تقي زاده

تقي زاده

Les épreuves de l'Imâm (p)

((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33).

Le vingt-cinquième jour du mois de rajab, est l'anniversaire de la mort de l'Imâm, le Prisonnier et l'injustement traité, Mûssâ Ibn Ja'far al-Kâzim (p). Il est mort à un moment où Hârûn ar-Rachîd se plaisait de le déplacer d'une prison à une autre.

Nous savons que les Imâms appartenant aux Gens de la Maison (p) ont été éprouvés par les Umayyades comme ils l'ont été par les Abbassides. Les califes des deux dynasties observaient directement et par l'intermédiaire de leurs services de renseignement les activités des Imâms et savaient qu'ils représentaient aux yeux du peuple le summum scientifique, spirituel et moral. Les gens accouraient vers eux pour se renseigner auprès d'eux sur les questions problématiques de l'Islam et des affaires scientifiques dans tous les domaines. Les gens cherchaient auprès d'eux la bénédiction, et ils les vénéraient et les considéraient comme des saints. Pour toutes ces raisons, les califes umayyades et abbassides craignaient pour leur pouvoir cet attachement aux Imâms appartenant aux Gens de la Maison (p) de la part des masses partout dans le monde musulman.

L'amour porté par les califes à l'Imâm (p) 

Selon certains historiens, on a demandé à al-Ma'mûn, le calife abbasside connu pour l'amour et la vénération qu'il vouait aux Imâms appartenant aux Gens de la Maison (p), la raison de cet amour qui laisse croire qu'il était lui-même chiite. Il a répondu qu'il le tenait de son père Hârûn ar-Rachîd. –Comment cela, lui a-t-on alors demandé, sachant que ton père était un ennemi des Gens de la Maison ? Il a répondu : J'étais jeune et je m'asseyais auprès de mon père quand on lui a dit : "Voilà Mûssâ Ibn Ja'far qui attend devant la porte". En entendant cet avertissement, il a ordonné toutes les personnes présentes dans son salon de se lever pour l'accueillir. Puis il l'a accueilli, l'a pris dans ses bras et lui a donné sa propre place avant de s'asseoir lui-même devant lui avec tous les signes de respect et de vénération. Puis, il lui a fait les adieux de la même manière". Alors j'ai dit à mon père : "Qui est cette personne que tu as accueillie en lui réservant toute cette hospitalité ?". Mon père m'a répondu : "Si les gens savaient ce que nous savons sur la place de cette personne et de ses pères, ils n'auraient pas nous laisser dans nos postes". Je lui ai dit : "Pourquoi alors tu ne lui cèdes pas le pouvoir ?". Il m'a répondu : "Tu es mon fils. Pourtant si tu me disputes mon pouvoir, je te coupe l'organe où siègent tes yeux".

Une fois, Hârûn est arrivé à Médine en visiteur. Se dressant devant la tombe du Messager de Dieu (P), il lui a adressé la parole en disant : "Que la paix soit sur toi, ô fils de mon oncle". Il avait l'habitude de se flatter du fait que le Messager de Dieu (P) était son cousin. Mais l'Imâm al-Kâzim (p), qui était présent, ne l'a pas laissé se flatter cette fois à sa guise. Il s'est adressé à son tour au Messager de Dieu (P) en lui disant : "Que la paix soit sur toi, ô mon père". – Comment cela, lui a demandé Hârûn ar-Rachîd ? Alors l'Imâm (p) lui a dit : "Si le Prophète se présente et te demande la main de ta fille, la lui donnerais-tu en mariage ?". Cela m'honore, a répondu ar-Rachîd. L'Imâm (p) lui a alors dit : "Quant à moi, je ne pourrais pas lui donner ma fille en mariage car elle est aussi sa fille".

