus a bien été mené vers la crucifixion, il ne fut jamais crucifié, car Dieu serait intervenu au dernier moment pour le sauver en mettant un autre homme à sa place. « Pour le chrétien, la grandeur de Dieu est dans sa faiblesse», explique l’imam Tareq Oubrou dans le livreLe prêtre et l’imam. « Un musulman reconnaît la grandeur et le miracle de Jésus dans son humanité, mais, pour lui, un Dieu qui s’abaisse à devenir humain, qui dort, qui mange, avec tout ce que cela comporte comme conséquences physiologiques, et qui, de surcroit, meurt sur une croix ne peut pas être son Dieu. »
Si Marie, mère de Dieu ou d’un prophète est une personnalité partagée, mais considérée différemment dans une religion comme dans l’autre, elle n’en demeure pas moins pour les chrétiens comme pour les musulmans « un modèle de foi et de fidélité », résumait pour le journal La Croix l’écrivain Gérard Testard. Pour lui « prier ensemble avec la Vierge peut être une porte ouverte pour aller plus loin, notamment dans le domaine sociétal ou intellectuel, ou pour travailler ensemble pour la paix ».
L’institut de recherche américain Pew Research Center, spécialisé sur les questions religieuses, a publié en avril une étude sur le paysage religieux mondial à l’horizon 2050.
Le premier enseignement de cette projection est la très forte croissance de l’islam (+ 73 %) qui, passant de 1,6 milliard à 2,76 milliards de fidèles devrait alors talonner le christianisme (qui passe, lui, de 2,17 milliards à 2,92 milliards). En 2050, les musulmans devraient représenter 29,7 % de la population, contre 31,4 % pour les chrétiens.
En Europe, le nombre de musulmans devrait se situer entre 8,4 % et 10,2 %, selon l’impact des migrations. Certains pays, comme la Bosnie-Herzégovine ou la Macédoine devraient même devenir majoritairement musulmans.
Sur ce terrain, les États-Unis et la France feront exception, le nombre de sans religion continuera d’y croître, à tel point qu’en France, il deviendra le groupe majoritaire à l’horizon 2050 (44 % de la population).
Quant au christianisme, s’il doit demeurer la religion majoritaire dans le monde, c’est en Afrique que se situe résolument son avenir : en 2050, 4 chrétiens sur 10 se trouveront au sud du Sahara.

Le président sud-africain Jacob Zuma, actuellement en visite à Téhéran, a rencontré dimanche après-midi le Guide suprême de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei.

Lors de cette rencontre, Son Eminence l'Ayatollah Khamenei a insisté sur l’importance pour les deux pays du développement de leur coopération politique et économique.

« Les Etats indépendants doivent se rapprocher et promouvoir leur coopération en dépit des entraves que les puissances arrogantes dressent devant eux », a déclaré le Guide suprême de la Révolution islamique.

Il a rappelé que, dès la victoire de la Révolution islamique en 1979, l’Iran avait rompu toutes ses relations avec le régime d’apartheid en Afrique du Sud, ainsi que ses liens avec le régime raciste d’Israël.

Il a rendu hommage aussi à la mémoire de Nelson Mandela et à son rôle dans le combat antiraciste des Sud-Africains.

Son Eminence l'Ayatollah Khamenei a évoqué ensuite les relations amicales qu'entretiennent l’Iran et l’Afrique du Sud, et leur coopération au sein des organisations internationales, en soulignant que les deux pays devraient exploiter aussi tout leur potentiel pour augmenter le niveau de leurs échanges commerciaux.

« Nos deux pays sont membres du mouvement des non-alignés, et la promotion de notre coopération sera sans aucun doute dans l’intérêt des non-alignés aussi », a estimé le Guide suprême de la Révolution islamique.

« Les Etats indépendants ont intérêt à développer leur coopération. Dans ce sens, il faut surmonter tous les obstacles que l’Arrogance dresse devant la coopération des Etats indépendants », a déclaré Son Eminence l'Ayatollah Khamenei.

Au cours de cette rencontre à laquelle a aussi assisté le président Hassan Rohani, le président sud-africain Jacob Zuma a déclaré que son pays s’opposait toujours au régime des sanctions que l’Occident avait imposé à la République islamique d’Iran.

« L’Iran et l’Afrique du Sud ont un grand potentiel pour rehausser le niveau de leur coopération dans tous les domaines. Et nous nous efforcerons de relancer de belle manière nos coopérations économiques et commerciales », a déclaré le président Jacob Zuma.

