L’armée israélienne a pillé près de 25 millions de dollars en espèce et d’objets en or dans les maisons des Palestiniens à travers la bande de Gaza, lors des ravages d’une guerre de trois mois, selon un rapport du Bureau des médias du gouvernement de Gaza.

Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a rapporté avoir noté des dizaines de témoignages d’habitants de la bande de Gaza concernant le vol par l’armée israélienne, au cours des 92 derniers jours, de sommes d’argent, de l’or et des objets de valeur estimés à 90 millions de shekels (24,5 millions de dollars).

« Les vols ont eu lieu sous diverses formes, la première étant aux points de contrôle, comme la rue Salah al-Din, où ils ont dépouillé des habitants déplacés du nord de la bande de Gaza vers le sud, de leurs sacs contenant leurs biens de valeur tels que de l’argent, de l’or et des objets de valeur, a déclaré le Bureau », indique le rapport.

Et d’ajouter qu’une autre méthode consiste à « cambrioler des maisons dont les habitants ont été sommés d’évacuer, où les soldats israéliens ont pris des photos et des vidéos souvenirs de leur crime, dont certaines ont été publiées sur leurs comptes de médias sociaux, comme cela s’est produit à Beit Lahia dans le nord de la bande de Gaza ».

Le Bureau des médias du gouvernement de Gaza souligne que les journaux israéliens ont rapporté ces faits. Le journal Yediot Aharonot les a décrits comme un « vol systématique de l’argent aux habitants de Gaza ».

Jusqu’à présent, les autorités israéliennes n’ont fait aucun commentaire sur ces accusations.    

Dans un rapport publié le mois dernier, Euro-Mediterranean Human Rights Monitor a révélé que les forces israéliennes pillent systématiquement les maisons des Palestiniens à travers le territoire assiégé, volant leurs biens et tuant des milliers de civils dans la bande de Gaza.

Dans une lettre, le général Qaani a dit à Haniyeh que « le martyr al-Arouri a quitté ce monde rassuré et sans crainte pour le sort et l'avenir de la Résistance ».

Le général de brigade Esmail Qaani, commandant de la force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI), a présenté samedi ses condoléances au chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, pour le martyre du chef adjoint du mouvement de la Résistance palestinienne, Saleh al- Arouri. Ce dernier a été assassiné dans une frappe aérienne de l’armée israélienne contre un quartier résidentiel de la banlieue sud de Beyrouth.

L’armée israélienne a lancé une frappe de drone dimanche à l’aube contre un rassemblement de Palestiniens à Jénine dans le nord de la Cisjordanie tuant 6 personnes dont quatre frères.

Dans un communiqué officiel, le ministère palestinien de la Santé a déclaré que les quatre frères, Hazza, Rami, Ahmed et, Alaa Najehr Assous figurent sur la liste des tués ayant trouvé la mort dans une frappe de drone israélienne.

La mère de ces quatre jeunes hommes qui est allée à l’hôpital de Jénine pour les identifier dit qu’elle n’a plus personne.

Tous les terroristes impliqués dans le récent double attentat perpétré dans la ville de Kerman, dans le sud-est de l'Iran, ont été arrêtés, a déclaré le procureur de la ville, Mehdi Bakhshi, dans une interview télévisée samedi 6 janvier, trois jours après l’attaque terroriste.

« 32 personnes ont été arrêtées dans le cadre du dossier de l’attaque terroriste de Kerman. Elles passent actuellement des interrogatoires préliminaires », a-t-il annoncé.

16 bombes ont été découvertes dans toute la province de Kerman, dont la puissance explosive est supérieure à celle des gilets explosifs utilisés lors des attaques de mercredi dernier.

En effet, le 3 janvier, des attaques terroristes, revendiquées par Daech soutenu par les États-Unis, ont eu lieu sur la route qui mène au lieu de sépulture du défunt commandant antiterroriste iranien, le lieutenant-général Qassem Soleimani, alors que l’Iran entier célébrait le quatrième anniversaire de sa mort en martyr survenue en 2020, en Irak. 

Le Yémen s'est engagé à continuer d'empêcher le passage par la mer Rouge de tous les navires en provenance du régime israélien ou se dirigeant vers ses ports tant que se poursuivra la guerre génocidaire en cours dans la bande de Gaza assiégée.

« Nous affirmons qu'aucun navire en provenance du régime israélien ou lié à celui-ci ou se dirigeant vers ses ports ne passera [par la mer Rouge], et nous sommes sérieux à ce sujet », a déclaré Mahdi al-Mashat, chef du Conseil politique suprême du Yémen, samedi 6 janvier.

« Nos forces armées sont les gardiennes de la mer Rouge et derrière elles se trouvent 40 millions de combattants de notre peuple prêts et présents à la confrontation », a noté Mashat, ajoutant : « Nous continuerons à empêcher [le passage des] navires israéliens ou ceux se dirigeant vers les ports de l’entité sioniste, et nous ne nous arrêterons pas tant que l’agression et le siège de Gaza ne cesseront ».