Après son emprisonnement par Hârûn ar-Rachîd dans une prison détenue par l'un de ses proches parents, le geôlier a chargé l'un de ses agents de l'espionner et d'écouter ce qu'il disait. S'exécutant, ce dernier a constaté qu'il passait sa journée en adorant Dieu et qu'il s'adressait à Lui en disant : "Seigneur ! Je t'avais demandé de me permettre de consacrer tout mon temps à T'adorer et Tu l'as fait. Je T'y remercie". Alors le geôlier a envoyé dire à ar-Rachîd : "Reprend-le, sinon je le libérerais". Alors, l'Imâm fut transporté à Bagdad et, de prison en prison, il a fini par mourir empoisonné et de rejoindre ainsi son Seigneur.

En célébrant l'anniversaire de la mort de l'Imâm al-Kâzim (p), nous devrions savoir ce qu'était son statut. On lit à ce propos dans "Umadat at-Tâlib" : "L'Imâm Mûssâ al-Kâzim (p) avait beaucoup de vertus. Il ne s'emportait point et il était très généreux". As-Sheikh al-Mufîd dit à son compte dans son livre "al-Irshâd" : "Il était le plus dévot, le plus ascète et le plus versé dans la jurisprudence parmi ses contemporains. Il était aussi le plus généreux et le plus noble parmi eux". On raconte qu'il faisait les prières facultatives de la nuit jusqu'à l'heure de la prière de l'aube. Puis il invoquait Dieu jusqu'au levé du soleil. Il pleurait par crainte de Dieu jusqu'à mouiller sa barbe de ses larmes. Il était le plus attaché à respecter ses liens avec sa parenté. Il passait devant les portes des pauvres de Médine pendant la nuit tout en portant un gros sac sur son dos et déposait des subsistances, de l'argent, de la farine et des dattes devant leurs portes. Ils ramassaient tout cela sans savoir d'où il venait".

On raconte que l'Imâm al-Kâzim (p) est passé avec ses compagnons par la maison d'un habitant de la campagne iraquienne. Cet homme était laid. Mais l'Imâm (p) l'a salué, a mis pied devant sa maison et lui a demandé s'il n'avait pas besoin de quelque chose. Ses compagnons lui ont dit : "O fils du Messager de Dieu ! Comment descends-tu devant la maison de cet homme et tu lui demandes s'il n'a pas besoin de quelque chose, alors que c'est à lui de te le demander ?". L'Imâm (p) leur a répondu : "C'est l'un des serviteurs de Dieu, c'est un frère dans le Livre de Dieu et c'est un voisin dans les pays de Dieu. Nous avons en commun avec lui le meilleur des pères, Adam, et la meilleure des religions, l'Islam. Et il se peut que le temps fasse que nous ayons besoin de lui et qu'après avoir été hautains devant lui, nous serions humbles devant lui". Puis il a dit :

"Nous donnons à celui qui ne mérite pas nos dons"                  

 "Par crainte de nous trouver sans amis".

Les recommandations de l'Imâm (p)

On note parmi ses recommandations à ses enfants : "O mes enfants ! Je vous fais une recommandation. Celui qui l'écoute ne sera pas perdu en la respectant : Si quelqu'un vous vient et vous dit quelque chose de mal dans votre oreille droite, puis, s'excusant, il vous dit quelque chose de bien dans votre oreille gauche, vous devriez accepter ses excuses". Il a dit dans l'une de ses recommandations à Hishâm Ibn al-Hakam : "O Hishâm, le Commandeur des Croyants faisait à ses compagnons la recommandation que voici : "Je vous recommande de craindre Dieu publiquement et en secret. Je vous recommande d'être justes lorsque vous êtes mécontents ou contents. Je vous recommande de travailler pour gagner votre vie tout en étant pauvres ou riches. Je vous recommande de ne pas rompre vos liens avec ceux qui les rompent avec vous, de pardonner ceux qui vous traitent injustement et de donner à ceux qui vous privent. Vos regards devraient être destinés à apprendre. Votre silence devrait être destiné à la réflexion et vos paroles devraient être destinées à invoquer Dieu. Votre nature devrait être généreuse car le Paradis ne sera jamais gagné par un avare et l'Enfer ne sera jamais gagné par un généreux".