En confirmant le point de vue du Guide suprême de la Révolution islamique, le président Zuma a déclaré que les pays indépendants comme l’Iran et l’Afrique du Sud peuvent être de plus en plus unis et solidaires pour contribuer au règlement de la plupart des crises et problèmes internationaux. 

Il a analysé l'augmentation russe de la production de pétrole comme une guerre du pétrole déclarée par Moscou à l'encontre des Etats-Unis et de l'Arabie saoudite.

"En augmentant sa production de pétrole à 11 millions de barils par jour et en concluant un accord avec la Chine pour exclure le dollar des échanges pétroliers, la Russie a mis au défi simultanément les Etats-Unis et l'Arabie", a écrit Mujtahid dans son récent post sur Twitter.

Quelques jours après la défaite de la réunion sur le gel de la production, la Russie a annoncé qu'elle était prête à augmenter sa production jusqu'à des chiffres sans précédent.

"Ils (les Saoudiens) sont capables d'augmenter considérablement leur production, mais nous sommes aussi capables d'en faire de même", a déclaré Alexander Novak, le ministre russe de l'Energie, en marge de la Conférence internationale sur l'énergie, à Moscou.

"Du point de vue théorique, nous sommes capables d'augmenter notre production actuelle de 11 à 12, voire 13 millions de barils par jour", a ajouté Novak.

Durant la dernière décennie, la production russe de pétrole a augmenté de manière inattendue en passant de 6 à 11 millions de barils par jour.

Nous rappelons que la réunion au Qatar des pays producteurs de pétrole, qui a eu lieu il y a presque un mois, a été stérile en raison de l'acharnement de l'Arabie saoudite pour que l'Iran adhère à l'accord sur le gel de la production. L'Iran n'a pas donné suite à cette exigence. L'Arabie avait annoncé qu'elle renoncerait à l'augmentation de sa production de pétrole si l'Iran en faisait de même. Mais l'Iran avait pour sa part déclaré qu'il n'avaliserait pas cet accord avant de retrouver son niveau de production d'avant les sanctions. 

L’armée syrienne a reçu de la Russie une nouvelle génération de systèmes de radars portables.

Les systèmes russes de radars FARA-1 peuvent détecter des cibles mouvantes telles que des troupes et véhicules militaires à une distance de 4 km, a rapporté Fars News en citant des médias russophones.

Le FARA-1 est un système de radar très léger et peu encombrant, pouvant être transporté par un seul homme, mais dont l’utilisation requiert deux personnes.

Le radar russe est multifonctionnel et peut être employé comme outil de reconnaissance ou comme caméra pour les armes automatiques.

Le système de radar FARA-1 peut opérer dans les conditions les plus difficiles : pluie, brouillard et fumée.

L’une des plus importantes caractéristiques du FARA-1 est la possibilité de l’utiliser lors des tempêtes de sable, fréquentes dans le désert syrien.

Deux responsables israéliens, l’un de l’armée et l’autre du gouvernement, ont démenti la nouvelle selon laquelle des militaires russes auraient tiré sur les chasseurs-bombardiers israéliens.

Ces deux responsables ont déclaré dimanche que le rapport du quotidien Yediot Aharonot faisant état de tirs des militaires russes sur les avions militaires israéliens était faux.

Le site d’information « Israel Hayom » a cité pour sa part un autre responsable militaire qui souligne qu’aucune force militaire basée en Syrie n’avait ouvert le feu sur les avions militaires israéliens.

Le porte-parole de l’armée israélienne a préféré ne pas réagir officiellement au rapport de Yediot Aharonot, tandis que les autorités russes l’ont catégoriquement démenti.

Pour rappel, il y a deux jours, Yediot Aharonot avait prétendu que des chasseurs-bombardiers israéliens, entrés illégalement dans l’espace aérien syrien, avaient été pris pour cible par les militaires russes en poste en Syrie.

Les groupes palestiniens ont rejeté le plan de la France pour la reprise des pourparlers de paix approuvée par l'Autorité autonome de la Palestine.

"Ce plan, c'est de la perte de temps. La prise de position de l'Autorité autonome de la Palestine ne représente pas la volonté nationale ; au contraire, elle la contredit", ont écrit ces groupes sur le site internet al-Rissala.

Selon ce rapport, Jamil Chahada, membre du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a annoncé que Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité autonome palestinienne, ne leur avait pas présenté ce plan et qu'ils n'en avaient pas une idée claire.