« Empêcher la navigation de l'ennemi sioniste est un choix yéménite pour imposer la paix et [garantir] une vie digne au peuple [palestinien] à Gaza », a-t-il annoncé.

Le responsable yéménite a déclaré : « Si les États-Unis s'engagent à protéger l'ennemi israélien, alors nous affirmons que nous nous engageons à protéger et à soutenir nos frères à Gaza et que nous sommes prêts à toutes les possibilités, et que toutes les options sont disponibles.»

Plusieurs rassemblements ont eu lieu samedi à Paris, capitale française et dans des villes de province, en soutien à la population palestinienne de Gaza, soumise à des bombardements israéliens depuis l'automne dernier. 

Selon la préfecture de police, 1.500 participants ont défilé entre la place de la Bastille et la place de la Nation à l'appel de l'association Europalestine. La foule, munie de pancartes et de drapeaux palestiniens, a scandé des appels au cessez-le-feu sur le trajet de la manifestation. Sur la place de la Nation, un rassemblement de soutien au peuple palestinien s'est également tenu à l'appel d'une autre association.

« Le maître mot, c'est le cessez-le-feu », a indiqué à l'AFP, la présidente de Europalestine Olivia Zémor, qui a appelé « à ne pas laisser Israël poursuivre ses massacres » dans la bande de Gaza.

Des rassemblements ont également eu lieu dans plusieurs villes : près de 250 personnes à Lille, 300 à 400 à Rennes, 300 à Strasbourg.

Des centaines de personnes ont manifesté, samedi 6 janvier, contre le Premier ministre du régime israélien Benjamin Netanyahu à Tel-Aviv, exigeant la libération des prisonniers à Gaza et des élections immédiates.

Lors de la manifestation, des policiers israéliens se sont heurtés à un certain nombre de manifestants et le rassemblement a dégénéré en violence.

Les familles des prisonniers israéliens à Gaza ont aussi fait partie des manifestants exigeant, tous, la démission de Netanyahu et des élections immédiates.

Il y a deux jours, les opposants et les familles des prisonniers israéliens ont aussi défilé dans les rues et ont bloqué l’une des autoroutes de Tel-Aviv exigeant la libération des prisonniers.

Le mouvement de résistance islamique palestinien, Hamas a annoncé que les négociations concernant la libération des captifs à Gaza ont été suspendues jusqu'à nouvel ordre, suite à l'assassinat par le régime sioniste de Saleh al-Arouri, chef adjoint du Hamas, à Beyrouth.

Des sources d’information ont confirmé le martyre de Saleh al-Arouri, suite à une attaque de drone israélien sur l'un des Bureaux du Hamas dans la banlieue sud de Beyrouth. L'attaque a fait 3 morts et 11 blessés, selon des sources libanaises.

Lors d'un entretien téléphonique samedi avec son homologue française, le ministre iranien des Affaires étrangères a appelé à davantage d'efforts de la part de la communauté internationale pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes.

En allusion aux attaques terroristes survenues récemment dans la province de Kerman, dans le sud-est iranien, ayant fait des centaines de morts et de blessés, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a souligné la nécessité d'efforts de la part de la communauté internationale pour lutter de manière efficace et pratique contre toutes les formes du terrorisme.

Les explosions terroristes, revendiquées par le groupe Daech soutenu par les États-Unis, ont eu lieu près du lieu de la tombe du défunt commandant antiterroriste iranien, le général Qassem Soleimani, lors d'une cérémonie marquant le quatrième anniversaire de sa mort en martyr.

Les affrontements se poursuivent entre les forces de résistance palestiniennes et l'armée israélienne en ce samedi 6 janvier où au moins 9 autres soldats israéliens ont été tués dans 2 opérations distinctes dans la bande de Gaza.

Les médias palestiniens ont fait état d'un violent conflit entre les combattants palestiniens et l'armée du régime sioniste dans la zone de Maan, à l'est du gouvernorat de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza.

Les Brigades al-Qods, branche militaire du mouvement du Jihad islamique palestinien, a également fait part d'un violent affrontement avec des soldats israéliens équipés d'armes automatiques et de projectiles RPG sur l'axe de la région de Maan.

La puissance de la République islamique d'Iran en matière de drones progresse proportionnellement aux menaces éventuelles, a déclaré le général de brigade Alireza Sabahi Fard, commandant des forces de défense aérienne de l’armée iranienne, lors d’une réunion avec les commandants et le personnel des unités de drone.

À ce jour, le pays a fait des avancées technologiques remarquables dans divers secteurs, en particulier la métallurgie, la fibre de verre et les matériaux composites, grâce à cette même grande progression, s’est félicité le haut responsable iranien.

À diverses périodes, les Iraniens ont soutenu l'armée, a indiqué le général Sabahi Fard, ce qui constitue, selon lui, la pierre angulaire de la puissance du pays et a permis de neutraliser les machinations maléfiques de l'ennemi visant à saper la puissance de l'Iran.