Ibn Hamdûn  a dit dans son livre intitulé "at-Tadhkira" : "Mûssâ Ibn Ja'far a dit : "J'ai constaté que la connaissance des gens consiste dans quatre choses : La première est que tu connaisses ton Seigneur, c'est-à-dire l'obligation de connaître Dieu. Ladeuxième est que tu connaisses ce que ton Seigneur t'a donné, c'est-à-dire les bienfaits dont Il t'a comblé et que tu dois en remercier et L'adorer pour eux. La troisième est que tu saches ce qu'Il te demande, c'est-à-dire tes obligations envers Lui, ce qu'Il te demande de faire et de le faire comme Il te l'a  demandé pour mériter la récompense.La quatrième est que tu connaisses ce qui te fait sortir de ta religion, c'est-à-dire les fausses croyances et les péchés majeurs.

Au sujet de la répartition du temps, l'Imâm al-Kâzim (p) disait : "Faites de l'effort pour que votre temps soit réparti en quatre moments. Un moment pour vous adresser à Dieu. Un moment pour gagner votre vie. Un moment pour fréquenter les frères dignes de confiance qui vous alertent sur vos vices et qui vous sont fidèles au fond de leurs âmes. Et un moment que vous consacrez à vos plaisirs licites. C'est grâce à ce dernier moment que vous retrouver la force nécessaire pour vivre les trois moments précédents". L'homme doit donc jouir des choses licites pour pouvoir se charger de la force nécessaire pour faire face aux grandes responsabilités. L'Imâm (p) disait : "Il ne fait pas partie de nous celui qui ne demande pas des comptes à soi-même tous les jours et qui, en faisant du bien, il demande à Dieu de l'aider pour en faire davantage, et en faisant du mal, il demande pardon à Dieu".

Les Imâms (P) nos guides vers Dieu !

Nous Imâms (p) sont les Imâms de la guidance. Ils sont ceux qui dirigent vers Dieu et les témoins de Dieu face aux hommes. Ils sont la lumière qui éclaire les raisons des gens, leurs cœurs et leur vie. Nous devons nous attacher à la reconnaissance de leur Autorité, les aimer et les suivre car ils sont les guides qui nous dirigent vers Dieu, le Très-Haut. Car ils sont les lieutenants du Messager de Dieu (P).

Beaucoup de gens et de savants tiennent leurs connaissances de l'Imâm al-Kâzim (p). On compte parmi eux Ahmad Ibn Hanbal, l'imâm des Hanbalites qui a dit : "Mûssâ Ibn Ja'far m'a dit : "Mon père, Ja'far Ibn Muhammad m'a rapporté de son père, 'Alî Ibn al-Hussein, qui le tient de son père, al-Hussein Ibn 'Alî, qui le tient de son père 'Alî Ibn Abû Tâlib, qui le tient du Messager de Dieu…". Et Ibn Hanbal d'ajouter : "Si un fou entend cette chaîne de transmission, il se serait réveillé", car ses transmetteurs occupent le sommet de toutes les significations de la science, de l'esprit et de la guidance.

"Sois le partisan de ceux dont les paroles sont :

Notre Grand-père le tient de Jabrâ'il

Qui le tient du Créateur !

Que la paix soit sur l'Imâm Mûssâ Ibn Ja'far, le jour où il est né, le jour où il rejoint son Seigneur et le jour où, vivant, il sera ressuscité.