"Mahmoud Abbas a présenté ledit plan au comité arabe en charge du suivi de la paix", a déclaré Abou Ahmad Fouad, le secrétaire général adjoint du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP).

Dans ce droit fil, Khader Habib, haut responsable du Jihad islamique de la Palestine, a mis en garde contre ce plan et les concessions qu'il accorde.

Le Hamas a pour sa part rejeté ce plan, le qualifiant de "perte de temps".

Sami Abu Zahri, haut membre du Hamas, s'est exprimé en ces termes : "Nous rejetons ce plan et le considérons comme un service rendu gracieusement au régime occupant, qui intensifie chaque jour ses crimes à l'encontre du peuple palestinien."

Ces protestations interviennent alors que la France a annoncé qu'elle serait l'hôte, le 30 mai prochain, des négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens. 

Un Coran manuscrit et rare datant d'il y a cent ans et appartenant aux dernières années de l'empire ottoman a été vendu au cours d'une vente aux enchères à Istanbul en Turquie.
Selon le site d'information almaghribtoday, cet exemplaire du Saint Coran datait des dernières années de l'empire ottoman et a été vendu à 226 mille lires turques (équivalant de 80 mille dollars)
 Cette séance de vente a été organisée en marge d'une exposition d'art dans un hôtel dans le quartier Taksim à Istanbul.
Ce Coran a été manuscrit par Hassan Sabri Afanduk, fameux calligraphe de la fin de l'ère ottoman en écriture tholth.
La tête inclinée en signe de recueillement, des centaines de Sud-soudanais ont prié pour la paix dimanche à Juba à la veille du retour prévu du chef rebelle Riek Machar dans la capitale, censé aider le pays à sortir de deux années de guerre civile.
 "Nous espérons que Dieu nous apportera la paix, il y a eu assez de combats", assure Joseph Deng, un fonctionnaire de 34 ans, lors d'une messe protestante à la paroisse Emmanuel, une église de la communauté Dinka de Juba. La guerre "n'est pas ce à quoi les gens pensaient devoir faire face lorsque nous avons obtenu notre indépendance" (en 2011).

Après une semaine de reports sur fond de querelles au sujet des armes emmenées par la garde rapprochée de M. Machar, Juba a finalement donné son feu vert samedi au retour de celui qui doit devenir, selon les termes d'un accord de paix, le vice-président du pays et former un gouvernement de transition avec le président Salva Kiir.

Riek Machar a été autorisé à prendre lundi un avion au départ de Gambela, dans l'ouest de l'Ethiopie, avec 195 hommes transportant au total 20 mitrailleuses et 20 lance-roquettes, en plus de leurs AK-47.

Les services de sécurité ont émis l'autorisation samedi, mais ont précisé qu'aucun vol ne serait possible avant lundi, notamment en raison de "travaux de maintenance" à l'aéroport de Juba, a-t-on appris de source gouvernementale.

Le Soudan du Sud a plongé dans la guerre civile en décembre 2013 lorsque des combats ont éclaté au sein de l'armée nationale, minée par des dissensions politico-ethniques alimentées par la rivalité entre Salva Kiir et Riek Machar.

Les deux hommes sont issus des deux principales ethnies du pays - le premier de l'ethnie Dinka et le second de l'ethnie Nuer - elles-mêmes divisées en de multiples clans parfois rivaux.
L’Hodjat-ol-islam Seyed Mostafa Hosseini, responsable du secteur coranique du Centre des dons islamique et de l’entraide, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a annoncé que les 33èmes compétitions coraniques qui se dérouleront du 12 au 18 mai 2016, au Mossalah « Imam Khomeiny » de Téhéran, auront pour thème « Un livre, une communauté».
L'Hodjat-ol-islam Hosseini a indiqué : « L’année dernière notre meilleur concurrent a perdu la vie dans la catastrophe de Mina, lors des cérémonies du Hadj, ainsi que d’autres spécialistes coraniques. Nous organiserons donc un programme spécial sur cette tragédie comme l’a conseillé le Guide suprême, et d’autres programmes sur l’éveil islamique et la résistance en marge des compétitions».
« D'autres programmes sont prévus en présence des personnalités coraniques, des programmes de chants religieux en commun, des programmes pour les enfants et les jeunes, et une exposition, et nous espérons que grâce aux facilités d’accès du Mossalah, les habitants de Téhéran participeront davantage à cette grande manifestation culturelle et coranique », a-t-il dit.