L’Imâm Mûssâ al-Kâzim (p)
Le septième Imâm est Mûssâ al-Kâzim (p), fils de Ja’far. Sa mère est Hamida al-Mussaffat. L'Imâm est né à Abwa (entre la Mecque et Médine), le Dimanche 7 safar, 128 Ap.H.
Il mourut en prison, empoisonné par le calife Harûn ar-Rachîd, le 25 rajab 183 A.H., après avoir passé 14 ans d'emprisonnement pendant lesquels il a subi d'indicibles souffrances et oppressions. Ses funérailles furent conduites par son fils ‘Alî ar-Ridâ (p). Il fut inhumé à Kâzimiyya (en Iraq) où se trouve son mausolée aujourd'hui.
Il fut le plus grand érudit de son temps. Il fut également le meilleur, le plus généreux, le plus courageux, le plus aimable et le plus correct de son temps. Sa grandeur était connue de tous. Son savoir fut inégalable, son engouement pour l'adoration ne saurait être dépassé. C'est parce qu'il contenait toujours sa colère qu'il fut surnommé «al-Kâzim» (celui qui contient sa colère). Pour son intégrité, on le surnomma également «al-‘Abd as-Sâleh» (le bon serviteur d'Allah).
Ses connaissances furent révélées en diverses occasions, et elles éblouirent les gens. Son dialogue avec Buraiha est bien connu. À la suite de ce dialogue l'Imâm (p) convainquit en effet son interlocuteur chrétien de se convertir à l'Islam.
Un jour, un homme mendia cent dinars de l'Imâm. Celui-ci lui posa quelques questions pour sonder ses connaissances religieuses et lui donna deux mille dirhams.
L'Imâm (p) avait une belle voix en récitant le Coran. On rapporte qu'il restait quatre heures debout pour accomplir des actes cultuels, et qu'il récitait le Coran et se prosternait pendant longtemps. Il pleurait souvent par amour d'Allah (swt). Il mourut alors qu'il était en prosternation.
Un jour, Abû Hamza, voyant l'Imâm al-Kâzim (p) en train de travailler dans son jardin alors que la sueur perlait de sa tête jusqu'à ses pieds, lui demanda où étaient ses serviteurs. L'Imâm (p) lui répondit qu'il y avait quelqu'un de meilleur que l'Imâm et son père. Lorsque Abû Hamza lui demanda qui était cet homme, l'Imâm, répondit que c'était le Prophète d'Allah, Muhammad (P), ainsi que l’Imâm ‘Alî (p), et que tous ses ancêtres travaillaient de leurs propres mains. Tel fut donc la Sunna (la Ligne tracée) des Prophètes, des Délégués d'Allah et des gens droits.

Le commandant des forces navales du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a mis en garde, mardi 10 mai, contre la moindre "erreur" de la marine américaine dans les eaux territoriales de l'Iran.   

« Nos forces surveillent 24 heures sur 24, les navires et les bases militaires des Etats-Unis dans toute la région », a souligné le contre-amiral Ali Fadavi. 

Il a affirmé que le golfe Persique et le détroit d’Hormuz, comptaient parmi les voies maritimes les plus stratégiques du monde, et que les Etats-Unis essaient de renforcer ses alliances avec certains pays de cette région, compte tenus de leurs innombrables intérêts dans le golfe Persique. 

« Une soixantaine de navires militaires étrangers -pour la plupart américains mais aussi français et britanniques- sont présents dans les eaux stratégiques du golfe Persique et du détroit d’Hormuz », a rappelé le contre-amiral Fadavi. 

Le commandant des forces navales du CGRI a averti ensuite que l’Iran ferait couler les navires US, s’ils faisaient la moindre "erreur" dans les eaux territoriales iraniennes.

Le contre-amiral Fadavi a appelé les responsables américains à corriger leur attitude envers les Iraniens, une attitude "erronée qui alimente la récente décision de Washington de former une alliance sécuritaire contre l'Iran" avec certains pays du sud du golfe Persique.

Le commandant en chef adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré mardi 10 mai que l'attaque des terroristes contre Khan Touman en Syrie n'a qu'un aspect tactique, sans aucun effet stratégique sur le terrain.

« Depuis 38 ans, nous nous sommes confrontés aux complots des Etats-Unis et de leurs alliés occidentaux qui tentaient de modifier l’identité religieuse des pays musulmans pour pouvoir remodeler la carte politique de la région », a déclaré le général Hossein Salami.

« Les structures solides que nous avons créées pour défendre notre sécurité vis-à-vis des complots des ennemis relèvent des directives sages, intelligentes et réalistes de Son Eminence Ayatollah Khamemeni, et ce en parfaite fidélité aux idéaux de la Révolution. Aujourd’hui, nous jouissons d’une grande capacité de dissuasion dans la mesure où même nos ennemis finissent par le reconnaître », a-t-il déclaré.

Le général Salami a évoqué ensuite les attaques des terroristes contre Khan Touman, en Syrie, et a estimé que ces agissements ne pourraient pas modifier les rapports de force sur le terrain.

Recevant en audience les commandants et sous-commandants des forces de l'ordre iraniennes, l'ayatollah Khamenei a appelé tous les responsbales et toute la nation à la sauvgarder l'unité dans le pays, ajoutant : "L'ennemi chercher à faire naître deux courants, deux sectes et deux pôles dans la société afin de nous porter atteinte."
Le Guide Suprême de la révolution islamique a estimé que la "sécurité" etait d'une importance primordiale pour la société et appelé les responsables des forces de l'ordre à baser les programmes sur la raison, la détermination et la loi.
Le guide suprême a alors déclaré : « Si la société était dépourvue de pauvreté et de sécurité, la vie serait alors difficile et amère. S’il n’y pas de sécurité, il serait impossible de mener à bien les affaires du quotidien comme étudier, faire du commerce, gouverner, avoir des échanges diplomatiques.»
L'Ayatollah Khamenei a rappelé que les forces de l''ordre  avaient effectué ces derniers temps un travail exceptionnel en assurant la sécurité durant les 10 jours de la commémoration de l’anniversaire de la Révolution de 79, le déroulement des élections ou encore durant les fêtes de Norouz, sans oublier de rappeler l'importance de la sécurité routière.
Le commandant en chef des forces inter-armées a insisté sur la sécurité morale et la nécessité de lutter contre ceux qui contreviennent aux normes de la société : « Il ne faut pas non plus perdre de vue le trafic des stupéfiants, le problème des drogués et celui des personnes jugées dangereuses. »

Le président Bachar al-Assad a examiné aujourd’hui avec le Conseiller du Guide suprême de la Révolution Islamique en Iran pour les Affaire internationales, Ali Akbar Velayati, les relations stratégique entre la Syrie et l’Iran et l’importance de la poursuite de la coopération et la coordination entre les deux pays dans les différents domaines, notamment celui de la lutte anti-terroriste.

Les deux parties ont affirmé que le Front de la lutte contre le terrorisme, dirigé par la Syrie, l’Iran et la Russie, constitue la pierre de base pour l’élimination du terrorisme et de l’extrémisme et le rétablissement de la sécurité et la stabilité en Syrie et dans la région.

Le président al-Assad a assuré que de nombreux pays régionaux et occidentaux, qui avaient attisé le terrorisme en Syrie durant les derniers années, continuent à soutenir les terroristes en secret et en public et à leur fournir la couverture, en dépit des efforts déployés pour arrêter les combats et soutenir le règlement politique en Syrie.

Le président al-Assad a apprécié la position constante de l’Iran soutenant la fermeté du peuple syrien, faisant savoir que les positions iraniennes durant la guerre contre la Syrie avaient renforcé davantage les liens entre les pays.

Pour sa part, Velayati a estimé que la fermeté héroïque des Syriens et les victoires réalisées par l’armée arabe syrienne sur le terrain avait tracé une nouvelle page brillante dans l’histoire de la Syrie.

Il a assuré que l’Iran se tiendra toujours aux côtés de la Syrie et continuer à lui fournir tout soutien possible pour renforcer sa fermeté, précisant que la guerre terroriste féroce menée contre la Syrie ne la vise pas seulement mais aussi tous les peuples de la région.

Lors de la réunion, Al-Asad et Velayati ont essayé différentes questions bilatérales, régionales et internationales.

Velayati a voyagé en Syrie vendredi pour rencontrer les autorités de Damas pour discuter des derniers développements dans le pays arabe.

De même, le président du Conseil des ministres, Dr Waël Halaqi, a discuté avec Dr Velayati des mécanismes du renforcement de la coopération entre les deux pays dans les domaines économique, commercial, industriel, touristique et médical afin de fournir les nécessité de la fermeté du peuple syrien face à l’embargo économique injuste y imposé.

Le vice-président du Conseil des ministres, Ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Walid al-Mouallem, a examiné avec le responsable iranien les efforts déployés par la Syrie dans la lutte contre le terrorisme soutenu par l’Arabie Saoudite, et la Turquie qui œuvrent à mettre en échec le règlement politique.

Dans son nouveau livre, où il examine les problèmes de l'homme dont l'extrémisme et le terrorisme, Mohammad Shoeyb Shahid affirme : "La compréhension du Coran est le meilleur moyen de résoudre les problèmes et les défis auxquels fait face le monde contemporain."
Selon le site d'information Pak Observer, le psychologue et écrivain américain, Mohammad Shoeyb Shahid  fait allusion à certains versets coraniques exploités par les extrémistes et les terroristes, expliquant : "La plupart des musulmans ne font rien pour étudier et comprendre les riches connaissances du Coran en ce qui concerne la nature humaine, le but de la création, les mesures de prévention à prendre pour contrer les problèmes comme le terrorisme, l'extrémisme et les jeux de pouvoir."
Dans son nouveau livre intitulé, "Fondement psychologique du Coran", Shoeyb explique que la dépression, les soucis et l'imitation aveugle à certains musulmans qui se présentent comme théologues ont donné naissance aux crises que nous connaissons de nos jours.
Soeyb appelle toutes les couches de la société à réflechir dans le Coran et d'exploiter ses enseignements dans la vie, loin de suivre aveuglément les autres.
Il a averti que certains abusent de l'ignorance des musulmans par rapports aux contenus coraniques dans le sens de leurs intérêts personnels, sociaux et politiques.
Le psychologue américain conclut que la compréhension du Saint Coran est le seul moyen pour les musulmans de faire face aux défis de la vie dans les sociétés contemporaines.
Dans la traduction chiite du Saint Coran en russe, on a introduit des preuves de la Thora et des Evangiles, ce qui montre une étroite relation entre les religions divines et en fait, cette traduction peut servir de pont d'amitié entre peuples et cultures.
Les cérémonies de la présentation de la traduction du Saint Coran en russe ont eu lieu dimanche après-midi au stand de la Russie à la Salle des Nations, à la foire internationale du livre de Téhéran.
Les cérémonies ont commencé par la lecture de quelques versets du Saint Coran, puis Nazim Zeynalov, traducteur de la première traduction du Saint Coran en russe a pris la parole.
Faisant allusion à ce que cette année coincidait avec le 300e anniversaire de la publication de la première traduction du Coran en russe à l'époque de Pierre le Grand, Nazim Zeynalov a souligné : "Depuis cette date, quelques 20 traductions ont été effectuées en russe."
En ce qui concerne la méthode employée dans la traduction du Saint Coran, Zeynalov a souligné qu'il avait conjugué la traduction mot à mot et la traduction par le sens, utlisant la seconde là où une faute de compréhension était possible de la part du lecteur.
Le traducteur du Coran en russe a ajouté que dans sa traduction il avait utilisé les hadiths des Ahl el Beyt (as), soulignant : "Ce privilège n'existe dans aucune des traductions du Coran en russe ni celles dans d'autres langues."
La traduction de Zeynalov en russe avait reçu un prix lors du 23e Prix Mondial du livre iranien, dans le secteur des études islamiques.

Le PM s'apprête aussi à jeter l'éponge d'ici le 22 mai à titre de chef de cabinet, si on en croit les instances du parti, réunies jeudi en congrès extraordinaire.

Ahmed Davutoglu aurait affirmé en effet ne plus avoir l'intention de se porter candidat pour un nouveau mandat à la tête du parti " La Justice et le Développement". Mais pourquoi une telle décision? 

Le Premier ministre turc entend visiblement protester par ce geste contre les ingérences incessantes du Président Erdogan dans les affaires du parti mais aussi dans la gestion du pays. 

Dans un article daté de vendredi, le site turkey-post tente de décoder cette démission et écrit : " 

Le récent congrès de l'AKP a fixé son choix sur Binali Yeldrim comme son futur président pour la simple et bonne raison qu'Erdogan veut rester "le seul homme fort de la Turquie". Depuis le premier jour de son mandat, le président a prouvé à quel point il est sérieux à imposer ses réformes au régime politique turc, quitte à le transformer en un régime présidentiel. l'été dernier il n'est pas allé par quatre chemin et très clairement annoncé qu'un régime présidentiel est dors et déjà en marche en Turquie et que les députés n'ont rien d'autre à faire que de voter un amendment à la constitution en ce sens. " 

Et le site d'ajouter :" cela fait deux ans que le président mène la Turquie d'une poigne de fer; mais est-il le seul fautif? En effet si Erdogan a réussi à imposer sa ligne de conduite à son parti et au delà, à l'ensemble du système politique, c'est parce que ses disciples l'ont voulu et souhaité.

Bien conscient des dérives autoritaires du président, Davutoglu a préféré ne pas le froisser et accepter ses diktats sans sourciller. Il existe pourtant aussi un autre point de vue : Davutoglu serait sûr de perdre la partie s'il décidait d'engager un bras de fer contre son mentor.

Pour les membres de l'AKP, Erdogan reste le seul chef aux commandes, quelle que soit l'identité de la personne qui dirige le parti. Davutoglu s'est donc dirigé vers la porte de sorti, puisqu'il est certain que personne ne l'appuierait face à un adversaire aussi coriace qu'Erdogan.

Et si Davutoglu compte rogner son frein en attendant les "lendemains qui chantent ", il se trompe encore : Attendre le prochain congrès du parti pour se présenter au poste de directeur, ce serait une erreur encore plus grande . Le retrait de Davutoglu lui vaudrait des foudres des ténors de l'AKP qui rendrait extrêmement difficile son retour à la tête de la direction. Force est de constater que l'heure de gloire du disciple préféré d'Erdogan est bel et bien passé''.

À l’heure où Israël remet officiellement le pied sur le continent, plus de quarante pays africains entretiennent des liens diplomatiques avec l’État criminel.

L’entité sioniste est engagée depuis de nombreuses années et de manière discrète sur le continent africain, qui est un objectif important de sa politique étrangère. Ainsi, les relations vont en s’intensifiant, obéissant autant à des considérations économiques et commerciales, que diplomatiques et géopolitiques.

C’est dans cette perspective d’élargir les relations du régime israélien avec l’Afrique que le Premier ministre et criminel de guerre Benjamin Netanyahou, entend se rendre cet été dans quatre États du continent : l’Éthiopie, l’Ouganda, le Kenya et le Rwanda. Le but étant de rendre le terrain propice à la formation d’une alliance entre Tel Aviv et ces pays, avant de trouver d’autres alliés africains afin d’accroître son influence sur le continent noir et maintenir sa position dans les milieux internationaux.

 Cette visite serait la première d’un Premier ministre israélien en Afrique depuis 22 ans.

Si certains objectifs apparaissent  clairs, tel l’intérêt commercial ou l’influence politico-diplomatique, d’autres sont  moins apparents, et s’inscrivent dans une perspective plus globale de remodelage du continent dans un but de domination et de division.

Du point de vue économique, cette zone qui représente près du quart des exportations israéliennes, est une terre d’expansion pour l’entité sioniste qui y vend son expertise dans divers domaines, tels l’ingénierie, l’agronomie, l’irrigation et la sécurité.

Les principaux partenaires commerciaux étant le Togo, le Nigeria, l’Égypte et l’Afrique du sud qui drainent l’essentiel des échanges, dans une relation qui repose en grande partie sur l’industrie diamantaire. Mais il faut savoir aussi qu’Israël est à la tête des pays qui contrôlent les terres dans les pays africains, s’emparant de plusieurs centaines de milliers d’hectares de terres arabes, sapant ainsi les bases de la souveraineté alimentaire et détournant en particulier les ressources en eau. L’entité sioniste participe aussi à bon nombre d’opérations de pillage des richesses minières sur fond de corruption des élites africaines et d’évasion de capitaux.

L’infiltration africaine d’Israël obéit aussi à des considérations diplomatiques précises. En effet, comme l’a démontré la récente  abstention du Rwanda et du Nigeria au Conseil de sécurité, lors du vote de la résolution palestinienne anti-israélienne, l’entité sioniste vise à exercer son influence au sein des pays du continent africain. Des efforts de lobbying sont entrepris dans ce sens, notamment auprès des leaders d’opinions afin de faire évoluer la perception sur Israël.

Les pays anglophones non musulmans tels l’Éthiopie, l’Ouganda et le Kenya, sont  déjà fortement soumis à l’influence sioniste, mais d’autres nations cultivent des liens privilégiés et anciens avec Israël, comme la Côte d’Ivoire, le Congo ou encore le Cameroun.

Le Mossad est aussi très présent, via des sociétés de sécurité, et des experts militaires proches de nombreux dirigeants. Il demeure qu’Israël reste  le plus important soutien des dictatures africaines, ancien allié indéfectible du régime de l’Apartheid avec lequel il possède de nombreuses similitudes.

Sur le plan géopolitique, les objectifs sionistes sont de seconder Washington pour que l’USraël devienne le maître de l’Afrique en provoquant le remodelage de la zone selon la même méthode que celle appliquée au Moyen-Orient.

En effet, dans le même contexte que les divisions au Moyen-Orient, les israéliens ont dressé des plans pour reconfigurer l’Afrique selon trois critères : La couleur de peau, la religion et les particularités ethnolinguistiques. Cela signifierait le démantèlement des grands pays existant dans la région et la formation d’États plus petits qui pourraient être facilement contrôlés et manipulés par l’empire. Le but étant de tracer des lignes de démarcation entre une soi-disant «Afrique Noire » et une prétendue Afrique du Nord « non noire » qui serait transformée à son tour en un terrain d’affrontement entre les Berbères « non noirs » et les Arabes.

Dans cette même perspective, les tensions sont entretenues actuellement entre les musulmans et les chrétiens d’Afrique, comme cela se produit au Moyen-Orient, ou s’exerce la volonté d’élimination des communautés chrétiennes de la région.

L’exemple du Soudan est représentatif de cette stratégie. Le pays a été fractionné en deux après la sécession du Sud Soudan en 2011. Ce dernier est vigoureusement soutenu par Israël, qui arme et forme son armée qui se rend régulièrement coupable de violations systématiques des droits humains, selon l’ONU.

Il faut savoir que l’implication militaire israélienne touche plusieurs endroits d’Afrique et son succès s’explique par son empressement à faire des affaires avec des régimes répressifs que même les États-Unis et les pays européens évitent d’armer directement.

Fournir secrètement des armes à des régimes meurtriers n’est guère nouveau pour l’entité sioniste. En effet, qui se souvient que dans les années 1990, Israël a fourni en armes les forces gouvernementales rwandaises à dominante hutu ainsi que l’armée rebelle, alors même qu’un génocide était en cours dans ce pays.

Les ventes d’armes de l’entité sioniste à l’Afrique sont en constantes augmentations et contribuent grandement à alimenter les atrocités commises, mais plus que des équipements, c’est une expertise criminelle et oppressive qu’apporte le régime terroriste sur le continent noir.

Le Parti anti Sioniste dénonce l’infiltration de l’entité sioniste en Afrique.

Par son soutien à de nombreux régimes tyranniques, Israël n’exporte pas seulement sa technologie de domination, mais la vision du monde qui sous-tend cette technologie.L’entité criminelle exporte ainsi en Afrique sa logique d’oppression et l’expérience coloniale du sionisme au Moyen-Orient.

Israël n’est pas l’ami de l’Afrique, et sa présence intéressée n’aura pour conséquence que le malheur des populations.